En conférence de presse, Galette a pointé du doigt les inéquités du calendrier concocté par la Ligue qu'on adule.

"Ce qui est certain, c’est qu’on enchaîne des matches - celui de Marseille sera le cinquième d’une série de sept rencontres en 22 jours - et, pour éviter les blessures, les accidents, je suis obligé d’amener le maximum de fraîcheur. Il y a une grosse débauche d’énergie et très peu de temps de récupération… pour nous. Ça me désole. Je ne suis pas énervé, mais je veux que les gens comprennent. Le débat n’est pas notre calendrier : on l’a voulu comme ça, on voulait participer à cette compétition européenne et, en contrepartie, on savait qu’on allait devoir gérer des séries de matches sur des temps réduits… Oui, ça, on le savait ! En revanche, on ne savait pas que nos adversaires allaient, eux, avoir le privilège de bénéficier de jours supplémentaires de récupération.

Cela me contrarie beaucoup parce qu’il est normal que les diffuseurs, lesquels ont investi 680, voire 700 millions d’euros sur les droits TV, veulent avoir une programmation étalée, avec notamment des affiches ; je le comprends…Mais la Ligue, qui, elle, organise la compétition, devrait tout de même exercer un devoir d’équité. Or, ce devoir d’équité, il n’y est pas. Seule la Ligue peut intervenir à ce niveau-là ! Mais il me semble que c’est plus facile d’intervenir sur de la fumée dans les stades que sur un calendrier pour certains adversaires...  Il y a un goût un peu amer. Si notre calendrier est, certes, compressé, on n’a pas à élargir les plages de repos de nos adversaires, ce n’est pas possible !

J’attends donc de voir ce qui va se passer à l’occasion de la douzième journée de championnat. Parce que j’ai tout préparé, je connais mon calendrier parfaitement… et il y a cette douzième journée de championnat, qui précède un rendez-vous d’Europa League, avec un Lille-Saint-Etienne. J’ose espérer qu’on saura protéger ces deux formations en leur avançant ce match-là afin qu’il y ait davantage de récupération avant le jeudi soir. J’ose espérer… Mais j’attends de voir."

A 79 ans, Bernard Pivot prouve aujourd'hui dans La Provence qu'il est toujours vert ! 

"Mon père était originaire de la Loire et il était un fervent supporter de l'AS Saint-Etienne. Il m'a transmis le virus qui ne m'a jamais quitté. La saison dernière, je suis allé à Geoffroy-Guichard voir les matches contre Ajaccio et Lorient. Cette saison, je vais essayer d'y retourner, peut-être en décembre. L'ambiance dans le stade reste unique, il y a une grande ferveur, celle d'une ville ouvrière, qui soutient son équipe en toutes circonstances. J'ai d'ailleurs écrit un livre qui parle de mes souvenirs, qui s'intitule "Le football en vert". Un de ceux qui m'ont marqué, c'est le match contre Kiev, où Rocheteau marque dans les prolongations. C'est comme si c'était hier. Dans les années 70, Saint-Etienne était l'EQUIPE, et Lyon jouait à l'époque en deuxième division. Jamais je n'aurais imaginé que cette ville plus bourgeoise remporte sept titres de champion de France...

Mon pronostic pour cet OM-ASSE de ce soir ? Je ne vais pas faire comme tout le monde, qui va pronostiquer la victoire de l'OM. Je dirais match nul. En foot, et c'est d'ailleurs un net avantage par rapport à d'autres sports collectifs, on ne sait jamais si le favori sur le papier va l'emporter sur le terrain. Le Real Madrid peut très bien, sur un match particulier, perdre contre la réserve de l'OM. Mais c'est vrai que ce match-là est le premier vrai test de la saison pour Marseille. La force de Saint-Etienne, c'est encore et toujours le collectif. Car on sait très bien que quand quand le club a un très bon joueur, il le vend à des clubs plus huppés assez rapidement."

Averti et remplacé à la pause mercredi lors de la déroute des Sauterelles à Saint-Gall, Yoric Ravet a marqué hier d'une frappe du gauche en angle fermé le premier but de la victoire (2-1) du Grasshopper Club Zurich contre Aarau. Auteur d'un doublé en Coupe de Suisse le week-end dernier, l'ancien attaquant stéphanois aura donc attendu sa dixième titularisation en Super League pour ouvrir son compteur buts en championnat sous ses nouvelles couleurs.

A l'occasion du retour de Galette à Marseille, La Provence a interrogé Aimé Molero, son ancien éducateur aux SO Caillols.

"Dès les poussins, il jouait très dur. Croyez-moi, il était très difficile à passer ! C'était une arapède. [ndp2 : coquillage plus connu sous le nom de patelle]. Un jour, après une défaite contre Mazargues, je l'ai bousculé car il se voyait déjà en haut de l'affiche. Je lui avais donné rendez-vous la semaine suivante pour participer à une détection. Monsieur n'était pas venu car il avait mal pris que je le sermonne ! Quinze jours plus tard, même s'il n'était pas inscrit, je l'ai mené à une nouvelle détection. Comme il manquait du monde, ils l'ont pris. Il a été retenu et a joué la finale à Colombes avec la Ligue de la Méditerranée. Et l'OM l'a repéré."

La Pravda a publié aujourd'hui une longue interview d'Osvaldo Piazza. Extraits.

"Ça me surprend encore de voir que les gens me reconnaissent encore à 67 ans. Saint-Etienne a représenté la plus belle période de ma vie, sans aucun doute. Elles étaient pas mal mes chevauchées balle au pied, hein ? Je les faisais quand ça n'allait pas bien, pour réveiller l'équipe et le public. Je pouvais monter tranquille. Dominique Bathenay et Christian Lopez me couvraient. Je courais tout droit. Pas besoin de dribbler. J'ai même vu des adversaires s'écarter sur mon passage, de peur que je ne leur rentre dedans. Aujourd'hui je cours encore tout seul. Le matin, sur un parcours de santé.

Ça me gênait de voir ce très bon joueur Loïc Perrin disputer aussi peu de matches par saison à cause de ses blessures. Je dis chapeau à Christophe Galtier de l'avoir replacé défenseur central. Loïc a trouvé son poste, et Saint-Etienne le défenseur idéal. Car il est plus apte à juger, à voir et à analyser une rencontre sur le terrain. Grâce à sa clairvoyance, c'est lui qui donne le bon tempo à toute l'équipe.

Le joueur le plus fort que j'ai côtoyé, c'est Dominique Bathenay. Il connaissait le terrain comme sa main et il comprenait tout : quand il fallait frapper, mettre la tête, jouer, anticiper, revenir… Il sentait vraiment le jeu. Le joueur le plus fort contre qui j'ai joué, c'est Bernard Lacombe. Notre diffrénce de gabarit lui permettait d'être plus vif que moi. Qu'est-ce qu'il m'a emmerdé !

Le joueur le plus gentil que j'ai rencontré, c'est Ralf Edström, l'attaquant suédois du PSV Eindhoven. Avant qu'il ne touche le ballon, je me mettais dans son dos et lui baissais le short. Il était tellement poli qu'il le remontait sans rien dire et ratait le ballon. Et quand il en a pris un, lors de notre demi-finale retour de Coupe d'Europe des clubs champions, Ivan est sorti lui mettre le poing dans la tête. Il s'est retrouvé KO et il a dû céder sa place à la mi-temps.

Joueur, j'étais un gros fumeur, jusqu'à deux paquets par jour. Après un match, je pouvais allumer cigarette sur cigarette. Mais jamais avant, ni dans le vestiaire. A Saint-Etienne, nous étions trois fumeurs : Dominique Bathenay, Patrick Revelli et moi. Il arrivait à Robby de me tendre  une cigarette après les matches tout en me disant : "Fume moins, Osvaldo !" J'ai arrêté en 1993, le jour où j'ai été hospitalisé pour une pneumonie. J'ai plus eu peur de souffrir que de mourir.

Je redoutais de courir entre des piquets sur 90 mètres. C'était tellement dur que je n'en dormais pas la nuit précédente. Comme Robby avait été un très grand joueur de la tête et qu'il aimait ça, il nous faisait aussi faire un jeu sur un petit terrain à quatre contre quatre au cours duquel on avait le droit seulement de jouer avec la tête. On se rentrait tellement dedans qu'une dizaine de joueurs se sont cassé le nez. Même Ivan, notre gardien ! C'est parce que nous travaillions deux fois plus que les autres et que les méthodes d'entraînement de Robby étaient originales qu'on est devenus aussi forts. Pas grâce au dopage…

A 28 ans, on m'a diagnostiqué un problème au nerf sciatique de la jambe droite. J'étais trop cambré entre la cinquième et la sixième vertèbre. Les médecins m'ont dit que je devais arrêter le foot. Mais nous étions en 1975 et en pleine gloire. J'ai alors fait venir des piqûres de Buenos Aires et je me faisais des séries de dix injections. Après, ça allait mieux. Mais je devais mettre une porte sous mon matelas et dormis parfois sur le sol. Il m'arrivait de rester couché deux jours après un match. J'ai quand même pu continuer à jouer jusqu'en 1982.

Je ne reviendrai plus m'installer dans le Forez. La dernière fois, c'était il y a dix ans, pour servir de caution à Bernard Caïazzo, qui venait de reprendre le club. J'étais l'ambassadeur des Verts dans toute la France et leur recruteur dans toute la France. Mais je gênais Elie Baup, un être compliqué. Il a voulu m'écarter. J'ai fini par être licencié pour faute grave.

L'homme à la casquette réfute cette accusation dans le quotidien : "Je n'ai jamais ai jamais eu cette prétention ni ce pouvoir à l'ASSE. C'est beaucoup m'en donner que de penser que je suis à l'origine de son départ. Si je pouvais faire l'équipe et donner mon avis sur le recrutement, c'était déjà bien. Demandez plutôt au directeur sportif de l'époque... Entre Damien Comolli, Omar Da Fonseca et Bernard Caïazzo, il y en avait plein à ce moment-là qui se succédaient et décidaient."

Galette ne s'embête pas avec le groupe à convoquer : il reprend les mêmes joueurs sans tergiverser.

Le groupe : Ruffier, Moulin - Bayal Sall, Brison, Pogba, Clerc, Tabanou, Nyemeck - Cohade, Lemoine, Clément, Diomandé - Erding, Monnet-Paquet, Mollo, Saint-Maximin, Van Wolfswinkel, Gradel

En face, Bielsa appelle Doria pour la première fois, tandis que Barrada fait son retour.

Le groupe : Mandanda, Samba - Dja Djédjé, Doria, Fanny, Mendy, Morel, Nkoulou, Tuiloma - Romao, Imbula, Lemina - Thauvin, Alessandrini, Barrada, Ayew, Gignac, Payet, Batshuayi

Conséquence des consignes offensives de coach Bielsa ? Les Sardines semblent en général pourrir à mesure que le match avance. Les Marseillais marquent surtout dans la première demi-heure de chaque période (15 buts sur 19 grâce à des entames canon), et encaissent d'abord après l'heure de jeu (4 buts pris sur 6).

A l'inverse, Saint-Etienne marque surtout en fin de période (un seul but/8 dans les premiers quarts d'heure, et 5/8 dans le dernier de chaque période) et, PSG mis à part, n'a pas pris un seul but en seconde période (en championnat, cela s'entend).

Intéressant... à condition de ne pas prendre de but prématuré.

Après avoir marqué contre son camp le but de la défaite à Nancy, Fouss Diawara a été fort logiquement expulsé hier contre Sochaux pour avoir annihilé une occasion manifeste de but. Ce qui est moins logique, c'est le pénalty (réussi par les Lionceaux) décidé contre les Tourangeaux, la faute de Fouss semblant avoir eu lieu en dehors de la surface. Avec cette défaite 1-0, Tours flirte avec la zone de relégation.

L'agence Opta nous bombarde de stats inquiétantes avant le choc qui clôturera la 8ème journée demain soir au Vélodrome :

- L’OM reste sur 5 victoires d’affilée en L1, meilleure série en cours. C’est sa plus longue spirale de succès depuis août-septembre 2012 (6)

- Marseille a marqué 19 buts en 7 journées, soit son début de saison le plus prolifique depuis 1948/49 (25 buts). Toutes équipes confondues, c’est le total le plus élevé à ce stade depuis les vilains en 2006/07 (19 buts également)

- L'OM a marqué au moins 3 buts lors de chacun de ses 4 derniers matches de L1 (4 contre Nice, 3 contre Evian TG, 3 contre Rennes et 5 contre Reims), ce qui ne lui était plus arrivé sur une saison unique depuis novembre 1971

- André-Pierre Gignac est le premier joueur à compter 8 buts après les 7 premières journées de L1 depuis David Trezeguet avec Monaco en 1999/00 (8 également)

- Dédé la sardine a marqué 6 buts face à Sainté en L1, sa proie préférée chez les équipes actuelles de l’élite en compagnie de Nantes et de Nice

- L’OM n’a perdu qu’un seul de ses 13 derniers matches de L1 face aux Verts (7 victoires, 5 nuls), c’était le 18 mai 2013 à Geoffroy-Guichard. L’OM est l'équipe qui a infligé le plus de défaites à St Etienne en L1 (42). Mais Sainté est, avec Sochaux, l’équipe qui a infligé le plus de défaites à l’OM en L1 (38).

- Marseille n’a perdu qu’un seul de ses 15 derniers matches de L1 (0-2 contre Montpellier le 17 août), pour 9 victoires et 5 nuls

- Sainté n’a gagné aucun de ses 20 derniers matches à Marseille en L1 (3 nuls, 17 défaites). Son dernier succès au Vélodrome remonte au 10 août 1979 (5-3, doublés de Jacques Zimako et buts de Michel Platini, Johnny Rep et Dominique Rocheteau pour les Verts)

- Les Verts n’ont gardé leur cage inviolée qu’une seule fois lors de leurs 26 derniers déplacements à Marseille en L1, c’était le 21 août 2011 (0-0).

D'un tir du droit, Aubame a marqué cet après-midi contre Schalke 04 son 7ème but de la saison toutes compétitions confondues (le 3ème en Bundesliga), mais il n'a pas pu empêcher le Borussia Dortmund de concéder sa troisième défaite en six journées.

Laurent Paganelli a accordé un long entretien au site Foot42. Extraits.

Revenant aujourd'hui dans Le Progrès sur le spectaculaire match nul des Verts au Vélodrome le 15 août 1999, Popote nous narre une anecdote rigolote. "Avant le match, je me suis cassé le pouce gauche en mettant ma chaussette et je me suis évanoui dans les vestiaires. Je ne devais pas avoir la bonne technique !" 

"Saint-Etienne vise la tête", c'est le titre du reportage qui sera diffusé demain matin dans Téléfoot selon le site de TF1 : "A deux points du leader olympien, les Verts effectuent un périlleux déplacement au Vélodrome ce dimanche. Objectif : gagner pour espérer accrocher la première place ! Auteurs de leur meilleur début de saison depuis quatre ans, les joueurs de Christophe Galtier en veulent plus."

"Ma vie c'est Balzac, Georges Marchais et les Verts de Saint-Étienne" déclare Eric Zemmour dans la dernière édition du Figaro Magazine. Pour rappel, son ancien acolyte Eric Naulleau avait lui aussi révélé ses vertes amours en janvier 2010 dans Surface.  

Sur Sports.fr, l'ancien arbitre international Bruno Derrien revient sur le péno réclamé en vain par les Girondins hier soir à Geoffroy-Guichard.

"C’est une situation qui est toujours extrêmement compliquée à juger pour l’arbitre. Les sorties des gardiens dans les pieds des attaquants étaient ma hantise quand j’arbitrais. Dans le contact, il est toujours difficile de démêler le vrai du faux. Il arrive des fois que cela soit clair et net avec une sortie non maîtrisée du gardien, qui n’arrive pas à prendre le ballon et crochète le pied de l’attaquant, mais là ce n’est pas le cas. La situation était assez confuse. Quand on voit le nombre d’images qu’il faut pour essayer de se forger un avis montre bien que la vidéo, à tous ceux qui la réclament à cor et à cri, ne résoudra pas tous les problèmes et peut même en créer.

Voilà l’exemple-type d’une image où les avis peuvent être divergents. En aucun cas, il n'y a une faute de pied de Ruffier. Si faute il y a, c’est peut-être avec la main de Ruffier qui accrocherait le pied de l’attaquant bordelais, même si on a l’impression que ce dernier est déjà en train de tomber. Quoi qu’il en soit, c’était une situation extrêmement complexe pour l’arbitre. Pour siffler un penalty dans les arrêts de jeu, il faut toujours que la faute soit limpide et ne souffre d’aucune contestation. S’il y a faute, l’arbitre doit siffler que ce soit à la 1ere ou à la 90e minute, là n’est pas la question. Mais il faut vraiment qu’elle soit avérée et reconnue. Et là, en l’occurrence, le doute est permis. C’est la décision de l’arbitre respectons-là."

Deux jours après avoir assisté à l'écrasante victoire des banlieusards contre les Merlus, Henri Leconte a accordé aujourd'hui une vilaine interview à Radio Scoop. 

"Revenir à Gerland, un endroit magique, mythique, le Chaudron (sic), Lyon, Sampras... Chaque année, c'est toujours la même histoire, mais c'est toujours des moments exceptionnels ! Avec les Lyonnais, c'est une histoire d'amour. Jean-Michel Aulas et Bernard Lacombe m'ont demandé ce que je faisais dimanche prochain. J'ai dit que je n'étais pas disponible, mais ils m'ont dit qu'il fallait que je vienne ! Mercredi je suis venu et ça a fait 4-0. J'en suis très heureux, et j'ai dit qu'à chaque fois que je reviendrai, on gagnera. Je crois que je vais venir pour le derby... Je suis obligé, je serai là !"

Après avoir disputé hier son 85ème match sous le maillot vert (le 55ème en tant que titulaire), Max-Alain Gradel a prolongé aujourd'hui de deux saisons son contrat avec l'ASSE, qui court désormais jusqu'en juin 2017. 

Même si Willy Sagnol "aimerait qu’on ne parle plus de Bordeaux qui a eu des faveurs au début de l’année" et qu'il s'offusque du penalty non-sifflé en fin de match, nous ne pouvons pas passer à côté du vilain geste du gardien bordelais. Nous rappelons donc à ce cher Willy que Cédric Carasso s'est en effet correctement essuyé les crampons sur la cuisse de Ricky et que Monsieur Jaffredo aurait dû l'expulser :

Pas de nouveau joueur sous la menace d'une suspension puisque seul Jeremy Clément a écopé d'un carton jaune hier soir face à Bordeaux. Max Gradel, Jonathan Brison et Moustapha Bayal Sall restent sous la menace d'une suspension en cas de nouvelle biscotte. Merci au potonaute ozzy pour ce tableau récapitulatif !

Sans surprise, puisqu'ils iront défier l'Inter de Milan à San Siro 3 jours avant (le jeudi 23 octobre), les Verts accueilleront le promu Messin le dimanche 26 octobre à 17h. Ce sera le 4ème match en 11 journée à cette horaire là.

Les messins ne sont plus revenus à Geoffroy Guichard depuis le 8 décembre 2007. L'ASSE s'était imposée 2-0 sur des buts de Christophe Landrin et Pascal Feindouno.

Lors de la 33ème journée du championnat de D2 japonaise, Daisuke Matsui a sauvé l'honneur de Jubilo Iwata, défait 4-1 mardi sur le terrain de Mito. C'est le quatrième pion claqué cette saison par l'ancien milieu offensif stéphanois.

Régis Juanico, député de la Loire et membre de la commission des finances de l'Assemblée Nationale a révélé hier que la fameuse taxe à 75% qui a tant agacé Bozzo coûte pour l'année 2013 40,1M€ aux clubs dont 1,84M€ pour Sainté, 7ème contributeur derrière le PSG (20,8M), Marseille (4,45), Lyon (4), Lille (2,99), Bordeaux (2,76), et Rennes (2). 9 clubs de L1 sont concernés. On notera que contrairement à Marseille, Lille et Lyon, Sainté n'a pas demandé l'étalement du paiement sur 24 mois.

Archi-dominateurs (22 tirs à 3, 11 corners à 1 !) et séduisants dans le jeu à l'image d'Allan Saint-Maximin (titularisé pour la première fois en L1), les Verts ont été tenus en échec (1-1) ce soir à Geoffroy-Guichard en match de clôture de la 7ème journée de L1. Ayant mis fin à une disette de 1486 minutes sans marquer en championnat, Ricky van Wolfswinkel a ouvert le score à la demi-heure de jeu d'une superbe reprise de volée en extension sur un magnifique centre de Franck Tabanou. Ayant égalisé à la 39ème minute sur une action chanceuse (tir raté d'André Poko dévié par l'épaule de Tiago Ilori), les Girondins ont failli réussir le hold-up du siècle dans le temps additionnel.

Pour les potonautes ayant un compte facebook, le résumé de la rencontre est à voir ici.

A la recherche de nouveaux partenaires pour l'ASSE, Bernard David et Gérard Fernandez ont visité hier les installations du FC Ceahlaul, club de L1 roumaine basé à Piatra Neamt en Moldavie. 

En fin de semaine dernière le président des Vilains s'est exprimé dans le Parisien sur les négociations avortées avec Willy Sagnol cet été :
"Non, je suis content pour Willy. Avoir des regrets signifierait qu’on juge ses compétences supérieures à celles d’Hubert Fournier. Ce n’est pas ma sensation."
Il a néanmoins reconnu dans cette interview que Sagnol était son choix n°1 : "Il l’a été à un moment donné. Ça s’est gâté quand les réseaux sociaux ont fait une forte campagne sur son origine stéphanoise. Après, Bordeaux a tiré très, très vite et l’a fait signer avant qu’il ne nous donne une réponse définitive."
C'est rare mais pour une fois on peut remercier les supporters banlieusards, car voir un tel fleuron de la formation Verte sur le banc des Vilains aurait clairement piqué les yeux.

Nous l'avions déjà remarqué la saison dernière, les Verts sont maudits lorsqu'ils sont arbitrés par le terrifiant Fredy Fautrel, qu'ils retrouveront au Vélodrome dimanche. Le potonaute sam42 nous propose aujourd'hui un classement des arbitres en activité, en fonction des points pris par les Stéphanois. Fautrel occupe la troisième place de ce classement, juste derrière Tony Chapron (4 défaites en 4 matches !) et ... Lionel Jaffredo, qui arbitrera la rencontre de ce soir.

En bonus : différents classements arbitraux depuis la saison 1948/49, toujours concoctés par le très pointu sam42.

 
Arbitres en activité

1- Chapron => 0.00 (4 matchs)
2- Jaffredo => 0.76 (17 matchs)
3- Fautrel => 0.86 (21 matchs)
4- Bien => 1.00 (1 match)
5- Thual => 1.06 (17 matchs)
6- Rainville => 1.10 (10 matchs)
7- Gautier => 1.18 (17 matchs)
8- Ennjimi => 1.28 (18 matchs)
9- Lannoy => 1.38 (24 matchs)
10- Turpin => 1.50 (14 matchs)
11- Kalt => 1.62 (26 matchs)
12- Moreira => 1.63 (8 matchs)
13- Bastien => 1.86 (7 matchs)
14- Buquet => 1.92 (13 matchs)
15- Lesage => 2.00 (4 matchs)
16- Varela => 2.21 (14 matchs)
17- Millot => 2.25 (4 matchs)
18- Delerue => 2.50 (4 matchs)

Le classement des arbitres depuis la saison 1948/49 (au moins 5 matches arbitrés)

Les pires bilans :

1- Bureloux => 0.29 pt/match
2- Tranchon => 0.50
3- Swirog => 0.63
4- Coue => 0.68
5- Le Foll => 0.71
6- Zagni => 0.75
7- Jaffredo => 0.76
8- De Pandis => 0.77
9- Bourgeois et Garrau => 0.78
11- Delasalle => 0.80
12- Sars => 0.82
13- Peauger => 0.83
14- Duhamel, Fautrel et Hirtz => 0.86
17- Maillard => 0.89
18- Pauchard => 0.91
19- Schwinte => 0.96
20- Salon et Saules => 1.00


Les meilleurs bilans :

1- Cailleux => 2.78
2- Rios => 2.63
3- Helies => 2.57 (ancien gardien de l'ASSE 8 matchs en 1951/52)
4- Leloup => 2.56
5- Sautel => 2.43
6- Femenia => 2.40
7- Varela => 2.21
8- Barde => 2.20
9- Petit => 2.16
10- Coquerille et Tellene => 2.14
12- Tirant et Vigliani => 2.09
14- Ferrary => 2.08
15- Kitabdjian => 2.07
16- Frauciel => 2.04
17- Becret, Di Bernardo, Didier et Espié => 2.00


Nombre de matchs

1- Kitabdjian => 61 
2- Wurtz => 57
3- Vautrot => 50
4- Konrath => 38
5- Machin => 37
6- Verbecke et Vigliani => 35
8- Barberan => 33
9- Quiniou => 30
10- Bacou, Delmer et Eurdekian => 28
13- Frauciel et Kalt => 26
15- Bré, Didier, Fauquemberghe, Harrel et Lannoy => 24
20- Schwinte => 23


Arbitres qui sanctionnent plus les Verts que les adversaires depuis 1990-91

1- Lermitte => 65% de cartons pour les Verts et 35% pour les adversaires
2- Ennjimi => 60.7%
3- Blouet => 60%
4- Vileo => 59.1%
5- Leduc => 58.1%
6- Saules => 57.9%
7- Biguet, De Pandis et Leon => 57.1%
10- Coué => 56.7%
11- Moreira => 56%
12- Kalt => 55.2%
13- Jaffredo => 55%
14- Hamer => 54.8%
15- Vautrot => 54.5%
16- Fautrel => 53.8%
17- Rainville => 53.2%
18- Puyalt => 52.9%
19- Thual => 52.6%
20- Veniel => 52.4%

Comme l'indique le site officiel de l'OM,  un arrêté a été pris par la prefecture des Bouches-du-Rhône pour interdire le déplacement des supporters stéphanois isolés lors du déplacement au Vélodrome dimanche soir. Seuls 600 supporters stéphanois seront autorisés à faire le déplacement, en bus uniquement, et sous haute surveillance (12 stadiers). Ceux qui voudront se rendre au stade par eux-mêmes ne pourront pas accéder au parcage, et ne pourront d'ailleurs pas non plus afficher leurs couleurs sous peine de se faire refuser l'accès au stade. À noter également que le dispositif de sécurité pour ce match comprend, entre autres, quelques 615 stadiers...

L'Inter de Milan est remonté hier soir sur la troisième marche du podium de la Série A grâce à sa victoire 2-0 contre l'Atalanta Bergame. Titularisé face à Fredy Guarin (passeur décisif sur l'ouverture du score), Yohan Benalouane s'est illustré en blessant Mauro Icardi (sorti dès la 25ème minute) avant de concéder un pénalty (raté par Rodrigo Palacio) à la demi-heure de jeu.

Emmanuel Rivière aura attendu sa 7ème titularisation pour ouvrir son compteur buts en match officiel sous ses nouvelles couleurs. S'il n'a pas encore trouvé la faille en Premier League, il a claqué hier en League Cup les deux premiers pions de la victoire (3-2 après prolongation) de Newcastle sur le terrain de Crystal Palace. "Je suis content pour Manu, il travaille sans relâche depuis le début de saison et il mérite de marquer" a déclaré l'entraîneur des Magpies Alan Pardew à l'issue de la rencontre.

C'est le nombre d'abonnés enregistrés à Geoffroy-Guichard cette saison. Comme le souligne aujourd'hui la Pravda, c'est près de 10.000 de plus qu'au stade Jacques Chaban-Delmas.
Malgré ce record, il semble que l'objectif affiché des 20.000 abonnés risque fort de ne pas être atteint par le club cette saison.