Pour répondre à ta question, pas forcément.D'ailleurs KMP a apprécié cette polyvalence.JLG moins bien.Mon sentiment est de dire qu'une polyvalence de circonstance ou tactique peut être la bienvenue.Autant une polyvalence accrue par manque de joueurs à un poste est source de défaillances accrues.very vert wrote: ↑07 Jun 2019, 17:58Je ne partage pas. En tout cas ce n'est pas vrai dans tous les cas.
- Tout d'abord, il faut que le joueur est une vrai polyvalence :
C'est vrai pour KMP, pas pour Subo.
C'est vrai pour Khazri, pas pour Beric.
- Ensuite, la polyvalence permet de répéter les match. Et il n'y a rien de pire pour un joueur pro qu'une longue période sans match plein (je ne parle pas des rentrées en fin de match... je parle des joueurs titus qui font la mise en place tactique, qui travaille le schéma avec ses coéquipiers titus, ect...). On a vu que même Dieu a eu du mal cet automne après son indisponibilité. Pas de rythme, pas de repère = erreur inhabituelle.
A contrario, Polo en répétant les match a fini par monter en puissance et montrer qu'il n'était pas la buse complète que certains imaginaient (et je dois dire que je l'imaginais pas avec les qualités qu'il a montré sur les derniers match).
Donc si la polyvalence aide à accumuler le nombre de match, elle aide indirectement le joueur à se maintenir à niveau.
- Enfin, c'est peu être moins important, mais ça aide un joueur à se sentir plus concerné et plus impliqué dans le groupe. Tu sais que tu as plusieurs cas de figure qui peuvent te faire rentrer dans le 11 titulaire, tu restes concentré, tu te décourages moins et tu essayes toujours de montrer que tu peux commencer. Alors que si tu ne peux que remplacer M'Vila, ben honnêtement il y a plus de risque de lâcher...
Après c'est vrai que cela ne convient pas à tous les joueurs et certains qui sont moins adaptables peuvent ne pas apprécier d'être balader de poste en poste. Je pense que c'est ce sentiment qui prédomine quand tu écris ce post, non ?
Enfin, chaque équipe a son onze type ou presque.Les remplaçants savent qu'un coéquipier est devant eux dans la hiérarchie.
Changer sans cesse un onze n'apporte pas forcément des automatismes.