Au micro de beIN Sports, Olivier Dall'Oglio a savouré la large victoire de ses protégés à Angers.

"On vient d’enchaîner un deuxième match plein. C’est ce que l’on voulait. On voulait faire une série. On est sur quelque chose d’intéressant, notamment sur l’état d’esprit. C’est à continuer, ce sont vraiment des choses qui nous plaisent. Comme j’ai dit aux joueurs : « c’est super, bravo, félicitations ! Mais on n’a rien gagné, il faut continuer à avancer. » Tout le travail qu’on a mis en place depuis un bout de temps commence à payer. Notre sérénité ? C’est plus facile quand on a posé les jalons et qu’on mène. On se sent plus en confiance. Ça n’a pas toujours été le cas. Sur certains matches, on sentait que l’équipe était en manque de confiance. Aujourd’hui on sent qu’on a des principes de jeu, qu’on a un état d’esprit fort. On gagne beaucoup de duels et on peut s’appuyer sur cette défense qui est très solide. D’ailleurs il faut en mettre en valeur le travail là-dessus des attaquants et des milieux de terrain.

La prise de conscience des joueurs après notre défaite à Dunkerque, elle est énorme ! L’idée, c’était de monter que si on jouait en équipe, on pouvait faire autre chose que ce que l’on produisait. Les joueurs ont revu tout le match contre Dunkerque. Il y avait un analyste vidéo qui était avec eux. Ils l’ont analysé eux-mêmes. Ils nous ont fait un retour. On a fait l’inverse en fait : ce sont les joueurs qui ont fait un retour au staff. Ils ont quand même vu, ils n’ont pas été consommateurs. Ils ont vu ce qu’ils faisaient et ce qu’ils pouvaient faire. Maintenant, ils montrent autre chose. Pourquoi j’ai titularisé Irvin Cardona ? Il y a deux choses. Ce que j’ai vu la semaine à l’entraînement, et ce que me dit ma petite flamme à l’intérieur aussi. Je me suis écouté. J’ai vu un Irvin Cardona qui est entré sur le dernier match et qui s’est procuré beaucoup d’occasions. Malheureusement il a été hésitant. Je pense qu’il avait à cœur de montrer autre chose."

Sur leur belle lancée de la victoire contre Troyes lundi, les Verts ont enchaîné leur deuxième victoire cette semaine en disposant d'Angers à Kopa (0-3).

Olivier Dall'Oglio avait aligné la même équipe que lundi soir à une exception près : Irvin Cardona remplaçait Nathanaël Mbuku sur le flanc droit. Un choix payant car c'est l'ancien Brestois qui s'est distingué dans cette première période. Si la première demi-heure fut calme (marquée toutefois par la blessure d'Aïmen Moueffek remplacé par Florian Tardieu), les Verts mirent ensuite le pied sur le ballon. Sur un ballon en profondeur de Mathieu Cafaro, Irvin Cardona dribblait Fofana sur la gauche et concluait d'un subtil lob du pied gauche (0-1, 42e). Sur le coup d'envoi, les Stéphanois allaient récupérer la balle et se procurer un bon coup-franc sur la gauche. Mathieu Cafaro l'exécutait et Irvin Cardona coupait la trajectoire au premier poteau pour tromper Fofana (0-2, 44e).

Au retour des vestiaires, les Verts continuaient de jouer leur jeu et d'avoir la mainmise sur la rencontre. Sur un corner, Ibrahim Sissoko s'élevait dans la défense angevine. Au duel, Jordan Lefort le devançait mais la tête du joueur courtisé par l'ASSE cet été allait tromper son propre gardien (0-3, 64e). Olivier Dall'Oglio pouvait alors sortir Anthony Briançon et Irvin Cardona et donner du temps de jeu à Dylan Batubinsika revenu de la CAN et Nathanaël Mbuku, à créditer d'une belle entrée. Au classement, les Verts retrouvent la place de premier barragiste, 5eme, en attendant les matchs du soir. Ils reviennent à 8 points de la 2e place occupée par leur adversaire de l'après-midi.

Si le SCO compte 11 points d'avance sur l'ASSE au moment de l'accueillir ce samedi après-midi, les Angevins sont seulement 14èmes depuis le début de la phase retour, comme le souligne aujourd'hui La République des Pyrénées. Sainté, 8e en 2024, n'a pris qu'un point de plus sur son adversaire du jour. Le dernier succès à l'extérieur des Verts a été acquis aux dépens de la plus mauvaise équipe de l'année (le Pau FC n'a pris que 3 points en 5 matches). On aura noté que la meilleure équipe de 2024 est la dernière équipe à avoir battu Sainté : le modeste promu dunkerquois, toujours relégable malgré sa bonne dynamique du moment. C'est dire à quel point la Ligue 2 est homogène et médiocre !

Malgré son budget deux fois plus modeste que celui de l'ASSE (attendue le 13 avril prochain à François-Coty lors la 32e journée), l'AC Ajaccio compte actuellement 1 point d'avance sur les Verts et vise lui aussi le podium. S'il a pris 9 points de moins à l'extérieur que Sainté, le club corse ne désespère pas de ramener un bon résultat de Laval, où il ne s'est jamais imposé. Ancien milieu de terrain stéphanois et actuel entraîneur de l'ACA, Olivier Pantaloni a tenu un discours ambitieux hier en conférence de presse.

Alors que Troyes s'est fait dévorer tout cru dans le Chaudron en début de semaine, Angers ne compte pas se laisser manger par Sainté cet après-midi, comme le déclare le latéral droit du SCO Yan Valery dans Le Courrier de l'Ouest.

"Je trouve qu’on a déjoué à l'Abbé-Deschamps. On aurait dû essayer de les tuer, à 11 contre 10. On ne l’a pas fait, on ne s’est pas procuré assez d’occasions et on n’a pas été assez méchants devant le but. On était tous dégoûtés. On a joué à Auxerre comme pour ne pas perdre. On espère ne plus jamais le reproduire. En première partie de saison, on ne ressentait jamais ça. Lors de la phase aller, personne ne nous avait donnés favoris, on le sait très bien.

On jouait, on gagnait les matchs, on prenait du plaisir. On en a parlé ensemble, on a peut-être été un peu trop dans le calcul. Mais souvent, tu déjoues parce que tu penses que tu peux perdre quelque chose. Quand tu as tout à gagner, tu joues sans calcul. On doit retrouver ça. Saint-Etienne va être un concurrent, je prends ce match comme celui d’Auxerre. C’est juste que là, on sera à domicile. Et on ne veut pas se laisser marcher dessus, c’est sûr !"

Enregistrant les retours de leur gardien ivoirien Yahia Fofana (sacré champion d'Afrique) et de leur numéro 9 Loïs Diony (meilleur buteur angevin avec 10 pions), le SCO caresse l'espoir de battre la vincible armada des Stéphanois cet après-midi en ouverture de la 25e journée de L2. Dans sa dernière édition, Le Courrier de l'Ouest évoque ce choc entre deux prétendants à la montée. Extraits.

"Avec environ 16 000 spectateurs attendus, le SCO est d’ores et déjà assuré de connaître sa meilleure affluence de la saison cet après-midi, loin devant SCO-Bordeaux (10 416). Tout sauf une surprise contre les Verts, dont les déplacements attirent toujours la curiosité locale et leurs supporters expatriés. La particularité du jour tient à la réouverture de la tribune Jean-Bouin, fermée cette saison par mesure d’économie, pour privilégier la Saint-Léonard toute neuve. Le stade Kopa résonnera donc de ses quatre tribunes, ce qui n’est pas neutre, au niveau sonore comme au niveau visuel.

Depuis la réception du Paris FC, le SCO ne quitte pas son public sans clapping de victoire. La série a été portée à 10 de suite contre Rodez : la perspective d’un onzième pimente encore plus le choc annoncé. Y parvenir établirait une réelle performance, la deuxième meilleure série du genre dans l’histoire du club, à une longueur des 12 victoires qui avaient permis au SCO de découvrir l’élite, en 1955-56. Au-delà de l’aspect historique, la réussite à domicile est devenue le totem d’une équipe qui veut s’y accrocher, dans sa quête de montée. " Évidemment ", acquiesce l’entraîneur." Gagner à domicile, c’est toujours un grand plaisir, ça nous permet de rester là-haut au classement. On n’en parle pas tous les jours mais on a envie que ça continue."

Ayant claqué 5 pions lors des 6 derniers matches des Abeilles de Brentford, l'ancien attaquant stéphanois Neal Maupay (27 ans) s'est confié à la Pravda avant de défier les Reds (leaders) ce samedi dès 13h30. Extraits.

"Brentford est un club qui adore les statistiques et les analyses vidéos, donc on a 10 réunions dans la semaine.  on en a souvent 2 par jour, parfois 3. Ce sont des réunions qui vont durer entre 20 et 30 minutes et durant lesquelles on nous présentera la tactique des joueurs de Liverpool, leur gestion des coups de pied arrêtés... Les analystes vont aussi me préparer, sur une application, des clips de trois minutes pour décrypter les qualités et les défauts de tous les défenseurs de Liverpool. Je pourrai les regarder tranquillement sur mon téléphone.

À Everton, il m'arrivait de finir des matches avec 0 occasion. Au bout d'un moment, tu te demandes : "Je ne sais plus jouer au foot ou quoi " Quand je suis revenu à Brentford, je me sentais bien à l'entraînement et je me suis dit : "Ça y est, le Neal d'avant Everton est de retour." Mais il a fallu du temps pour retrouver la confiance et l'instinct du buteur. J'ai regardé des vidéos de mes anciens buts pour me reconditionner. Ce que je réponds à ceux qui me critiquent en Angleterre pour ma tendance à chambrer vos adversaires ? Cela fait partie du jeu. Parfois, c'est tellement facile de faire sortir des joueurs de leur match...

Je suis sans doute plus connu en Angleterre, où j'évolue depuis 2017, qu'en France. Ce n'est absolument pas un regret. Ce que les gens pensent de moi, ça m'importe peu. Je suis surtout reconnaissant des Anglais, de tout ce qu'ils m'ont apporté. Bon, la météo est pourrie, je ne vais pas mentir, mais pour moi l'Angleterre, c'est le pays du foot et la Premier League, le meilleur Championnat du monde.

J'adore la manière dont les supporters anglais sont attachés à leur club et respectueux des joueurs. Je réside à Brentford, je croise des fans tous les jours et ils sont toujours sympathiques à mon égard, même les lendemains de défaite. Pour la petite histoire, j'habite à 10 minutes du stade et les jours où l'on joue à domicile, je m'y rends à pied, en survêtement. En me voyant partir, les voisins me disent "bon match Neal ! " ou "à tout à l'heure, je serai en tribunes." Je me sens intégré.

Le 21 janvier, Brentford a mis en ligne une vidéo touchante, dans laquelle on me voit entraîner les Pingouins, une équipe composée d'enfants atteints de trisomie 21. Ce n'est pas une initiative du club. Il y a 3 mois de ça, les Pingouins étaient venus tourner un film ici et j'étais présent. J'avais passé 2 heures avec eux. Ces enfants ont tellement de gentillesse et d'amour à donner, que, à la fin, j'avais dit à Allan, leur entraîneur : "J'aimerais venir à l'un de vos entraînements."

Les enfants m'avaient demandé d'imiter leur célébration, c'est-à-dire de faire un 2 et un 1 avec les mains (en référence à la trisomie 21. C'est ce que j'ai fait après avoir marqué contre les Wolves le 15 janvier. Et ce qui est fou, c'est que ce jour-là, Allan était présent au stade, assis juste devant moi au moment du but, avec 5 ou 6 gamins, qui étaient évidemment super contents."

S'il sera suspendu demain pour la réception de l'OM qui clôturera la 22e journée de L1, l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara parle aujourd'hui dans la Pravda de sa vieille amitié avec son coéquipier brestois Hugo Magnetti. Extraits.

"C'est une très bonne amitié, car on se connaît depuis l'âge de 5, 6 ans, quand on a commencé à jouer l'un contre l'autre. Je jouais à Martigues, lui au Burel FC [ancien club marseillais de Jebryl Sahraoui et Nicolas Marin, ndp2]. On s'est rencontrés en Championnat, dans des tournois, en Coupe... Ce qui est fou, c'est que ça a commencé dès les débutants, puis quand Hugo est parti à Bastia et moi à Saint-Étienne, on s'est croisés en jeunes et avec la réserve. On s'est affrontés en moins de 17 ans, en moins de 19 ans, en Coupe Gambardella... Et quand on a effectué les tests pour intégrer le Creps, à Aix-en-Provence, le hasard a fait qu'on s'est retrouvés dans la même chambre. C'est à partir de là qu'on est devenus amis. On restait discuter le soir jusqu'à plus d'heure. À l'époque, on communiquait sur Facebook.

Quand t'as en face de toi un joueur qui te fait un peu chier , tu t'en souviens. On se mettait quelques tampons, mais ça n'a jamais débordé, alors qu'on a un caractère assez fort. Moi j'ai gagné une Coupe de Provence moins de 15 ans contre Hugo, mais il m'a éliminé en Gambardella... [aux tirs au but, lors d'un 16e de finale qui s'est joué à Aimé Jacquet il y a 7 ans, ndp2]. Toute ma famille supportait l'OM. Mon grand frère Malal y a joué, jusqu'en moins de17 ans nationaux. Mais mon père n'a pas supporté qu'il ne soit pas conservé et, du coup, mes parents n'étaient pas très chauds pour que j'aille à l'OM [l'ancien scout de l'ASSE Rafik Allaf en a profité pour le faire signer à Sainté, ndp2].

En 2022, Saint-Étienne descend et je suis prêté à Brest, avec une option d'achat levée un an plus tard. Si cétait écrit qu'on allait jouer ensemble ? Je ne vais pas dire que j'ai fait le choix pour Hugo, mais je lui avais envoyé un message pour savoir comment ça se passait ici, et il m'a dit que l'esprit était sain. J'étais content de le retrouver, c'est une belle histoire. Notre match au Vélodrome la saison dernière ? J'étais en train de m'échauffer et je ne savais pas que c'était Hugo qui avait marqué. Quand je le vois, je me dis que ce n'est pas possible. Pas lui, au Vélodrome ! Alors, je me devais de faire pareil et on a gagné. Avec Hugo, on peut se retrouver tous les deux dans la surface et ça peut payer, comme contre Montpellier il y a un mois quand je lui ai fait une passe décisive."

Restant sur un écrasant succès contre Troyes, les Verts devront confirmer cet après-midi sur le terrain d'un SCO bien plus fort que l'ESTAC. La Pravda a recueilli les propos de plusieurs entraîneurs de L2 avant ce très attendu match d'ouverture de la 25e journée. Extraits.

"Enfermés dans une pièce, quelques jours après la défaite à Dunkerque, les joueurs stéphanois avaient été invités à visionner des montages vidéo de leur prestation. Seuls, sans le staff technique, avant de donner leur opinion. Cette auto-analyse, dit-on, les aurait beaucoup marqués. Elle a même été qualifiée en interne de profonde prise de conscience. "C'était une manière de les confronter au réel. Peut-être qu'ils se sont enfin approprié le projet", reconnaît l'entraîneur Olivier Dall'Oglio.

Christophe Pélissier (Auxerre, attendu dans le Chaudron le 9 mars) : "Dès le départ, c'était un effectif haut de gamme, capable de jouer le haut de tableau. À l'aller, le score (5-2) est un peu flatteur pour nous mais on les avait poussés dans leurs retranchements, en profitant aussi de leurs faiblesses. Mais ce n'était ni le même coach ni la même équipe."

Olivier Frapolli (Laval) : "Leur match de lundi est une vraie rupture. Ils ont pris le jeu à leur compte alors que contre nous, par exemple, ils avaient été plus attentistes, plus bas, en nous laissant le ballon. Comme pour Laurent, Olivier n'a pas dû pouvoir faire de suite ce qu'il voulait. Il y a eu la trêve, le mercato, la CAN. Peut-être qu'aujourd'hui, l'effectif est plus stabilisé. Dunkerque a été un vrai signal d'alerte pour les joueurs il me semble. Là, avec toutes leurs armes, le retour de Sissoko notamment, les recrues, le staff a peut-être trouvé la bonne formule."

David Guion (Troyes) : "Si on leur a bien facilité la tâche, ce n'est pas une surprise de les avoir encore dans la course quand on regarde les qualités individuelles de leur effectif. Ils sont candidats au top 5. Le seul bémol, c'est leur régularité. On a vu cette saison qu'ils pouvaient vite être fragilisés."

Alexandre Dujeux (Angers) : "C'est une équipe solide, qui ne prend pas beaucoup de buts. Ils ont un nouveau coach qui a fait ses preuves un peu partout. C'est une nouvelle dynamique pour eux."

Olivier Dall'Oglio (ASSE) : "Je pense qu'auparavant mes joueurs n'étaient pas à leur niveau. On a vu la différence quand tout le monde, ensemble j'insiste, fait les courses, accompagne les actions. Lundi, il y a une image qui me reste, celle de 6 de mes joueurs qui ont fait une course de 80 mètres pour revenir défendre après un corner pour nous. À la 90e minute et alors qu'on mène 5-0. Voilà l'état d'esprit que l'on veut revoir."

"Merci Kylian, mais demain, le PSG sera encore plus fort" déclare notre inénarrable Nanard dans la dernière édition du Parisien. "Aucun joueur n'est plus fort qu'une institution" ajoute celui qui s'y connaît en matière d'institution, au point d'avoir déserté depuis plusieurs années un club qu'il est censé encore coprésider avec un Roro tout aussi défaillant.

Le quotidien francilien a également recueilli l'avis de plusieurs anciens Verts.

Laurent Blanc : "Bien sûr que Mbappé va manquer à notre championnat. On parle d’un joueur hors-norme. C’est comme si, il y a près de 30 ans, on s’était demandé si Zidane allait laisser un vide en L1 en quittant Bordeaux pour la Juventus. Ce sont des joueurs qui ont impact pour leur équipe, pour leur club, mais aussi pour le championnat et le pays dans lequel ils jouent."

Jérôme Alonzo : "Pour un public moyen, le départ de Mbappé est une grosse perte, et ils vont se tourner vers d’autres championnats. Si tu achètes une maison de luxe, que tu enlèves la piscine, le jacuzzi et la cuisine, c’est plus la même maison. Tu ne remplaces pas Mbappé. On perd en valeur parce que c’est un des trois meilleurs joueurs du monde. On peut faire très bien sans, mais on ne le remplace pas."

Patrick Guillou : "Ces dernières années, quand le PSG se déplaçait, c’était les Rolling Stones et les Beatles réunis qui venaient en province, donc forcément c’était génial. Peut-être que d’autres clubs vont se renforcer pour essayer de pousser le PSG dans ses retranchements et que la concurrence va être relancée, Si c’est le cas, le public va forcément être plus nombreux devant sa télévision et au stade."

Au nez et à la barbe de Hichem Khoutri (ancien défenseur stéphanois venu renforcer la défense choletaise), Tyrone Tormin  a marqué ce soir son 6e but de la saison de National 1 à l'occasion de sa 7e titularisation dans l'attaque niortaise (en 10 apparitions). Les Chamois, finalement tenus en échec par la lanterne rouge malgré les efforts de Dylan Durivaux (titulaire depuis le début de saison), restent deuxièmes mais voient les Martégaux revenir à 2 points, ces derniers ayant battu 3-0 le GOAL FC malgré les titularisations de Lucat Calodat et Cazim Suljic.

Les Chamois Niortais en mission à Cholet !

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— Championnat National (@NationalFFF) February 16, 2024

On peut dans le Maine-et-Loire, s'offrir de beaux seins en poire. On peut aussi y trouver un préfet qui sévit à Angers et voit dans le déplacement des Verts un danger. Quelle avanie ! Voici comment Philippe Chopin a justifié son arrêté interdisant aux supporters stéphanois d'afficher leurs vertes couleurs demain dans le centre-ville angevin.

"Malgré l'absence de contentieux entre les deux équipes, il existe des antécédents de dérives impliquant des supporters de l'ASSE au cours de la saison 2021-2022 et 2022-2023, notamment des troubles lors de la rencontre entre l'ASSE et Monaco le 24 avril 2022 au cours de laquelle des centaines d'engins pyrotechniques avaient été utilisés par des supporters de l'ASSE ; des violences lors des rencontres des 26 et 29 mai 2022 contre l'AJ Auxerre ; lors de la rencontre contre le FC Metz le 22 avril 2023 au cours de laquelle uen rixe a éclaté entre supporters conduisant à une interruption du match pendant 12 minutes ; et lors de la saison 2023/2024 à l'extérieur, notamment le 12 août 2023 avec une rixe opposant des groupes de supporters de l'ASSE et du Rodez FC [la rixe n'a impliqué que des supporters stéphanois et le club local ne s'est jamais appelé Rodez FC mais Stade Ruthénois jusqu'en 1993 avant de devenir le Rodez Aveyron Football, ndp2].

Pour les célébrations du 32e anniversaire des Green Angels, le groupe ultra stéphanois pourrait faire une utilisation importante d'engins pyrotechniques dans les tribunes du stade Raymond Kopa et sur la voie publique. En raison des désaccords et des démonstrations hostiles des supporters stéphanois envers certains de leurs dirigeants, le risque de trouble à l'ordre public est avéré. Le risque de troubles graves à l'ordre public est avéré à l'ovccasion du déplacement des supporters de l'ASSE à Angers. Compte tenu de la configuration du stade Raymond-Kopa, les supporters ultras angevins et visiteurs sont rassemblés dans la tribune Coubertin. En conséquence cette promiscuité est inévitablement source d'une exacerbations des tensions, et multiplie les risques d'affrontement et de troubles à l'ordre de public. La présence sur la voie publique de personnes se prévalant de la qualité de supporters de l'ASSE ou se comportant comme tel comporte des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens."

Blessé de nouveau à la cuisse, Ibrahima Wadji ne fait pas partie du groupe de 18 retenu par Olivier Dall'Oglio pour le match à Angers demain.

Florian Tardieu (malade) et Dylan Batubinsika (CAN) font leur retour dans le groupe. Mahmoud Bentayg et Maxence Rivera font les frais de ces retours.

Gardiens : Green, Larsonneur

Défenseurs : Appiah, Nadé, Briançon, Batubinsika, Maçon, Petrot

Milieux de terrain : Bouchouari, Tardieu, Monconduit, Moueffek, Fomba, Chambost

Attaquants : Cafaro, Mbuku, Cardona, Sissoko

Absent lors de la manita stéphanoise contre Troyes, Ibrahima Wadji est à nouveau blessé comme l'annonce le site officiel :

"Ce vendredi matin, Ibrahima Wadji n’a pas pu effectuer l’intégralité de la dernière séance de préparation du match contre Angers en raison d’une douleur musculaire ressentie à la cuisse. L'attaquant est malheureusement forfait pour Angers-ASSE et reste dans l’attente du résultat des examens complémentaires demandés par le staff médical."

Absent après une blessure à la cheville à Rodez à la 2e journée, Ibrahima Wadji était revenu 5 min contre Laval en octobre avant de se blesser à la cuisse. Revenu lors de la 21e journée contre Pau pour un bout de match (25 min), puis rentré à la mi-temps face à Amiens avant d'être titulaire à Dunkerque, l'attaquant retourne à l'infirmerie pour la 3e fois cette saison.

Sans surprise, le choc de la 25e journée de L2 qui opposera demain après-midi le SCO à l'ASSE va attirer beaucoup de monde, comme le souligne Le Courrier de l'Ouest. Extraits.

"Le stade Raymond-Kopa affichera presque complet, samedi 17 février à 15 heures, pour l’affiche de la 25e journée de Ligue 2 opposant Angers SCO à l’AS Saint-Étienne. Les autorités s’attendent à une affluence de 14 500 personnes, le club en espère 16 000, dans une enceinte qui peut accueillir 19 350 supporters. Fermée depuis le début de la saison, la tribune Jean-Bouin sera rouverte pour l’occasion.

Les Angevins seront bien sûr majoritaires mais les Stéphanois seront aussi très nombreux. Magic Fans, Greens Angels, Indépendantistes stéphanois : ils devraient être 750 à faire le déplacement depuis la Loire. Ces groupes de supporters s’installeront dans le parcage dédié aux visiteurs. En raison de la popularité des Verts, il y a fort à parier que d’autres Stéphanois, de groupes de supporters implantés dans les Pays de la Loire, s’installent dans le reste du stade.

Deux réunions de sécurité se sont tenues en amont de la rencontre, en concertation avec l’ASSE, et un arrêté préfectoral d’encadrement a été émis. Le déplacement des supporters est donc autorisé mais il sera interdit de paraître dans le centre-ville d’Angers et aux abords du stade en se comportant comme des supporters de Saint-Etienne. En clair, les maillots et écharpes vertes ne pourront être arborés qu’à l’intérieur de l’enceinte."

D'après Antho Briançon, Micka Nadé aime apporter des bonbons (parce que les fleurs, c'est périssable) :

"Micka est capable de faire ça. Là, il a mis un bonbon à Ibra. Je trouve que l’enchaînement d’Ibra est assez fort car il est assez loin de la cage. On travaille ces premières relances, nous les défenseurs. Là, Micka élimine quasiment toute l’équipe sur une passe. Le coach nous fait confiance sur ça, nous demande de prendre des risques derrière sur nos ressorties de balle, on s’aide aussi beaucoup de Gautier pour trouver des décalages. C’est une demande spécifique du coach, d’apporter ce surnombre. On s’est créé beaucoup d’occasions grâce à ces relances derrière."

Et ce bonbon était tellement bon ... qu'on aimerait y regoûter dès demain.

En conférence de presse hier, le capitaine Antho Briançon a pris plaisir à décrire le contexte de son pion de lundi soir :

"Par rapport à la célébration de mon but, je n’ai pas l’habitude de marquer, donc je ne sais pas célébrer, donc j’essaye de faire ce que je peux. En fait on a beaucoup travaillé les coups de pied arrêtés dans la semaine. Nous, vu qu’on est défenseurs on met pas mal de temps à arriver, on fait des courses, et on s’était dit de prendre le temps de jouer les coups, d’attendre que les défenseurs soient en place. C’est vrai que j’ai râlé un petit peu. A 4-0 je me suis dit ils vont vouloir se la régaler un petit peu. Au contraire ils ont super bien joué le coup. Si je râle comme ça et que je marque après, ça passe. Marquer sur coup de pied arrêté est important car c’est un axe d’amélioration. Ce sont des moments qui peuvent débloquer des matchs parce qu’on on a des joueurs de tête de qualité, des très très bon frappeurs."

En conférence de presse hier, Alexandre Dujeux, coach d'Angers, s'est réjoui de retrouver toutes ses forces vives pour retrouver de la régularité :

"Aujourd’hui on n’est pas encore revenus à 100%. On est dans un cycle avec un peu moins de réussite. Après demain on aura quasiment tout le monde, il faut travailler au quotidien pour retrouver le niveau qu’on avait avant la trêve, faire tourner les matchs de notre côté. On veut durer un peu plus durant les matchs. On travaille, on a une farouche envie de repartir de l’avant. On espère que le groupe va retrouver sa pleine force pour regagner en régularité. Notre parcours à domicile est une de nos forces cette année. Il faut continuer comme ça.

Après cette Coupe d’Afrique, en récupérant tout le monde, on doit repartir de l’avant et être meilleurs. A la reprise de l’entraînement, j’ai senti des joueurs qui avaient envie de repartir de l’avant. Gardien et avant-centre sont deux postes cruciaux. Fofana et Diony sont des joueurs décisifs. Yahia a été décisif, Loïs a été très décisif sur toute la première partie de saison. J’attends d’eux qu’ils retrouvent leur niveau le plus vite possible. Ce sont deux garçons très importants pour nous par leur performance et par leur leadership. C’est rassurant de les avoir dans l’équipe. Loïs a eu trois semaines sans groupe, on va voir. Yaha, j’ai besoin de savoir comment il se sent. On n’a pas encore de choix arrêté, la décision sera issue des échanges qu’on pourra avoir. Saint-Etienne est une équipe solide, qui ne prend pas beaucoup de buts. Il y a un nouveau coach, qui a fait ses preuves un peu partout. C’est un bel effectif, un beau onze, ils ont beaucoup d’atouts. Saint-Etienne c’est un gros, mais il faut se focaliser sur nos forces, l’engagement qu’on va y mettre, oser, se lâcher. On a besoin du public, Saint-Etienne draine beaucoup de monde bien sûr, mais pour nous c’est une récompense. La motivation ne doit pas nous inhiber, mais nous permettre de nous lâcher, de nous donner un supplément d’âme.

Il n’y a plus grand monde d’indisponible. Quand il y a beaucoup de disponibles, c’est là qu’on est meilleur. Ca va venir. J’ai confiance dans ces joueurs-là."

Dans la dernière édition de L'Est-Eclair, David Guion revient sur la manita qu'il a prise en début de semaine à Geoffroy. Extraits.

"J’ai demandé des explications aux joueurs, ils ont été incapables de me répondre et de me donner des pistes de réflexion ou de travail. On s’est encore réuni mercredi pour trouver des solutions à ce naufrage collectif. Je suis inévitablement surpris par les défaillances individuelles. Pratiquement tous les joueurs étaient en-dessous de leur niveau. Le mal était aussi collectif. Lors des derniers matches, notamment contre Caen et Bordeaux, l’équipe progressait sur le bloc équipe.

A Saint-Etienne, on a été vite désorganisés, désolidarisés. On a souffert sur le côté droit, notamment en raison de la coordination entre Maçon et Cafaro. Mais ce n’est pas que Bruus, peut-être que Mehdi Tahrat aurait dû coulisser davantage, que nos milieux auraient dû être plus proches, qu’Elisor et M’Changama auraient dû être plus présents sur le premier pressing pour obliger Sainté à jouer direct. Il va être difficile de repartir avec cette même équipe qui s’est liquéfiée à Geoffroy-Guichard."

Arrivé le dernier jour du mercato hivernal de la saison dernière après avoir fait 10 heures de route, Mateo Pavlovic (33 ans) n'aura joué qu'un seul match (nul et vierge) sous le maillot vert... contre Ain Sud, en National 3 ! Rijeka, qui ne comptait pas sur lui, l'a de nouveau prêté le dernier jour du mercato estival au NK Rudes, basé dans la banlieue de Zagreb. S'il s'est imposé comme titulaire là-bas, l'ex-défenseur central angevin fait partie de l'équipe de première division la plus nulle en Europe cette saison : seulement 4 points pris et 7 buts marqués en 22 journées !

L'US Feurs (National 3) a récemment annoncé la signature de Sami Belkorchia (29 ans), passé par le centre de formation de l'ASSE. Ce défenseur arrive chez les Foréziens en provenance du Puy Foot où il était arrivé lors de l'été 2022, alors qu'il était annoncé à Angoulême Charente Football Club (National 2). Il n'a effectué qu'une seule saison (2022-2023) au Puy et était sans club depuis l'été 2023

Ce latéral gauche a effectué la saison 2009-2010 avec les U15 de Philippe Guillemet (18 matchs, 1 but).
En 2010-2011, il fait 7 matchs en U17 Régionaux sous la houlette de Gilles Rodriguez et 13 matchs avec les U17 Nationaux de Romain Revelli.
La saison suivante, 2011-2012, il joue avec les U17 Nationaux de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant (18 matchs).
Il effectue la saison 2012-2013 en U19 Nationaux sous les ordres d'Abdel Bouhazama (11 matchs), Abdel Bouhazama qu'il suit au SCO Angers pour la saison 2013-2014.
Il revient dans le Forez, à Saint-Chamond pour la saison 2014-2015, avant de partir à Savigneux-Montbrison (2015-janvier 2017).
Il s'engage en janvier 2017 avec Villefranche-Beaujolais et accède au championnat National.
En 2020, il signe à Quevilly-Rouen Métropole pour deux saisons (2020-2022). Il participe à 29 matchs de National et 7 matchs de Ligue 2. Il signe ensuite au Puy (National) pour la saison 2022-2023.

A l'US Feurs, le natif de Montbrison va retrouver bon nombre d'anciens Verts : Mathis Mezaber, Anis Aguir, Thibault Blanchard, Jordan Halaimia, Mehdi Zerguine, Benjamin Aulagnier et Samy Messili.

Au Volksparkstadion où les Verts avaient collé une manita à Hambourg le 26 novembre 1980 en Coupe de l'UEFA, l'OM n'a pu faire mieux qu'un match nul 2-2 contre une équipe du Shakhtar Donetsk qui n'avait plus joué de match officiel depuis 2 mois. Pierre-Emerick Aubameyang en a profité pour marquer le 30e but de sa carrière en Europa League. Comme le souligne Opta, il égale Radamel Falcao comme meilleur buteur de la Ligue Europa depuis sa refonte en 2009/2010.

L'ouverture du score d'Aubameyang sur un centre de Clauss. 🤩

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— Actu Foot (@ActuFoot_) February 15, 2024

Entraîneur d'un des plus sérieux concurrents stéphanois pour la montée (Caen est 5e avec 1 point d'avance sur l'ASSE), Nicolas Seube affiche un super bilan depuis qu'il a repris les Malherbistes : 6 victoires, 2 nuls et 1 défaite. Pouvant compter sur le meilleur buteur de la L2 (convoité en vain par Sainté lors du dernier mercato estival) mais aussi sur des supersubs, l'entraîneur malherbiste a tenu des propos intéressants en conférence de presse avant de défier l'EAG après-demain au Roudourou.

"La capacité de courir, tout le monde l’a, dans toutes les équipes. Mais l’intensité et les changements de rythme font les différences. Dans ce domaine, il y a de l’évolution. C’est peut- être pour ça aussi que nous sommes mieux. Cela fait trois mois qu’on a repris le projet. Depuis quelques matches, les joueurs arrivent à enchaîner les prestations honorables de ce domaine. C’est aussi mental parce que c’est un projet énergivore, comme l’a dit Mathias Autret récemment. Il faut être capable de ressourcer aussi, de faire beaucoup de rotations, notamment sur les postes offensifs.

Pour amener jusqu’au bout ce projet, il faut qu’on imagine le fait de faire des rotations. Si on marque beaucoup dans les dernières minutes, cela doit être aussi lié à ça. Mentalement, je pense que ce groupe est armé. Et souvent, nos entrants, par rapport à ceux des adversaires, sont déterminants. D’où l’importance d’avoir du choix sur le banc. Cela me semble important d’avoir du choix pour faire basculer les choses. Les entrants sont ceux qui font gagner les championnats. Je l’ai subi avec la réserve : quand on fait entrer des joueurs qui ne sont pas capables d’évoluer à un certain niveau, ça diminue l’équipe et l’adversaire te détruit. Là, j’ai l’impression que ceux qui entrent détruisent les équipes. 

On est candidat au top 5 comme 10 clubs. Il reste 42 points à prendre, ce n’est même pas le nombre de points qu’on a atteint. Il est difficile de prédire ce qui va se passer le 18 mai. En tout cas, on a lutté fortement pour recoller à cette zone ultra-intéressante. L’état d’esprit est ultra-positif. J’attendais un rebond à la suite de la déconvenue à Grenoble, il a eu lieu. C’est une première expérience positive de réponse rapide après un échec. On est dans les clous.

Ce groupe a la volonté d’aller chercher des choses. Tout le monde me parle d’une série difficile, face à des adversaires supérieurs sur le papier [Caen recevra Angers le 26 février, ira à Auxerre le 16 mars et à Sainté le 27 avril, ndp2] , encore faut-il juger des prestations du moment. C’est difficile de donner une mesure à l’adversaire parce que le championnat est très dense. Tout le monde peut battre tout le monde.

Alex Mendy [en tête du classement des buteurs avec 16 pions soit 7 de plus qu'Ibrahim Sissoko, sur lequel l'ASSE s'est rabattue le 1er juillet dernier, ndp2] confirme de saison en saison. Il faut le mettre en lumière. C’est un élément fort de notre groupe, une arme, un finisseur. Il fait partie de ces joueurs capables de décanter une situation. Quand on a un tel attaquant, les adversaires font en sorte qu’il soit le moins visible possible. C’est pour ça qu’on doit amener, autour d’Alex, davantage d’incertitudes sur nos attaques. Pour qu’on soit encore plus destructeur."

Oublié hier dans le compte-rendu de la commission de discipline, Thomas Monconduit a finalement été rattrapé par la patrouille ce soir. Le milieu de terrains des Verts sera donc bien suspendu à Annecy suite à 3 biscottes en moins de 10 matchs.

La ligue de football vient de communiquer la programmation TV pour la 29^ème journée de championnat de ligue 2.

Habitués le plus souvent à disputer ses rencontres à 15h, c’est un peu plus tard (19h), que les hommes du coach Olivier Dall’Oglio iront défier le samedi 16 Mars, les Corses du SC Bastia sur la pelouse du stade Armand Césari (photo). Rencontre à suivre sur la chaîne beIN Sports 1.

Au match aller, le 19 décembre dernier, les Verts, non sans avoir souffert, s'étaient imposés 3 buts à 2 , avec notamment un doublé de Dylan Chambost.

A cette occasion, Gaëtan Charbonnier avait joué ses dernières minutes en vert (il était entré à la 82e), avant de s'engager avec Bastia lors du mercato d'hiver. Muet depuis avec son nouveau club, on souhaite à l'attaquant aux 83 buts dans la division de retrouver le chemin des filets, mais pas ce soir-là...

Rentré hier à Saint-Etienne, de retour de la CAN, Dylan Batubinsika, qui fêtait ce jedui ses 28 ans, était de retour sur les terrains de l’Etrat. Jugé apte à reprendre l’entrainement collectif, il postule désormais à retrouver sa place dans le groupe des 18 appelés à défier le dauphin Angevin  ce samedi au stade Raymond Kopa.

Rappelons qu’avec sa sélection de la République Démocratique du Congo, le défenseur central stéphanois a atteint le dernier carré de la compétition, ne s’inclinant qu’aux tirs au but, lors du match pour la 3^ème place, rencontre qu’il a disputée dans son intégralité.

Avant son départ pour la Côte d'Ivoire, Dylan Batubinsika avait participé à 15 des 19 rencontres de la phase aller, toutes comme titulaire. 

Comme le rapporte L'Est-Eclair, David Guion est revenu aujourd'hui en conférence de presse sur la récente déroute de ses protégés dans le Chaudron. "C’est un gros K.-O., un gros coup de poing, on a du mal à se relever. On ne s’attendait pas à ce match-là de la part de mes joueurs…" Renaut Ripart espère que l'Estac va réagir après-demain contre Grenoble et on l'espère aussi car le GF38 (5e) compte actuellement 5 points d'avance sur l'ASSE. "On a eu une défaillance mentale, pas technique ou physique. Cela ne doit pas arriver, comment se relever de ça ? À nous de trouver le caractère. C’est une question de fierté, d’amour-propre. L’ego est touché quand on se fait balader comme ça. À nous de nous faire pardonner, il faut montrer un autre visage samedi."

les autres c'est des branleurs reprenait-on en choeur à GG dans les années 80-90.

En matière d'attractivité en Ligue 2 c'est incontestable. A deux jours de leur déplacement à Angers, c'est déja plus de 13 000 places qui ont été vendues, soit 3 000 de plus que le record d'affluence du SCO cette saison réalisé lors de la réception de Bordeaux (10 416 spectateurs).

Alors qu'ils y ont vécu leur 10è victoire consécutive à domicile, leur dernière réception (Rodez) n'avait attiré que 8 473 personnes à Raymond Kopa.

S'ils présentent un impressionnant bilan cette saison à la maison (10 victoires - série en cours - 2 nuls et 0 défaite), les Angevins peuvent nourrir des inquiétudes avant de recevoir Sainté samedi à 15h00. Non seulement l'ASSE reste sur un écrasant succès contre Troyes mais ODO a déclaré en conférence de presse qu'il n'a plus aucun joueur indisponible : Florian Tardieu n'est plus malade, Ibrahima Wadji est de nouveau apte et Dylan Batubinsika a repris l'entraînement depuis aujourd'hui après avoir joué la CAN.

Les Verts débarqueront donc en pleine confiance dans un stade angevin qui leur réussit. Ils s'y sont imposés 13 fois et restent d'ailleurs sur 2 succès 1-0 là-bas (un pion de Khazri en 2021, un csc de Batista en 2022) quand les 2 clubs étaient encore dans l'élite. Dans une enceinte qui s'est successivement appelée Bessonneau, Stade municipal, Jean Bouin avant d'être rebaptisée Raymond-Kopa en 2017, Sainté a concédé 12 nuls et seulement 8 défaites. Gageons que la neuvième ne sera pas pour samedi !

N'ayant joué que 47 minutes (hors temps additionnel) toutes compétitions confondues sous le maillot du Racing Club de Strasbourg depuis qu'il a quitté le Forez pour l'Alsace le 9 août dernier, Saïdou Sow (21 ans) s'exprime aujourd'hui dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"Les premiers temps, j'étais au mieux assis sur le banc, le plus souvent non convoqué dans le groupe du Racing. C'était sûr que ça allait se passer comme ça. Je venais d'arriver, le chantier de l'équipe était déjà bien avancé. Alors j'ai pris mon mal en patience. Dans ces cas-là, il faut bosser et montrer au coach qu'il peut compter sur toi à tout moment. A la CAN, je n'ai joué que le 3e match de poule contre le Sénégal mais c'était une belle aventure, une grande fierté pour tout le pays.

L'essentiel, c'est de jouer. Je prends ce qu'on me donne. On sait que tout va très vite dans le foot. Chacun se bat pour gagner sa place. Moi, je continue à le faire tous les jours à l'entraînement. Je me sens en tout cas bien dans cette équipe jeune, encadrée par un bon staff, dans une belle ville où il fait juste un peu froid en hiver."

On souhaite à l'ancien défenseur central stéphanois d'éliminer les vilains de la Coupe de France le 27 février au Cochonou Stadium !