Formé chez les vilains, le supersub angevin Esteban Lepaul a fait mal aux Verts avant-hier. Ayant permis au SCO de prendre l'avantage à la 87e minute contre l'ACA, l'ancien buteur spinalien a délivré une passe décisive à Loïs Diony dans le temps additionnel pour sceller le succès d'une équipe toujours 2e de L2 et comptant désormais 7 points d'avance sur Sainté à 11 journées de la fin du championnat.

Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, le meilleur buteur de la première partie de saison en National 1 (12 pions en 16 matches) commente son entrée en jeu décisive à Raymond-Kopa.

"C'était une soirée plus que sympa. Je marque sur le premier ballon que je touche. J’ai toujours eu un bon jeu de tête en déviation, mais je n’ai jamais trop marqué de la tête. Mais des buts de la tête comme ça, j’adore en voir en vrai, j’adore en voir à la télé, et je trouve que c’est vraiment un beau but.

Marquer, c’est un travail, et n’y a aucun but à négliger. Mais celui-là, il est particulier, et il fait du bien au moral, à la tête et à l’équipe. Ce but-là, il est numéro un dans mes souvenirs, par rapport à tout. Je trouve le geste super beau, il nous permet de passer devant et c’est un premier but en pro : c’est un tout. 

Le premier texto que j'ai envoyé à mon retour aux vestiaires a été pour ma copine, et si j’avais pu, il aurait été pour mon papa. Ce but lui est totalement dédié. C’est quelque chose de spécial, et je sais qu’il l’a vu de là où il est, et j’en suis fier."

L'occasion de rappeler que son père Fabrice, décédé il y a 4 ans suite à un accident de la route, avait été prêté par l'AJA à l'ASSE lors de l'inoubliable saison 1998-1999. Il avait marqué 2 buts en 7 apparitions sous le maillot vert : d'une frappe croisée sur une longue ouverture de Lucien Mettomo lors d'un nul (1-1) à Caen et d'un joli coup franc du gauche poteau rentrant lors d'une victoire (2-1) au Mans.

Titulaire samedi en défense centrale avec son équipe du FSV Mainz (contre qui Beric avait claqué un joli pion d'avant-centre en 2016 en Europa League), Josuha Guilavogui a décroché le nul face à Mönchengladbach (1-1). Pour sa 3^ème titularisation seulement cette saison, notre Guil’, à 33 ans s’est montré convaincant (d’après Kicker) mais n’a donc pas permis à son club d’obtenir une 3^ème victoire en Bundesliga.

A 10 journées de la fin du championnat, Mayence reste scotché à l’avant-dernière place, à 9pts du 1^er non relégable (Bochum). Pour se sauver et éviter de vivre une deuxième relégation (après celle de Bordeaux en 2022), Guil’ devra accrocher la place de barragiste, aujourd’hui propriété de Cologne (avec 1pt de plus que Mayence).

Pour la 36e fois de sa carrière, le vétéran Olivier Thual (47 ans) arbitrera l'ASSE ce samedi. Il aura l'occasion d'équilibrer parfaitement son bilan vert de 13 victoires, 8 nuls et 14 défaites, la dernière concédée il y a pile poil trois mois lors de sa dernière venue à Geoffroy (1-3 contre Guingamp). C'est lui qui a arbitré la première défaite de la saison auxerroise. Gageons qu'il validera la 4e dans le Chaudron en ouverture de cette 28e journée de L2 !

La Pravda du jour rend hommage à Kees Rijvers, qui s'est éteint hier à l'âge de 97 ans. Extraits.

"Kees Rijvers s'en est allé lundi après-midi, dans un centre médicalisé de Breda, sa ville natale aux Pays-Bas, où il s'était installé le 4 décembre en compagnie d'Annie, son épouse depuis 75 ans. Elle lui a donné six filles et elle ne manquait jamais une occasion de lui rappeler ses jeunes années vertes. À chaque fois que son mari répondait à l'appel d'un Français, Annie s'amusait à s'approcher du combiné pour chanter : « Allez les Verts ! »

Au début des années 50, qui c'était le plus fort, évidemment, c'était son mari. Rachid Mekloufi en témoigne : « 'Trottinette, c'était le génie de l'AS Saint-Etienne. Il m'a toujours régalé. C'était le distributeur de passes sur mesure et de bonbons ». Et pas à un poste, sur le côté droit, qu'il affectionnait. Bien qu'ailier gauche contrarié, cet attaquant, petit par la taille (1,62 m) mais grand par le talent, a permis à l'ASSE de décrocher le premier de ses 10 titres de Champions de France, en 1957. Former l'attaque mitraillette des Verts avec Eugène N'Jo Léa et Mekloufi (88 buts en 34 journées) lui valu d'être sacré premier lauréat de l'Étoile d'or France Football.

Comme son compatriote Johnny Rep après lui, Rijvers a toutefois dû quitter précipitamment la France. Le fisc lui réclame des arriérés d'impôts. Il retourne trouver refuge dans son pays, au Feyenoord Rotterdam, où ses dirigeants acceptent de régler son ardoise fiscale. Après les avoir remboursés, il s'est offert un troisième séjour chez les Verts, de 1960 à 1962 (après ceux de 1950 à 1953 et de 1955 à 1957).

Définitivement retiré du monde du football en décembre 1994, après une dernière pige de deux mois au PSV, Rijvers a longtemps pris plaisir à revenir à Saint-Etienne, dont il était devenu le doyen des joueurs encore vivants. Jusqu'à ce lundi, où après les décès l'an passé de Georges Bereta (4 juillet) et Salif Keita (le 2 septembre), les Verts ont tristement fermé l'une des pages les plus glorieuses de leur histoire."

Attendue ce samedi dans le Chaudron, l'AJA inaugure aujourd'hui son musée après avoir visité celui des Verts pour mener à bien son projet. Président exécutif du club icaunais dont le propriétaire est le milliardaire chinois James Zhou, Baptiste Malherbe s'est confié à cette occasion à L'Yonne Républicaine. Extraits.

"AJA Expérience, c'est plus qu’un musée car l’AJA est plus qu’un club. Il y a 15 zones différentes dans le stade avec des thématiques précises. L’idée est de valoriser l’histoire du club, mais également son patrimoine et son ancrage sur le territoire. En France, on réduit trop le sport à onze gars qui courent sur un terrain. Le sport, c’est bien plus que ça.

On a aménagé les espaces qui fonctionnent dans la vie du club. C’est un concept de visite du stade et musée. On ne voulait pas d’un musée figé. J'ai été conforté dans l’idée de ce cheminement par un voyage aux États-Unis avec James Zhou. Il m’avait invité à Boston. Dans les coursives du stade, tout le monde profite d’un côté musée où est exposée l’histoire du club. Ils ont cette culture.

Je voulais éviter le côté nostalgie. On a construit ce musée de manière moderne, pour dire aussi qu’on écrit l’avenir par rapport à l’histoire. On l’a fait donc c’est possible de le refaire. On aurait pu faire un musée rien que sur Guy Roux. L’AJA, c’est une histoire d’hommes. Guy Roux peut paraître pour certains envahissant car il est plus connu que le club, mais il y a des valeurs à conserver. Il y a ce côté paternaliste, club familial, on est fier de cet héritage.

Les groupes des supporters, dont l’ambiance est reproduite, et les travailleurs de l’ombre des soirs de match, sont mis en lumière. Toutes les composantes du club sont importantes et ont leur place dans cette visite. On fait aussi un focus sur la formation, ADN du club et de ses succès. Chaque joueur ayant porté le maillot de l'AJA en D1 ou D2 a le droit à sa plaque dans l'allée des Légendes. Quand on recrute un joueur, c’est bien de lui montrer où il met les pieds."

Visant ouvertement la montée directe mais s'étant satisfait de leur petit point pris à Paris, Sainté devra cravacher pour atteindre son objectif. Compant 10 longueurs de retard sur le leader auxerrois qu'ils accueillent samedi, les protégés d'Olivier Dall'Oglio accusent désormais 7 points de retard sur Angers, qui se rendra sur le terrain de la lanterne rouge (Valenciennes) la prochaine journée...

En clôture de la 27e journée, le SCO a en effet arraché la victoire dans le money time (contre l'AC Ajaccio d'un Olivier Pantaloni dépité) grâce à sa recrue angevine du mercato hivernal Esteban Lepaul (fils de l'ancien Vert Fabrice, décédé en 2020 à l'âge de 43 ans suite à un accident de voiture) et à Loïs Diony, auteur de son 11e pion de la saison (soit 1 de plus que le meilleur scoreur stéphanois Ibrahim Sissoko).

Selon Fabien Torre, l'ASSE n'a plus que 6% de chance de finir dans les 2 premiers et 21% de chance de terminer sur le podium. Mais les Verts ont encore 39% de chance de finir dans le Big Four cher à Jérôme et 55% de chance dêtre dans le top 5 donc barragistes. 

Comme le veut la tradition, les Verts joueront leur 30ème journée (le déplacement à Valenciennes) un samedi à 15h. Ce sera le 30 mars prochain, après la trève.

En 30 journées, les Verts auront donc joué 15 fois à 15 heures, 7 fois à 19h et 8 fois à 20h45. Notons que Valenciennes disputera 4 jours plus tard sa demi-finale de Coupe chez les Vilains.

Les deux anciens pensionnaires du centre de formation stéphanois, Arnaud Nordin et Saïdou Sow étaient hier sous le déluge de la Mosson lors de la rencontre entre Montpellier et Strasbourg (2-2). Les deux ont fait honneur à leur ancien club en s’adjugeant chacun la meilleure note du match. Les quotidiens locaux, les DNA comme le Midi Libre mettent à l’honneur nos 2 ex-Verts.

Notre ancien ailier, auteur d’un doublé et son ancien coéquipier défenseur central, auteur lui d’une passe décisive sont les seuls joueurs de ce match à obtenir la note de 7/10 par la Pravda.

Arnaud Nordin, handicapé cette saison par des soucis musculaires, revient sur ses deux nouvelles réalisations dans le quotidien sportif : « Ce sont des actions que je travaille à l’entraînement, y compris mon jeu de tête malgré ma petite taille (1.70m). Ma volée est un très beau but, mais tous les buts le sont »

Il totalise maintenant 5 réalisations et une passe décisive cette saison, quand Saïdou Sow, passeur décisif face à Montpellier et qui compte seulement 4 apparitions avec le groupe strasbourgeois retrouve peu à peu la confiance de son coach, Patrick Vieira.

Djylian N'Guessan auteur d'un triplé avec les U16 France (crédit photo Philippe Le Brech).

Sélectionné avec l’équipe de France U16 pour un tournoi en Turquie, Djylian N’Guessan a particulièrement brillé !

Auteur d’un doublé pour le 1^er match face au Danemark le mercredi 28/2 et d’une réalisation réussie aux tirs au but face à L’Espagne le vendredi, il a ce matin réalisé le Hat-trick face aux Japonais, battus 5-1.

Cela porte à 9 ses réalisations sous le maillot bleu cette saison, auxquels on peut ajouter les 20 buts déjà inscrits avec les jeunes verts (14 en U17, 2 en Gambardella, 4 avec les U19). A même pas 16 ans (il les aura fin Août), notre jeune buteur en est à 29 buts toutes compétitions cette saison. Le 30ème pour ce week-end avec le maillot vert ?

On notera que Djylian N’Guessan n’a pas été le seul vert en vue, puisque son compère du centre de formation, Paul Aymard, a de son côté marqué le 4^ème but du succès tricolore.

Bien aidés par ses Verts, les Bleuets remportent le tournoi et préparent de la meilleure des manières le tournoi prestigieux de Montaigu, référence dans cette catégorie U16 qui se déroulera du 25 mars au 1^er avril prochains.

Occupant actuellement la 2e place que les Verts convoitent ouvertement, le SCO n'a plus que 4 points d'avance sur l'ASSE avant de recevoir l'AC Ajaccio en clôture de cette 27e journée de L2. Heureux présage pour ce soir ? Le Courrier de l'Ouest souligne infographie à la clé qu'Angers a un petit bilan face aux gros dont fait partie la formation d'Olivier Pantaloni, qui pourrait revenir à 1 petit point de Sainté et Caen en cas de succès à Raymond-Kopa.

Sans surprise, à 5 jours du match il ne reste plus que 3 places à vendre en tribune Henri Point pour Sainté-Auxerre (samedi, 15h).

Elle affichera donc complet, comme le Kop Nord.

Il reste par ailleurs moins de 5000 places à vendre : un peu plus de 3200 en Kop Sud, 490 en Pierre Faurand et 470 dans les angles (hors parcage visiteurs). L'affluence dépassera donc les 30 000 personnes pour aider les Verts à faire tomber le leader.

L'Yonne Républicaine souligne dans sa dernière édition la baisse de régime des leaders auxerrois, attendus ce samedi après-midi à Geoffroy. Extraits.

"Après 11 matches consécutifs en marquant au moins un but, l’AJA n’a pas trouvé le chemin des filets contre Valenciennes. Ce match sans marquer vient confirmer la perte de vitesse de l’attaque. Alors qu’ils enfilaient les buts comme des perles lors des 20 premières journées (43 buts, meilleure attaque de L2), les Auxerrois sont plus à la peine depuis le match à Grenoble. Sur les 7 derniers, ils n’ont scoré qu’à 8 reprises, soit le 9e bilan offensif de L2 sur la période.

"Le ballon arrive moins bien aux attaquants, ils arrivent moins bien à se trouver, ils arrivent moins bien à se déplacer et il y a le dernier geste aussi", concède Christophe Pélissier. "Ce sont les mêmes joueurs, mais il y a peut-être un peu de fatigue certainement. Notre jeu est aussi un peu moins huilé. Le creux, c'est des petits une-deux, des enchaînements techniques qu’on arrivait à réussir en début de saison avec peu d’espaces qu’on réussit moins bien aujourd’hui."

Si Auxerre, attendu samedi à Geoffroy, n'a plus perdu contre Sainté depuis 2008 et reste sur une série de 14 matches d'invincibilité en L2 cette saison (série initiée par son écrasant succès du match aller), les Icaunais n'ont gagné que 2 fois dans le Chaudron.

La première, le 19 novembre 1995, les hommes de Guy Roux s'étaient imposés 5-0 et avaient fini la saison champions de France (et les Verts relégués). La deuxième, le 17 septembre 2006, les protégés de Jean Fernandez avaient renversé 3-2 ceux d'Ivan Hasek.

Le GF38, qui comptait 8 longueurs d'avance sur l'ASSE il y a à peine 1 mois, est désormais devancé de 2 points par les Verts. Venant d'enchaîner (à Bastia) une 4e défaite consécutive, Grenoble n'est plus dans le Top 5, au grand dam de son entraîneur Vincent Hognon. "En 3 semaines, on a plus perdu que sur tout le début de saison, j’ai du mal à l’accepter, mais il faut se rendre à l’évidence. On ne fait pas assez, on ne peut pas passer notre vie à regarder le classement, moi je travaille pour prendre des points" a déclaré l'ancien défenseur stéphanois.

Dans Le Dauphiné Libéré, le capitaine isérois Brice Maubleu commente la très mauvaise dynamique de son équipe et appelle à un sursaut pour la réception des Tango lundi prochain. "Notre série est incroyablement catastrophique. Depuis le début de l'année, on n'a pris que 6 points en 8 matches. Mais on est encore accroché en haut, on est toujours là. Les séries sont faites pour s’arrêter, le plus tôt possible sera le mieux. Il ne faut pas paniquer. Il faut garder confiance parce qu’il y a des barrages cette année. On doit faire la meilleure prestation chez nous pour relancer la machine contre Laval."

Alors qu'ils n'avaient jamais achevé une rencontre de championnat sur ce score la saison passée, les Verts ont obtenu hier à Paris leur 5e 0-0 de la saison après ceux concédés à la maison contre Valenciennes, Ajaccio et Laval et celui obtenu à Bordeaux.

Aucune autre équipe n'a fait plus de matches nuls et vierges cette saison en L2 mais 6 autres en ont fait autant (une seule dans la première moitié de tableau) : Amiens (9e), Guingamp (11e), Bastia (14e), Troyes (16e), QRM (18e) et Annecy (19e).

Il reste 11 journées aux Verts pour égaler la dernière cuvée verte de Galette (6 0-0 en 2016-2017) ou même rejoindre les grands crus classés d'Elie Baup (8 en 2004-2005 et 7 en 2005-2006).

Ancien vainqueur stéphanois de la Coupe Gambardella (en 2019), Victor Petit (23 ans) a marqué avant-hier le but égalisateur du Stade Nyonnais contre le FC Wil 1900 lors de la 24e journée de L2 suisse.

Pour rappel, l'ancien protégé de Razik Nedder avait déjà ouvert son compteur buts le 12 novembre dernier d'une frappe somptueuse du gauche en pleine lucarne contre Aaarau.

Sous une pluie diluvienne mais sur une pelouse de la Mosson moins pourrie que celle de Charléty, deux anciens Verts formés à l'ASSE se sont illustrés lors d'un match Montpellier-Strasbourg (2-2) de meilleure facture que le PFC-Sainté (0-0) d'hier. Arnaud Nordin a en effet réalisé un très beau doublé pour le MHSC (tête excentrée + reprise de volée du gauche) alors que le Racing avait repris l'avantage sur une jolie passe décisive de Saïdou Sow, lui aussi titulaire.

Lors du reportage "Gardien, seul au monde" diffusé ce matin sur TF1 dans Téléfoot, Jérémie Janot a évoqué les particularités de ce poste.

"J’adorais les séances de frappes, où je me faisais allumer, j’adorais ça. Ça me rappelait un peu mon enfance. Je le revivais en pro. Quand je jouais Pauleta, il se retournait tout le temps vers moi. Il me stressait en me faisant poser la question : « est-ce que je suis bien placé ? » Il y a des soirs où tout sourit. T’as alors l’impression que tu attires le ballon. L’arrêt de Mike Maignan en Irlande à la dernière minute du match ? Je me suis levé. J’ai dit : « Wow ! » Quand t’es gardien, tu rêves de cet arrêt-là. Tu mènes, c’est la fin de match, tu fais l’arrêt qu’on veut tous faire, quoi ! 

Quand tu commets une erreur qui coûte un but, tu n’as qu’une seule envie, c’est de creuser un trou et de te mettre dedans. La sortie de Barthez sur Ronaldo en finale de Coupe du Monde, il y a des gens qui disent : « il le percute carrément. » Non, il est audacieux, courageux. Il a pris un ballon très difficile en profondeur et en plus il n’a pas blessé le joueur. C’est une sortie folle mais moi j’y vois de l’audace et du courage. Pour être un très grand gardien, tu dois être bon techniquement, tactiquement, physiquement et mentalement. Le portrait-robot de ce gardien, c’est Mike Maignan."

Devenu capitaine du club de Basaksehir dont il défend les couleurs depuis 5 ans, Danijel Aleksic (32 ans) n'avait pas encore ouvert son compteur buts cette saison. C'est chose faite depuis ce dimanche, l'ancien attaquant serbe de l'ASSE ayant claqué l'unique pion de la victoire de son équipe contre Samsunspor à la mi-journée lors de la 28e journée de L1 turque.

🇹🇷 Goal: Aleksic with opening goal

Başakşehir FK 1-0 Samsunspor !! pic.twitter.com/DlU3GlcRhy

— Heaven Football (@heavenfootball_) March 3, 2024

Prochain adversaire des Verts (samedi prochain dans le Chaudron en ouverture de la 28e journée de L2), le leader auxerrois reste sur une série d'invincibilité de 12 matches contre Sainté. Le dernier succès stéphanois contre l'AJA remonte en effet au 20 décembre 2008. Ce soir-là, les protégés d'Alain Perrin avaient battu les futurs Verts Jean-Pascal Mignot et Lynel Kitambala sur le score de 2-0 grâce à des buts de Paulo Machado et Bafé Gomis.

"Un nul et une injustice. Le Paris FC aurait du bénéficier d’un pénalty évident en fin de match… Rageant !" souligne  le Paris FC sur son site officiel dans son compte rendu du match nul et vierge d'hier après-midi. "A la 82e minute, Alimami Gory est ceinturé dans la surface [par Mickaël Nadé, ndp2] et ne peut pas récupérer un bon centre d’Ilan Kebbal. Rien selon Monsieur Lepaysant pourtant très bien placé. Un scandale qui prive les Parisiens d’une très belle opportunité d’ouvrir le score…"

Au micro de beIN Sports, l'entraîneur parisien Stéphane Gilli a également pointé cette erreur d'arbitrage. "Je n’aime pas parler de l’arbitrage, mais je ne sais pas comment on peut ne pas siffler le pénalty, il a des juges de touche. On est un peu frustré parce que c’est une décision lourde de conséquences..."

Interviewé par Ouest-France à l'occasion du match qui opposera ce dimanche ses deux anciens clubs bretons, Fabien Lemoine rappelle que c'est avec Sainté qu'il aura vécu ses émotions les plus fortes.

"Si j'ai le sentiment d’avoir surtout marqué les esprits à Saint-Étienne plus qu’à Rennes ou Lorient ? Oui. Les Verts, c’était ma période faste. L’âge, l’expérience, la ferveur… Tout était réuni pour faire de grosses saisons. J’étais épargné par les blessures. On pouvait enchaîner trois matches dans la semaine, on ne ressentait pas la fatigue. Cela nous a permis de surperformer. Vu de l’intérieur, je pense qu’on n’avait pas l’équipe pour faire ce que l’on a fait.

On a vécu des saisons à 100 - 120 %. Ça nous a permis de vivre des événements qui n’étaient pas forcément prévus au départ. Cela a été la période la plus intense, en termes de temps de jeu, de matches, d'ambiance. Le titre en Coupe de la Ligue en 2013 est venu s’ajouter à ça. Ça créé quelque chose. Certains supporters stéphanois avec qui je suis encore en contact regrettent cette époque."

Oh que oui, Papy !

A la peine hier dans le bourbier de Charléty, Ibrahim Sissoko se satisfait du point pris dans la capitale, comme le rapporte Le Progrès.

"On retient ce point pris à l’extérieur car on savait que ce ne serait pas facile de jouer ici. On voulait repartir avec quelque chose d’ici. Le terrain était compliqué mais c’était le cas pour les deux équipes. Avec un peu plus de justesse, on aurait pu mieux gérer certains coups mais on aurait aussi pu se retrouver mené. Je pense que c’est un bon point pour tout le monde. Dans les matches comme ça, il faut penser positif et au match d’après face au leader du championnat."

Actuellement 8e à 4 longueurs des Verts (qui comptent eux-mêmes 4 points de retard sur le 2e Angers), l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni caresse l'espoir de finir sur le podium. C'est ce que déclare Thomas Mangani dans la dernière édition  du Courrier de l'Ouest avant de défier demain son ancien club à Raymond-Kopa en clôture de la 27e journée de L2.

"Angers est un gros du championnat. Les Angevins sont 2èmes, Ils restent certes sur trois défaites d’affilée contre Auxerre, Saint-Etienne et Caen. Mais les Angevins sont parmi les équipes de tête, je ne pense pas que ça entame leur confiance. On s’attend à ce qu’ils veuillent réagir. Ça sera un gros match pour nous. Ils ont beaucoup d’atouts offensifs. En Ligue 2, comme en Ligue 1, une saison est longue, dure. C’est un marathon. C’est pour ça que c’est déjà bien d’être dans le haut du championnat à ce moment de la saison. 

On est la 2^e meilleure équipe à domicile, mais la 19e à l’extérieur. C’est dur à expliquer. On a beaucoup manqué de réussite à l’extérieur, on a perdu certains matchs qu’on avait en mains. Ce sont des points qui nous manquent pour se mêler à la course en tête. C’est dommage, on a un bel effectif et une bonne mentalité. On se rend compte que le facteur réussite y fait beaucoup sur une saison. Ce sera un axe de progression d’ici la fin de saison, j'espère qu’on va réussir à prendre des points hors de nos bases.

L’humilité n’empêche pas l’ambition. On aimerait accrocher cette 3^e place. En finissant 4e et 5e, on sait que c’est dur de monter parce qu’il y a beaucoup de matchs à gagner, certains à l’extérieur, avec les barrages. La 2^e ? Il y a tellement d’équipes entre nous qu’on préfère avoir cette 3^e place en ligne de mire, et s’en rapprocher étape par étape. Il y a 7 points d’écart avec Laval, c’est beaucoup et peu en même temps. On va arriver dans le sprint final, il faut qu’on se dise que chaque match gagné nous en rapprochera, sans trop regarder les autres."

Sur le terrain de son ancien club Vitesse Arnhem, Ricky Van Wolfswinkel (35 ans) a marqué hier dès la 4e minute d'une puissante frappe sous la barre le premier but de la victoire (2-1) de Twente (3e du championnat néerlandais derrière le PSV et Feyenoord). L'avant-centre, qui avait marqué 9 buts en 40 matches (29 titularisations) lors de son unique saison verte (2014-2015), a déjà claqué 11 pions cette saison en 22 matches (7 titularisations).

Ricky van Wolfswinkel continua em forma 👀pic.twitter.com/yvrgCFPwof

— GoncaloDias17 (@goncalo_diass17) March 2, 2024

Malgré l'absence de Jordan Veretout, l'OM de Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant a enchaîné ce soir à Clermont un 3e succès consécutif. Buteur lors des 2 précédents (contre le Chakhtar et le MHSC), Pierre-Emerick Aubameyang a redonné l'avantage aux Phocéens juste avant l'heure de jeu. La lanterne rouge a ensuite perdu pied à Montpied, concédant un lourd revers (1-5) qui la rapproche un peu plus de la Ligue 2.

Aubame a atteint ce soir la barre des 50 buts inscrits en L1 (2 avec Lille +  2 avec Monaco + 37 avec l'ASSE + 9 avec l'OM). L'ancien attaquant stéphanois, qui fêtera en juin ses 35 ans, a claqué 19 pions et délivré 8 passes décisives cette saison toutes compétitions confondues. Pas mal pour un joueur que d'aucuns trouvaient fini quand il a débarqué sur la Canebière !

Aubameyang est vraiment trop fort avec l’OM 🤯🕺 pic.twitter.com/0GufbfkIiK

— tiktok : @foot.retro (@foot_retro_fr) March 2, 2024

Président du Paris FC, Pierre Ferracci fracasse dans Le Parisien la mairie de Paris, incapable de proposer un terrain praticable à Charléty. Extraits.

"On est très en colère. Malheureusement, c’est le résultat de l’incurie de la direction de Charléty. On est mal servi. Par respect pour les spectateurs, surtout quand ils viennent aussi nombreux qu’aujourd’hui, pour les joueurs, les joueuses, les staffs, on est en droit de demander des conditions de travail juste normales. La LFP nous a accordé sa 3e note négative et infamante. Mais le Paris FC n’est responsable de rien. Ça devient insupportable.

Aujourd'hui on était télévisé sur beIN, il y a eu de l’audience, le retentissement est donc plus important. Les téléspectateurs ont vu l’étendue des dégâts. Les journalistes ont raison quand ils emploient des termes comme indigne, infâme, inacceptable. Pour le club, c’est en effet catastrophique en termes d’image. Si ça continue, on va devenir la risée de la L1 et la L2 à cause de cette pelouse. En attendant, nous, on perd des points et des spectateurs. Les joueuses et les joueurs n’en peuvent plus. Stéphane et Sandrine essayent de faire jouer leurs équipes. Mais sur certaines ressorties de balles, on se fait peur à cause de l’état du terrain.

Je pense qu’à Orly, il pleut autant qu’à Paris, non ? Pourtant, nos terrains d’entraînement sont des galettes. Mais on a un prestataire de qualité. Et pour notre hybride, on a investi sur de la régulation thermique. C’est plus coûteux, certes, mais au moins ça porte ses fruits. ll y a deux prestataires qui ont posé la pelouse de Charléty. Ils ne sont pas d’accord entre eux ni avec les directives de la direction du stade. Quand personne n’est d’accord, on voit le résultat déplorable que ça provoque. À ce niveau, c’est juste une masse d’incompétence.

On avait proposé à la mairie de Paris un replacage pendant les trois dernières semaines sans matchs de L2. Mais ils n’ont pas accepté. On voit aujourd’hui le résultat. Il n’y a pas assez de moyens mis. La luminothérapie, ça ne règle que 10 % du problème. À un moment, trop, c’est trop… Tout le monde m’a vu arpenter le terrain avant le match. J’ai pris des photos. La pelouse était déjà en mauvais état avant que le match ne commence. Je vais appeler directement la maire Anne Hidalgo.

On propose de prendre la gestion de la pelouse de Charléty. Mais à condition que personne n’y gambade dessus quand on n’est pas là. Quand on se donne les moyens de gérer comme à Orly, on en voit le résultat… C’est le stade tout entier qui pose question… Il y a un problème de guichets dès qu’on dépasse les 6000-7000 spectateurs. On a beau mettre des agents d’accueil, mais on ne peut pas se démultiplier. Aujourd’hui, les gens sont rentrés dans le stade jusqu’à la 30e minute. Ce n’est pas normal. On est aussi prêt à reprendre la gestion du stade tant qu’à faire…"

Dans une interview diffusée ce soir sur France 2, Timothée Chalamet s'est vu remettre par Hugo Travers un maillot de Loïc Perrin offert par l'ASSE. L'acteur franco-américain a réitéré son attachement aux Verts.

"Je faisais des stages de foot à Carpentras pendant l’été en grandissant. Il y avait surtout des supporters de Marseille. Je mettais mon maillot de Saint-Etienne et je me faisais attaquer. Merci à l’ASSE pour ce maillot de Loïc Perrin ! Est-ce que Saint-Etienne est la plus grande équipe d’Europe ? D’après moi, de mon point de vue, oui. Mon meilleur souvenir de supporter des Verts ? C’était en 2008, quand ils se sont qualifiés pour l’Europa League. C’était contre Monaco, je crois que Feindouno avait mis un doublé. Ça s’est fini par un 4-0 si je me souviens bien.  C’était magnifique !  [Le score est correct mais c'est Bafé Gomis qui a mis un doublé, Geoffroy Dernis a claqué le 3e pion et Pascal Feindouno le 4e, ndp2]. Mon pire souvenir ? La relégation en Ligue 2. C’était assez brutal. Mais les Verts se relèveront. C’est un club historique ! Ils reviendront plus fort et ce sera magnifique."

Samuel Fuleki, auteur d'un quadruplé

C'était, pour les U15 de Jean-Philippe Primard, le retour à la compétition après une trêve d'un mois et une défaite à domicile contre Villefranche FC. Le déplacement de cet après-midi à Valence revêtait une importance particulière : en cas de victoire, les Verts s'emparaient du fauteuil de leader, en cas de défaite, ils se faisaient distancer de 4 points par leur adversaire du jour. Même si le classement n'est pas une priorité par rapport à la progression et la formation des jeunes, nul doute que cette donnée était dans les têtes vertes avant le coup d'envoi face à une bonne équipe qui s'était toutefois inclinée (4-1) au match aller, à l'Etrat le 30 septembre dernier. Les jeunes de Jean-Philippe Primard ont confirmé ce résultat en s'imposant sur le large score de 5 à 1.

Le démarrage a pourtant été difficile puisque les Valentinois ont ouvert la marque dès la 1ère minute : pas assez agressifs en défense, les Verts se faisaient surprendre malgré une belle manchette de Lorik Vial qui détournait dans l'axe le tir adverse, pas suffisamment cependant puisqu'il était repris victorieusement. (Valence - ASSE : 1-0, 1ère).
L'égalisation allait survenir rapidement : Noa Thouilleux alertait, côté droit, Samuel Fuleki qui, dans un angle fermé, tentait la frappe plutôt que le centre, et le ballon terminait sa course dans les filets, au poteau opposé. (Valence - ASSE : 1-1, 16ème).

Quatre minutes plus tard, Melvin Bijot s'échappait côté droit, centrait et Samuel Fuleki, d'une "Madjer", marquait de près, avec l'aide du poteau. (Valence - ASSE : 1-2, 20ème) 
Ensuite, après une récupération en milieu de terrain, Mahé Royet donnait un ballon bien dosé, par-desssus la défense à Samuel Fuleki, qui faisait une bonne prise de balle vers l'avant et marquait du plat du pied. (Valence - ASSE : 1-3, 28ème). Le repos était atteint sur ce score de 3 à 1 qui reflétait la mainmise des Verts sur cette rencontre.
Dès la reprise, Kellian Bufferne, côté gauche, lançait, d'une passe bien appuyée Melvin Bijot qui prenait la défense de vitesse avant de finir d'un tir croisé, du gauche, au sol. (Valence - ASSE : 1-4, 44ème).

Les Verts ne se contentaient pas de cette large avance : Bryan N'Gindu, replacé en défenseur central à cause des absences de Léandre Bagelli et Théo Jolivet, récupérait un ballon qu'il remontait avant de le donner à Samuel Fuleki, lequel ouvrait son pied pour marquer de l'entrée de la surface, signant ainsi un quadruplé. (Valence - ASSE : 1-5, 62ème).
Les Verts prennent la tête du classement avec un point d'avance sur les vilains (qui font désormais "monter" bon nombre de leurs U15 et jouent avec une majorité de U14) et deux points sur leur adversaire du jour. 
Quant aux U14, ils l'ont également emporté par 2 à 1 sur ces mêmes adversaires valentinois. 

La composition : Vial - Marliac, N'Gindu, Lengi, Bufferne - Thouilleux, Shabani-Pont, Royet (Castro, 66ème) - S.Fuleki (Bijot, 72ème), Bijot (Gacem, U14, 53ème), Castro (Guechir, 40ème). 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons eu un début difficile puisque nous avons encaissé un but dès la 1ère minute. Mais, ensuite, nous avons repris le fil du match. Nous étions bien dans le jeu et finalement je considère que nous avons fait un bon match : solidité défensive, belles sorties de balle, jeu collectif bien affirmé, de bons enchaînements sur le plan technique, un jeu varié alternant attaques rapides en contre et attaques placées. Nous avons été réguliers et notre prestation est aboutie du début à la fin. Nous nous sommes bien adaptés au vent et avons réalisé un match plein. Nous avons été sérieux et concentrés tout au long de cette rencontre. Cette victoire est une réelle satisfaction : au-delà du score et de l'efficacité, je retiens la manière avec laquelle elle a été acquise."  

Assurée de rester 4e à l'issue de cette 27e journée, l'ASSE compte désormais 2 points d'avance sur le GF38, qui a concédé à Bastia sa 4e défaite consécutive. Mais les Verts ne devancent plus qu'à la différence de buts le Stade Malherbe de Caen, qui a gagné 3-2 à Pau malgré la titularisation de Henri Saivet et l'entrée en jeu de Louis Mouton.

Rejoint au score par Amiens à la 86e minute à Francis Le Basser, le Stade Lavallois n'a plus gagné dans son antre depuis septembre mais est toujours 3e avec 3 petits points d'avance sur des Verts.  Attendue samedi prochain dans le Chaudron en ouverture de la 28e journée, l'AJA a concédé un match nul et vierge à domicile contre le VAFC.

Comptant 10 points d'avance sur Sainté, le leader auxerrois est sur une série de 14 matches d'invincibilité qui a démarré par un écrasant succès contre les Verts. Gageons qu'elle s'arrêtera dans le Chaudron ! On rappellera que d'ici là le SCO (actuellement 2e avec 4 points d'avance sur Sainté) recevra l'AC Ajaccio (présentement 8e avec 4 points de retard sur l'ASSE).