"Pour La Plagne, il y aura au maximum 24 joueurs, ce ne sera pas une colonie de vacances" avait déclaré Laurent Batlles lors de sa première conférence de presse. Le nouvel entraîneur des Verts a finalement convoqué 28 joueurs pour le stage de cinq jours qui démarre demain dans la station de Savoie.

On notera que les internationaux Lucas Gourna, Denis Bouanga et Adil Aouchiche ne sont pas convoqués et reprendront un peu plus tard avec le groupe.

Plusieurs jeunes aperçus à l'entraînement des pros ne sont pas non plus de la partie : Boubacar Fall, Mathys Saban, Abdoulaye Sidibé, El Hadji Dieye et Yanis Lhéry.

Les recrues Jimmy Giraudon, Anthony Briançon, Dylan Chambost ainsi que les néo-pros Lucas Calodat, Ayman Aiki et Louis Mouton sont présents.

Les Magic Fans, Green Angels et Indépendantistes s'en prennent à Roland Romeyer et Jean-François Soucasse dans un communiqué publié cet après-midi.

L’acteur et réalisateur Samir Guesmi évoque dans le dernier So Foot ses vertes amours de jeunesse : " je suis né en 1967, et dans ma jeunesse, le foot, c’était tout pour moi. Je me rappelle qu’avec les premiers sous que j’ai gagnés de toute ma vie, je crois que c’était 10 francs, je me suis acheté le 45 tours de « Qui c’est les plus forts ? Evidemment c’est les Verts ». Ce fut aussi mon tout premier disque, du coup. On était en 1976-1977, j’avais dix ans. Les Verts, je les connaissais tous. Rocheteau évidemment, Bathenay, Lopez, Janvion, Piazza et puis Curkovic bien sûr dont j’avais le poster dans ma chambre."

Zbigniew Boniek a annoncé ce matin sur son compte twitter le décès de son ancien coéquipier polonais Janusz Kupcewicz à l'âge de 66 ans. Auteur de 2 buts (contre Paris et Nîmes) en 37 matches disputés lors de ses deux saisons vertes (1983-1985), il avait trompé son futur coéquipier Jean Castaneda lors de la petite finale de la Coupe du Monde 1982. Nous vous invitons à relire l'éphéméride pour mieux connaître son parcours.

Bernard Caïazzo avait encensé Christophe Galtier jeudi dernier dans la Pravda. Notre inénarrable Nanard en remet une couche aujourd'hui dans Le Parisien.

"Des observateurs se demandent si le costume d'entraîneur du PSG n'est pas trop grand pour lui ? Et bien qu'ils s'interrogent et ne soient surtout pas trop dythirambiques à son sujet... Cela laissera une place encore plus grande aux surprises. Non seulement Christophe va faire l'affaire mais cette Ligue des Champions après laquelle court le PSG, c'est lui qui va la ramener ! Vous connaissez beaucoup d'entraîneurs capables de tirer 150% de tous leurs joueurs ? Quand on a un coach de ce niveau-là, qui se fait une religion de progresser tous les jours, qui conjugue l'exigence au plus que parfait et a de telles valeurs humaines, que peut-on demander de plus ? Quand il est parti, quelque chose en moi s'est brisé, je savais que ce ne serait plus jamais pareil."

Frais et dispos, le nouvel attaquant d'Evian Thonon Grand Genève Hugo Roussey (25 ans) nous a livré ses impressions avant d'affronter son club formateur ce samedi 9 juillet à L'Etrat.

"Je suis très content de revenir à L’Etrat à l’occasion de ce premier match de préparation. Ça me fera vraiment plaisir de revoir le coach Batlles et mes anciens coéquipiers. Ça fait extrêmement plaisir de revenir dans son club formateur. J’ai joué 12 ou 13 ans à l’ASSE, de poussin 2^e année jusqu’en 2018. Ce match de préparation contre Sainté sera donc forcément un peu particulier pour moi.

J’ai évidemment plein de souvenirs marquants de mes vertes années où j’ai eu la chance d’avoir de très bons formateurs. J’ai été champion de France en U13 sous la houlette de Lionel Vaillant. On a eu plusieurs années cet entraîneur car il nous avait suivis. On a gagné plusieurs gros tournois avec lui et je l’ai donc retrouvé en U16-U17. C’est d’ailleurs quand il entraînait les U17 avec Gilles Rodriguez que le club a été sacré champion de France en 2013.

Je garde également de bons souvenirs de Jean-Philippe Primard, avec qui on avait fait une très belle année en U19, en 2015-2016. On avait fini premier de notre groupe en championnat. Notre parcours s’était arrêté en demi-finale, on avait perdu 4-0 contre un PSG monstrueux. Plusieurs joueurs parisiens qu’on a affrontés ce jour-là ont joué depuis en Ligue des champions et ont porté le maillot des Bleus ou des Bleuets. Je pense notamment à Christopher Nkunku, Jonathan Ikone, Odsonne Edouard, Jean-Kévin Augustin…

Par la suite Laurent Batlles a aussi été un entraîneur qui a compté pour moi. Quand j’ai fait mes toutes premières apparitions en réserve à l’âge de 18 ans, c’est Thierry Oleksiak qui entraînait mais Laurent Batlles était son adjoint et il était déjà très investi. Il animait beaucoup de séances d’entraînement et donnait de la voix. La saison d’après, j’ai connu mes premières titularisations avec la réserve sous les ordres de Bernard David et Julien Sablé. C’est ensuite Laurent Batlles qui a récupéré la réserve, qu’il a réussi à faire remonter en N2. C’est avec lui que j’ai eu le plus de temps de jeu en réserve.

J’ai tout de suite senti quand j’ai travaillé avec Laurent Batlles qu’il a en lui ce truc d’être un bon entraîneur. Il a fait du bon boulot pendant trois ans à la tête de l’équipe réserve, il a ensuite fait ses preuves dès sa première expérience d’entraîneur professionnel. Il a réussi à faire monter Troyes en Ligue 1. J’apprécie ce coach car je lui trouve de nombreuses qualités. C’est un meneur d’hommes et une très bonne personne. C’est quelqu’un qui n’a pas peur de dire la vérité, que ce soit bien ou mal. C’est l’un des points auxquels je suis le plus sensible dans le monde du foot. C’est un milieu où tout le monde n’a pas cette franchise.

J’ai progressé sous les ordres de Laurent Batlles. La blessure que j’ai eue à la cheville a bien sûr enlevé cette petite magie qu’on avait eue mais je me suis vraiment régalé avec ce coach. Il mettait beaucoup l’accent sur le travail. C’est un joueur qui a fait une longue et belle carrière au haut niveau, il essayait de nous inculquer son expérience. Dans notre construction d’homme et de joueur, je pense que ça nous a tous servis d’être passé par Laurent Batlles.

J’ai apprécié aussi le fait que le coach Batlles soit porté vers l’avant, prône un jeu offensif. C’est plaisant, d’autant plus quand on est attaquant. Quand il nous a pris en N3, on jouait avec deux attaquants en pointe. J’ai ainsi joué pas mal de matches aux côtés de Samy Baghdadi. Y’avait pas beaucoup d’autres équipes qui jouaient à deux en pointe.

Le coach Batlles m’a fait progresser dans plusieurs domaines, sur le plan du jeu mais aussi sur le plan du mental. Il a une voix qui porte, une force de conviction et une autorité naturelle. Il n’hésite pas à dire les choses. Quand t’es un jeune joueur, t’encaisses car ça fait partie du job car tu sais que plus tard tu recevras peut-être pire. Le coach m’a également beaucoup apporté dans mes déplacements. On l’a vu notamment lors de sa fin de carrière à Sainté, c’était un joueur qui sentait très bien les coups, qui savait très bien se placer et qui délivrer de bonnes passes. Il savait comment l’attaquant devait se placer pour recevoir ses passes. Bien sûr il m’a donné des conseils dans ce domaine.

Mais si je ne devais ressortir qu’un seul souvenir de toutes mes années en vert, ce serait forcément mon seul match avec les pros, quand j’étais entré en jeu au Parc des Princes en Coupe de la Ligue, en décembre 2015. On avait une équipe très jeune. Je crois que Christophe Galtier avait titularisé Nathan Dekoké, Ronaël Pierre-Gabriel, Dylan Saint-Louis, Jonathan Bamba. J’avais remplacé Neal Maupay peu après l’heure de jeu. Erin Pinheiro et Cazim Suljic étaient entrés en jeu en fin de match, je crois que Léo Pétrot était resté sur le banc.

Je me souviens que les médias avaient salué notre performance. On avait une équipe inexpérimentée mais on avait offert une belle résistance au PSG. De mémoire, Edison Cavani avait inscrit l’unique but de la rencontre à la 86^e ou la 87^e. Quand on avait vu notre groupe, on s’était dit que Paris allait mettre une équipe B ou C, ils auraient pu se le permettre avec cet effectif. Mais Laurent Blanc avait aligné la grosse équipe avec les Thiago Silva, Marquinhos, Verratti, Rabiot, Ibra, etc. Di Maria et Cavani était entrés en jeu vers la 60^e. C’était magnifique comme expérience.

Depuis que j’ai quitté Sainté, je mène ma petite carrière en espérant retrouver le monde pro que j’ai brièvement découvert à l’ASSE. Depuis que j’ai quitté Sainté il y a quatre ans, je joue en N2. J’ai d’abord évolué deux saisons à Chasselay qui devenu le Goal FC peu deux saisons au FC Louhans. Je suis très content et fier d’avoir signé à Evian Thonon Grand Genève car c’est un club qui a beaucoup d’ambitions. Dès que j’ai visité les installations, je ne me suis même pas posé de questions.

Evian Grand Genève est promu en N2 mais je pense que des clubs de L2 voire de L1 n’ont pas de telles installations. Le club a les structures et infrastructures pour pouvoir prétendre à évoluer bien plus haut. On a un préparateur mental à l’année, on a un kiné qui est là tous les jours. Le coach Bryan Bergougnoux a plusieurs personnes dans son staff. Pour avoir évolué dans deux précédents clubs de N2 et pour avoir des amis qui évoluent dans pas mal d’autres clubs de ce championnat, je ne pense pas qu’Evian Grand Genève ait d’équivalent à cet échelon en termes d’installations.

Je suis un compétiteur, j’espère grandir en même temps que mon nouveau club. J’ai déjà un peu goûté au monde pro. Je ne demande qu’une chose, c’est de pouvoir revenir tout en haut. Ce sera en fonction de mes performances. En tout cas, à Evian Thonon Grand Genèce, il y a vraiment tout à notre disposition pour pouvoir aller chercher quelque chose collectivement et individuellement. On bénéficie de très bonnes conditions de travail.

On a repris l’entraînement le 2 juillet et ce premier match de préparation est un sympathique clin d’œil du destin. Je vais en effet affronter un ami. Parmi tous mes anciens coéquipiers stéphanois, il y en a deux dont je suis resté hyper proches : Dylan Chambost et Léo Pétrot. On a un groupe par message, on échange tous les jours tous les trois. A chaque fois que je suis dispo, je regarde les matches que Léo joue avec Lorient. Je regardais aussi les matches de Troyes pour Dylan, je vais suivre ses matches avec les Verts. Je regardais déjà les matches de Sainté mais je vais en voir encore plus maintenant, forcément !

Ça va me faire bizarre d’être l’adversaire de Dylan ce samedi ! On s’est côtoyé 11 ou 12 ans à l’ASSE. Je me souviens du tournoi du très relevé tournoi U13 de Cahors qu’on avait remporté en 2010. Dylan avait été extraordinaire. Chaque fois qu’il marquait, il fêtait ça en pagayant pour imiter Marama Vahirua (rires). On gagnait beaucoup de tournois grâce à lui, c’était top. C’est cette année-là d’ailleurs qu’on a été sacré champion de France à Capbreton. On avait battu Le Mans en finale, Dylan avait ouvert le score avant de faire une passe décisive.

On a signé ensemble notre premier contrat pro dans notre club formateur il y a 5 ans. Depuis que nos chemins se sont séparés, on est resté en contact quotidien. Avec Léo, je le porte vraiment dans mon cœur. Je peux le dire maintenant, ce sont tous les deux mes meilleurs amis. On se dit tout, on raconte ce qu’on fait, nos entraînements. J’ai l’impression que je parle plus à Dylan et à Léo qu’à ma femme ! (rires)

Je suis super content que Dylan revienne à Sainté, je suis convaincu qu’il va s’y imposer. Footballistiquement, c’est un joueur très intéressant. Et je ne dis pas ça parce que l’on entretient une amitié indéfectible. Il a un super pied gauche. C’est vraiment une main qu’il a à la place du pied gauche. C’est un super passeur et ça peut être un buteur. Il n’a claqué que deux ou trois pions avec Troyes mais il en avait mis pas mal en équipe réserve à l’ASSE. Il a dû en mettre une bonne douzaine lors de notre dernière saison commune, lorsqu’on a fini premiers en N3.

Je trouve que Dylan est très fort dans la vision du jeu. Je suis sûr et certain qu’il va apporter à Sainté. Dylan a acquis une bonne expérience à Troyes. En L2, il a su monter en puissance à l’Estac. Il avait fait deux entrées en jeu en Coupe de France avec l’ASSE mais c’est à Troyes qu’il a vraiment acquis l’expérience du monde pro. Après une première saison encourageante, de découverte, il s’est imposé au sein de l’équipe qui a été sacrée championne de France de L2 il y a un an. Il a moins joué cette dernière saison dans l’élite mais il aura quand même pris part à une vingtaine de matches de L1 dont une dizaine en tant que titulaire.

L’expérience que Dylan a emmagasinée à Troyes va lui servir à Sainté. Je pense qu’il a toutes les cartes en main pour réaliser une super saison et aider l’équipe. J’ai suivi quasiment tous ces matches à l’Estac, sauf quand je jouais en même temps bien sûr (rires). Dans notre groupe de discussion avec Dylan et Léo, je laissais des commentaires de leurs matches, je leur disais ce que je trouvais bien, ce que je trouvais moins bien. On se fait un debrief tous les trois. Pour moi, le positionnement idéal de Dylan, c’est numéro 10. Maintenant, il est vrai que les équipes jouent un peu moins avec des numéros 10.

Je pense que Dylan est un joueur qu’il faut laisser complètement libre. C’est lui qui doit casser les lignes, c’est lui qui doit délivrer les passes à l’attaquant. Dylan peut aussi jouer en 8 avec des mecs autour de lui qui courent beaucoup. Attention, Dylan court beaucoup aussi mais pour le mettre dans les conditions optimales, c’est top de l’associer à des joueurs qui vont un peu plus au charbon. A mon sens, c’est en laissant Dylan en électron libre que son équipe peut le mieux profiter de ses qualités. Je pense qu’il a besoin de ça pour alimenter les attaquants et les excentrés.

En équipe réserve, son association dans l’entrejeu avec Mahdi Camara était vraiment bonne, il est probable que le coach Batlles réédite ça chez les pros. Mahdi est un joueur qui a déjà su s’imposer en équipe première dans son club formateur. C’est un guerrier mais pas seulement. Je pense que c’est aussi un joueur à l’aise techniquement. Il ne le montre peut-être pas mais quand je jouais avec Mahdi en N3, je le trouvais techniquement très fort. Je pense qu’il a cette palette en tant que joueur. Entre Dylan et lui, je pense que ça peut très bien « matcher » en L2, en tout ça a très bien marché en réserve !

Le match de préparation de ce samedi va me permettre de revoir deux autres joueurs que j’ai côtoyés à Sainté et que j’apprécie aussi : Mickaël Nadé et Etienne Green. Le parcours de Micka est intéressant. Son prêt en National à QRM a été très concluant. Cette saison, il a joué une trentaine de matches en L1. Je trouve qu’il fait ses matches. On ne l’attendait pas forcément avoir un temps de jeu aussi conséquent dans l’élite vu les joueurs qu’il y avait à son poste mais il a su gagner sa place de titulaire. Tant mieux car c’est un Micka est un très bon gars aussi.

Je fais partie des gens qui sont ultra contents pour Etienne. Au centre de formation, c’était un joueur qui bossait sans faire de bruit, qui est toujours resté humble. Il n’a jamais élevé la voix sur quelqu’un, ne s’est jamais pris pour quelqu’un d’autre. C’est l’illustration parfaite de ce que l’on nous dit, qu’il faut travailler en silence. Ce n’était pas forcément le jeune gardien dont on parlait le plus, il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu dans les différentes équipes de jeunes et en réserve. Mais il a beaucoup bossé et au final c’est lui qui a su tirer son épingle du jeu. Moi je trouve ça génial, je suis très content pour Etienne !

Pour en revenir à Dylan, je pense qu’il est épanoui et heureux de revenir à l’ASSE. C’est son club de cœur. Depuis tout petit il supporte les Verts. Je connais un peu son papa qui est fervent supporter de l’ASSE. Il ne lui dit pas je pense mais il est certainement très fier de lui. Voir son fils jouer à Geoffroy-Guichard, ça va être quelque chose de très fort. Je pense que dans sa tête, Dylan ne peut pas être au mieux !

Dylan est une bonne première recrue pour Sainté et je vois également d’un très bon œil les arrivées d’Anthony Briançon et de Jimmy Giraudon. Des joueurs expérimentés qui ont l’expérience de la L2 et d’une montée en L1. Des joueurs qui ont été capitaines dans leur club et qui évoluent à un poste où Sainté avait besoin de se renforcer. Pour regarder des matches de L2, on assiste souvent à des matches assez fermés. Il y a rarement de très gros scores. La première des choses, c’est de bien défendre et d’être solide.

Je pense que l’ASSE ne va pas se faire de souci pour recruter d’autres personnes dans d’autres compartiments du jeu. A mon avis tout le monde veut venir à Saint-Etienne. Sainté restera toujours Sainté. Même relégué en L2, c’est un club qui reste attractif pour un joueur. Bien sûr, quand on dit Saint-Etienne, ça évoque spontanément les belles années. Quand on évoque Saint-Etienne, on pense de suite à la Coupe d’Europe, au public, à ce stade magnifique. Je pense que tout joueur rêverait de jouer à Geoffroy-Guichard. Quand on a des échos des joueurs qui jouent contre Saint-Etienne dans ce stade, ils sont tous émerveillés par l’ambiance du Chaudron.

Je ne pense pas que les joueurs soient refroidis par les récents évènements, qu’ils aient peur des supporters ou quoi que ce soit. Certes, certains supporters ont fait des choses qui n’étaient pas très belles, c’est le moins qu’in puisse dire. Mais je pense que le peuple vert a un certain ras le bal depuis trois ans. Bien sûr on ne peut pas cautionner les violences qui auraient pu avoir des conséquences dramatiques à la fin du match contre Auxerre. Mais quand t’habites dans une ville de foot, que tu te lèves et que tu bosses toute une semaine pour aller au stade, t’as envie de te vider la tête, de voir les joueurs mouiller le maillot. Ça peut entraîner des débordements quand ça se passe mal. Je ne dis pas que c’est ce qu’il fallait faire mais on ne peut pas ignorer cette colère.

Je pense que Laurent Batlles aura une équipe très compétitive pour aller chercher le titre et remonter en Ligue 1, je l’espère dès cette première saison. C’est tout le mal que je souhaite à l’ASSE. Cela fait quatre ans que j’ai quitté le club mais ce ne sera jamais un club lambda pour moi. J’y ai fait toutes mes classes, j’ai signé mon premier contrat pro là-bas. Sainté sera toujours dans mon cœur. Avec mon père qui a joué là-bas, je pense qu’on est vert à jamais dans le cœur.

Comme tous ceux qui aiment ce club, je suis triste de le voir relégué en L2. Et c’est difficile d’y voir clair sur l’extra-sportif. Le club va-t-il être racheté ou pas, c’est nébuleux et les infos qui sortent à droite ou à gauche dans les médias sont parfois contradictoires. C’est embêtant car je pense que ça ne met pas une ambiance de travail au top. On ne sait pas trop ce qu’il en est au sommet du club, on est dans l’expectative, du coup tout le monde est un peu dans le doute.

J’espère que le coach Batlles avec l’aide de Loïc va créer cette bulle autour des joueurs et de son staff pour éviter que son groupe soit atteint par ce flou. Je pense que tous les deux veilleront à ce que les joueurs restent focalisés sur le rectangle vert. Pour avoir eu Laurent Batlles comme entraîneur en équipe et pour connaître un peu Loïc, je pense qu’on peut avoir vraiment confiance en eux pour être les garants de la maison verte en cette période d’incertitude à la tête du club. Ce sont deux meneurs d’hommes, deux hommes qui vont pouvoir gérer la situation.

Je suis content que Loïc ait choisi Laurent Batlles comme coach, je pense que c’est l’entraîneur idéal. Il a vécu une montée avec Troyes, il connaît le niveau de la Ligue 2. Il sait ce qu’il faudra faire pour pouvoir remonter. Et puis c’est quelqu’un de la maison, cela fait douze ans maintenant qu’il est implanté dans la région. Même lorsqu’il officiait à Troyes, il revenait très régulièrement près de Sainté où sa famille est installée et se plait.

Laurent Batlles a commencé à faire ses armes en entraînant les U15. Il a été adjoint de Thierry Oleksiak en N2. La saison où j’ai joué au Parc en Coupe de la Ligue, il faisait partie du staff de Christophe Galtier. Il a entraîné trois ans la réserve avec succès. Il connaît la maison verte par cœur !  Moi je lui fais entièrement confiance, je pense qu’il est l’homme de la situation pour faire remonter le club en Ligue 1. Quand bien même le club part avec un handicap de trois points et jouera ses quatre premiers matches à domicile à huis clos, je lui souhaite de réussir dès cette saison."

Selon la dernière édition du Progrès, l'ASSE va lancer ce matin sa campagne d’abonnement, sur internet et à la billetterie du stade Geoffroy-Guichard.

"Les abonnés de la saison dernière ont jusqu’au 24 août et la fin de la période dite « avant-première » pour renouveler leur sésame à un prix plus avantageux. Jusqu’à cette date, un abonnement adulte en kop coûtera 105 euros (120 pour les nouveaux abonnés), soit 7 euros le match.

Compte tenu de la relégation en L2, les prix sont en baisse de 25 % en moyenne. L’ASSE, qui comptait quasiment 12 500 abonnés l’an dernier, a revu ses espérances à la baisse. Pour ceux qui souhaiteraient venir de manière plus épisodique dans le Chaudron, les places à l’unité oscilleront entre 10 et 35 euros, hors réception de Valenciennes lors de la 38^e journée."

L'Indépendant nous apprend que Lucas Llort, défenseur latéral gauche de la réserve de l'ASSE, dont le contrat n'a pas été prolongé vient de s'engager avec Canet Roussillon Football Club, qui a terminé 8ème de son groupe de N2. 

Le Ruthénois de 23 ans (il est né le 8 juin 1999) a fait ses premiers pas à Onet le Château jusqu'en 2014, avant d'intégrer pour deux saisons les U17 Nationaux de Rodez. Il a continué sa formation durant trois ans à Montpellier (de 2016 à 2019).

Il est arrivé à l'ASSE dans l'été 2019 avec un contrat de trois ans qui s'est donc récemment achevé. Durant ces trois années perturbées par la crise sanitaire, il a disputé 32 matchs.

Il intègre un club ambitieux qui s'était illustré lors de la Coupe de France 2021, en éliminant l'OM et en ne s'inclinant qu'en 1/4 de finale contre Montpellier. Un club que quitte un ancien Vert Kleyveens Hérelle. 

Saidy Janko n'en finit pas de changer de club. A 26 ans (il est né le 26 octobre 1995), il en est déjà à son 11ème club !
Formé au FC Zurich, jusqu'en 2013, il passe ensuite 2 ans à Manchester United où il peaufine sa formation. Enfin, pas tout à fait 2 ans, car en janvier 2015, il est prêté à Bolton Wanderers (Championship).
Le 1er juillet 2015, il est transféré au Cletic de Glasgow avec un contrat de 4 ans. Mais au bout d'une année, il est prêté au Barnsley FC (2016-2017).
Le Celtic, pas convaincu, décide de s'en séparer et le 7 juillet 2017 , il s'engage finalement en faveur de l'ASSE en y paraphant un contrat de 4 ans. Kévin Malcuit parti vers le LOSC, il se retrouve en concurrence avec Ronaël Pierre-Gabriel pour occuper le flanc droit de la défense stéphanoise. Il effectue son 1er match officiel sous les couleurs vertes le 5 août 2017, match qui se termine sur une victoire de l'ASSE contre l'OGC Nice (1-0). Oscar Garcia lui fait confiance dès le début de saison, Ronaël Pierre-Gabriel se voyant confier le côté gauche. Suite au départ du technicien espagnol et aux mauvais résultats de l'équipe, différentes formules sont tentées à son poste en décembre où sont essayés Gabriel Silva et Kevin Théophile-Catherine. S'il enchaîne deux titularisations lors des 22 ème et 23ème journées, il voit Mathieu Debuchy débarquer lors du mercato hivernal mené par Jean-Louis Gasset, cette arrivée le reléguant sur le banc. Il aura donc joué 21 rencontres avec l'ASSE. 
Le 27 juin 2018, belle plus-value à la clé, l'ASSE le transfère au FC Porto, où il ne jouera aucun match. Le club portugais le prête aussitôt à Nottingham Forest (2018-2019), puis aux Young Boys de Berne (2019-2020). Il est alors transféré au Real Valladolid (Liga) qui sera relégué en 2021. Malgré des vélléités de départ, Saidy Janko effectuera la saison 2021-2022 dans le club espagnol avant d'être prêté, il y a quelques jours au VfL Bochum 1848. Il va découvrir ainsi son 6ème championnat et son 11ème club. 

A l'occasion de son retour chez les vilains, Corentin Tolisso a déclaré avant-hier en conférence de presse que le derby allait lui manquer.

"Il n'y aura pas de derby la saison prochaine, ça m'attriste dans le sens que ça reste quand même un spectacle, du football, que les supporters attendent ça avec impatience dès le début de la saison. J'en ai joué énormément depuis que je suis tout petit, c'est vraiment des matches particuliers. Je pense que pour le beauté du football et pour l'Olympique Lyonnais, pour les supporters, c'est bien d'avoir un gros derby comme ça dans le championnat. J'espère qu'ils reviendront en Ligue 1 très vite pour qu'on puisse avoir des beaux derbys, des bons matches."

On a hâte également d'affronter de nouveau ce banlieusard qui avait grandement aidé Renaud Cohade à marquer le 3e but de la victoire de l'inoubliable soirée du 30 novembre 2014. C'est également grâce à sa merveilleuse passe en retrait que KMP avait permis à Alexander Söderlund d'inscrire à l'entame du dernier quart l'unique but du succès du 17 janvier 2016. Et personne n'a oublié le tacle de taré du natif de Tarare il y a cinq ans lors de son dernier match contre les Verts, ponctué d'une nouvelle défaite pour les vilains.

Non conservé par l'ASSE en 2020 malgré de bonnes prestations avec la réserve et une sélection en équipe de France U19, Dylan Durivaux a joué ces deux dernières saisons en N2 dans l'équipe réserve guingampaise. Le latéral droit, qui a fêté ses 21 ans il y a deux semaines, est actuellement à l'essai depuis le 21 juin dans l'équipe première de Niort (L2) et peut nourrir l'espoir de décrocher son premier contrat pro.

Lancé par Laurent Batlles dans le football senior lors d'un match convaincant de N2 remporté à Nîmes il y a quatre ans, le natif de Cannes a réalisé une bonne prestation avant-hier en clôture d'un stage de préparation des Chamois à Ploufragan. Entré en jeu juste après la pause alors que son ancien club Guingamp menait 3-0, il a perdu 3-1. Solide défensivement, il s'est également montré à son avantage offensivement (grosse frappe repoussée par le portier en fin de match).

Alors que son ancien coéquipier stéphanois Tyrone Tormin n'a pas pris part à cette rencontre, Dylan Durivaux a déjà trouvé un remplaçant dans l'équipe réserve guingampaise. Faisant lui aussi partie de la génération sacrée en Gambardella en 2019 sous la houlette de Razik Nedder, Mathis Mezaber vient en effet selon Ouest-France de rejoindre le club costarmoricain après deux saisons passées à Andrézieux.

Lors du Journal inattendu d’hier sur RTL, Ophélie Meunier a posé la question suivante à Alexandre Bompard : "Est-ce que la fonction de président du club vous plairait ?" La réponse du patron de Carrefour : "Non, la seule que j’occupe pour le moment, c’est celle de supporter passionné des Verts. Elle ne me donne pas que du bonheur en ce moment mais ma passion reste très fidèle. J’espère que des belles heures viendront demain. Je veux le croire, je conserve l’espérance."

Agé de 49 ans, le fils d’Alain Bompard a donc ensuite disposé de 49 secondes pour faire son autoportrait.

"Pour peindre mon portrait, je vais essayer de bien choisir mes couleurs. Du vert d’abord, celui de Saint-Etienne et de mon club de cœur, moi qui suis né à quelques centaines de mètres du stade Geoffroy-Guichard et y ai vécu mes plus belles émotions de supporter.

Du jaune ensuite. Le jaune vif de la petite balle de tennis que je maltraite à grands coups de raquette tous les week-ends. Le jaune du gilet des vendeurs de la FNAC avec lesquels je partage encore la passion des livres, des films et des concerts. Le jaune éblouissant d’un plein de soleil en Provence parce que je commence à vraiment exister qu’à partir de 25 secondes degrés à l’ombre. Jaune enfin comme mon rire quand chaque matin du 4 octobre mes trois filles viennent me chanter « Joyeux anniversaire » et ma rappeler un peu le temps qui passe. 

Et puis du bleu, du blanc, du rouge pour l’Etat, que j’ai eu le privilège de servir à mes débuts. Pour les entreprises tricolores que j’ai eu le bonheur de diriger, toutes connues et aimées des Français : Canal Plus les sports, Europe 1, la FNAC Darty. Aujourd’hui Carrefour, une entreprise du quotidien qui porte la France jusque dans son logo.

Il manque à ce portrait quelques couleurs, tout n’est pas tout à fait rose, rien n’est jamais vraiment gris. Et comme je suis toujours dans ma quarantaine, je veux surtout croire que je suis encore très jeune ou très vert pour revenir à mes débuts."

S'il jouera à huis clos son premier match de préparation à L'Etrat le 9 juillet contre Thonon Evian Grand Genève (promu en N2), Sainté (relégué en L2) attirera certainement de nombreux supporters trois jours plus tard à Massot contre Le Puy (promu en N1).

Comme l'ont indiqué les hôtes altiligériens des Verts sur leur site officiel, il est possible depuis avant-hier d’acheter ses places pour cette rencontre dans les commerces suivants :

• Géant Casino Vals-près-le-Puy (Accueil) : Vals-près-le-Puy
• Le Mie Câline (Centre ville du Puy) : Place du Breuil, Le Puy-en-Velay
• Sport 2000 : Zone de Chirel, Vals-près-le-Puy
• Weldom : Brives-Charensac

Des places seront disponibles au guichet le jour de la rencontre.

Prix du billet à l’unité : 8€ en tribune, 4€ pourtour du stade

Hugo Roussey ne prolonge pas son aventure à Louhans-Cuiseaux FC. Alexandre Valbon, milieu offensif, suit le chemin inverse et rejoint les rangs du club de Saône et Loire qui opère en N2.

Alexandre Valbon, 22 ans (il est né le 19 novembre 1999) est arrivé au centre de formation de l'ASSE en 2014, en provenance de l'US Torcy (et du pôle espoir de Reims).

Son parcours à l'ASSE : 
- 2014-2015 : U17 avec Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant. Il dispute 7 matchs et inscrit 1 but dans l'équipe qui termine 1ère de son groupe et est éliminée par Lorient en 1/2 finale du Championnat de France.
- 2015-2016 : U17 avec Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant. Il dispute 24 matchs et inscrit 9 buts dans l'équipe qui termine encore 1ère de son groupe, qui bat Nantes en 1/4 de finale, Rennes en 1/2 finale et échoue devant Paris SG (2-4) en finale à St-Flour.
 - 2016-2017 : U19 avec Julien Sablé. L'équipe termine à la 3ème place. Alexandre Valbon dispute 15 matchs (2 buts) et 1 match en coupe Gambardella.
- 2017-2018 : U19 avec Lilian Compan. L'équipe termine 5ème. Alexandre Valbon dispute 16 matchs (4 buts) et 3 matchs en coupe Gambardella. Il dispute également 3 matchs en N3 avec Laurent Batlles dans l'équipe qui accède à la N2.
- 2018-2019 : N2 avec Laurent Batlles : 26 matchs, 1 but. Il signe son premier contrat professionnel le 28 mai 2019.
- 2019-2020 :  N2 avec Razik Nedder. Il dispute 11 matchs et inscrit 1 but dans un championnat qui s'arrêtera prématurément à cause de la pandémie.

Alexandre Valbon quitte alors l'ASSE et va effectuer deux saison au Grand Ouest Association Lyonnais FC (GOAL FC) en N2, disputant 5 matchs en 2020-2021 et 23 matchs en 2021-2022.

Président de Financial et ayant personnellement réalisé l'audit demandé par Olivier Markarian et dévoilé avant-hier dans Le Monde, Gilles Bellaiche s'est confié au Progrès. Extraits.

"Dès qu’on est rentré dans la data room, on s’est retrouvé avec des informations récentes qui n’étaient pas disponibles. C’est difficile de vendre une voiture si on n’ouvre pas le capot pour voir le moteur… On ne peut pas signer l’acte de vente et dire on vous montrera la superficie de la maison après. À mon avis, KPMG ne fait rien d’autre qu’exécuter le degré d’information qu’on a bien voulu leur donner. Cela fait des années que les actionnaires proclament vouloir vendre le club mais ils ne vont jamais au-delà de ce processus. À moins de ne tomber que sur des gens qui ne sont pas sérieux, ça montre que la volonté n’est pas assortie d’une réalité de transaction.

La data room a été faite un peu dans la précipitation. Quand on n’a pas eu le temps de préparer la maison pour la mettre en vente, s’il y a de la poussière, parfois on la met sous le tapis.On avait le sentiment qu’on était un peu baladé. Je n’ai jamais eu une transaction d’un club de football dans laquelle on ne communique pas les contrats des joueurs. C’est l’actif essentiel du club. Si on n’a pas les documents propres à chaque joueur, on ne pourra pas contrôler la valeur."

Dix ans après leur dernière participation à ce prestigieux tournoi U21, les réservistes stéphanois seront à Ploufragan (Côtes d'Armor) à la fin du mois. Comme le rapporte Le Télégramme, le tirage au sort a été effectué hier. Dans la poule A, les protégés de Razik Nedder affronteront Tottenham, l'AS Monaco et le Paris FC. La poule B mettra aux prises le Standard de Liège, le Stade Rennais, l'OGC Nice et l'En Avant Guingamp. Les matches de poule auront lieu les 29 et 30 juillet, la phase finale se déroulera le lendemain.

Nanard et Roro, qui écorchent au passage le nom de leur nouvel entraîneur, ont pondu aujourd'hui un communiqué via la société de Patrick Chêne qui gère la com sur l'interminable processus de vente de l'ASSE.

"Les actionnaires de l’ASSE tiennent à faire savoir que, contrairement à ce qui a pu être écrit dans la presse, ils n’ont reçu à ce jour aucune offre ferme de rachat du club. Les discussions se poursuivent activement avec plusieurs candidats repreneurs via KPMG. Les actionnaires rappellent que leur volonté de cession du Club est irrévocable et qu'elle ira à son terme. Leur seul souci est la pérennité de l’institution avec une excellente équipe de direction gérée par JF Soucasse, Loïc Perrin et Laurent Battles [Batlles, ndp2] pour réussir une belle saison sportive. Ce qui reste la priorité des priorités pour tous ceux qui aiment les Verts."

Sur son site officiel, La Plagne a annoncé aujourd'hui que les joueurs de l'ASSE seront présents pour une séance de dédicace le mercredi 6 juillet à 11h30 au terrain de foot La Plagne Soleil. Pour rappel, les Verts seront arrivés la veille dans cette station de la Tarentaise pour un stage de quelques jours avant de jouer à L'Etrat le 9 juillet leur premier match de la préparation estivale contre Thonon Evian Grand Genève (club promu en N2 n'ayant repris l'entraînement qu'hier).

Romain Hamouma revient sur son départ de Sainté dans la dernière édition de Corse-Matin. Extraits.

"C'était compliqué depuis plusieurs années avec Saint-Etienne. J'avais déjà fait le choix de rester dans ce club la saison dernière parce que j'y suis très attaché. Ce fut encore une saison très difficile, comme les deux précédentes et avec la relégation, il était important, pour l'ASSE comme pour moi que je puisse me reconstruire. J'ai préféré partir sur un projet neuf car j'ai senti qu'il fallait tourner la page après dix années marquées par des hauts et des bas. Je ne voulais pas faire la saison de trop.

Quand j'ai vu que l'AC Ajaccio voulait s'attacher mes services, j'en ai parlé avec mon agent. Je savais que le cadre était joli et que l'ACA était sur une très bonne dynamique. Cela m'a convaincu de m'engager. Je n'étais jamais venu en Corse, sauf pour jouer contre l'ACA ou Bastia. C'est d'ailleurs ici avec Laval que j'ai disputé mon premier match en pro. Je me souviens d'un match d'ouverture du championnat 2013-2014, où, avec les Verts, on s'était imposé 1-0. J'avais fait un caviar à Brandao. Il faisait très, très chaud.

Vu de l'extérieur, on sent aujourd'hui un groupe ajaccien très investi et un club qui grandit. L'ACA vient de réaliser une saison exceptionnelle. Les dirigeants et le staff font du très bon travail. Je viens en toute humilité avec la volonté d'apporter toute mon expérience. Est-ce que je ressens une pression particulière car on attend beaucoup de moi cette saison ? A Sainté, la pression, on vit avec toute la saison. Je suis très impatient de commencer et de donner le maximum de moi-même afin de relever le challenge du maintien."

Alors qu'il avait contacté Loïc Perrin pour lui proposer ses services, Mevlüt Erding va finalement évoluer quelques échelons en dessous de la L2 la saison prochaine. Le Turc de 35 ans rebondit en National 2 au Racing Besançon, à quelques encablures de sa région d'origine, lui qui est né à Saint-Claude dans le Jura.

L'ancien attaquant stéphanois, qui s'est engagé pour deux ans, commente son choix dans la dernière édition de L'Est Républicain.

"J'aurais pu refaire une année en D2 turque ou dans un autre championnat. Mais ce n'est pas ce que je recherchais. Ma femme est de Montbéliard, j'ai trois enfants de 10, 5 et 2 ans et j'avais envie de revenir en France qui est, je pense, le meilleur pays pour les voir grandir. Ils sont nés à Rennes, Lyon et Istambul, j'ai beaucoup bougé et, au final, je reviens dans la région avec un projet de reconversion. L'idée, c'est d'encadrer, de m'investir auprès d'une équipe. Depuis toujours, je veux être entraîneur, je ne connais que ça. Le foot, c'est ma passion. J'ai envie fd'apprendre un nouveau métier, d'éduquer les jeunes. L'aspect humain était ce qui m'importait le plus en signant ici. J'ai toujours vu le Racing Besançon comme un club qui n'était pas à sa place. Besançon est une belle ville qui aime le foot et qui mériterait au moins la Ligue 2."

En avance dans sa préparation sur les Verts, Dijon, où Sainté se déplacera pour sa 1ère journée dans 4 semaines, a joué hier et remporté son premier match amical, 6-0, contre le club de Saint Apollinaire (N3). Se prenant pour les Verts face au PSV Eindhoven, le club entrainé par Omar Daf menait 3-0 après 6 minutes de jeu.

Le onze dijonnais en 1ère période : Reynet - Ngouyamsa, Coulibaly, Touré, Rocchia - Marié (cap.), Ahlinvi - Chahid, Jacob, Soumaré - Le Bihan.

Le onze dijonnais en 2è période : Allagbé - Traoré, Benchaa, Congré (cap.), Fofana - Etoga, Pi - Nassi, El Khamali, Assalé - Scheidler.

Les buteurs bourguignons : Ahlinvi, Chahid, Le Bihan (2), Scheidler (2)

La réaction de Daf après le match : « J’ai vu des choses intéressantes en première mi-temps, moins en deuxième. Le plus important était que les garçons aient 45 minutes dans les jambes. On a mis en place des circuits cette semaine, que je voulais valider. On avance tranquillement. Il y a beaucoup d’investissement et d’engagement. Le plus important est de voir les comportements sur le plan offensif et défensif. Le résultat est anecdotique, le plus important est de voir quelle animation on est capable de mettre dans les couloirs. »

Dijon part désormais comme les Verts en stage à la montagne (à Tignes) avant un prochain match amical samedi prochain contre Villefranche.

Le Figaro a publié hier un article sur l'ASSE. Extraits.

"La négociation engagée entre les actionnaires de l'AS Saint-Etienne (L2) et l'homme d'affaires américain David Blitzer pour le rachat du club de football professionnel a échoué, a-t-on appris vendredi dans l'entourage des actionnaires. «La période de négociation exclusive, qui avait débuté voici 45 jours, a pris fin à minuit dans la nuit de jeudi à vendredi sans aboutir à un accord (...) elle n'a pas été prolongée», a déclaré à l'AFP un proche des actionnaires, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. «Le processus de vente se poursuit (...) le club communiquera sur ce sujet lundi», précise-t-on de même source à propos de l'opération menée depuis plus d'un an avec le concours du cabinet d'audit KPMG, chargé de sélectionner les candidats."

Selon la dernière édition du Progrès, "le milliardaire américain attend toujours un retour de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer après avoir transmis une offre pour racheter l’AS Saint-Etienne. Si les négociations exclusives ont pris fin la semaine dernière, peu ou prou lorsque la proposition du propriétaire de plusieurs clubs de football est arrivée sur la table des actionnaires majoritaires stéphanois, rien n’est encore fini. La situation pourrait se décanter dans les prochains jours puisque le camp Blitzer espère une réponse de la part des deux présidents de l’ASSE.’Américain serait ouvert à une contre-proposition du duo Romeyer-Caïazzo, dans la limite du raisonnable. Histoire de mettre un terme au feuilleton ou d’ouvrir un nouvel épisode…"

Comme prévu, l'ASSE a dévoilé hier les maillots de son nouvel équipementier Hummel.

En marge de la présentation des 3 recrues en conférence de presse ce midi, Loïc Perrin a fait un rapide point sur le mercato des Verts : 

"Je sais que Dylan (ndp² : Chambost) avait d’autres propositions plus intéressantes. Qu’il nous ait choisi, c’est un beau message. On a plus de temps que cet hiver, pour étudier les joueurs. On a pu se préparer un peu plus à ce mercato estival. On est satisfait aussi d’avoir signé des joueurs rapidement.  On s’est mis à la recherche d’un attaquant, ce n’est pas un secret. On espère avoir l’effectif au complet rapidement mais on sait que ce ne sera pas le cas à la première journée de championnat. Il y aura des mouvements fin août, on y est préparé."

C'est officiel en ce 1er juillet, l'ASSE a mis fin à 20 contrats professionnels dont plusieurs prêts effectués au mercato d'hiver.

On retiendra de nombreuses choses de ces joueurs restés longtemps dans la Maison verte, qui ont connu des succès avant de plonger dans l'abîme de la L2.

Paul Bernardoni s'en retourne à Angers et laissera un souvenir mitigé. Capable d'errements défensifs et de sorties aériennes douteuses, il a aussi montré ses capacités à sortir des arrêts époustouflants dont celui face à Brest dont on a longtemps cru qu'il serait l'arrêt du maintien

Même sort pour Sada Thioub qui laissera l'image d'un bon soldat, inadapté au 5-3-2 voulu par Pascal Dupraz mais qui a tenu son poste de piston droit avant de disparaître petit à petit. 

Falaye Sacko restera la trouvaille du mercato hivernal. Arrivée à la dernière minute du dernier jour - dans la pure tradition stéphanoise - la recrue s'est très vite adaptée au point de devenir le pilier de cette défense à 5. Sa blessure face à Troyes a enclenché un cercle vicieux pour l'arrière garde stéphanoise qui a alors encaissé 24 buts en 8 matchs ! Son retour face à Reims et pour la fin de saison n'a pu sauver le club. Il devrait signer à Montpellier cet été.

Même destination pour deux joueurs stéphanois : Wahbi Khazri et Arnaud Nordin. Le premier sera resté 4 ans à Sainté avec un bilan mitigé. Capable du meilleur comme du pire, Wahbi est un technicien hors pair, esthète du ballon rond coupable de vouloir trop en faire et de trop parler (à l'arbitre). Un bilan honorable de 114 matchs, 37 buts dont 13 pénaltys et 28 cartons jaunes (+ 2 rouges). On ne se lasse pas de remontrer deux buts qui symbolisent ce joueur fantasque : contre Marseille en 2018 et son lob de 68 mètres à Metz.

Le dernier pailladin est Arnaud Nordin. Après 148 matchs sous les couleurs vertes, l'ailier formé au club s'en va sous d'autres cieux. Là encore souvenir mitigé d'Arnaud dont on s'est souvent dit "cette année, c'est son année !" On lui souhaite d'enfin exploiter tout son potentiel, lui qui a ouvert son compteur en Vert en 2016 (déjà) contre Lille.

En défense, l'ASSE libère deux joueurs qui ne resteront pas positivement dans ses mémoires : Timothée Kolodziejczak et Eliaquim Mangala. Le second restera l'homme qui nous a donné deux faux rendez-vous à son arrivée ("au Stade de France et pour le maintien") et qui a étonné plus d'un supporter de se dire que ce joueur a un jour valu plus de 50 millions d'euros. Le premier laissera un souvenir ambivalent : ses premières années en Vert ont fait de lui un patron de la défense. Un patron qui n'a fait que régresser au fil des années, des mois, des semaines ... enchaînant boulette sur boulette à tel point que le Poteau d'Or 2021-2022 porte 6 mentions différentes de son oeuvre. 

Ses deux derniers buts en Vert. Merci de ne pas applaudir 

En défense toujours, on n'oublie pas le Péruvien Miguel Trauco. Péruvien, nous n'avons jamais pu oublier qu'il l'était, tant l'amour de sa sélection a parfois pris le pas sur ses obligations en club. Miguel restera ce soldat de l'ombre, souvent trop porté vers l'avant à son arrivée qui avait su adapter son jeu à l'Europe. Un joueur atypique, attachant et capable de coup de canon sublime comme à Troyes cette saison.

Un nom désormais qui fera souffler plus d'un supporter des Verts : celui de Ryad Boudebouz. Arrivé dans la peau du remplaçant de Rémy Cabella sous Ghislain Printant, l'ancien joueur de Montpellier est l'homme de tous les contrastes. Souvent incapable de peser sur l'issue d'une rencontre, d'assumer son rôle de leader technique, il a su sortir de sa boîte pour procurer deux émotions majeures au Peuple Vert au XXI siècle : une passe de velours pour Robert Beric lors du derby qui marqua l'arrivée de Claude Puel en octobre 2019 ; et un but à la dernière seconde du temps additionnel en demi-finale de Coupe de France face à Rennes en 2020.

Deux exploits à mettre en balance avec des copies désastreuses et une note de fin terrible : un tir au but raté lors du barrage retour contre l'AJ Auxerre que nous avons préféré ne pas afficher ici.

Comment évoquer les fins de contrat sans parler de Romain Hamouma ? 10 ans en Vert, 321 matchs, 62 buts. Seul Parasar peut évoquer Romain Hamouma avec le mot juste : "le dernier des empereurs". Que retenir de Romain, quel but, quelle action ? Le site officiel a publié il y a 2 ans une petite vidéo récap de ses plus belles offrandes au Peuple Vert. Son dernier but à Nantes a offert le tragique barrage que ses coéquipiers n'ont pas su transformer en ivresse. Romain s'en va pour Ajaccio et on espère que cet au-revoir n'est pas un adieu ! Il l'a promis sur Instagram récemment.

La grande lessive de l'été signifie aussi la fin de l'aventure pour plusieurs joueurs à la carrière verte moins remplie : Assane Diousse qui laissera le souvenir d'un seul match, tel un Oussama Tannane, contre Nice pour les débuts d'Oscar Garcia. Un joueur dont tous les coachs ont vanté l'état d'esprit mais jamais le niveau de jeu (54 matchs en 5 saisons, 26 fois titulaire et 1 seul but marqué)

L'aventure prend fin également pour de nombreux jeunes du centre de formation qui n'ont jamais (ou peu) eu leur chance en pro : Stevens Leleux, Lucas Llort (1 banc à Angers cette saison), Bilal Benkhedim (qui a marqué en finale de Gambardella 2019), Victor Petit, Louka Aymar et Lamine Ghezali.

Enfin, les trois derniers départs sont trois derniers (encore !) flops du mercato hivernal 2022 : Bakary Sako dont le retour fut anecdotique malgré un but en Coupe de France (sur pénalty) et un sauvetage sur sa ligne à Angers. Enzo Crivelli, dont le prêt a ressemblé à celui d'Anthony Modeste la saison précédente. On aura aimé malgré tout l'abnégation du sosie d'Alex Di Rocco sur les derniers matchs de la saison où il a pu enfin être apte. Enfin, Joris Gnagnon symbolise tout ce qui n'a pas fonctionné dans ce club depuis 3 saisons : l'absence d'idées pertinentes de la cellule de recrutement, un salaire indécent à l'homme qui ne pouvait plus être joueur de football, et une résiliation de contrat anonyme il y a quelques semaines. Cet échec est à l'image de ce que ce club est malheureusement devenu en l'espace de quelques années.

C'est aujourd'hui que l'ancien entraîneur des Verts (2009 - 2017) Christophe Galtier doit s'engager avec le Paris Saint Germain. Il passe après d'autres stéphanois qui ont entraîné le club de la capitale : Jean-Michel Larqué (1977-1978), Lucien Leduc (1983-1984), Georges Peyroche (1980-1983), Laurent Fournier (2004-2006) et Laurent Blanc (2013-2016) assisté de Jean-Louis Gasset.

Galette va aussi chercher à égaler le record de la L1 en devenant champion de France avec un second club, après Lille. Dans l'Histoire du championnat, seuls 4 coachs (dont 3 anciens Verts) y sont parvenus : Albert Batteux (5x Reims, 3x Saint-Etienne), Lucien Leduc (3x Monaco, 1x Marseille), Laurent Blanc (1x Bordeaux, 3x PSG) et Gérard Houllier (1x PSG, 2x OL).

L'ancien Vert devrait sans mal qualifier une nouvelle équipe pour une compétition européenne. Ce qu'il est parvenu à faire avec tous ses clubs Saint-Etienne (C3), Lille (C1) et Nice (C4).

Directeur sportif du MHSC, l'ancien Vert Bruno Carotti s'apprête à enrôler Falaye Sacko après avoir recruté Arnaud Nordin puis Wahbi Khazri comme le rapporte la dernière édition de la Prvada.

"Falaye Sacko (27 ans) arrive en prêt avec une option d'achat obligatoire dont le montant serait d'environ 2 M€. Le défenseur international malien- appartient au Vitoria Guimaraes, qui l'avait prêté en fin de saison dernière à Saint-Etienne (9 matches de L1 et 2 de barrages contre Auxerre".

Le Progrès du jour évoque le cas de Jean-Philippe Krasso. Extraits.

"Les dirigeants stéphanois seraient tentés de prolonger le contrat de son buteur arrivant à expiration en juin 2023. Mais la concurrence s’annonce rude. Plusieurs clubs de L1, dont Ajaccio, Strasbourg et Clermont, mais surtout deux formations étrangères engagées dans une coupe d’Europe, aimeraient enrôler Jean-Philippe Krasso. À bientôt 25 ans, le Stéphanois souhaiterait saisir une de ces très belles opportunités, sans pour autant avoir la volonté d’aller au bras de fer et poursuivre sa drôle d’ascension."

Les Verts vont inaugurer le championnat de L2 2022-2023. Comme l'indique le compte Twitter du DFCO, l'ASSE entamera son périple en L2 samedi 30 juillet à 15h à Dijon. Le match serait alors diffusé sur Bein Sport.

On rappelle que la L2 diffuse ses matchs ainsi :

- 1 match le samedi à 15h
- 8 matchs le samedi à 19h (multiplex)
- 1 match le lundi à 20h45