Immortalisé par le Progrès, Dieu a couru hier le Sainté Trail Urbain, dont le parcours mène notamment dans le Chaudron.

Inscrit sur le 11km, Perrin a fini à une jolie 87è place (sur 772) en 58 min 01. Gageons qu'il aura un peu mal aux cuisses (et au genou) en montant les marches de Saint Symphorien ce soir.

Arrivé cet été à Bristol (d2 anglaise) en provenance de Pau, Stefan Bajic espérait sans doute surfer sur sa belle saison sous les ordres de Didier Tholot.

Las, bien que remis de son opération au poignet, il n'a toujours pas joué la moindre minute avec l'équipe première de Bristol. Pire, il n'apparaît jamais sur la feuille de match, devancé par l'irlandais O'Leary (7 matchs) et l'anglais Bentley (13 matchs).

N°3 dans la hiérarchie, il est donc condamné à échauffer ses petits camarades comme mardi dernier avant la réception de Sheffield United (0-1).

Cédric Boustouler, le gardien

Les réservistes, leaders de leur groupe, avaient un match important contre un ancien pensionnaire de N2, GFA Rumilly-Vallières. Après trois succès consécutifs, c'était l'occasion de conforter leur place de leader face à un adversaire direct

C’est avec une équipe diminuée , sans les joueurs retenus en équipe première, que le match commence. Après un premier quart d’heure d'observation, les premières banderilles sont plantées par les Stéphanois. Jibril Othman voit son tir détourné, suivi quelques minutes plus tard, par Cheikh Fall qui échoue sur le gardien Rumillien.
Peu après, c’est au tour de Edmilson Correia de prendre le tir, mais sa frappe manque de précision. Dans l’ensemble le jeu est équilibré mais les occasions sont vertes. A part une occasion à l'entrée de la surface de réparation qui prend la direction du but de Cédric Boustouler battu, mais la frappe passe juste à côté de notre but. Sur une accélération de Cheikh Fall, la frappe qui suit est trop ouverte et ne prend pas le cadre. Déjà quatre occasions de mener à la maison, mais toujours un score d’équité au tableau d’affichage. C’est sur une de leurs rares occasions, que les visiteurs prennent l’avantage, cinq minutes avant la pause, sur une puissante frappe de loin. (ASSE-Rumilly : 0-1, 39ème)
Malgré une dernière tentative d’Edmilson Correia, l’arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires sur cet avantage des Hauts-Savoyards.
A la reprise c’est une nouvelle occasion par Abdoulaye Sidibé qui aurait pu égaliser sur une frappe dans un angle fermé. Peu après l’heure de jeu les visiteurs doublent le score d’un but de la tête qui lobe notre gardien.  (ASSE-Rumilly : 0-2, 62ème).
Les joueurs de Rumilly, habitués à la N2, ne lâcheront rien et feront déjouer nos jeunes pousses. Malgré une dernière tentative de Lucas Calodat largement au-dessus du but, le match se termine sur une défaite logique de nos joueurs.

Les Verts (7 matchs) rétrogradent à la 4ème place, avec 12 points à 2 points du nouveau leader ....GFA Rumilly-Vallières (6 matchs). 

ASSE - GFA Rumilly-Vallières : 0-2 (0-1)
La composition : Boustouler - Nokoue, Owusu, Sow (cap), Calodat - Maïga (puis Ah. Sidibé, 58e), Sahraoui (puis Bladi, 81e), Fall (puis Aiki, 46e) - Edmilson, Othman (puis Mukanya, 81e), Abd. Sidibé.
Buts : Garby (39e), De Col (62e) pour GFA Rummily-Vallières

La réaction de Razik Nedder : « Nous avons eu beaucoup de déchets dans le contenu. Je suis déçu d’avoir perdu et agacé par le contenu, c’est certainement notre plus mauvais match. Notre force depuis le début de saison c’est la qualité technique et ce qu’on arrive à faire dans la circulation du ballon dans le cœur du jeu. Aujourd’hui, nous avons eu beaucoup trop de déchets dans ce domaine là pour être dangereux et pour maîtriser le match. Nous avons fait beaucoup trop de fautes directes dans l’utilisation du ballon donc ça ce sont des choses qui nous mettent en difficulté. On n’a pas non plus rencontré un adversaire qui a dominé son sujet, qui n’a pas eu une capacité à faire circuler le ballon. Aujourd’hui en terme de maturité on s’est fait un petit peu « croquer dans la tête ». On est un peu tombé sur une équipe avec un jeu direct. Aujourd’hui j’avais à ma disposition des joueurs nés en 2004 et 2005 et dans le jeu on peut pas on n’a pas réussi à lutter contre eux. Nous n’avons pas réussi à mettre notre jeu en place, notre fluidité technique en place pour nous faciliter le match. Les garçons ont joué contre une équipe très expérimentée, ils ont deux frappes cadrées durant le match. Cela aurait pu être différent car nous avons eu des situations pour ouvrir le score mais on ne le fait pas. Alors qu’eux sur un centre venu d’ailleurs le joueur tente quelque chose et ça rentre. En seconde mi-temps nous poussons, nous arrivons à les acculer dans leur moitié de terrain et nous prenons ce contre pour le 0-2. Cela ne change rien au contenu du match qui a été insuffisant, on n’a pas trouvé l’efficacité dans l’utilisation du ballon pour gagner le match.
La semaine prochaine nous préparer comme il le faut parce que ça va être un match dans le même esprit à Chambéry, avec une équipe qui joue très bas, des joueurs qui parlent beaucoup, il y aura beaucoup d’engagement et si nous ne jouons pas, que nous ne mettons pas notre football en place nous revivrons plus ou moins le match d’aujourd’hui. Nous sommes prévenus et nous allons nous remettre au boulot toute la semaine. Une belle série s'est arrêtée, il nous reste cinq matchs avant la trêve, il va falloir prendre un maximum de points pour rester dans la première partie du tableau. »

Merci au coach pour sa disponibilité.

Impliqué dans 55% des buts marqués par les Verts en L2 (8 pions + 3 passes décisives) alors qu'il était suspendu lors des deux dernières journées, le revenant Jean-Philippe Krasso s'est confié au Progrès avant de défier les Grenats ce soir en Lorraine. Extraits.

"On joue bien, on a une identité de jeu. Malheureusement, les points ne sont pas là. Il faut qu’on réagisse et vite parce que les écarts commencent à se faire au classement. On est dans une situation d’urgence. Quand je suis sur le terrain, j’essaye de créer des choses, de prendre des risques. Ca marchait bien en début de saison. Après, chacun son rôle sur le terrain. J’ai une capacité à dribbler, à provoquer le désordre dans la défense. De là à dire qu’il y a une « Krasso dependance », non !

Chacun a ses qualités. Par exemple, Ibra avec sa vitesse : quand on le lance, il y a peu de défenseurs qui peuvent le rattraper (...) Devant, il faut amener un peu de folie, tenter des choses, que ce soit par la passe, le dribble, une frappe de loin… On travaille aussi sur des espaces plus réduits. Les équipes nous attendent et il y a du coup moins d’espace pour créer. Contre un bloc resserré, si on ne tente pas, on est foutu (...)  J’espère rester meilleur buteur mais je n’en fais pas une fixette."

Le FC Metz et l'ASSE, qui s'affrontent ce soir en clôture de la 14e journée, sont selon Opta les deux clubs qui ont utilisé le plus de joueurs (33) depuis le début de saison de L2.

Pour rappel, les 33 garçons utilisés par Laurent Batlles :

Gardiens : Dreyer, Green, Raveyre
Défenseurs : Bakayoko, Briançon, Camara, Giraudon, Maçon, Nadé, Namri, Palencia, Pétrot, Silva, Sow
Milieux : Aouchiche, Bouchouari, Cafaro, Chambost, Gauthier, Lobry, Monconduit, Moueffek, Mouton, Neyou, Youssouf
Attaquants : Aiki, Bile, Bouanga, Krasso, Othman, Pintor, Rivera, Wadji

Selon Le Progrès, le numéro 25 des Verts débutera la rencontre sur le banc ce soir :

Dreyer - Bakayoko, Giraudon, Pétrot - Namri, Lobry, Mouton, Bouchouari, Cafaro - Chambost, Krasso.

La Pravda prétend au contraire que l'attaquant sénégalais sera associé au revenant international ivoirien :

Dreyer - Bakayoko, Giraudon, Pétrot - Namri, Mouton, Lobry, Maçon - Chambost - Krasso, Wadji.

Le Progrès évoque l'avenir incertain de Jean-Philippe Krasso, actuellement en fin de contrat en juin prochain.

"Le rendez-vous mi-octobre a débouché sur une offre que le joueur et son entourage n’accepteront pas. Outre un désaccord sur le plan financier, la situation sportive des Verts n’incite pas l’attaquant à signer un nouveau bail dans un club et une ville où il se sent pourtant épanoui. S'il demeure ouvert à rester dans le Forez, les discussions sont pour le moment en stand-by. "Je sais que l’ASSE a émis le souhait de me prolonger mais moi, je me focalise sur le terrain, assure le Stéphanois. Tout le monde a envie de jouer au plus haut niveau possible. Je suis ambitieux, on verra où cela me mène mais pour le moment, je suis focus à 100 % sur Saint-Étienne."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : guère aidés par un arbitrage presqu'aussi mauvais que l'état du terrain, les U19 ont été tenus en échec par Béziers cet après-midi dans l'Hérault.

Suite à un coup franc obtenu par Youssef Njoya Ngapout et rapidement joué côté droit pour Béni Seda Mfukumoko, ce dernier a adressé un centre tendu parfaitement coupé par Abderraouf Guechi dès la 7e minute de jeu. Cette entame parfaite des Stéphanois a hélas été gâchée par l'expulsion de Maedine Makhloufi à la 35e pour un geste qui aurait mérité une simple biscotte.

En début de seconde période, Jules Mouton a eu une grosse occasion de faire le break mais le petit frère de Louis n'a pas réussi à cadrer son tir. Les Biterrois ont égalisé à la 70e minute, l'arbitre n'ayant pas vu sur cette action la faute commise sur le gardien stéphanois Mateo Houngbo Civier, percuté du genou puis retenu par un Héraultais après avoir sorti une superbe parade.

Si les percussions de l'ailier gauche Kenzo Kies auraient mérité un meilleur sort, les locaux auraient pu l'emporter d'une frappe lointaine repoussée par le poteau. Ils auraient mérité de finir la rencontre à 10 pour une très vilaine faute sur Albion Jestishi, mais le coupable a hérité d'un simple avertissement. L'ASSE, 8e sur 14, compte désormais 8 points de retard sur le leader toulousain, qu'elle accueillera samedi prochain lors de la 12e journée.

La compo : Houngbo - Nzuzi, Kinunga, Mbemba, Makhloufi - Jetishi, Mouton, Njoya - Seda Mfukumoko, Guechi (Meyer, 46'), Kies.

La réaction de Jean-Luc Dogon : "C'était difficile de ramener un autre résultat ici. Le terrain était plus que limite, l'arbitrage aussi. C'était trop compliqué. Mais mes joueurs se sont battus. Il y a eu des décisions assez bizarres. L'expulsion fait mal, on a joué 55 minutes en infériorité numérique. Sur l'égalisation, l'arbitre ne voit pas la faute sur notre gardien... Avec ce terrain, c'était quasiment impossible de produire du jeu. On a quand même essayé, il y a eu quelques séquences intéressantes. Dans d'autres conditions, on aurait peut-être pu repartir avec les trois points. J'ai bien aimé l'état d'esprit des garçons. En infériorité numérique, ils ont beaucoup couru, ils se sont battus. Techniquement c'était injouable sur cette pelouse face à une équipe qui pratique un jeu très direct. A onze contre onze ce match aurait sans doute pris une autre tournure mais on va dire que ça fait partie de l'apprentissage. Cette semaine c'était la journée de l'abitrage. Ces jeunes arbitres font des erreurs, après il faut qu'ils les reconnaissent..."

Pas de surprise dans le groupe qui se déplacera à Metz pour le compte de la 14ème journée. 

Anthony Briançon, Aïmen Moueffek, Thomas Monconduit, blessés ne sont pas du voyage. Abdoulaye Bakayoko fait son retour et a été préféré à Saidou Sow qui a joué avec la réserve cet après-midi. Mathieu Cafaro est de retour après sa blessure et Jean-Philippe Krasso lui aussi, qui a purgé ses trois matchs de suspension. Jibril Othman disparaît donc du groupe dans lequel Mathis Saban est conservé. Benjamin Bouchouari, suspendu contre Rodez, en Coupe de France, sera également présent.

Il est resté le même. On pouvait penser que le départ à Montpellier et la perspective de ne pas être mêlé à la lutte pour le maintien aurait changé l'état d'esprit de Wahbi Khazri. Que nenni ! Il fait même mieux. A Sainté, il écopait souvent de cartons pour comportement "douteux" sur le terrain. Cet après-midi, c'est sur le banc de touche qu'il a été sanctionné pour comportement anti-sportif lors de la rencontre qui l'opposait à Clermont. C'était son deuxième carton de la saison, le premier lui ayant été attribué lors de la 7ème journée à Angers pour ....contestation !  

Et de 8 !!!

Les Amazones ont enchainé cet après-midi une 8ème victoire consécutive en battant Le Puy sur le plus petit des scores 1-0.

Globalement dominatrices, les Vertes n'ont néanmoins pas réussi à se mettre à l'abri face à de solides auvergnates. C'est l'attaquante américaine Phoenetia Browne qui a ouvert la marque à la 24ème minute. Elle aurait pu marquer un doublé mais sa tentative a été repoussée par la barre transversale à la 85ème. 

Cette victoire est d'autant plus importante que les féminines de l'OM ont fait match nul contre Grenoble (0-0). Les Vertes se retrouvent donc seules en tête du classement de la D2 avec 24 points (Marseille 2ème avec 22 points).

Place à la coupe de France pour le prochain match. Les Vertes retrouveront Yzeure à l'Etivallière le week-end du 19/20 Novembre.

Composition : Gignoux - Romanenko, Blanchard, Anglais, Tapia - Legrout (c), Otu, Carchio (71' De Priest) - Caputo (71' Marty), Browne, Jesus (89' Belin). 

But : Browne (25ème)

Cartons : Jésus (41'), Carchio (57')

S'ils sont désormais avant-derniers suite à la victoire des Crocodiles contre les Girondins et qu'ils ne pourront pas rattraper de suite des Annéciens vainqueurs contre les Lionceaux, les Verts quitteront la zone rouge en cas de victoire demain à Saint-Symphorien. Le DFCO, dont le dernier succès remonte au mois d'août, a été tenu en échec par Guingamp. Rodez, qui n'a toujours pas gagné le moindre match dans son antre, a encore perdu à domicile contre le GF38. Alors que les protégés de Vincent Hognon montent sur le podium et comptent actuellement 14 points d'avance sur les Verts, les Ruthénois, qui reviendront samedi prochain dans le Chaudron, sont au plus mal.

Nassim Ouammou et ses coéquipiers se font tacler aujourd'hui par la presse locale. "Avec leur bloc bas, jamais les Aveyronnais n'ont été en mesure de peser sur le but adverse. Comme il est de coutume depuis de nombreuses semaines [sauf le week-end dernier hélas, ndp2], défendre n'est pas suffisant. A trop subir le RAF finit toujours par craquer. Rodez a un manque récurrent de qualité technique au milieu de terrain" souligne La Dépêche du Midi. "Il était impossible de proposer plus mauvaise prestation qu'hier soir côté ruthénois. Le RAF était sans solution, un peu comme à Saint-Etienne en Coupe de France mais cette fois il n'y avait pas un Cibois de prestige et des tirs au but pour sauver la mise" abonde Centre Presse Aveyron.

Meilleur buteur (4 pions) et meilleur passeur (4 offrandes) des Grenats, l'ancien vilain géorgien Georges Mikautadze risque de tenir sa place contre Sainté d'après Le Républicain Lorrain, qui fait le point sur l'effectif messin à la veille du déplacement des Verts à Saint-Symphorien. Extraits.

"Touché en fin de match mardi à Raon, Mikautadze a été « ménagé » ces derniers jours. Mais l’attaquant messin s’est « entraîné normalement ce samedi », révèle Laszlo Bölöni. Une décision sera prise ce dimanche, mais l’entraîneur du FC Metz est optimiste : « il y a de grandes chances qu’il revienne » pour la réception de Saint-Étienne.

Touché à cheville et absent à Raon, Fali Candé est désormais apte au service. Tout comme Sofiane Alakouch qui s’était entraîné à l’écart du groupe jeudi matin. Youssef Maziz pourrait encore passer son tour. Respectivement blessé et en phase de rééducation, Amadou Dia N’Diaye et Marc-Aurèle Caillard sont absents."

Capitaine d'une équipe qui a remporté tous ses matches (7) depuis le début de la saison, Elise Legrout s'est confiée au Progrès avant le derby programmé cet après-midi contre Le Puy au stade Salif-Keita. Extraits.

"Je me sens bien. Forcément, tout est plus facile lorsque l’on a des bons résultats avec l’équipe. On enchaîne les victoires et dans ce contexte, c’est toujours plus simple de se sentir bien dans un groupe, dans une ville ou dans sa vie en général (...) Le secret de notre belle entame de saison ? Surtout du travail, de la rigueur et de l’exigence. On gagne les matchs le week-end mais la semaine, on se remet en question, on bosse sur les erreurs que l’on a faites. C’est cette remise en question qui nous permet de performer (...) L’idée, c’est de monter et de construire quelque chose avec ce club au sein de cet effectif-là."

Le Los Angeles FC a remporté pour la première fois de son histoire le championnat de MLS cette nuit au terme d'une incroyable finale. Si les Californiens ont mené deux fois au score dans leur antre, Philadelphie Union a arraché l'égalisation à la 85e avant de prendre l'avantage en prolongation à la 124e. Mais le supersub Gareth Bale a égalisé de la tête à la 128e ! Denis Bouanga, peu en vue pendant toute la rencontre et impliqué sur aucun des trois pions de son équipe, a eu le mérite de réussir sans trembler son tir au but. Aucun de ses adversaires n'en a fait de même !

En attendant le résultat du match de lundi entre le FC Metz d'Habib Maïga et l'ASSE, d'autres anciens Verts étaient en lice ce soir dans le cadre de la 14ème journée de Ligue 2.
Le leader bordelais de David Guion a été défait (1-0) à Nîmes, ce qui permet aux Havrais de prendre la tête du championnat à la faveur d'une victoire à Rouen (où Nelson Sissoko était titulaire) dans le derby de Normandie (0-1).
Grenoble fait la bonne opération de la journée : les hommes de Vincent Hognon se sont imposés (0-1) à Rodez où Nassim Ouammou est sorti à la 72ème minute, et grimpent ainsi sur le podium, à la 3ème place. 
Ils profitent de la défaite de Sochaux (2-1), renversé, après le repos,  par Annecy et son capitaine Vincent Pajot. 
Le Valenciennes FC du capitaine Mathieu Debuchy n'a pas profité de la défaite des doubistes en concédant le nul (1-1) face au Stade Malherbe de Caen, ce qui lui permet néanmoins de devancer Amiens battu (2-1) par le Pau FC du coach Didier Tholot et d'Henri Saivet, encore muet aujourd'hui.
Les Verts peuvent remercier Laval vainqueur de Niort (2-1) où Dylan Durivaux, une nouvelle fois titulaire est sorti à la 76ème minute. Les Chamois restent donc scotchés à la dernière place. 
Enfin, Morgan Guilavogui (remplacé à la 75ème) a permis au Paris FC de Thierry Laurey de s'imposer à Bastia (0-1). 

Sous les yeux de son coéquipier Marvin Tshibuabua (resté sur le banc), Vagner a ouvert le score ce soir contre Saint-Trond juste avant la mi-temps. Mais l'ex-club belge de Jonathan Bamba s'étant finalement imposé 2-1, Seraing reste lanterne rouge...

Les U17 de l'ASSE (2è de la poule D) n'ont pas pu s'imposer cet après-midi face à Castelnau-le-Crès. Les joueurs de Patrick Moreau ont concédé le match nul 0 à 0 face au 5ème de la poule et voient Nice vainqueur du Gazelec 7-0 se rapprocher à un point. Monaco, en tête du classement, va avoir l'occasion de s'envoler avec son match contre l'ASPTT Marseille demain.

Dans un match fermé, les Verts se sont procurés quelques occasions en première période, notamment par Enzo Mayilla sur un centre d'Helmi Ben Tiba. Valentin Depalle était également tout proche d'ouvrir le score mais butait sur le gardien héraultais, et juste, avant le repos, son centre ne trouvait pas preneur. 
Après le repos, Enzo Mayilla échouait lui aussi sur le gardien adverse avant que Prince N'Geleka ne place sa reprise de la tête au-dessus de la cage. Mais la meilleure occasion fut pour Yanis Mimoun dont le tir s'écrasait sur la transversale. Castelnau, en toute fin de match, fut bien près de réaliser le hold-up sur un corner repoussé sur la ligne.   

La compo : Sabathie - Gallo, Pedro, Taiar, Hornech - Fernandes, Depalle (Prud'homme, 55ème), Mimoun (Tatuszka, 84ème) - N'Geleka - Mayilla, Ben Tiba (Lunetta, 78ème). 

Prochain match pour les U17, samedi prochain en déplacement sur l'Île de Beauté pour affronter l'AC Ajaccio, 6e de la poule.

Laurent Batlles a fait le point sur son effectif avant Metz - ASSE (lundi 20h45) :

"Anthony Briançon a repris la course mais sera trop juste pour Metz.  Thomas Monconduit manquera les deux prochains matches car il a un problème au mollet. Aimen Moueffek n’est pas blessé mais a été malade toute la semaine. On retrouvera Abdoulaye Bakayoko et Mathieu Cafaro. Jean-Philippe Krasso aussi revient de suspension."

Dans la langue de William Duckworth, Albert Locke, Robert Pollard et Harold Rivers, Kurt Zouma s'est exprimé hier sur la chaîne officielle de West Ham, actuellement 13e de Premier League à égalité de points avec les Toffees de Neal Maupay mais à 17 longueurs des leaders Gunners de William Saliba, à 10 des Magpies d'Allan Saint-Maximin et à 7 des Blues de Wesley Fofana et Pierre-Emerick Aubameyang.

S'excusant à nouveau d'avoir maltraité son chat, le défenseur des Hammers, fier d'avoir récemment franchi la barre des 200 matches disputés en Premier League, affiche son ambition de remporter l'Europa Conference League. Il faut dire que le club londonien s'est baladé dans le groupe B de cette compétition en remportant ses six matches aux dépens d'Anderlecht, du Steaua Bucarest et des Danois de Silkeborg...

Le milieu de terrain annécien Vincent Pajot (32 ans), qui retrouvera les Verts lors de la 16e journée de L2 le jour de la Saint-Etienne, se confie dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Les trois buts que j'ai mis le week-end dernier en Coupe de France ? Je crois que c'était mon premier triplé. Même chez les jeunes, je n’ai pas souvenir d'en avoir réalisé. Tradition oblige, je suis reparti avec le ballon du match sous le bras. Mais il n'a pas fait long feu, mon chien l’a déjà crevé ! (rires)

Je ne me suis jamais considéré comme la star en venant à Annecy. Je suis tellement complexé par l’image du footballeur... Un enfant qui vient me voir au supermarché pour un autographe, ça me gêne plus qu’autre chose, je trouve que c’est trop pour ce qu’on est ! Moins on me voit, moins on en sait sur moi, mieux je me porte. Je suis de l’ancienne école. Avec Ahmed Kashi, je suis le seul joueur du club à ne pas être sur les réseaux sociaux ? Cela ne m'intéresse pas.

Je n'attache pas vraiment d'importance à ce que l'on dit de moi. Au tout début de ma carrière, je regardais les notes dans le journal mais j’ai vite compris qu’il ne fallait pas que je m’attarde à ça. Il y a tellement de façons d’analyser un match ! Cela ne m'empêche pas d'être dans une perpétuelle remise en question, sur ce que je dois améliorer, sur ce que je peux apporter de plus.

Je n’ai jamais vraiment été dans la création. Je suis plus à l’avant-dernière passe, celle qui paraît la plus simple mais qui permet le décalage. Si demain je me mets en tête d’être un 10, je serais plus un poison pour l’équipe qu’autre chose. On m'avait demandé de faire ça à Rennes mais je me suis retrouvé à déjouer. J’étais obnubilé par ça et j’en ai perdu ma façon de jouer. Je frappais plus mais je ne marquais pas plus et je récupérais moins de ballons."

Ancien milieu de terrain de L2 (à Evian, Metz, Nîmes et Auxerre) et actuel consultant sur la chaîne de la Pravda, Pierre Bouby pointe aujourd'hui dans Sud-Ouest l'incapacité des Verts à répondre aux attentes.

"Une descente crée toujours un traumatisme. Souvent, dans ces cas-là, une dynamique négative s'installe. On voit avec Saint-Etienne, qui a recruté des joueurs de qualité de L2 voire de L1 mais qui ne sont pas habitués à être attendus de partout : c'est dur d'être l'équipe à battre. J'ai découvert comme beaucoup les jeunes Bordelais, eux se sont mis à la hauteur du maillot, de cette pression."

Malgré leur logique défaite à Geoffroy (si, si, David !), les Girondins sont actuellement leaders de la L2 et comptent pas moins 16 points d'avance sur les Verts après 13 journées.

Après avoir éliminé Sainté de la Coupe de France, Rodez caresse l'espoir de remporter enfin son premier succès à domicile de la saison ce soir aux dépens de Grenoble avant de revenir dans le Chaudron la semaine prochaine.

"A Geoffroy-Guichard, on a fait samedi dernier un match sérieux dans un contexte difficile où nous avons subi l'impact des Stéphanois sans rompre" déclare l'entraîneur adjoint du RAF Emerick Darbelet dans la dernière édition de La Dépêche du Midi. "Notre défense a passé un bon examen de passage chez les Verts et on a su développer des actions tranchantes vers le but stéphanois. Il n'y a pas de raison pour laquelle cela ne peut pas fonctionner de cette façon."

Pour rappel, les Ruthénois sont toujours relégables et comptent actuellement un seul point d'avance sur les antépénultièmes stéphanois...

Sur le site Objectif Gard, le capitaine des Verts a parlé hier du stade des Costières, qui va accueillir ce samedi son dernier match de championnat.

"Ça m’attriste un peu de voir qu’il va être détruit car nous avons vécu tellement de chose dans ce stade. Le premier souvenir qui me revient, c’est le match de la montée en Ligue 1 face au Gazelec Ajaccio. Je revois le premier but avec le centre de Sada Thioub et le but de Rachid Alioui. Nous avons passé des grands moments aux Costières pendant quatre ans que ce soit les moins huit points, la montée et le maintien en Ligue 1. Quand j’en parle avec des joueurs des clubs adverses ils me disent qu’ils qu’ils n’étaient pas à l’aise quand ils venaient à Nîmes car le public était proche du terrain."

Dans un entretien accordé à But !, Christian Lopez tacle les présidents de l'ASSE. Extraits.

"Ce que Saint-Etienne vit aujourd'hui n'est que la conséquence de plusieurs années difficiles. En tant qu'ancien, on regrette toujours ce qui se passe, on regrette que le club n'ait pas fait appel à nous. Je pense que les Verts de 1976 ont apporté beaucoup à l'ASSE et à la ville de Saint-Etienne. A partir de là, chacun a ses idées et ses opinions mais on est quand même beaucoup à penser que cela fait quelques années déjà que les actionnaires auraient dû passer la main.

C'est dur de voir l'ASSE aussi bas et dans cette situation. Même s'il y a parfois eu des descentes, Saint-Etienne est toujours parvenu à remonter en première division. Aujourd'hui, j'ai du mal à voir des perspectives en ayant un président qui habite à Dubaï et un autre qui est visiblement toujours sur Saint-Etienne mais n'assiste quasiment plus aux matchs. On ne sait plus vraiment comment le football est géré à Saint-Etienne. Jean-François Soucasse est jeune, il a été placé à la présidence, mais est-ce vraiment lui qui a la main ? Ce dont on a la certitude, c'est que l'AS Saint-Etienne est aujourd'hui dans une situation dramatique.

Cela fait déjà quelques années que le club aurait dû être vendu. Bernard Caïazzo et Roland Romeyer auraient dû partir dès 2013, avec la victoire en Coupe de la Ligue. Quand la cote de l'ASSE était au plus haut. A ce moment-là, les présidents – qui avaient mis des sous – auraient récupéré leur mise sans souci et on aurait pu développer quelque chose. Aujourd'hui, ils soufflent le chaud et le froid sur la vente car il y a une histoire d'argent derrière et que c'est plus difficile de céder un club qui se morfond en Ligue 2. Le plus dramatique dans tout ça, c'est que quand l'un veut vendre, l'autre bloque.

Loïc Perrin, est-ce qu'on l'a jeté en pâture ? Est-ce un accord entre lui et l'un des deux actionnaires ? Comme Jean-François Soucasse, je me demande s'ils ont réellement les mains libres pour faire ce qu'ils veulent. Ces garçons-là, je les vois livrés à eux-mêmes. Loïc a tout connu ici et sait comment le club fonctionne. Je pense qu'il fait réellement ce qu'il peut et qu'on doit lui faire confiance. Après, comme je l'ai dit pour Laurent Batlles, Loïc peut faire venir les joueurs qu'il veut mais s'ils n'adhèrent pas au projet, ce n'est pas non plus un magicien. C'est facile de critiquer l'entraîneur, le directeur sportif et même les dirigeants mais ce sont d'abord les joueurs qui ont la clé..."

Directeur sportif du HAC (2e de L2 avec 15 points d'avance sur l'ASSE), consultant sur Prime Video et sur RMC, l'ancien milieu de terrain stéphanois Mathieu Bodmer a trouvé quelques minutes pour la Pravda dans son emploi du temps surchargé. Extraits.

"Avec Amazon, on choisit les matches que je commente le vendredi ou le dimanche en fonction de ceux du Havre le samedi pour m'éviter de longs déplacements. Le lundi, je reste à Paris pour voir ma femme et mes enfants et je suis à RMC en fin de journée. Du mardi au jeudi soir minimum, je suis au Havre. Parfois je reste jusqu'au jour du match. Et quand je peux, j'interviens une seconde fois à distance pour la radio. Je dors au stade Océane, qui est près de la sortie de l'autoroute. Je fais tout pour optimiser au maximum le temps.

Je regarde à peu près 50 matches complets par semaine : Ligue 1, Ligue 2, National, moins de 19 ans, moins de17 ans, N2, N3, anglais, italiens, espagnols et d'autres Championnats en fonction des profils qu'on recherche. Ensuite, je visionne des séquences de joueurs du monde entier. Je peux regarder des montages de matches joués en Corée, en Libye ou au Panama. Je regarde du foot quasiment jour et nuit d'autant que je dors peu, cinq heures en moyenne. Lundi matin, en rentrant de Marseille après avoir analysé OM-Lyon, je regarderai dans le train sur la plateforme du Havre les matches des moins de 17ans, moins de 19 ans et de la réserve.

A la télé, je en suis pas du genre à me lâcher sur les buts. Je vois tellement de matches et tellement de buts que je ne suis jamais surpris. Le plus beau de la saison dernière, la frappe de Wahbi Khazri pour Saint-Étienne de 68 mètres à Metz, pour moi, c'est logique, c'est le geste à faire. Je sais qu'il est capable de le réaliser et peut-être que quelques jours avant, j'ai vu le même but au Danemark. Peu de choses me surprennent. Je ne suis pas Omar Da Fonseca (rires). J'adore l'écouter mais je n'arriverais pas à m'enflammer comme lui, je serais obligé de surjouer. Si Le Havre monte en Ligue 1, j'arrêterai les médias, c'est acté avec Amazon et RMC.  mettrai juste le métier de consultant entre parenthèses quelque temps."

Fabien Lemoine était titulaire ce soir dans le onze du FC Versailles qui est allé s'imposer 1-0 sur le stade Gaston Petit de la Berrichonne de Châteauroux, dans le cadre du championnat National. Il est sorti à la 80ème minute, cinq minutes après le but qui a donné la victoire à son équipe.
Quant à l'autre ancien Vert, Pierre-Yves Polomat, il était suspendu pour cette rencontre.
Côté castelroussin, Nolan Roux n'avait pas été convoqué par son coach, Mathieu Chabert, lui aussi ancien Vert de 1993 à 1996 (U15 à U18)

Les Versaillais, nouveaux promus, grimpent à la deuxième place à 5 points du leader Concarneau. 

Le FC Versailles reste collé en haut de classement !

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— Championnat National (@NationalFFF) November 4, 2022

Titularisé aux côtés de Maxence Rivera, l'ancien réserviste stéphanois Arsène Elogo (27 ans) a marqué ce soir à Francis-Turcan lors de la 11e journée de National 1. Mais les promus ponots, rejoints en fin de match, restent relégables avec 11 points...

Le Puy ouvre le score !

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Ancien responsable du recrutement de l'ASSE (de 2005 à 2008), Omar Da Fonseca a donné son avis sur les Verts dans un entretien accordé à But ! Extraits.

"A Saint-Etienne, j'ai eu l'une des meilleures idées de ma vie : racheter le club du Talleres de Cordoba. A l'époque ça ne coûtait rien. On a fait venir à l'essai des joueurs comme Javier Pastore, Ignacio Piatti mais aussi Julio Buffarini, qui a été capitaine de Boca Juniors et international argentin plus tard. Le CA Talleres, c'était une référence de la formation en Argentine. Plus tard, ils ont d'ailleurs sorti Paulo Dybala. On avait la gestion de ce club. J'avais dit aux dirigeants que, dans les trois ans, on sortirait plusieurs bons joueurs. On n'a pas été patient. Je n'ai peut-être pas été assez convaincant...

A Saint-Etienne, il y avait beaucoup d'égos et de personnes qui avaient un avis sur tout. Je donnais mon avis mais je ne pouvais rien imposer. Pour chaque sujet, il y avait l'avis des deux présidents, l'avis de Vincent Tuong-Cong, l'avis du directeur du centre de formation... Il n'y avait pas d'harmonie commune. Certains disaient aux présidents : « Pourquoi Talleres et pas un centre de formation en Afrique ? » Au final, il a été décidé au bout d'un an d'arrêter les frais. On aurait pu faire mieux.

Quand on connait le potentiel public et les installations de l'ASSE, voir ce club en deuxième division, c'est d'une tristesse sans nom... C'est lamentable même ! Ce qui me désole, c'est qu'un club comme Saint-Etienne n'a jamais pu trouver une identité forte dans son jeu pour perdurer en Ligue 1. En Espagne, on a le Bétis Séville ou l'Athlétic Bilbao... Même avec moins de moyens que les gros, eux ont su créer une dynamique, en s'appuyant sur de vrais critères de sélection dans le recrutement. A Sainté, on a oublié tout ça et ça a conduit à cette descente en Ligue 2. 

Je regarde très peu les Verts. Face à Sochaux, j'ai regardé un bout de la première mi-temps et j'ai éteint... Même si j'étais dirigeant de ce club, je m'en suis un peu détaché. Je n'ai plus une sensibilité directe à l'égard de l'ASSE même si j'aime beaucoup beaucoup beaucoup leur entraîneur Laurent Batlles, que j'ai côtoyé à ses débuts en jeune à Toulouse... Tous les coachs qui vont pousser dans le sens d'un retour au jeu, comme Laurent Batlles, sont les bienvenus. Quand je regarde un match, quand je vais dans un stade, je veux me faire plaisir en regardant jouer une équipe, apprécier ses prises de risques, son style, ses belles actions...

Pour moi, le football, ça ne se court pas, ça se joue. Depuis de longues années, on est dans une mode de la statistique, de la data. Tout est devenu mesurable, calculable... Et ça, ça me gêne ! Aujourd'hui, on voit beaucoup de joueurs avec seulement deux fonctions : « contrôle », « passe ». Il y a de plus en plus d'athlètes sur les terrains et de moins en moins de footballeurs. Mais qu'est-ce que les gens aiment au final ? Les Messi, Dembélé, Neymar, Ben Yedder ? Des joueurs qui osent, qui créent quelques choses."

Dans un entretien accordé à Ouest-France, Alain Giresse ne cache pas son étonnement de voir Bordeaux leader avec 11 points d'avance sur les Grenats et 16 sur les Verts, relégués largués qui s'affronteront lundi soir en match de clôture de la 14e journée de L2.

"Je suis surpris de voir les Girondins leaders parce qu’après tous les départs et tous ces jeunes appelés à jouer dans l’équipe première - 40% de garçons de moins de 21 ans - il n’y avait pas beaucoup de repères. On ne pouvait pas s’appuyer sur des joueurs avec du vécu et de l’expérience, donc il y avait beaucoup d’inconnues.

Ce n’est jamais facile de s’adapter à la L2, à l’image de l’AS Saint-Etienne qui est 18e. Justement, à part quelques-uns qui passent de la L1 à la L2, les autres sont tout neufs à Bordeaux. C’est une compétition toute neuve pour eux. Il n’y a pas ce phénomène de se dire : ce n’est pas le même championnat, ce n’est pas ce qu’on a connu. Au contraire, pour eux, c’est une avancée quelque part, c’est une progression dans leur parcours de jouer en L2.

Mais il y a encore du travail à faire pour redonner quelque chose à ce club. Bordeaux était bien positionné au niveau sportif et ancré régionalement parlant par une identité forte. Dans n’importe quel domaine, on peut détruire en un jour ce que l’on a bâti en beaucoup de temps. Les bons résultats vont permettre d’entamer le processus pour retrouver cet état d’esprit girondin et ses valeurs fortes.

David Guion arrive à tirer le meilleur de ses joueurs, tout en créant une belle dynamique et un bon état d’esprit dans son groupe. Avec les bons résultats, ça ne peut que favoriser le bien-être de son effectif. Il a beaucoup de mérite, car ce n’était pas facile ce qu’il a vécu la saison dernière. Ce qu’il réussit cette saison, ce n’est vraiment pas facile pour un entraîneur.

Malgré cette descente en Ligue 2, les supporters girondins n’ont jamais lâché le club. Même les parcages à l’extérieur sont souvent pleins. Saint-Etienne, c'est pareil. C’est assez exceptionnel ça. L’âme des Girondins de Bordeaux, c’est aussi la relation qu’ils ont avec leurs supporters. En Ligue 2, il y a, certes, moins de spectateurs mais il y a toujours autant de supporters."