Après avoir assisté la veille à la victoire des Verts à René Gaillard (Niort), l'Ange Vert était mardi soir à Marcel-Deflandre (La Rochelle) pour recevoir l'Oscar d'honneur du sport Sud-Ouest, comme le souligne aujourd'hui le quotidien régional.

"Pas de grand sportif sans humilité. Oscar d’honneur de cette édition 2022, l’ancien attaquant de légende du football français Dominique Rocheteau, revenu s’installer dans sa Charente-Maritime natale, paraissait presque intimidé de côtoyer les rugbymen rochelais. « Je suis un grand supporter du Stade Rochelais, depuis très longtemps. Je suis toujours passionné de foot mais si un match du Stade est programmé pendant un match de foot, je choisis le rugby."

Malgré un doublé de Vagner (sur penalty puis sur coup franc direct), la lanterne rouge du championnat belge Seraing a concédé sa 14e défaite de la saison hier à Courtrai. Egalement titulaire mais en difficulté en première période, Marvin Tshibuabua a été remplacé dès le retour des vestiaires. Cette 21eme journée de Pro League a été marquée par la lourde défaite à domicile d'Ostende contre Anvers. Remplacé peu après l'heure de jeu, Kenny Rocha Santos est désormais avant-dernier donc lui aussi dans la zone rouge...

L'accord a été acté il y a plus d'un an. Pur produit de la formation du Paris Alesia FC, club du 14ème arrondisement de la capitale, où il évolue depuis les U7, le jeune italo-américain, né en 2010, Howard Cuozzi, sera Vert à partir de 2025, lorsqu'il passera en catégorie U16.
Il a été repéré par Jean-Luc Anquetil, le recruteur de l'ASSE en région parisienne, avec Hamdane Karouni. Ce sont eux qui sont également à l'origine du recrutement d'Isaak Seydi. 
Howard Cuozzi est un joueur offensif qui évolue plutôt côté droit . Il est doté d'une belle pointe de vitesse et d'une grande capacité d'élimination. 
En mai dernier, il a participé, avec l'ASSE, au tournoi international U12 de Gif qui réunissait plusieurs centres de formation français, des équipes étrangères et locales. Les Verts avaient terminé à la 6ème place de ce tournoi remporté par le Lille OSC, devant l'ACBB, le FC Cologne, le FC Nantes et l'OM.

Le jour de ses 17 ans, le prometteur milieu de terrain stéphanois (surclassé depuis deux mois en équipe réserve) Mathis Amougou a été titularisé aujourd'hui en équipe de France U17 contre le Maroc au complexe Mohamed VI de Salé. Tenus en échec 1-1, les protégés de Jean-Luc Vannuchi tenteront après-demain de remporter la seconde manche de cette double confrontation amicale.

Lors du match à Niort, la journaliste Margot Dumont évoquait le mercato stéphanois en précisant que la priorité était d'abord de trouver un n°6.

Selon Mohamed Toubache Ter, les Verts feraient le forcing pour récupérer le nîmois Lamine Fomba, Acheté près de 4M par Nîmes à Auxerre en août 2019, le joueur sera en fin de contrat en juin prochain. Buteur au Havre ce week end, il est un pilier de Nîmes depuis la redescente du club (18 titularisations cette saison, 34 la saison dernière).

A bientôt 25 ans, le longiligne milieu, amateur de biscottes (déja 6 jaunes cette saison, 10 la saison dernière) aurait, toujours selon Toubache, fait l'objet d'une offre du club turc d'Istanbul Başakşehir à hauteur de 500K€, refusée par le club nîmois.

Initialement prévu en public, l'entraînement des Verts s'est finalement déroulé à huis clos ce matin. Initialement prévu sur une vraie pelouse, il s'est finalement déroulé sur le terrain synthétique couvert.

La faute à la neige tombée sur Sainté, qui a également contraint le club à annuler le dernier match amical prévu ce jour pour l'équipe réserve contre la Duchère.

On notera par ailleurs que les températures sont annoncées hivernales ces 10 prochains jours, sachant que les Verts doivent recevoir Sochaux samedi 28 janvier....

42, ce n’est pas seulement le numéro du département de la Loire, c’est aussi le nombre (record ?) de joueurs utilisés par Laurent Batlles sur la phase aller !

Preuve de retrouvailles difficiles avec la L2, le coach stéphanois aura « appelé » 42 joueurs pour la défense de nos couleurs sur la période, 41 ont porté le maillot vert (ou blanc, ou noir), 7 d’entre eux ne sont déjà plus au club…(*)

Dans le détail : 
5 Gardiens : Dreyer (9), Green (8), Larsonneur (2), Raveyre et Fall (1)
13 Défenseurs : Briancon (14), Giraudon (13), Maçon* (12)  Nadé et Petrot (11), Palencia et Bakayoko (9), Sow (7), Silva (6), Namri (4), Appiah (2), N’Kounkou (1) ; Calodat (2 bancs)
12 Milieux : Lobry (17), Bouchouari et Cafaro (16), L.Mouton (14), Chambost (13), Monconduit et Moueffek (9), Camara * (4),  Aouchiche*  et Neyou * (2), Youssouf* et Gauthier (1)
12 Attaquants : Krasso (16), Pintor (14), Wadji (13), Aiki (7), Charbonnier et Rivera* (4), Saban (3), Othman et Bile (2), Bouanga*, K.Bamba et Abd Sidibé (1)

 Equipe Type de la Phase Aller (en temps de jeu) : Dreyer – Maçon, Briançon, Giraudon, Petrot- Chambost, Lobry, Bouchouari, Cafaro- Wadji, Krasso 

Souhaitons qu’avec un peu plus de stabilité sur la phase retour, les résultats seront bien meilleurs…

Après avoir enrôlé pour quelques mois Josuha le 30 janvier dernier, Bordeaux tente d'attirer son petit frère Morgan (ex-U17 de l'ASSE) d'après la dernière édition de Sud-Ouest.

"Le président des Girondins, Gérard Lopez, nous annonçait dimanche que Bordeaux avait l’intention de recruter un joueur offensif en janvier, même sans départ préalable. Le club a identifié une cible. Selon nos informations, il souhaite recruter Morgan Guilavogui, attaquant du Paris FC. Le frère de Josuha, qui peut jouer ailier et dans l’axe, a inscrit 8 buts en championnat et Coupe de France cette saison et 14 la saison dernière.

Il est sous contrat jusqu’en juin 2024. Les Girondins ont formulé une première offre de 2 millions d’euros, bonus compris, qui a été refusée. Le PFC, huitième de Ligue 2 à six points de Bordeaux, n’a pas l’intention de se séparer d’un joueur important (11 titularisations, cinq entrées en jeu), encore moins pour renforcer un concurrent pour la montée. Et son budget pour la saison actuelle est largement bouclé."

Les Verts nous ont écoutés en matant avant-hier le Chamois impliqué dans les deux tiers des buts marqués cette saison par son équipe. La Nouvelle République met à nouveau en exergue aujourd'hui la Boutobba-dépendance des Niortais. Extraits.

"L’inévitable Charbonnier a été bien placé pour porter le coup fatal à cinq minutes de la fin. Ce que Niort peine à faire depuis le début de la saison, en témoigne ce maigre bilan de quinze buts marqués. Le plus faible total de Ligue 2. "Nous avons aussi des occasions, mais la différence, c’est que nous, on ne marque pas", regrettait Rui Almeida après coup.

En raison, notamment, d’une attaque peu inspirée, trop dépendante des coups d’éclat de Bilal Boutobba. "On a identifié qu’il était le danger principal, confiait Laurent Batlles, l’entraîneur stéphanois. On sait qu’il a cette capacité à éliminer, et rentrer sur son pied gauche. C’est pour ça que nous avions toujours un joueur en pression et un autre en couverture, pour le forcer à jouer sur son pied droit." Pris à deux, le maître à jouer niortais n’a eu qu’une opportunité du gauche, à la 83e… Contrée par Gautier Larsonneur.

"Nous n’avons pas eu la capacité d’entrer sur les zones que l’on voulait, poursuivait Almeida. On n’a pas été capables de verticaliser le jeu. Dans ces conditions, on ne peut pas apporter des problèmes à l’adversaire." Un manque de fluidité dans la transition, que l’entraîneur portugais identifie comme l’axe de progression principal des Chamois. "Il faut que l’on arrive à lier notre jeu, à faire circuler le ballon entre les lignes. C’était trop facile pour notre adversaire de bloquer nos sorties de balle. Ça nous a forcés à allonger et ce n’est pas vraiment notre jeu."

Dans sa dernière édition, La Nouvelle République revient sur la courte mais ô combien précieuse victoire des Verts à Niort.

"Vulgairement parlant, c'était plein comme un oeuf aurait chanté Brassens. René-Gaillard était à guichets fermés ce lundi 16 janvier, plus de 5 000 spectateurs pour voir les restes du mythe Saint-Etienne, alors que la jauge-record, sécurité obligé, se réduit au fil des ans. Sous le regard de Dominique Rocheteau, venu pour un soir de sa presqu'île d'Arvert, et dans la belle ambiance donnée par les nombreux supporters stéphanois, infatigables ambianceurs, les Verts jouant en blanc manquaient d'un rien d'ouvrir la marque dès la 7e minute par Bouchouari, qui plaçait à bout portant ou presque un tir sur le poteau droit de Michel (...) Sur un tir du très actif Bamba repoussé par la barre, l'inévitable goleador Charbonnier inscrivait l'unique but de la rencontre à la 87e minute."

L'ASSE vient d'enchaîner deux victoires sans encaisser de buts. Mais depuis quand cela n'était pas arrivé ?

- Les Verts ont déjà enchaîné cette saison deux match sans encaisser de but : à Amiens (0-1) puis en Coupe de France contre Rodez (0-0) mais il ne s'agissait pas là de deux victoires.

- La saison dernière, les hommes de Pascal Dupraz avaient réussi à enchaîner deux succès au mois de février en battant Montpellier (3-1) puis Clermont (1-2) mais à chaque fois en prenant 1 but.

- Il faut remonter à février 2021 soit près de deux ans pour retrouver la trace de deux succès consécutifs en championnat sans encaisser de buts. La bande à Claude Puel avait alors battu Metz (1-0 à Geoffroy Guichard grâce à un CSC de Boye suite à un coup-franc de Romain Hamouma) puis Rennes (0-2 au Roazhon Park grâce à Denis Bouanga et Arnaud Nordin).

Pour la passe de trois sans pion encaissé, il suffit de remonter au tout début de cette saison 2020-2021 avec les trois succès initiaux contre Lorient, Strasbourg et Marseille (2-0 à chaque fois). Aux hommes de Laurent Batlles de s'en inspirer contre Sochaux !

Arrivé cet été en prêt de Mayence à Strasbourg, Ronaël Pierre-Gabriel va terminer la saison en Espagne selon la Pravda : 

"Le prêt pour la saison de l'ancien Brestois (24 ans) va déjà prendre fin alors que l'arrivée de Frédéric Guilbert devrait être officialisée dans les prochaines heures. Souvent blessé, titularisé seulement sept fois en L1, il devrait être cédé jusqu'en juin à l'Espanyol Barcelone."

Si les Verts viennent d'enchaîner 2 succès consécutifs, ils cartonnent aussi au tableau de la discipline que dresse la Ligue qu'on adule après la première partie de saison :

- Avec 297 fautes commises (15,6 par match en moyenne), Sainté est la deuxième équipe qui use le plus le sifflet de l'arbitre (derrière Le Havre, 300 fautes)

- Avec 54 cartons jaunes (2,8 par match en moyenne), les hommes de Laurent Batlles sont ceux qui mangent le plus de biscottes en L2, dont 7 pour le seul Jimmy Giraudon (qui n'est devancé que par le bordelais Ignatenko avec 9 biscottes)

- Avec 8 cartons rouges (dont 2 pour le seul Etienne Green), les Verts sont aussi ceux qui voient rouge le plus souvent en L2.

- Avec 271 fautes subies, les Verts sont 4eme au classement de l'équipe la plus visée par les foudres de l'adversaire derrière Grenoble (293), La Havre (280) et Quevilly Rouen (278).

En marquant hier le but de la délivrance en fin de partie, Charbonnier a permis aux Verts de rejoindre leurs futurs adversaires sochaliens (samedi 28 janvier, 15h).

Pas au classement général, hélas, car les Doubiens (4èmes du championnat) nous devancent encore de 12pts ce matin, mais au classement des attaques où, avec 26 buts, les deux équipes sont à la 3ème place de Ligue 2 derrière Metz (31 buts) et Le Havre (29 buts).

Rappelons néanmoins que Sochaux aura l'occasion de nous passer devant avec son match en retard contre Caen, ce vendredi.

En revanche, malgré un seul but pris en 3 matchs, Sainté possède toujours la pire défense du championnat (mais désormais avec Laval), avec 31 buts encaissés.

Le Progrès a recueilli les propos de plusieurs joueurs stéphanois à l'issue de la victoire d'hier soir à René-Gaillard. Extraits.

Anthony Briançon : "On sait que si on ne prend pas de but on est capable, devant, d’en marquer à tout moment. Aujourd’hui on est récompensé, mais il ne faut pas s’enflammer. On est toujours relégable et un gros match nous attend dans quinze jours contre Sochaux."

Victor Lobry : "Ne plus être dernier compte aussi. Quitter cette place, ce n’est pas anodin, mais on ne doit pas s’arrêter à ça car on est toujours relégable. Il faut aller chercher plus haut, même si on vient de faire un bon pas vers l’avant."

Dennis Appiah : "Cette victoire nous permet aussi de quitter cette dernière place même si on n’est pas encore sauvés. On sort un peu la tête de l’eau. De la sérénité ? C’est un peu fort. On a le sentiment du devoir accompli en ayant gagné face à un concurrent direct."

Pendant le match d'hier soir, Margot Dumont a déclaré sur beIN Sports que le présent mercato stéphanois n'est pas clos. "Il y aura des départs et trois autres joueurs pourraient arriver, un milieu défensif, un milieu offensif et un défenseur par ordre de priorité."

Heureux entraîneur d'une équipe qui vient de prendre 7 points en 3 matches, Laurent Batlles a livré sa réaction à beIN Sports après la victoire de ses protégés à Niort.

"Ce que j’avais demandé aux joueurs, c’est d’avoir de la constance dans les résultats. Il était important pour nous de valider le match de Laval et le nul contre Caen. C’est bien de gagner ici, ce n’est jamais facile de gagner ici. On a gagné dans les dernières minutes donc je suis très heureux pour les joueurs et pour l’ensemble du club. Les joueurs qui ont joué on fait des choses très intéressantes, après avec la fatigue on avait la possibilité de faire entrer des joueurs frais qui nous ont amené beaucoup de choses. De la percussion, de la vitesse, des passes… A la fin, on est récompensés par un but qui, je pense, est logique sur l’ensemble du match.

A partir du moment où on met un système en place et que ça marche, après, les joueurs adhèrent et continuent à se fondre là-dedans. Rien n’est terminé, vous vous doutez bien que là, on va revenir à 18 points mais on est encore loin de se maintenir. Il faut travailler encore avec beaucoup d’humilité. On a un match contre Sochaux, qui est l’une des grosses équipes de ce championnat, qui va venir chez nous. En espérant continuer notre série. On va se laisser une dizaine de jours de repos pour pouvoir bien travailler, on a un match amical aussi qui va permettre à pas mal de monde de jouer. On va essayer de continuer sur notre lancée."

Déjà averti les deux matches précédents contre Caen et Laval, Benjamin Bouchouari a encore mangé une biscotte hier soir à René-Gaillard. L'international espoirs marocain des Verts sera donc suspendu pour la réception de Sochaux, programmée le 28 janvier à 15h00 en ouverture de la phase retour du championnat de L2.

Habib Maïga grimpe sur le podium avec le FC Metz

C'était ce soir, la clôture des matchs aller. Dominatrice, mais longtemps en manque de réalisme, l'ASSE a finalement dompté les Chamois dans les dernières minutes (0-1) d'un match dont on ne retiendra que les trois points face à un concurrent direct. Le niortais et ancien Vert, Dylan Durivaux, est sorti en toute fin de rencontre. Cette victoire permet aux Stéphanois de remonter à la 18ème place, devançant désormais ses adversaires du jour et le Nîmes Olympique, battu (3-1) chez le leader havrais, et nouvelle lanterne rouge. 
L'ASSE est dans la roue de Rodez qui a joué sans Nassim Ouammou, et perdu (3-1) à Laval privé de Pierrick Cros. Elle est à trois points du premier non-relégable, le Dijon FCO, qui l'a emporté (2-1) sur le Valenciennes FC du capitaine Mathieu Debuchy. 
Pau FC de Didier Tholot, sans Henri Saivet, toujours absent, a été battu à Bastia (1-0), et recule dangereusement, quatre points devant les Verts.
L'En Avant de Guingamp, battu à domicile (2-4) par le Grenoble FC de Vincent Hognon, glisse peu à peu vers le bas du classement et n'a plus que six points d'avance sur les Verts alors qu'ils affichaient de grosses ambitions.
Voilà les Bretons rejoints par les Hauts Savoyards d'Annecy, qui, avec Vincent Pajot, ont dominé (2-0) le Paris FC de Thierry Laurey. L'entrée en jeu de Morgan Guilavogui n'a pas suffi pour renverser la tendance au profit des Parisiens.
Le Quevilly Rouen Métropole d'Alpha Nelson Sissoko n,a pas fait le poids (2-0) chez les Grenats du FC Metz où Habib Maïga a joué l'intégralité de la rencontre. Les Lorrains, sur une excellente dynamique, grimpent sur la troisième marche du podium, à, toutefois onze longueurs du leader havrais.
Le dauphin bordelais a dû concéder le nul (1-1) contre Amiens dans le temps additionnel. Enfin, le match Sochaux-Caen a été remis, suite au décès de l'épouse de l'entraîneur normand, Stéphane Moulin.

Pour la dernière journée de la phase aller, les Verts de Laurent Batlles se sont imposés dans la douleur 1-0 sur la pelouse boueuse et grasse de Niort grâce à Gaëtan Charbonnier.

Les Verts se sont présentés à René Gaillard en 4-4-2 à plat, avec la même équipe qui a terminé la rencontre de Laval avec Mathieu Cafaro et Victor Lobry sur les côtés, Gaëtan Charbonnier et Jean-Philippe Krasso devant. Dès la 7e minute, Benjamin Bouchouari touchait le poteau après un appui sur Cafaro. Malgré une domination territoriale, les stéphanois n'ont pas pu ouvrir le score en première période.

Revenus avec le même 11, les Verts ont continué d'attaquer et de buter sur une équipe niortaise bien regroupée. Laurent Batlles a alors lancé ses recrues de la semaine : Kader Bamba et Niels Nkounkou. C'est du premier qu'est venu la lumière. Sur son premier ballon, il expédie une passe lumineuse pour Charbonnier contré au dernier moment. Puis il délivra un coup franc sublime qu'il a obtenu lui même, obligeant le gardien niortais à une parade héroïque. La troisième opportunité fut la bonne : Jean-Philippe Krasso trouvé au milieu du terrain perçait les lignes adverses et décalait Bamba à gauche, sa frappe sublime échouait sur l'équerre mais le ballon rebondissait devant Gaëtan Charbonnier qui feintait le gardien avant de catapulter le ballon au fond des filets (0-1, 86e).

La barre pour K.Bamba, et G.Charbonnier à la conclusion !!!#ASSE pic.twitter.com/0KDfx6VUt6

— Gaël (@GaelB42) January 16, 2023

Au classement, les Verts sont 18eme à 3 points du premier non relégable. Pour la première fois de la saison, ils enchaînent deux victoires et deux cleen sheet consécutives.

Gaëtan Charbonnier : "On a continué à jouer, à être entreprenants. Il y a eu du déchet en première, c'était mieux en deuxième. On est récompensé car on a persévéré. On fait beaucoup d'efforts au quotidien et dans les matchs. Il fallait redonner du boost à cette équipe mais le groupe répond très bien, il ne faut pas lâcher. Il faut montrer qu'on est là pour maintenir ce club. C'est important de faire des séries pour se maintenir et ça fait du bien car on n'est plus lanterne rouge."

Si elle a malgré tout de bonnes chances de s'imposer ce soir à René-Gaillard, l'ASSE restera assurément le plus gros flop de la phase aller, complètement largué par les deux autres relégués. S'ils ont désormais 9 longueurs de retard sur le solide leader havrais, les Bordelais (33 points) sont les dauphins du club doyen et les Messins (31 points) sont sur le podium. Alors qu'ils n'avaient que 15 points après 13 journées, les Grenats en ont plus du double aujourd'hui. Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, leur directeur sportif Pierre Dréossi nous rappelle cruellement que c'est leur victoire contre les Verts du 7 novembre lors de la 14e journée qui a lancé leur remontada.

"On vient de réaliser quelque chose d'assez exceptionnel en prenant autant de points depuis novembre, 16 sur 18 possibles. Il est nécessaire de rappeler que pratiquement aucun des joueurs de notre effectif n'avait joué ensemble la saison dernière. On a découvert notre équipe autant que cette équipe s'est découverte. Certains ne jouaient pas, d'autres étaient prêtés, il y avait des blessés. Dans ces conditions, construire quelque chose de cohérent prend du temps. Aujourd'hui, je crois que le FC Metz est devenu une équipe.

L'équipe s'est constituée petit à petit avec des joueurs qui n'étaient pas sépcialement prévus au départ mais qui se sont imposés. D'autres ont perdu leur place et des jeunes sont arrivés en apportant leur dynamisme. Peut-être que le calendrier depuis novembre nous a été un peu plus facile que celui du mois d'octobre où on a affronté Bordeaux, Sochaux ou Le Havre. Avant notre match de Coupe de France à Raon-L'Etape qui précédait la réception de Saint-Etienne, on était au fond du trou."

Comptant actuellement 27 points d'avance sur l'ASSE de son homologue et ancien coéquipier stéphanois Loïc Perrin, le directeur sportif havrais Mathieu Bodmer s'est confié hier à Paris-Normandie. Extraits.

"Boucler la phase aller avec 42 points et une seule défaite, jamais je ne l'aurais imaginé ! Pourtant je suis le plus grand optimiste de la Terre et je n'avais aucun doute sur les compétences du coach et des joueurs. Ce groupe a été dessiné sur la base de joueurs qui jouaient peu la saison passée mais si on les prend un par un, il n'y a finalement pas de surprise pour nous. Pour Opéri [latéral gauche pisté par Sainté au printemps 2019 et l'hiver 2020 , ndp2], on le connaissait. Desmas, quand on l'a pris, je lui ai dit que je ne voulais pas du Arthur Desmas de L1, mais celui de L2 qui a contribué à l'accession de Clermont. Gautier Lloris, il a été mon coéquipier et je m'entends très bien avec son frère Hugo, notre préparateur physique l'a retapé. Ouali El Hajjam, il a aussi été mon coéquipier. Partout où il est passé, il est monté.

On est très heureux que les joueurs soient très heureux, et très heureux que nos supporters soient également très heureux. Et puis on s'appuie sur l'académie et nos jeunes. Face à Nîmes, tu fais entrer Antoine Joujou et sur son premier ballon il fait une passe dé. Cela valorise tout ce qu'on fait, tout ce que font les joueurs. On va tout faire pour aller au bout même si ça ne sera pas simple. Le danger, ce serait de penser qu'on est arrivés, de s'endormir, de travailler un peu moins. En L2, chaque match est une bataille. Si on veut aller au bout, il va falloir proposer autre chose offensivement. Ici les conditions de travail sont idéales. Quand on est arrivé avec Jean-Michel Roussier, Vincent Volpe nous a laissés travailler.

C'est un top club, il y a une histoire, un centre de formation extraordinaire, un super stade, un centre d'entraînement. Mais tout le monde s'était mis dans une certaine routine. On a passé les deux premiers mois à bouger les gens, à ramener du sourire. Vous savez, quand les gens arrivent au bureau et que vous êtes déjà là, quand ils repartent, et que vous êtes toujours là, inconsciemment, tout le monde en fait un peu plus. Il n'y a pas de mystère. Quand tu travailles, que t'es sérieux, honnête et droit, en général, tu es récompensé."

En cas de victoire ce soir à René-Gaillard, les Verts n'auront plus que 6 points de retard sur Guingamp (13e). Alors qu'ils caressaient l'espoir de se mêler à la lutte pour la montée, les Costarmoricains en plein déclin sont partis pour jouer le maintien. Comme l'a relevé aujourd'hui Le Télégramme, les Bretons sont plombés par leurs très mauvais résultats à domicile. Depuis la fin de l'été, l'EAG n'a pris que 2 points en 6 matches de L2 joués à la maison. Les Guingampais n'ont plus gagné au Roudourou en championnat depuis leur succès décroché contre les Verts il y a quatre mois...

Sonny Yvars (au centre) a ouvert le score

C'est la trêve pour les jeunes de la préformation, l'occasion donc pour organiser des matchs amicaux afin de garder le rythme de la compétition. Les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient samedi matin à Chasse sur Rhône pour affronter les U15 de Villefranche sur Saône, une très bonne équipe qui domine sa poule de R1. Ils présentaient un onze amoindri par les absences de Liam Favier, Paul Eymard et Nathan Mouton qui opéraient avec les U16, alors que Tom Teillol, Brandon Nativoha et Kelyan Granier étaient blessés. Ils l'ont malgré tout emporté sur le score de 2 à 1.

Après un début mitigé, les Verts ont ouvert le score à la 30ème minute. Sonny Yvars s'échappait sur le côté, rentrait vers l'intérieur, dribblait un dernier joueur et réalisait un piqué qui lobait le gardien. La mi-temps se terminait sur ce score de 1 à 0.
Les Verts allaient réaliser une meilleure seconde mi-temps et Mathéis Piskor allait doubler la mise à la 55ème minute. Il récupérait un ballon à 30 mètres du but, s'avançait et, des 20 mètres, décochait une frappe qui terminait dans la lucarne caladoise.  Les Verts continuaient leur pression. Noah Moulin, voyant le gardien avancé, plaçait un tir qui trouvait la transversale. Peu après, Sonny Yvars trouvait lui aussi la barre sur un joli coup-franc. Villefranche allait réduire l'écart à la 65ème sur un cafouillage consécutif à un corner. Par la suite, le score n'évoluait plus, le match se terminant sur une victoire des Verts (2-1), chèrement acquise.

La composition : Mace (Colombet, 40ème) - Ploton, Mical (Cros, 54ème), Maisonneuve, Cros (Jolivet, U14, 25ème) - Poyet (Charros, 54ème), Charros (Lebrun, U14, 25ème), Yvars (Chakroun, 54ème) - Patry, Chakroun (Piskor, U14, 25ème), N.Moulin

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'était un match intéressant contre une très bonne équipe de Villefranche qui domine sa poule de R1 et qui nous a bien bougés en première mi-temps, dans l'envie et  en se créant de belles situations. Nous avons eu du mal à rentrer dans cette rencontre, mais nous avons toutefois ouvert le score. Nous menions donc au repos, même si ce n'était pas forcément très logique. Nous avons été beaucoup mieux en deuxième mi-temps. Nous avons rapidement doublé la mise et manqué d'aggraver le score avec deux frappes repoussées par la barre. C'était une opposition idéale pour un match de rentrée. La deuxième mi-temps m'a satisfait, plus que la première où nous avons eu du mal à rentrer dans le vif du sujet."

Le SCO, qui a concédé ce week-end sa 11e défaite consécutive en L1, a bouclé la phase aller avec 8 points (soit 4 de moins que la lanterne rouge stéphanoise la saison dernière au même stade de la saison). Bien parti pour connaître à nouveau une descente, le portier angevin Paul Bernardoni fait à nouveau référence à son passage chez les Verts dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.

"Je ressens beaucoup de frustration. Combien de matchs a-t-on perdu à pas grand-chose ? Mais au final, c’est aussi révélateur des raisons pour lesquelles on est à cette 20e place. On n’est pas assez tueurs dans les deux surfaces. Il faut être réaliste, on ne doit se fixer que sur le premier non relégable. Il ne faut pas chercher plus haut. Il faut vite combler ces 7 points d'écart pour au moins lutter. Il va falloir performer, voire surperformer. 

Strasbourg a réussi à faire tourner cette réussite à Lyon. Nous, ce n’est pas impossible. Je l’ai vécu à Saint-Etienne. Mais mentalement, il va falloir être très costaud. En tout cas, je ne vois pas des mecs lâcher sur le terrain. Le public est revenu plus en nombre, mais l’atmosphère reste compliquée, avec des chants hostiles au président. Je ai connu ça à Saint-Etienne, en pire. Ça fait partie du décor et des aléas du foot, malheureusement, dans ces moments-là."

Dans sa dernière édition, La Voix du Nord évoque la probable arrivée de Stefan Bajic au VAFC. Extraits.

"En relâchant de manière assez incompréhensible une frappe molle du Dijonnais Idrissa Camara qui a fini sa course dans son but, Hillel Konaté a commis une énorme bourde qui a causé la défaite de son équipe ce week-end. Etait-il aussi prêt qu’il a bien voulu le croire alors que la succession de Gautier Larsonneur, homme fort du bon début de saison de VA, pèse quand même un certain poids ? L’affaire est plus complexe qu’un simple ballon qui glisse des mains et renvoie à la gestion d’un club capable de se séparer de son meilleur élément en dégageant l’impression de n’avoir pas vraiment décidé de la suite à donner entre donner sa chance à Konaté ou trouver vite un numéro 1.

VA voulait se laisser le temps de la réflexion mais la semaine qui vient de s’écouler a changé la donne. L’oiseau rare s’appellera-t-il Etienne Green ? Sur le départ à Saint-Etienne, son nom avait été évoqué dans la transaction avec Gautier Larsonneur mais la piste n’a a priori pas connu de suite. VA devrait en revanche réactiver celle menant à Stefan Bajic, lui aussi formé à Saint-Etienne et déjà très proche de rejoindre Valenciennes l’été dernier avant de rejoindre Bristol en Championship.

Son expérience se passe moins bien que prévu : l’international Espoirs de 21 ans n’a joué aucun match de championnat en Angleterre et reste coincé au troisième rang de la hiérarchie des gardiens du club. Prêté lors de la deuxième partie de saison dernière au Pau FC par l’AS Saint-Etienne, Stefan Bajic y avait été performant. Il pourrait rapidement retrouver le championnat de Ligue 2 à Valenciennes."

Arrivé vendredi à Sainté, et déja convoqué dans le groupe qui défiera Niort ce soir (20h45), Niels Nkounkou (22 ans) n’a disputé aucun match professionnel en France, où il est donc un (presque) parfait inconnu. S’il arrive en prêt, celui-ci est assorti d’une option d’achat. De quoi nous encourager à fouiller dans les archives de la presse pour comprendre à qui on a affaire.

Formé à Marseille, et considéré alors comme un espoir, le joueur avait eu droit en février 2020 à un portrait dans La Provence : sa silhouette rappelle celle d'un certain Taye Taiwo, arrivé à Marseille, en 2005. Ses sautes de concentration et ses approximations tactiques, aussi. Mais Niels Nkounkou  n'a pas seulement les mêmes défauts ou le même poste de latéral gauche que l'ex-Olympien. Il en a également certaines qualités, à savoir la capacité à multiplier les courses, une grosse frappe ou encore une bonne qualité de centre. Arrivé à l'OM en 2017 en provenance de Brest, où il n'a passé que quelques mois au centre de formation en raison d'un écart de conduite, Nkounkou, originaire de Cergy-Pontoise, s'est progressivement imposé dans les différentes équipes olympiennes. Ainsi, la saison passée, il a été l'une des satisfactions de l'équipe réserve de l'OM en National 2. Et c'est donc assez logiquement que les dirigeants olympiens lui ont proposé un premier contrat pro de trois ans. Une offre que l'intéressé et son entourage ont refusée, soucieux de privilégier "le projet sportif", dixit un proche du dossier au moment des faits.

Cela n'a pas empêché André Villas-Boas de l'embarquer avec le groupe pro lors de la préparation estivale, où il a disputé 65 minutes durant les différents matches amicaux. Nkounkou a été "une vraie surprise". "Intrinsèquement, Nkounkou est impressionnant, confiait plus récemment Bouna Sarr. Il est puissant, il va vite, il frappe fort et centre bien, il fait penser à Ben' Mendy. Mais il doit continuer à progresser, surtout au niveau de la concentration..." Un peu comme samedi, contre Endoume (3-0), où il a été lobé sur un corner rentrant alors qu'il était positionné au second poteau. Pour le reste, Niels a été plutôt timide. Mais il a déjà montré qu'il était capable de faire mieux. Beaucoup mieux."

De son côté le directeur du centre de formation de l’OM, Nasser Larguet, expliquait les espoirs placés dans le joueur : "C'est un fort potentiel, il va très vite et sa technique est très intéressante. En revanche, il a besoin d'être placé au sein d'un collectif. Il doit mettre son potentiel au service de l'équipe, être capable de faire gagner un match. On pense qu'il a quelque chose, et maintenant, il doit le montrer sur le terrain avec les pros, avec qui il s'entraîne tous les jours. Niels doit maintenant comprendre que c'est l'efficacité qui doit primer, pas seulement son potentiel. Concernant son contrat, c'est une discussion entre ses représentants et les dirigeants."

Finalement, à la fin de la saison 2020, le joueur, jamais testé en équipe 1, ne donne pas suite aux propositions de Marseille et file à l’anglaise en signant pour 3 ans à Everton. 

Chez les Toffees, il dispute une saison quasi blanche avec deux matchs en Premier League. A l’été 2021, après avoir été convoqué avec les Bleuets aux JO, il est prêté au Standard de Liège où, après des débuts compliqués, il réalise enfin une vraie saison en disputant 25 matchs (20 titularisations).

A son retour l’été dernier, Everton décide de le prolonger puis de le prêter de nouveau, à Cardiff (en Championship) cette fois ci où il a disputé 18 matchs (15 titularisations dont la dernière à Stoke City le 10 décembre) au sein d’une équipe qui lutte pour ne pas descendre à l’étage du dessus. Aux notes obtenues dans la presse, il est le 8^ème joueur de Cardiff.

C'est donc la 3ème fois qu'Everton prête un joueur qui a sans doute besoin de se poser un peu. Espérons que ses 5 mois en Vert lui en donnent l'envie...

Dans un article publié samedi, le site de la RTBF indique que le gardien anglais Josef Bursik en provenance de Stoke City, pensionnaire de deuxième division anglaise, a signé pour les champions de Belgique un contrat jusqu'en 2027.

International espoir anglais, Bursik, 22 ans, a joué 16 rencontres cette saison pour Stoke, encaissant 22 buts et conservant ses filets inviolés à cinq reprises. À Bruges, il sera la doublure du Diable Rouge Simon Mignolet.

A moins que Green ait envie de faire le n°3 aux bords de la Venise du Nord, on peut imaginer que cette piste n'est plus à l'ordre du jour.

Si Rui Almeida officie en France seulement depuis 2015 (il a successivement entraîné le Red Star, Bastia, Troyes et Caen avant de rejoindre les Chamois), le Portugais de 53 ans suivait les Verts du temps de leur splendeur, comme il l'explique dans la dernière édition de La Nouvelle République.

"L'ASSE, cela reste une équipe avec une grande histoire dans le football français et un beau palmarès. Je me rappelle que je regardais Saint-Étienne quand j’étais jeune, quand ils gagnaient leurs titres. Nous avons tout le respect pour cet adversaire, mais nous ferons notre job pour gagner. Le plus important est d’être compétitif face à un adversaire qui avait un autre objectif en début de saison. Leur entame de championnat n’a pas été ce qu’ils rêvaient, l’important c’est maintenant. Ils ont pris de nouveaux joueurs pour remonter au classement le plus vite possible. On ne veut pas qu’ils réalisent cet objectif sur le prochain match."

La Nouvelle République et Le Progrès annoncent le 4-3-3 stéphanois suivant ce soir à René-Gaillard : Larsonneur - Appiah, Briançon, Sow, Nkounkou - Monconduit, Moueffek, Bouchouari - Krasso, Charbonnier, Cafaro.