Responsable de la data au Stade Lavallois, Maxime Robin a accordé une intéressante interview à Ouest-France. Extraits.

Si le mercato d'hiver va probablement permettre aux Verts d'éviter une relégation en National 1, il n'est pas du tout du goût de l'ancien vilain Bruno Genesio, dont Ouest-France a relayé aujourd'hui les propos.

"C’est n’importe quoi. Si on se trompe au mois de juin, on assume, on ne doit pas avoir un mercato qui permet de recruter quinze joueurs pour en faire partir huit. À la limite, qu’on nous permette d’avoir un joueur ou deux pour compléter parce qu’il y a des blessés, pour ajuster l’effectif, oui. Mais là, c’est n’importe quoi. Ça perturbe tout le monde, les joueurs, les clubs. On fait déjà un mercato qui dure trois mois l’été, et bien si on se trompe, on se trompe. On fait la saison avec les joueurs qu’on a choisis au mois de juin, et il faut assumer les éventuelles erreurs qui sont faites. Mais permettre de changer quasiment tout l’effectif, c’est du grand n’importe quoi. Ça ne correspond pas à l’idée que je me fais d’un sport."

Ayant pris part à tous les matches de L2 que les Lionceaux ont joué depuis une saison et demi (55 fois sur 57 en tant que titulaire), l'ailier droit Tony Mauricio caresse l'espoir que son équipe, défaite lors des trois dernières journées du championnat, renoue avec le succès samedi dans le Chaudron, comme il l'explique dans L'Est Républicain.

"On a donné la victoire à Caen trop facilement. C’est regrettable car on aurait pu terminer la phase aller à la deuxième place. C’est un match où on a arrêté de jouer après le premier quart d’heure. On a une balle de break avant la mi-temps mais je me précipite un peu, je rate ma frappe, clairement. Je comprends la colère des supporters, on doit faire plus pour retourner la situation. J’aurais pu faire beaucoup mieux, à l’image de l’équipe, sur cette phase aller. On veut réagir dès ce samedi à Saint-Etienne.

Des dirigeants ont décidé de prendre un ailier droit. Je le vis très bien et si on doit être en concurrence avec Jodel Dossou, aucun souci. Je comprends que certains supporters attendent plus de moi, ils ont le droit de ne pas être contents. Je suis moins bon, on peut en parler mais les attaques gratuites, je n’en tiens pas compte. Si on est en L2, c’est qu’on n’est pas Zizou ou Mbappé. C’est logique qu’un joueur de L2 ne réussisse pas tout, sinon il n’aurait rien à faire dans ce championnat ! J’ai connu la L1 avec Lens et ça n’a rien à voir."

Le natif de Limoges a d'ailleurs remporté avec les Sang et Or il y a deux ans le seul match qu'il a disputé jusqu'ici à Geoffroy, malgré les réductions du score par Harold Moukoudi et Denis Bouanga.

Hani Guerroudj, auteur d'un doublé (Photo de Thomas 99)

Les U16 de Kevin De Jesus continuaient, cet après-midi, leur série de matchs amicaux. Ils jouaient contre les les U18 de l'Etrat La Tour. Avec une équipe intégrant de nombreux joueurs en manque de temps de jeu ou revenant de blessure, ils se sont largement imposés sur le score de 5 à 2. 

Les Stratiens ouvraient la marque dès la 4ème minute et conservaient cet avantage jusqu'au repos. Dès la reprise, le match s'emballait : les Verts égalisaient par Maysson Méité, bien servi par une passe décisive de Kilyan Venière-Jusseron (47ème). Deux minutes plus tard, Mehdi Tenniche donnait l'avantage  aux siens (49ème), avantage de courte durée puisque L'Etrat égalisait à la 52ème minute. C'est ensuite Maysson Méité, alerté par Mathis Grillot qui y allait de son doublé et portait le score à 3-2 pour les Verts. Hani Guerroudj allait lui aussi réaliser un doublé en marquant à la 68ème et à la 72ème, permettant donc aux Stéphanois de l'emporter par 5 à 2. 6 buts en 25 minutes, la 2ème mi_temps avait été animée.

La composition : Gonnet-Leard - Gardant (Grillot, 60ème), Benramdane (Ali Ahamada, 60ème), Tenniche (Camara, 60ème), Meyer (Ruiz, 45ème) - Tatuszka (Depalle, 60ème), Fajr (Solvery, 60ème), Venière-Jusseron (Zerga, 71ème) - Prud'homme (El Jamaly, 60ème), Pérard (Guerroudj, 60ème), Méité.

La réaction de Kevin De Jesus : "Ce match a permis de faire une revue d'effectif. J'ai pu faire évoluer 20 joueurs et donc eu la possibilité d'intégrer des joueurs en manque de temps de jeu et des joueurs revenant de blessure, dont Kaïs Zerga dont c'était le premier match de la saison. Notre première mi-temps a manqué de tonicité pour nous créer plus d'occasions. Nous avons attaqué la 2ème mi-temps avec de meilleures intentions et une belle présence devant les buts adverses, concrétisée par cinq buts."

Plus de trois mois après sa sortie, Le Progrès fait à son tour la promo de l'autobiographie de Claude Puel. Libre depuis qu'il a été viré de l'ASSE en décembre 2021, le Castrais revient à cette occasion pour le quotidien régional sur ses vertes années. Extraits.

"Il n’y avait pas d’autre possibilité de passer où nous sommes passés. Pour recruter au mercato, il faut avoir les moyens. Il est impératif que le joueur soit décisif et nous n’avons jamais été dans cette possibilité. On a créé des actifs pour combler les déficits. Il fallait absolument passer ces deux ans en essayant de ne pas faire du surplace afin de sauver le club et qu’il reste dans l’élite. Il fallait faire monter des jeunes issus de la formation. Ils représentaient une grosse plus-value et c’était un moyen de les inscrire dans la durée.

On a prolongé durant cette période 12 à 13 joueurs qui étaient en équipes nationales. On aurait dû leur assurer un avenir à Saint-Etienne. Ce projet, je l’avais mené à Lille avec de jeunes joueurs et on a continué à s’appuyer sur eux. Pendant deux ans, on a joué le maintien et à l’arrivée, nous nous sommes retrouvés en Ligue des Champions. L’urgence des résultats fait perdre toute notion de projet, de sérénité. C’est dommage pour les jeunes que l’on avait impliqués. La politique de formation, c’est l’ADN de l’ASSE."

Gaëtan Charbonnier a accordé une sympathique interview à So Foot. Extraits.

"On est sur une série positive qui peut servir de déclic. Maintenant, il faut continuer de faire les efforts, comme ça a été fait depuis la trêve. C’est comme ça que l’on va s’en sortir. c’est toujours bien de marquer dès les premiers matchs, surtout si cela permet d’avoir de bons résultats et de prendre des points. Ça me rend confiant pour la suite. Je connais très bien ce championnat, j’essaye d’être le plus positif possible, de mettre tout le monde bien dans ses pompes pour qu’on aille de l’avant. Mon ambition en arrivant, c’était d’apporter mon tempérament, mon envie de gagner des matchs. C’est ce que j’essaye de faire passer au quotidien.

J’ai été très bien accueilli. J’ai senti une grande volonté des dirigeants et du staff de me faire venir. C’est important pour moi d’être dans un endroit où je me sens considéré. Ensuite, pour moi, Saint-Étienne est un grand club, il ne faut pas le voir descendre. Je savais qu’avec le groupe en présence, c’était une anomalie qu’il se retrouve dernier. Je m’attendais à un vestiaire touché psychologiquement, il l’était, mais il y avait tout de même une bonne ambiance. Je crois que la trêve a fait du bien, tout le monde a pu se reposer, se retrouver en famille pour couper du foot et revenir avec de meilleures intentions. Je trouve que depuis que je suis arrivé, on est dans la continuité de cet esprit-là.

J’ai toujours regardé les matchs de Saint-Étienne. C’est un club qui m’a donné envie de jouer au foot, un club qui a marqué l’histoire. Quand on est amoureux du foot, on aime les clubs historiques avec un public comme celui-là. Mon frère est supporter de Marseille et, petits, on se cachait derrière le canapé des parents pour regarder OM-ASSE. J’ai grandi avec des images d’Aloísio et avec le maillot noir, un peu bleu marine, avec les sponsors Dreamcast et Géant écrits dessus. Je l’ai encore à la maison. C’est un tout. Avant de signer mon premier contrat en 2007-2008, je m’étais entraîné pendant une semaine au centre d’entraînement de l’ASSE, à l’époque de Laurent Roussey. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’avais même fait un spécifique attaquant avec Bafé Gomis.

C’est triste de voir Saint-Étienne en Ligue 2, on va tout faire pour le maintenir en D2, puis on verra ce qu’il se passera par la suite. Mon étiquette de joueur de Ligue 2 ? Sincèrement, je m’en cogne. Ce qui compte pour moi, c’est l’importance que l’on m’accorde au sein du club, du projet. J’ai l’habitude de dire que quand on donne, on rend. Ici, je sens que l’on me donne, donc je vais tout faire pour rendre. Tant que mon corps me dira pas non, je continuerai à jouer. C’est mon métier, ma passion et tant que la flamme sera là, je serai encore sur le terrain. Après, oui, je suis un homme de défi, maintenir un club comme Saint-Étienne, ce n’est pas anodin. Pour l’instant, le deal, il est là, on verra dans six mois quand l’objectif sera atteint."

Comme l'a élégamment rappelé leur site officiel, le FC Sochaux ne s'est jamais imposé à Sainté en Ligue 2.

Il faut dire qu'ils ne sont venus que 3 fois à Geoffroy dans l'antichambre de l'élite (pour 54 déplacements en Ligue 1).

La première fois en mars 1963 s'était soldée par un nul (2-2), la seconde, en décembre 1996 également (1-1), un an avant le dernier affrontement qui avait vu les Verts s'imposer 3-2 en novembre 1997 grâce à un doublé de Didier Thimothée et un but d'Augustine Simo devant 7 144 frigorifiés mais heureux.

Coïncidence étonnante, ce dernier match se jouait comme celui prévu samedi lors de la 20ème journée, et à l'époque déja les positions des deux clubs étaient les mêmes : les Verts avaient démarré le match à la 17ème place tandis que Sochaux était 3ème...

Heureux présage ?

Fin de l’épisode jucidiaire ce jour avec le verdict du tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour les cinq ultras accusés, suite aux débordements en fin de match du barrage retour Asse-Auxerre. Si l’un d’entre eux à été relaxé, les 4 autres écopent de 4 mois de prison avec sursis et d’une interdiction de stade de 2 ans.

Dans le podcast de Zack Nani, l'ancien arbitre Amaury Delerue est revenu sur la finale de la Coupe de France 2020, perdue par les Verts et l'expulsion de Loïc Perrin :

"C'est un moment qui m'a challengé. C'est le retour du sport professionnel après le Covid. Il n'y a que 5 000 spectateurs. C'est le dernier match de Loïc Perrin, un bon gars avec qui partagé de nombreux matchs. Tout le monde savait que c'était son dernier. Il est au marquage sur Kylian Mbappé. En cas d'accrochage, tu peux te retrouver dans une situation où il est dernier défenseur, il peut être dépassé ... Et à la 35eme minute (31e en réalité, ndp2), Loïc Perrin tacle Mbappé. Gros tacle. Je vois la première jambe qui prend le ballon mais c'est vraiment engagé. J'y vais tout de suite, je mets carton jaune. Gros attroupement. C'est une action sur laquelle je vais sortir 6 cartons jaunes y compris sur les bancs. La VAR m'appelle et à partir du moment où on me dit d'aller voir les images, je me projette. Je me dis que si je change le jaune en rouge, c'est la fin de la carrière de Loïc Perrin. Quand je vois les images, et qu'il y a rouge indiscutable - la deuxième jambe avait pliée la cheville - je mentalise que quand je vais me retourner, les Stéphanois vont tous venir me voir pour dire "M.Delerue, vous ne pouvez pas faire ça, vous n'avez pas de coeur." Mais la justice sportive, c'est que rouge c'est rouge. Je vais vers Perrin qui a compris, et tous les Stéphanois m'accompagnent et me disent "faites pas ça". Mais c'est rouge."

A l'isssue de sa catastrophique dernière saison verte, Timothée Kolodziejczak avait miraculeusement retrouvé un club il y a trois mois. S'il avait bénéficié d'une cascade de blessés à son poste pour jouer 25 minutes contre le Bayern le 12 novembre dernier lors de la 15e journée de Bundesliga, cela restera très probablement la première et la dernière apparition du défenseur central de 31 ans sous le maillot bleu roi et blanc. Comme le rapporte le média de la Ruhr Der Westen, Kolo a été écarté du groupe pro de Schalke 04 depuis le début de l'année. C'est donc sans lui que la lanterne rouge de l'élite allemande a encore été humiliée hier soir (1-6 contre Leipzig).

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2024 mais prêté sans option d'achat à Leganés depuis le 31 août dernier et jusqu'au 30 juin 2023, Yvan Neyou (26 ans) a davantage joué sous le maillot vert cette saison (141 minutes acquises grâce à ses titularisations contre Nîmes et QRM) qu'avec l'actuel 8e de L2 espagnole (134 minutes).

Ayant fait seulement 7 apparitions en Espagne, l'ancien protégé de Claude Puel ne compte qu'une seule titularisation sous le maillot bleu et blanc (le 6 décembre contre Mirandes). S'il est sorti du banc à 6 reprises, il y est resté scotché 8 fois, notamment lors des 4 derniers matches joués par son équipe contre le Real Saragosse, Lugo, Albacete et Levante.

Comme le rapporte Le Progrès, "la préfecture de la Loire a organisé hier à Geoffroy-Guichard une simulation d’attentat avec tuerie de masse. Objectif : parfaire la coordination entre services de secours et de sécurité. Pour être prêt, au cas où. 600 personnes ont joué un scénario effroyable. Outre les 300 professionnels des forces de sécurité ou de secours, l’exercice a mobilisé 300 jeunes : étudiants infirmiers, lycéens du bac pro métiers de la sécurité, étudiants en médecine. Bilan fictif de la scène qui aura duré plus de deux heures : 11 morts dont 2 CRS et deux assaillants, 36 blessés en état d’urgence absolue, 17 blessés en urgence relative"

"Ces exercices de sécurité civile sont réalisés toute l’année, un par an pour attentat et tuerie de masse", rappelle Catherine Seguin [préfète de la Loire en partance pour l'Oise, le préfet de la Guadeloupe, Alexandre Rochatte lui succédera, ndp2]. Nouveauté : le dispositif Fr-Alert a été activé. Il permet d’alerter la population d’une zone donnée en cas d’incidents majeurs (intempéries, fuite de gaz, épidémie…) grâce à une notification accompagnée d’une alarme sonore reçue directement sur le smartphone, même si celui-ci est en mode silencieux ou verrouillé."

Le recrutement de la génération 2010 continue avec la signature d'un autre Accord de Non Sollicitation. Après celles de Paolo Freychet (AS Béziers), Isaac Seydi (FC Montfermeil), Howard Cuozzi (Paris Alesia FC), voici celle d'un autre francilien, repéré par le duo de recruteurs Hamdane Karouni, Jean-Claude Anquetil. C'est un milieu de terrain de l'US Torcy, Lohoré Gobe, qui devrait débarquer à l'Etrat en 2025 pour la saison U16. Mais auparavant, mardi 28 février, il est convoqué à une journée de détection pour le très relevé concours d'entrée à l'INF de Clairefontaine.

L'US Torcy est un club formateur reconnu : Randal Kolo-Muani et Paul Pogba en sont issus ainsi que de nombreux Stéphanois, anciens, actuels ou futurs : Lamine Ghezali (1999), Josué Gago Do Oteiro (2001), Mathys Saban (2002), Lucas Gourna-Douath (2003), Marwan Nzuzi (2004), Mathys Amougou (2006), Fode Camara et Axel Dodote (2007), Tidiane Vibert (2009).

Le site officiel de la Ligue 2 a rappelé aujourd'hui que l'ASSE est de très loin le club qui a utilisé le plus de joueurs (41) cette saison. On aura noté que QRM est celui qui en a fait jouer le moins (21). Ce qui n'empêche par les hommes d'Olivier Echouafni de compter actuellement 7 points d'avance sur les protégés de Laurent Batlles. Pas mal pour un club disposant d'un budget trois fois et demi moins important que celui des Verts !

L'ASSE va jouer ses trois prochains matches à domicile un samedi à 15h00 : cette semaine en ouverture de la 20e journée contre Sochaux mais aussi le 4 février contre Annecy et le 11 février contre Dijon. Toutes ces rencontres seront bien sûr retransmises par beIN Sports 1.

Pisté par Sainté à la toute fin du dernier mercato estival d'après Le Progrès, Jodel Dossou s'est engagé officiellement aujourd'hui pour deux ans et demi avec les Lionceaux, attendus ce samedi après-midi à Geoffroy-Guichard.

Comptant une cinquantaine de sélection avec les Ecureuils du Bénin, cet ailier droit de 30 ans n'a joué que 10 matches officiels (dont seulement 3 comme titulaire) cette saison avec le Clermont Foot, actuellement le meilleur club de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Il a déjà joué un match dans le Chaudron le 7 novembre 2021. Entré en jeu à la 70e alors que son équipe menait 2-0, il s'était incliné 3-2 (buts d'Arnaud Nordin, Jean-Philippe Krasso et Saidou Sow). L'un des trop rares bons souvenirs de la période Claude Puel...

4 titularisations dont la dernière en novembre pour 1 seul pion, c’est peu dire que les stats d’Aubame à Chelsea sont loin de ses habituels standards. Avec les recrutements de ce mercato d’hiver à Chelsea, son temps de jeu s’est réduit à quelques minutes (au mieux) en fin de match.

Depuis la fin de sa première moitié de saison à Sainté en 2011, PEA n’avait jamais marqué moins de 10 buts en championnat sur une saison complète (son record date de la saison 2017 avec Dortmund avec 31 buts en Bundesliga).

Pour éviter de briser cette somptueuse série, il aimerait, selon le Telegraph, retourner en Catalogne, d’où il est parti cet été un peu à la surprise générale, compte tenu de ses 11 pions marqués en 13 titularisations en une demi-saison.

Ayant joué 8 minutes début août sous le maillot blaugrana, et ayant déja porté le maillot de deux clubs différents, il n’a pas d’autre choix, selon les règlements FIFA, que de revenir à Barcelone ... ou de prendre son mal en patience.

La Provence revient sur la renversante victoire des Amazones (3-2) contre les Marseillaises. Extraits.

"Laissée seule au second poteau, Chloé Marty envoie de la cuisse et de la main le ballon dans les filets marseillais. Le but est finalement accordé. "Ce fait de jeu sur le 2-2 nous fait sortir du match avec cette main dans la surface qui permet à Saint-Etienne d'égaliser" peste Yacine Guesmia, coach de l'OM. Dans la foulée, les Olympiennes contestent avec véhémence : Mbayang Sow pousse l'arbitre et est renvoyée aux vestiaires. Boostées par leur égalisation et leur supériorité numérique, les Vertes arrachent la victoire à la 88e minute.

"On est déçu de la défaite, Saint-Etienne a désormais 5 longueurs d'avance. Mais nous avons encore 11 matches à faire et 33 points à prendre. On ne lâchera rien et on ira jusqu'au bout" déclare Yacine Guesmia. Ce dernier et des joueuses de l'OM se retrouvent en fin d ematch au milieu d'une échauffourée. "Ce sont des personnes extérieures au terrain qui sont entrées pour nous agresser, ce sera au délégué de juger" glisse l'entraîneur olympien."

La chaîne beIN Sports 2 diffusera le match de la 21e journée de L2 que les Verts joueront dans l'antre des Bastiais le mardi 31 janvier à 20h45. La dernière fois que l'ASSE a joué à Furiani, elle s'est imposée 3-0 en Coupe de France contre Bastia-Borgo grâce à un doublé d'Arnaud Nordin et un but de Wesley Fofana.

Observé par Bruno Coué et assisté par Stephan Luzi et Nicolas Durand, Mikaël Lesage sera au sifflet ce samedi 28 janvier à 15h00 pour le match d'ouverture de la phase retour du championnat de L2 qui opposera les Verts aux Lionceaux dans le Chaudron.

Heureux présage ? Le natif de Falaise, qui a fêté ses 48 ans jeudi dernier, a déjà dirigé deux matches des Verts cette saison. C'est lui qui officiait quand l'ASSE a enfin décroché son premier (et écrasant) succès de la saison le 30 août contre Bastia à Geoffroy (5-0).

Il y a trois mois, il a sifflé le penalty obtenu par Lenny Pintor et transformé par Ibrahima Wadji contre l'Amiens SC au stade de la Licorne. Ce but a permis aux protégés de Laurent Batlles de remporter leur troisième victoire, la première à l'extérieure.

Dans La Voix des Sports, Razik Nedder donne son avis sur son ancien gardien Stefan Bajic, qui a retrouvé Jérémie Janot au VAFC.

"Vous avez récupéré un super garçon. Je connais mon Baj sur le bout des doigts pour l’avoir eu quasiment toute sa formation chez les Verts, notamment lors de la coupe Gambardella remportée en 2019. En finale, il a un arrêt à faire mais il est présent, il nous qualifie aussi aux tirs au but à Auxerre. Je l’ai eu cinq ou six saisons d’affilée et ce qui m’a marqué, au-delà de ses qualités intrinsèques, c’est la maturité dont il a toujours fait preuve pour appréhender ce que nécessite le foot de haut niveau.

Stefan Bajic, c’est un vrai passionné du poste, très à l’écoute et extrêmement rigoureux. Et c’est un énorme bosseur. Certains, il faut les pousser, d’autres les freiner, lui est clairement dans la seconde catégorie. Il est encore jeune et son début de carrière l’a fait grandir. Et à Valenciennes, il y a un élément très important, c’est Jérémie Janot. Ils se connaissent, je n’ai aucun doute qu’il va lui faire passer un cap car Stefan est vraiment un gardien qui peut changer le cours d’un match."

William Saliba a beau avoir déja porté trois maillots différents depuis qu'il ne défend plus le plus beau de France (du monde ?), il n'en oublie pas pour autant ses jeunes et vertes années.

La preuve, il a invité hier son ex-coach Razik Nedder à Londres pour goûter au prolifique choc Arsenal-MU qui a vu les Gunners l'emporter 3-2 sur le fil.

Avec 5 points d'avance sur le 2è, plus que jamais, Willo est en route pour son premier titre de champion d'Angleterre.

Généralement, ils réussissent bien ! La Pravda revient sur plusieurs coachs qui ont été lancés dans le grand bain alors qu'ils étaient adjoints de l'entraîneur principal. Deux anciens adjoints de l'ASSE sont cités, avec deux réussites différentes :

"Adjoint d'Alain Perrin depuis 2004, Christophe Galtier ne se sent pas prêt, fin 2009, quand la direction des Verts décide de virer le coach. Ce dernier l'encourage pourtant à prendre sa suite. Les dirigeants stéphanois ne croient pas forcément en lui quand le minot, avec un salaire de numéro 2, reprend l'équipe pour faire nul à domicile face à Marseille (0-0, 19 décembre 2009). Mais l'ancien défenseur est prêt à arracher sa légitimité par le travail. Il sera élu co-meilleur entraîneur de L1 avec l'ASSE en 2013, avec Carlo Ancelotti.

En 1998 à Saint-Étienne, Robert Nouzaret avait fait venir Rudi Garcia, spécialisé dans la préparation athlétique. Conscient de ses compétences tactiques, il le nomme ensuite adjoint numéro un. Mais, en septembre 2000, quand John Toshack succède à Nouzaret, qui part à Toulouse, le club bloque Garcia et en fait l'adjoint du Gallois - surtout son interprète... - auquel il succède en duo avec Jean-Guy Wallemme en janvier 2001. Au coeur de l'affaire des faux passeports, les Verts descendent et Garcia, qui a refusé de redevenir adjoint, est licencié."

Dans ce classement, un autre ancien coach des Verts est cité, il s'agit de Claude Puel nommé à Monaco en remplacement de Jean Tigana et sacré champion de France en 2000. Etonnamment, Julien Sablé n'est pas mentionné dans ce top 10. Le marseillais n'ayant gagné aucun match avec les Verts malgré deux intérims (4 défaites, 2 nuls en 2017 et 1 défaite en 2021). Ce n'est pas le cas non plus de Ghislain Printant qui a pris la succession de Jean-Louis Gasset (lui-même adjoint de Julien Sablé pendant quelques semaines) et qui fut licencié quelques semaines après sa nomination en 2019. La Pravda aurait pu citer également Laurent Roussey, adjoint d'Ivan Hasek et qui a ramené l'ASSE en coupe UEFA à l'issue de la saison 2007-2008. Plus loin dans le passé, Elie Baup avait été l'adjoint de Jacques Santini avant de reprendre l'équipe en 1994 avant de couler jusqu'en Division 2 en 1996 après son remplacement par Dominique Bathenay.

Elles l'ont fait !

Après un match complètement fou où elles étaient menées 0-2, les Amazones ont finalement réussi à renverser Marseille pour s'imposer 3-2 dans ce match au sommet. Elles relèguent les phocéennes à 5 points et enchainent ainsi une 11ème victoire en championnat.

Caputo à la 44ème, Marty à la 83ème et enfin Okoronkwo à la 85ème sont les heureuses buteuses du jour.

La réaction du coach Laurent Mortel sur le site off:  

Quel sentiment prédomine après cette victoire contre Marseille (3-2) ? 

Quand tu es mené 1-2 en première mi-temps, même si tu reviens et que tu renverses le match et que tu gagnes 3-2 avec un scénario comme ça, d’un point de vue émotionnel c'est top forcément. Je pense que c'est juste mérité. Je ne suis peut-être pas objectif, il faut que je reprenne le cours du match, mais sur l'ensemble du match j'ai l'impression qu'on a quand même dominé, qu'on a eu les occasions. On se fait cueillir alors qu'on est bien dans le jeu. On est mené, c'est sévère et on a cette capacité de revenir dans le match juste avant la mi-temps, ce but de Cindy (Caputo) nous fait vraiment du bien. Derrière, on fait une deuxième mi-temps à mon sens aboutie avec un banc qui vient apporter le petit quelque chose qu'on attendait. 

Quel a été votre discours à la pause ? 

À la mi-temps, je leur ai dit qu'on allait vivre les plus belles 45 minutes. Que celles-ci allaient nous permettre de vivre de belles émotions parce qu'au regard de ce qu'on était capable de faire, si on faisait un peu plus et qu'on corrigeait ce qu'on avait demandé, on était capable de les renverser. 

Comment avez-vous vécu cette deuxième mi-temps sur le banc ? 

Je trouve qu’on va chercher cette victoire. Je fais les changements pour aller leur poser des problèmes mais au fur et à mesure du match on s’aperçoit que c'est normal de marquer et que c'est juste mérité sur l'ensemble du match. 

Qu’attendez-vous de cette deuxième partie de saison après ces onze excellents premiers matchs ? 

On a joué 11 matchs, il en reste 11 autres. Il faut être capables de réitérer ce que l’on vient de faire. Il y aura des matchs compliqués à l’extérieur. Il faudra être capables de maintenir ce niveau même si c’est vrai que nous avons un petit matelas qui nous permet de jouer libéré et d’être un peu moins sous pression. 

Avez-vous un mot à adresser aux supporters présents aujourd’hui ? 

Je tiens à remercier le club ainsi que les services municipaux qui nous ont donné les moyens pour jouer ce match. Le match était filmé, il y avait du monde, un vrai soutien, une vraie communion, cela fait plaisir. On a fait honneur au club et c'est une belle image du football féminin qui a été donnée sur le terrain avec notre résultat aujourd'hui. Je souhaite remercier les supporters, cela fait vraiment plaisir. C'est ce qu'on attendait mais avec les conditions météo, la neige, le froid, ce n'est pas facile de faire déplacer du monde mais ils ont répondu présents. J'espère que dans les matchs à venir ils vont continuer parce qu'on a besoin d'eux. On a besoin que le foot féminin continue de se développer. Quand on voit l'engagement des filles sur le terrain, je pense qu'elles donnent envie aux personnes de venir nous encourager et de donner ce petit plus

Après un intermède comme entraîneur du SC Toulon de janvier à juin 2022, Michel Poinsignon (63 ans) revient dans les Alpes. Celui qu'on considère comme l'architecte du développement du FC Annecy va occuper le poste de Manager Général du GFA Rumilly Vallières, le club de National 3 (actuellement 2ème derrière Bourgoin, et juste devant les Verts de Razik Nedder), entraîné par Stéphane Bernard, qui avait failli rejoindre l'ASSE en décembre 2021 avec Pascal Dupraz.

Né au Vietnam, Michel Poinsignon fait ses armes de footballeur dans la région de Saint-Étienne : au FC St Joseoh (1973-1975), puis à l'Olympique de Saint-Etienne (1975-1977). Il rejoint ensuite la réserve de l'ASSE durant trois saisons (de 1977 à 1980) et remporte le championnat de Division 3 en 1980. C’est à cette date qu’il quitte le Forez pour rejoindre le Stade rennais en deuxième division pour la saison 1980-1981 (il ne fait que 5 apparitions en D2). Il cotoie chez les Bretons un ancien Vert, Patrick Rampillon.
Parti l’été suivant, il fera la suite de sa carrière en D2 et en D3, avec Montceau-les-Mines (1981-1984) et au FC Annecy (198461989).
C’est d’ailleurs à Annecy, au début des années 1990, qu’il débute sa reconversion. Entraîneur-adjoint, directeur sportif et enfin entraîneur de la réserve du FC Annecy de 1989 à 1992.
Il passera sur les bancs de l'Etoile carouge (Suisse), d’Annemasse, Meythet, Rumilly puis Chambéry où il restera 7 saisons avec plusieurs montées jusqu’en National 3. Il rejoint ensuite Annecy en 2011 où il passe 5 saisons et emmène l’équipe de R1 jusqu’en à National 2. S’en suit une période de 3 ans en Suisse à Perly Certoux puis au Servette de Genève, avant de revenir à Annecy en 2019 où il  effectue la montée de National 2 en National. On le retrouve ensuite pour une pige à Toulon, avant donc de s'engager désormais avec le GFA Rummily Vallières.

Capitaine de Novara (3e division italienne), Yohan Benalouane (35 ans) a marqué hier d'une frappe du droit l'unique but de la victoire de son équipe sur le terrain de Virtus Verona. L'ancien défenseur central stéphanois a fêté ce but en faisant la panthère, célébration chère à son ami et ancien coéquipier Bafé Gomis.

Esteban Fernandes, auteur du 1er but. (Photo de Thomas 99)

Pour les U17 de Patrick Moreau, l'équation est désormais simple. Leaders depuis leur victoire sur le rocher monégasque, vainqueurs la semaine dernière de La Duchère, ils doivent  l'emporter sans se poser de questions. Leurs poursuivants monégasques (à 2points) et niçois (à 3 points) attendent le moindre faux-pas des Verts pour les détrôner. Le déplacement de cet après-midi ne s'annonçait pas de tout repos face à un adversaire qui les avait tenus en échec (1-1) le 17 septembre dernier, ce qui était le premier accroc subi par les joueurs de Patrick Moreau. Mais, sûrement mis en garde  par leur coach, les jeunes Verts ont opéré avec sérieux et déjoué l'obstacle grenoblois pour finalement l'emporter 3 à 1, sur un score qui ne laisse aucune place à la discussion.

Les Verts entraient rapidement dans le vif du sujet et ouvraient la marque au quart d'heure de jeu par Esteban Fernandes qui lobait le gardien isérois. Cinq minutes plus tard, Grenoble, profitant d'une mauvaise relance stéphanoise, égalisait par Najmi Ben Aïcha. Cela n'enrayait pas la volonté des Stéphanois lesquels reprenaient l'avantage à la 32ème minute, suite à un contre rondement mené et un débordement d'Enzo Mayilla : ce dernier centrait pour le U15, Djylian N'Guessan, qui ne se faisait pas prier pour conclure. La mi-temps survenait sur cet avantage mérité de 2 à 1.

Peu après la reprise, à la 52ème minute, Enzo Mayilla permettait à son équipe de faire le break suite à un pressing efficace sur le gardien grenoblois. L'addition aurait pu être corsée en fin de match par Quentin Prud'homme, entré à la 71ème minute, dont la frappe croisée avait fait mouche. Mais une position de hors-heu d'un de ses coéquipiers conduisait l'arbitre à refuser ce but.

Au classement, les Verts restent évidemment leaders, avec toujours 2 points d'avance sur l'AS Monaco, difficile vainqueur de la lanterne rouge, l'AS Saint-Priest, et 3 points sur l'OGC Nice, auteur d'une victoire probante à Bastia. A noter que la prochaine journée verra l'opposition de ces deux équipes, tandis que les Verts recevront l'ASPTT Marseille, classé en 7ème position.

La réaction de Patrick Moreau (site officiel de l'ASSE) : "J’apprécie le fait qu’on ne lâche rien. Dans le contenu, j’estime que l’on doit faire moins d’erreurs techniques. On manque de justesse c’est ce qui nous met en difficulté lorsque l’on joue. Pour l’instant, nous sommes dans la continuité de ce qui a été fait depuis le début de saison et pour bien poursuivre il faudra être meilleurs si on veut aller au bout."

La composition : Houngbo-Civier - Achour, Pedro, Gallo (Boukadida, 71ème), Hornech - Fernandes, Sissoko, Dodote (Gadegbeku, 63ème) - Agesilas (N'Geleka, 63ème), N'Guessan, Mayilla (Prud'homme, 71ème).

Côté à 70 millions sur Transfermarkt, l'arrière gauche Alphonso Davies fait les beaux jours du Bayern Munich. Mais il aurait pu faire étape en France raconte sur RMC Chris Mavinga :

"Quand j'arrive en MLS, je donnais des noms à mon agent pour les proposer en Europe. Je joue contre Alphonso Davies quand il est à Vancouver. Je dis à mon agent "c'est un monstre". Il le propose à Saint-Etienne. Mon agent me rappelle et il me dit : "on ne veut pas de ce joueur car il ne vient pas d'un pays de foot."

On précisera toutefois que Chris Mavinga a croisé Alphonso Davies en mars 2017 lors d'un Vancouver - Toronto et à trois reprises entre août et octobre 2018. A cette époque, comme le rappelait au Parisien David Wantier en août 2020, les Verts ont bien supervisé Alphonso Davies :

"Début 2018, son club formateur avait fixé le prix du garçon a un montant dérisoire au vu de ses prestations actuelles : entre 4 et 6 millions d'euros. En juin, Saint-Etienne est le premier club français à s'intéresser concrètement à la pépite canadienne. L'ensemble de la cellule de recrutement stéphanoise a rapidement été convaincue par son potentiel mais « la direction du club n'a pas les moyens de débourser cette somme pour un joueur de moins de 18 ans, qui du fait de la réglementation européenne sur les mineurs, n'aurait pu arriver en Europe que l'année suivante », explique l'ancien directeur sportif stéphanois David Wantier."

Défaits le week end dernier en déplacement à Colomiers (2-3), c’est sur ce même score que les Verts (7^ème, 23 points) s’étaient inclinés au match aller face aux Marseillais (3^ème 29 points), adversaires du jour  des stéphanois dans un Centre sportif Robert Herbin enneigé.

En première mi-temps, chaque équipe se rendait coup pour coup, et ce sont les Stéphanois qui ouvraient le score par l’intermédiaire de l’avant centre, Jibril Othman (3 buts en N3). (Asse-OM 1-0, 15^ème.) C’est sur ce score, que l’arbitre sifflait la fin de la première période.

Au retour des vestiaires, Darling Bladi blessé, laissait sa place à Mehdi Tenniche. Les protégés du coach Jean Luc Dogon démarraient en trombe et sur un bel enchainement dans la surface, Jules Mouton doublait la mise. (Asse-OM 2-0.47^ème.)
Quatre minutes plus tard, suite à une perte de balle marseillaise, jibril Othman (notre photo) gagnait son face à face avec le gardien et s’offrait un doublé. (Asse-OM 3-0, 51^ème)
Marseille allait ensuite pousser pour revenir, face à des Verts, où Jules Mouton, blessé à son tour, était remplacé à la récupération par Halifa N Gongolo (54^ème). A la 60^ème, les Stéphanois avaient une grosse occasion de creuser l’écart, mais Seda M Fukumomo voyait sa frappe s’envoler.
Dans la foulée, Marseille réduisait la marque, après une belle action individuelle du numéro 11 olympien. (Asse-OM 3-1, 63^ème.)
Cédric Boustouler, le gardien vert allait ensuite se mettre doublement en évidence, la première fois en détournant une frappe à bout portant (66^ème) et ensuite, en repoussant un pénalty marseillais obtenu suite à une main stéphanoise dans la surface. (74^ème).
Le dernier quart d’heure était vert mais ni Darnell Bile ni Kenzo Kies ne parvenaient à marquer. Score final : ASSE 3 – OM 1.

Avec cette victoire, les Verts remontent à la 5^ème place, à 3 longeurs de leur adversaire du jour et à 6 du duo de leaders Toulouse et Montpellier.

L’équipe :  Boustouler- N Zuzi, M Bemba (cap), Kinunga, Bladi (Tennniche 46^ème )- Kies, Mouton J (N Gongolo 55^ème), Seda M Fukumoko (Pama Djobo 85^ème) -  Aiki, Othman, Bile (Guechi 85^ème).
Non utilisé : Sabathié

La réaction de Jean Luc Dogon : «  Je suis content du résultat déjà. J’ai bien aimé la solidarité des joueurs alors qu’on a eu des petits pépins physiques avec les sorties de Bladi et Mouton notamment. On a marqué rapidement par deux fois en seconde mi-temps, ce qui nous a fait du bien. Par contre après, on a un peu subi. Le pénalty arrêté nous fait du bien. On avait moyen à la fin de se mettre un peu plus à l’abri parce qu’on a eu beaucoup de situations. Il y a des choses à régler, on a envie d’être exigeant parce que au haut niveau, il faut l’être. Mais on retient les efforts et la solidarité pour garder le score. »

Premier but : Othman à 17:45
Deuxième but : J.Mouton à 1:11:00
Troisième but : Othman à 1:15:25

Avant de recevoir l'AJA ce dimanche en Coupe de France, l'entraîneur niortais revient dans La Nouvelle République sur la défaite concédée par son équipe en début de semaine face aux Verts.

"Nous avons fait un match correct, défensivement et offensivement. Je pense que nous avons payé une facture trop chère. Nous avons été punis pour avoir écarté notre bloc. Peut-être la seule fois... En laissant de l’espace entre notre défense et le milieu de terrain, Krasso a pris le ballon… On ne peut pas contrôler le talent de l’adversaire. Il nous faut aussi avoir une autre efficacité. Nous avons plusieurs occasions avant le but de Saint-Etienne. Nous avons été compétents, nous avons des situations pour faire plus mal à l'adversaire. Nous ne l'avons pas fait, eux si."