Dixième extrait de "Vert de Rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier.

"Quand on lit l'interview que Laurent Roussey a accordé à L'Equipe Mag fin avril 2009, on réalise qu'il vivait sur une autre planète. De mémoire, je me souviens qu'il citait dans ce papier les noms de quelques joueurs qu'il aurait voulu faire venir à l'ASSE. C'était tout juste si, au milieu de cette litanie, il ne rajoutait pas Messi, Henry et Eto'o… Roussey avait complètement perdu les pédales ! Il était dans un autre monde, sans percevoir la déliquescence dans laquelle se trouvait l'équipe. Il avait fait venir des joueurs auxquels il ne parlait plus au bout de trois semaines… Cela crée de sacrés troubles psychologiques dans un groupe, tout de même. J'ai été stupéfait, en découvrant cet article, de lire qu'il prétendait m'avoir téléphoné pour me dire de me taire, évoquant soit-disant mon bilan à la tête de l'ASSE en tant que directeur général, il y a seize ans. Il ne m'a pas appelé, je suis néanmoins disposé à ce qu'il précise quand il l'aurait fait, et que l'on vérifie le détail de nos factures téléphoniques…

Cette interview lui a valu d'être congédié de Canal +, où il avait trouvé asile et commentait quelques matches de championnat. La chaîne, qui le pigeait, lui avait demandé de lui réserver la primeur d'une éventuelle réaction suite à son limogeage de l'ASSE. Or, il n'a pas pris la peine de demander à Canal + s'il pouvait s'exprimer dans L'Equipe. En 25 ans de boîte à TF1 (où je ne dispose pas d'un contrat écrit, mais d'un contrat moral), je ne suis jamais allé parler sur une autre chaîne sans en aviser ou solliciter l'avis de ma direction. Son éviction de Canal + est logique. On ne peut pas se comporter en pensant être toujours seul au monde."

Le site eighties.fr a publié aujourd'hui un long et vibrant hommage à Jean-Pierre François, ancien joueur de l'ASSE ayant effectué quelques apparitions en équipe première lors de la belle saison 1987-1988.

L'occasion de réécouter quelques grands standards de la chanson française ("Je te survivrai", "Il a neigé sur les lacs") et de (re)découvrir des titres méconnus ("La Gamine", "Des nuits") : http://www.eighties.fr/musique/454-jean-pierre-francois.html.

Cela a fait l'objet d'une très courte brève cette semaine dans le Progrès le jour de Villefranche-ASSE. On pouvait lire que Gonalons, jeune milieu des Vilains était "le premier supporter des Caladois contre Saint-Etienne".

Rien que pour la déception quil a dû ressentir, la joie de la qualif n'en est que plus intense.

Si Vannes brille en Coupe comme l'an dernier (les Bretons ont visité le Stade de France que les Bordelais leur ont fait découvrir sous toutes ses coutures en finale de Coupe de la Ligue), notre prochain adversaire en 1/8èmes de finale de Coupe de France souffre en championnat.

Avec la 20ème défense de L2 (32 buts encaissés en 22 matchs), Le Vannes OC se déplace en tremblant ce soir en Normandie pour affronter Gigi et son gang du HAC. Les Vannetais n'ont que 2 points d'avance sur Guingamp premier relégable et une défaite ce soir pourrait les plonger dans la zone rouge avant de tâter du Vert....

Frédéric Antonetti avait dénoncé l'arbitrage de Didier Falcone lors de Sochaux-Rennes (2-0) : http://www.poteaux-carres.com/potin-B8520091223230641-Anto-juge-Falcone.html.

Suite à Auxerre-Sainté (1-0), Anto en a remis une couche hier en conférence de presse : "M. Falcone a déclaré qu’il ne viendrait pas devant le Conseil national de l’Ethique ? Je le regrette. Moi non plus, je n’irai pas lundi, j’ai un match à préparer, mardi en Coupe de France. J’irai plus tard avec des images du match. Vous me parlez de M.Falcone, vous avez vu son dernier match ? C’était peut-être encore un match référence ? C’est un jeune arbitre, il n’a pas beaucoup d’expérience en L1. Mais il devrait reconnaître ses erreurs. Quand on ne reconnaît pas ses erreurs, on ne dure pas."

Dans un entretien accordé à Guinée Foot, Titi Camara dénonce l’individualisme qui caractérise les sélections africaines au détriment du collectif. Selon l'ancien attaquant de l'ASSE, "cette situation est due à la présence massive des entraîneurs non africains à la tête de nos nombreuses sélections". L'éphémère sélectionneur de la Guinée considère que l'afflux massif de sorciers blancs entraîne "la perte de l’humilité , cette chaleur sociale qui caractérise le football africain". Et Titi de conclure : "Il faut que les Africains acceptent d’investir dans le football pour élever le niveau de notre football, chose qui va inévitablement freiner la fuite de la plus part de nos joueurs vers l’Europe en particulier."

Le 1er mai, avant d'assister à l'improbable doublé stéphanois Coupe Gambardella / Coupe de France, offrez-vous une coupe Fellahi ! A l'arrêt au milieu en championnat, Karim était réputé pour ses frappes brossées en Coupe. La (red) star de l'équipe des coiffeurs de l'ASSE a ouvert le 14 février dernier le salon de coiffure et d'esthétique "Shine Beauty" rue Jesse-Owens, dans le quartier du Stade de France. "Je veux dynamiser ce nouveau quartier et apporter ma pierre à l'édifice de Saint-Denis" a déclaré l'actuel joueur d'Alfortville au Parisien.

Le 22 décembre dernier, Damien Comolli a vertement protesté auprès du trio arbitral de Lens/Sainté (1-0). Hier, la commission de discipline de la LFP l'a sanctionné de trois matches ferme d'interdiction de toutes fonctions officielles, de banc de touche et de vestiaire d'arbitre.

Neuvième extrait de "Vert de Rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier.

"J'aurais aimé être une petite souris pour assister au départ d'Ivan Hasek à la fin de la saison 2006-2007. Son adjoint d'alors, Laurent Roussey, n'a rien fait pour le conforter à sa place. Il ne s'est pas montré très solidaire. Il n'a pas joué son rôle de numéro 2, de complice. Il serait parti avec Hasek, je pense qu'il aurait été dédommagé. C'était la chose à faire. Il est resté parce que la situation l'arrangeait. Mais Laurent Roussey était en surrégime. Je crois que c'est un métier qui rend fou. On n'a plus le sens des réalités. L'amitié ou le désamour que peut me porter Roussey, comparé à l'intérêt supérieur de l'ASSE, ne représente rien du tout. D'autant qu'historiquement, nous ne sommes pas non plus cul et chemise. Même s'il est très gentil, il y avait un club, des souvenirs, des supporters, un palmarès, une ville derrière lui. J'ai exprimé un sentiment, tant pis s'il l'a mal pris. Après leur éviction, il est établi que Laurent Roussey et son chargé de communication, Philippe Lyonnet, ont gardé un lien très étroit avec quelques personnalités du groupe, dont Gomis et Tavlaridis. On a même vu Lyonnet déjuener avec Tavlaridis, après un entraînement de Perrin. Ils devaient parler de la mise à l'écart temporaire du défenseur par Perrin… Que des joueurs confient leurs doléances à une équipe sortante ne facilite évidemment pas la cohésion d'un groupe ! La déstabilisation commence comme ça…"

... sauf contre l'Egypte, évidemment ! Le mythique meneur de jeu de l'ASSE et de l'équipe du FLN évoque le parcours des Verts à la CAN dans Le Soir d'Algérie.

"Nous, les membres de la Fondation de l'équipe du FLN, voulons transmettre directement nos réflexions au sélectionneur national, Rabah Saâdane, ou au président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Nous voulons que le calme et la sérénité règnent autour de l'éipe nationale, surtout que nous sommes à cinq mois seulement d'une échéance très importante, en l'occurrence la phase finale de la Coupe du monde 2010.

Je tiens  à relever que l'équipe nationale a ravivé l'esprit de nationalisme chez notre peuple en général, petits, jeunes et vieux, femmes et hommes, ce qui est très important et extraordinaire. C'est un grand acquis que nous devons exploiter et fructifier.

Mais je suis franchement scandalisé par le comportement de certains joueurs lors de cette demi-finale contre l'Egypte. C'est un comportement déplorable et condamnable. Ils n'ont pas eu la bonne réaction face aux erreurs commises par l'arbitre du match et ils ont pénalisé l'équipe. A ce propos, nous connaissons bien la CAF, ses rouages, ses secrets et ses coulisses. C'est vraiment dommage qu'elle désigne un arbitre proche de la retraite pour une demi-finale de la CAN."

La Secrétaire d'Etat aux sports Rama Yade a réagi suite aux récents dérapages de la BSN à Monaco. Indignée par les ultras niçois, elle souhaite faire le ménage ! "J’ai demandé que soient évaluées toutes les possibilités ouvertes par la loi pour procéder à la dissolution des groupes de supporters délinquants de Nice et procéder à des interdictions de stade avec la plus grande rigueur envers tous ceux qui auront été impliqués dans l’envahissement de la pelouse, les bagarres et les dégradations qui s’en sont suivies. Je veux que les responsables des actes du week-end dernier soient sévèrement punis."

Sur l'antenne de RMC, Julien Sablé ménage les supporters des Aiglons et redoute les effets d'une dissolution : "Je ne pense pas que dissoudre les associations puisse améliorer les choses. Ça va amener de la tension. Aujourd’hui, on est dans une société de répression. Malheureusement, ça risque de toucher le foot. J’ai peur qu’on en arrive à ce que les supporters n’aient plus le droit de se déplacer pour nous voir. Ils viendront de manière indépendante. Et ça sera forcément moins bien géré."

Si ce dimanche, les Verts reçoivent Monaco, les petits Verts auront droit eux aussi à une confrontation contre le club princier.

En effet, ils iront pour le compte des 1/16èmes de finale de la Gambardella sur le Rocher le 21 février. Un vrai tirage de daube, l'AS Monaco étant leader en U19 de la poule des Verts avec dix points d'avance sur le second (l'ASSE est 5ème).

La réaction d'Abdel Bouhazama : "On tombe sur une des grosses équipes qui se trouvaient dans notre chapeau. Outre Monaco, il y'avait en effet Lyon, Sochaux, Montpellier. Monaco est leader incontesté de notre groupe en championnat, on va là-bas, on ne sera donc pas favoris. Ce sera un match relevé très intéressant à jouer. Il y a deux ans, Monaco nous avait éliminé aux tirs au but chez nous. Cette fois on va chez eux, c'est peut-être le signe du destin ! On n'aura rien à perdre, on est déterminés à passer ce tour même si Monaco est une équipe redoutable. Les Monégasques ont plus de qualités que nous individuellement mais mon groupe est capable de battre n'importe qui sur un match.  J'ai confiance en mes garçons. Monaco a gagné 11 de ses 14 matches en championnat, mais la seule fois qu'ils ont perdu c'était contre nous. On avait fait une grosse prestation collective ce jour là, à nous de rééditer cette performance. L'aspect mental sera primordial. A Istres, on a peut-être eu un peu peur de perdre. Là ce sera différent, nos adversaires seront favoris. Un match de coupe, c'est toujours particulier. Ne tirons pas de plan sur la comète et concentrons nous sur le championnat. D'ailleurs, on ira à Monaco en championnat une semaine avant d'y retourner en Gambardella !"

Après Joseph-Antoine Bell et Henryk Kasperczak, c'est au tour de Robert Nouzaret de faire le bilan de la Coupe d'Afrique des Nations dans le trihebdomadaire algérien Le Buteur.

"Le niveau de cette CAN 2010 n’a pas à la hauteur et ce, sur tous les plans. Les matchs qu’on a pu suivre étaient dépourvus du beau jeu, le spectacle n’était pas présent comme lors des précédentes éditions. J’estime qu’il n’y a pas eu vraiment un grand engouement, quand on sait que les stades étaient souvent vides. Il y a eu trop d’imperfections. D’abord, la très mauvaise qualité des terrains où se sont déroulées les rencontres de cette Coupe d’Afrique qui ont handicapé des joueurs comme Drogba, Eto’o et d’autres. Il y aussi la mauvaise organisation. Tout cela m’amène à dire que cette CAN a été un échec total pour la CAF.  L’Egypte l’a remportée grâce à sa solidité tactique et physique sur le terrain. C’est une équipe qui ne compte pas des individualités de haut niveau mais qui forme un groupe soudé. Il faut dire que cette formation égyptienne, c’est plutôt un club qui peut se permettre des regroupements à n’importe quelle occasion, contrairement aux autre sélections qui ne peuvent compter sur un tel avantage."

Le mercato d'hiver, qui s'est achevé lundi, n'a pas été très animé. Cela n'a pas empêché Sainté de faire l'une des meilleures pioches en recrutant Pape Diakhaté.

Dans un entretien accordé à Métro, le coprésident de l'UNFP Sylvain Kastendeuch revient sur le marché hivernal des transferts. "Cette année, mis à part Sylvain Wiltord, aucun des 50 joueurs libres n’a signé de contrat. Certains ont été sollicités mais il s’agit très
souvent de clubs amateurs, avec éventuellement à la clé un contrat fédéral. A l’UNFP on ne se plaint pas de ça. On est pour la stabilité des effectifs des clubs durant la saison, même si ça en lèse certains. C’est l’intérêt général qui doit l’emporter.”

Huitième extrait de "Vert de Rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier.

"Patrick Guillou m'a raconté que Luc Sonor ne lui disait plus bonjour, parce qu'il pensait que Guillou était trop populaire auprès de certains fans. En clair, Sonor pensait que Guillou grenouillait pour prendre sa place. On en était à ce niveau de paranoïa dès la fin de l'année 2007.

Le lendemain de mon commentaire sur Luc Sonor au micro de RMC, j'un reçu sur mon portable un coup de fil du président Caïazzo. J'en ai aussi discuté avec Roland Romeyer, que j'ai appelé pour le coup. Aucun des deux coprésidents ne m'a dit que j'avais eu raison d'avoir tancé Luc Sonor. Mais aucun ne m'a dit que j'avais eu tort ! A la suite d'un match perdu par l'équipe de France en Ecosse (en 1989) où Luc Sonor n'avait pas été bon, je l'ai dit à l'antenne, pendant mes commentaires. Il a par la suite déclaré : "Jean-Michel Larqué a brisé ma carrière". Ce qui était vraiment me donner beaucoup d'importance et prendre le sélectionneur pour quelqu'un qui ne connaissait pas son métier ! Des années plus tard, à l'occasion d'une rencontre caritative que je disputais à Nîmes, il a essayé de "m'attraper" sur le terrain. Ce type de réaction me fait plutôt pitié.

Selon certains avocats, pour un journaliste, être accusé de diffamation équivaut à décrocher la Légion d'honneur. La plainte pour injure de Luc Sonor à mon endroit, auprès du TGI de Paris, est donc ma seconde Légion d'honneur car j'ai aussi la vraie…Le jeu de Luc Sonor ne m'avait jamais perturbé, son action en justice non plus ! Il faut bien que les pleureuses aient des mouchoirs sur lesquels s'essuyer. Et pourtant ! Avec Luc Sonor, nous avons un point commun : le CIF, le Club des Internationaux Français. C'est une association qui regroupe les joueurs ayant porté le maillot bleu et qui est censée apporter un certain réconfort à nos glorieux anciens dont la retraite est parfois compliquée… Bref au CIF, les maîtres mots sont entraide et générosité. Mais tous ses membres ne le comprennent pas de la même façon. L'un d'entre eux est parvenu à se faire salarier par le CIF pour en accompagner l'équipe lors des divers matches qu'elle est amenée à jouer. Cette exception a un nom : Luc Sonor ! Certains donnent, d'autres prennent. Personnellement, comme tous ses membres, je suis fier d'être considéré comme un donateur."

L'ancien milieu de terrain stéphanois Luiz Alberto (32 ans), qui évoluait les trois dernière saisons à Fluminense, vient de s'engager à Boca Juniors, l'un des anciens clubs de Daniel Bilos.

... mais on s'en cague, l'essentiel était de passer !

Après avoir éliminé les Caladois trois tirs au but à un (2-2 à l'issue du temps réglementaire, buts de Gonzalo Bergessio et Bakary Sako : http://video.eurosport.fr/football/coupe-de-france-1/2009-2010/st-etienne-a-eu-peur_vid125957/video.shtml), les Verts accueilleront Vannes en huitième de finale de la Coupe de France.

Le PSG a été condamné lundi par le conseil des prud'hommes à verser 400 000 euros à Francis Llacer pour licenciement abusif.

Absents à Nancy (en huitième) et à Guingamp (en quart), les Indians Tolosa 1993 seront présents ce soir à domicile. Mais ils ont annoncé qu'ils feront la grève des chants lors des 30 premières minutes de cette demi-finale d'une Coupe de la Ligue qu'ils souhaitent scalper du calendrier dès la saison prochaine (z'ont bien fait de faire cette annonce, on n'aurait pas entendu la différence dans la folle ambiance du Stadium...). 

Dans La Dépêche du Midi, l'ancien et laborieux joueur de l'ASSE Jean-François Soucasse regrette cette initiative des Indians.  Mais l'actuel directeur général du TFC fume le calumet de la paix avec eux. " Le club entend les revendications des Indians par rapport à la suppression de la Coupe de la Ligue. Lors de ses vœux, le président Sadran s'est d'ailleurs prononcé pour cette suppression. Néanmoins, nous aurons besoin de tout le monde ce mercredi pour battre l'OM et aller au Stade de France. C'est une finale qui nous attend !"

Auteur du mythique but du titre de champion de L2 en 2004, Damien Bridonneau vient de nous donner de ses nouvelles.

"Je suis toujours en rééducation et je ne pourrai pas rejouer d'ici la fin de saison. J'ai encore mal au genou et il faut se rendre à l'évidence, je suis devenu inapte pour le sport de haut niveau. Je peux vous annoncer que je mettrai un terme à ma carrière de joueur pro à la fin de la saison. J'aurais aimé arrêter dans d'autres conditions mais c'est comme ça. Je vais partir m'installer en Corse avec ma famille, peut-être que là-bas je jouerai en amateurs.

En attendant, j'espère avoir l'occasion de revenir dans le Chaudron très prochainement. Je vous avais dit que je rêvais de rejouer contre Sainté avant la fin de ma carrière*. Les hasards du tirage au sort ont rendu ça possible mais si ce match a lieu je ne pourrai hélas pas le jouer. J'espère que les Verts vont se qualifier pour affronter Vannes. La Coupe de France réserve parfois quelques surprises mais je pense que la logique sera respectée. Les Stéphanois vont un peu mieux et ils prendront ce match contre Villefranche très au sérieux. La perspective d'avoir un huitième de finale jouable en cas de qualification les motivera à mon avis.

Si Saint-Etienne se qualifie, je ferai tout pour assister au match. Vraiment, ça me ferait du bien de replonger dans l'ambiance de Geoffroy-Guichard. Je rêverais de pouvoir donner le coup d'envoi de ce match, ce serait un beau clin d'oeil, non ?"

Damien, tu peux compter sur nous pour faire suivre cette bonne idée aux décideurs stéphanois... si l'on gagne ce soir, évidemment ! Car comme dirait l'ancien philosophe rennais Abdeslam Ouaddou : "Il ne faut pas bruler la peau de l’ours avant de l’avoir vendue."

* http://www.poteaux-carres.com/article-C5920090511221107-Bridonneau-Dans-le-Chaudron,-t'as-la-quequette-.html

Dimanche, c'est Hervé Piccirillo qui arbitrera ASSE-Monaco. L'occasion de se réhabiliter après le dernier Le Mans-Sainté (1-1) qu'il avait arbitré avec les décisions très discutables que l'on sait ??

Milieu défensif caladois formé à Gueugnon, Etienne Fournier évoque le match de ce soir dans un entretien accordé à TV5. Il en profite pour chambrer son ancien coéquipier forgeron Helton Dos Reis.

"La Coupe de France est un gros plus ! Déjà l'année dernière, l'équipe est allée jusqu'en seizièmes de finale (défaite 4-1 contre Dijon, ndlr). Cette coupe nous réussit. Et puis, pour les finances du club et pour sa médiatisation, c'est super bien de faire ce genre de parcours. On a eu pas mal de chance au tirage cette saison. On a joué successivement Faubourg Clermont de Roanne (District), Givors (district), Aubenas (district), Toulon les Las (DH), Annonay (DHR) et la Grande Motte (excellence). Donc bon, c'est plutôt logique qu'on en soit là aujourd'hui.

Nous, on voulait jouer une Ligue 1, peu importe laquelle. Le 32e entre Saint-Étienne et Lorient n'avait pas encore eu lieu au moment du tirage. Donc c'est vrai que pour nous, club de la région lyonnaise, on voulait plus jouer l'ASSE. Pas mal de nos supporters et beaucoup de joueurs de l'équipe sont fans de l'Olympique Lyonnais. Il y a un petit esprit de derby mais ca reste très convivial. C'était le meilleur tirage possible pour nous. Dans la ville, on sent que ça bouge. Il y a eu plus de monde aux matches et aux entrainements. On en a parlé de plus en plus dans la presse locale. C'est vraiment sympa d'avoir un peu plus de reconnaissance comme ça.

Même si Saint-Étienne ne tourne pas bien, ça reste un club pro. Ça va être très difficile et ça serait un superbe exploit. On ne se dit pas que leur situation nous donne plus de chance. On sait simplement que c'est possible. Le coach ne nous en a pas parlé avant le lundi d'avant match. Il voulait nous garder sur l'objectif championnat. On va essayer de jouer, c'est sûr. Faire un beau match et puis ne pas oublier de se faire plaisir.

On s'entraîne tous les jours donc ça va aller. Par contre, on sait que l'on sera fatigué en fin de match. Et puis même si on n'est pas bien physiquement, face à une Ligue 1, la tête va obligatoirement prendre le relai. Depuis quelques jours, ça monte crescendo. Il y a les amis qui vous appellent pour avoir des places, la presse qui en parle de plus en plus. Je pense quand même que comme nous ne sommes pas favoris, nous n'avons pas le stress du résultat. Je vois un petit 1-0 pour nous. Même pas en prolongations. Après dire si je me vois marquer... c'est autre chose (Rires). En tout cas, ça ne sera pas de la tête, ça c'est sûr !

Pour nous, c'est super bien. J'espère faire un bon match déjà. Après j'avoue que mon objectif est de retourner dans un club pro. J'ai 20 ans, j'ai signé pour un an ici... Si ce match peut aider ma carrière et celles de mes coéquipiers... Tous les ans, il y a des surprises. Ça a été Colmar, Montceau ou encore Calais. Nous sommes un club de CFA, alors pourquoi pas nous ? On ne part pas en se disant: c'est la fête et puis on va perdre de toute façon. Non, on va jouer notre chance à fond et rester sérieux et appliqués.

Helton Dos Reis n'a pas eu l'occasion de faire beaucoup de matches cette saison. Alors c'est vrai, ça chambre pas mal en ce moment. Comme ils ne vont pas bien, je lui ai dit qu'après la défaite contre nous, mercredi, ça sera définitivement la crise chez eux. Je suis milieu défensif, mais j'irai quand même faire un tour de son côté pour m'occuper de lui et aussi pour aller lui mettre un petit pont..."

Sagnol confondrait-il le vert ("grün") et le gris ("grau") ? J'ai bien peur que Willy. Ich befürchte ja ! S'il n'entrera pas au conseil de surveillance de la langue de Goethe et Wohlfarth, l'ancien joueur de Sainté et du Bayern était l'invité de la 200ème édition de "Karambolage" le 31 janvier à 20h40 sur Arte. Une sympathique émission à revoir ici : http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC=3046972.html.

Septième extrait de "Vert de rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier dernier.

"Cette période où l'ASSE brillait sur la scène européenne m'a permis d'être repéré par quelques grands clubs étrangers. L'entraîneur du Bayern de Munich a approché Saint-Etienne au moment de notre demi-finale en Coupe d'Europe des clubs champions en 1975. J'avais aussi eu un contact avancé avec le Real de Madrid que nous avions battu 3-1 en match amical. Parlant espagnol, j'ai pu discuter avec les dirigeants. J'étais favorable à ce transfert mais il fallait que le Real en parle à Roger Rocher. C'était un rêve pour moi de jouer là-bas. Mais à l'époque les joueurs allaient au bout de leur contrat. Ne pas avoir joué au Real demeure un regret très fort, aujourd'hui encore. J'aurais beaucoup aimé faire un bout de chemin avec ce club mythique."

Morlino, Morlino, et ses écrits plats tout chauds, Morlino, Morlino..

Sur son blog, le journaliste et écrivain Bernard Morlino nous la joue Gilbert Stellardo. Postant aujourd'hui une vidéo de l'envahissement de GG à l'issue du match contre Boulogne, le biographe de Philippe Soupault et Emmanuel Berl se laisse aller.

"Le 22 août 2009, les fans des Verts on envahi la pelouse de Geoffroy-Guichard car ils étaient furieux de voir Saint-Etienne perdre à domicile contre Boulogne, 0-1. Les instances du football français n’ont absolument pas passé en commission ces incidents. Mais dès que des Niçois descendent sur une pelouse les sanctions pleuvent !

Avant même de passer en commission devant les juges de la LFP, le club de l’OGC Nice est condamné. Lisez ce que vient de déclarer son directeur: “Nice est un club qui pose problème” (sic) On nous traite d’emblée comme des coupables. Vous savez tous que quand on veut liquider un chien on dit qu’il a la rage ! On nous taxe de paranos alors que l’on nous donne le rôle du chien. Deux poids, deux mesures.

Quand les fans de l’ASSE descendent sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, la LFP et les médias se taisent et deviennent des moines trappistes ! A l’inverse, on gaze les Niçois ! Nice va certainement être sanctionné d’un match à huis-clos, d’une amende et on va nous retirer des points. Nice va permette à LFP de démontrer qu’elle est sévère. Encore une parodie de justice. Jugez Nice ? Pourquoi pas. Mais comment se fait-il que l’on passe sous silence ce qui se passe à Saint-Etienne ?

Qui sème le vent récolte la tempête! Les fans de Nice sont à cran depuis que l’AJA est venu voler trois points au Ray avec la complicité du corps arbitral. Le but fut marqué alors que Jelen était hors jeu. Même l’entraîneur de l’AJA, Jean Fernandez, l’a reconnu… Il n’y a pas marqué CON sur le front des Niçois! Faut quand même pas nous donner tous les torts. Nous sommes des Français comme les autres ! On mérite le respect et non pas une condamnation avant même d’avoir pu nous défendre. Je reste viscéralement Niçois et je n’ai jamais pu supporter l’ostracisme dont les Niçois sont frappés. Il y a la France et Nice, comme il y a la France et la Corse. C’est une réalité. On veut bien payer pour nos conneries mais pas plus que les autres."

Comme Joseph-Antoine Bell, Henryk Kasperczak a souvent été affligé par le niveau de jeu pratiqué à la CAN. L'ancien entraîneur de l'ASSE livre son analyse aujourd'hui dans le quotidien sénégalais L'Observateur.

"Manque de fraîcheur, de rapidité dans les actions, d’efficacité des attaquants (peu de buts), de cohésion et de relation entre les lignes, trop de déchets techniques, la CAN est moins bonne que les précédentes. Tout le monde est déçu. Peut-être, c’est la préparation qui est trop courte. Les joueurs de la Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Cameroun n’ont pas récupéré. Il y a aussi un élément important à souligner : c’est le jeu collectif. Il est inquiétant. Individuellement, il y a de bons joueurs, mais le jeu collectif est nul.

Il y a aussi le manque de style et l’absence de meneur de jeu comme il y en avait à l’époque avec Okocha. Il n’y avait pas de joueurs qui ont l’esprit de meneurs. Quelqu’un qui fait jouer les autres. Il y avait, un peu, un manque de personnalité sur le terrain. Il faut donner l’exemple d’Ahmed Hassan, le capitaine égyptien. C’est un meneur de jeu qui a de la personnalité, qui fait jouer les autres et qui fait la différence. C’est ce genre de joueur qui manque dans les autres équipes africaines. L’Egypte profite de la personnalité de ses joueurs de grande qualité comme Hassan. Les Africains aiment l’animation. Il faut aussi trouver une organisation qui correspond aux qualités des joueurs. Mais ce qui manque le plus au football africain, c’est un meneur de jeu comme Okocha.

Le Nigeria, le Cameroun et la Côte d’Ivoire ont de bonnes individualités, mais n’ont pas d’équipe. Comme ce fut le cas quand j’étais au Sénégal, certaines équipes africaines doivent aujourd’hui penser à changer de génération. On ne peut pas le faire brusquement, mais par étape. Certains n’ont plus l’état d’esprit leur permettant de faire des résultats comme avant, il faut une période de transition. Nombreux sont les joueurs qui n’étaient pas en forme."

Entraîneur du FC Villefranche Beaujolais, Jean-Michel Picollet aime les Verts comme il l'explique dans un entretien mis en ligne aujourd'hui sur le site foot69.

"Je soutiens ce club depuis que je suis gamin. Je vais dans le Chaudron de temps en temps. Sinon, je suis les matchs à la TV lorsque mon emploi du temps me le permet. C’est une passion, mais je ne suis pas fanatique au point de faire tous les déplacements. Je suis supporter des Verts, mais entraîneur du FC Villefranche avant tout. Je ferai abstraction de mes sentiments pour être à 100 % le jour du match. Je vis un rêve éveillé, mais j’applique moi-même ce que je dis à mes joueurs : il faut être acteur de ce rêve, ne pas être simple spectateur.

Je ne suis resté à l'ASSE qu’une saison, en 1988-1989, alors que je jouais en cadets. Mes souvenirs sont donc furtifs. J’avais déjà la passion de ce maillot vert bien avant de le porter. Je me souviens notamment avoir joué avec Sébastien Pérez et Titi Camara qui ont évolué en équipe première et qui ont bien réussi par la suite.

L’erreur serait d’anticiper. De penser à cet exploit, aux incidences médiatiques et individuelles qu’il pourrait occasionner. Notre but est de nous focaliser sur nos qualités, de préparer la rencontre en gardant les pieds sur terre. Ici, ce match fait beaucoup parler. On peut sentir l’engouement populaire. La rencontre sera diffusée sur Eurosport… Les joueurs doivent être isolés de ce contexte pour ne pas perdre les pédales. Pour la ville et les bénévoles du club, le match contre l’ASSE est déjà une récompense formidable. Un marchand de bonheur qui donne à tout le monde une grande fierté."

Auteur d'un missile en pleine lucarne au Mans lors de la dernière journée de L1, Paulo Machado espère remettre ça demain au Stadium contre l'OM en demi-finale de la Coupe de la Ligue.  L'ancien milieu de terrain des Verts évoque ce match dans un entretien publié aujourd'hui dans La Dépêche du Midi.

"J'en suis à 5 buts toutes compétitions confondues, j'ai dépassé d'une unité mon record de la saison passée à Saint-étienne. Je me sens très bien avec l'équipe, dans le groupe. Je suis plus à l'aise et je joue aussi davantage en milieu axial, je peux naviguer à droite-à gauche ; je suis un peu électron libre et c'est ce qui me convient le mieux. On vit bien ensemble sur et en dehors du terrain. L'esprit TFC est de retour !

La pression sera plutôt sur Marseille : l'OM doit tout le temps gagner, c'est bien connu. Nous, on s'apprête à jouer un gros match qu'on a envie de remporter. On a l'impression que c'est le bon moment pour prendre Marseille… L'OM est une grande équipe : elle vient de perdre, elle va regagner rapidement. A nous de l'empêcher de le faire au Stadium ; il ne faut pas les laisser revenir, museler Niang et Brandao.

J'ai sacrément envie de connaître le Stade de France. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut y aller disputer une finale… C'est un rêve, j'en rêve tous les jours. Mon autre voeu ? La Coupe du monde. Mon ambition est d'y aller."

La série commence à être impressionnante : Monaco, prochain hôte de GG, reste sur 4 victoires consécutives en championnat (contre Montpellier, Sochaux, le PSG et Nice), et est invaincu toutes compétitions confondues depuis 9 matchs (7 en championnat, 2 en coupe).

Et si les Verts, dont le pêché mignon est souvent de relancer les équipes en perdition, inversaient la mécanique ce dimanche ?

Depuis quelques semaines, nous sommes leaders de ce triste championnat à 4 qui se joue avec Grenoble, Boulogne et Le Mans...

Nos 4 points d'avance sur Le Mans et Boulogne nous permettent d'envisager la suite des événements de façon à peu près sereine.

Nos compagnons d'infortune (mettons Grenoble, déja condamné, à part) ont profité du mercato pour étoffer leur effectif. Pour le meilleur (si les recrues percent) ou pour le pire (si le collectif se fissure du fait d'un effectif pléthorique et de la grogne des cireurs de banc).

Ainsi Le Mans a fait signer 4 milieux : le jeune français Ouali (en provenance de Mouscron), l'international suisse Abdi (Zürich), l'international ghanéen Narry (Auxerre) et le placardisé Thomert (Rennes).

De son côté Boulogne a varié les plaisirs en recrutant en L2 (Bellaïd en provenance de Strasbourg, Yatabaré, en provenance de Clermont) au Chili (l'attaquant Lorca) et une vieille gloire perdue chez les Rosbeefs (Kapo, ex-Wigan).

Par comparaison, l'ASSE et son unique (mais efficace) recrue Diakhate a parié sur la réaction de son groupe. Difficile de lui donner tort au regard des nombreux échecs des mercatos hivernaux précédents...