Vincent planté...
25/06 07:46
... par Romeyer qui n'y est pas allé par quatre chemins selon le Progrès du jour pour indiquer la sortie à celui qui n'a pas beaucoup eu l'occasion d'en faire, des sorties : «On veut se séparer de Vincent Planté. Plusieurs clubs français de Ligue 1 s'intéressent à lui. Pas plus tard qu'en fin de matinée, j''ai reçu des offres le concernant.» nous confiait-il hier. «Avec Janot, Coulibaly et Moulin, nous avons déjà trois gardiens de valeur.»
Chronique d'un recrutement que la majorité des sups savait inutile dès le début. Et Nanard, tu l'avais dit ça aussi ?
Matsui, le grand 8
24/06 21:20
Transparent à Sainté, discret à Grenoble, Daisuke Matsui était remplaçant lors des (inquiétants) matches de préparation du Japon. Titulaire depuis le début de la coupe du monde et passeur décisif contre le Cameroun, le numéro 8 des Nippons a retrouvé son niveau manceau. Vainqueur ce soir contre le Danemark (3-1), le Blue Samouraï affrontera le Paraguay en 8ème de finale. Et si la lumière venait de Daï le 29 juin à Pretoria ?
Le bon Kevin ?
24/06 19:19
Tandis que le décevant Kevin Mirallas est allé se faire voir chez les Grecs, Kevin Lebon vient de débarquer à Sainté. Ce prometteur attaquant de la Saint-Pierroise (club formateur de Dimitri Payet) fait partie des huit joueurs nés en 1995 recrutés par l'ASSE. Il arrive accompagné d'un autre attaquant réunionnais, Sonny Duchemann (AS Excelsior).
Les autres djeun's qui rejoignent l'Etrat sont le gardien Axel Kacou (Ivry-INF Clairefontaine), le défenseur central Ben Kantie Karamoko (Alfortville), les milieux de terrain Valentin Blasquez (Avignon), Joris Desgats (Nîmes), Francisco Goncalves (Montfermeil), l'attaquant Arnaud Micoud (La Côte Saint-André).
Affreux, Jojo !
24/06 18:51
Dans le quotidien camerounais Le Jour, Joseph-Antoine Bell revient aujourd'hui sur l'affreux parcours du Cameroun, première nation éliminée de la coupe du Monde en Afrique du Sud.
"Il y avait tous les indices qui montraient qu’on ne serait pas bons lors de cette Coupe du Monde. Nous nous sommes laborieusement qualifiés dans un groupe où il y avait le Togo, le Gabon et le Maroc. Mais nous avons fait passer ces équipes pour des foudres de guerre afin de nous attribuer le mérite d’un miracle. Personne n’a eu le courage de dire que se qualifier dans ce groupe là n’était pas un miracle et si c’en était un, ça veut dire qu’un échec cuisant nous attendait forcément en Coupe du Monde où il n’y aurait pas de Togo ni de Gabon. Si pour pouvoir se galvaniser d’avoir gravi les hauteurs en saut en hauteur, vous abaissez la barre, ne vous étonnez pas que si vous allez à une compétition mondiale, vous ne franchissiez aucune barre. Nous avons rabaissé nos exigences. Donc, évidemment, nous nous satisfaisons de faux obstacles que nous nous posons nous-mêmes. Quand une équipe du Cameroun, qui se veut être leader africain et qui devait être l’espoir de l’Afrique pour remporter la Coupe du Monde est contente de se qualifier péniblement dans un groupe où il ya le Gabon et le Togo, lorsque cette équipe va en Coupe d’Afrique des Nations et sort en quart de finale et qu’à cette Can, le Gabon confirme que le Cameroun est à son niveau puisqu’il le bat, et que jusque-là, on ne se rend pas compte de ce qui est en train de se passer, on ne peut pas après crier à la surprise quand en Coupe du Monde on ne gagne pas de match.
Tout le monde garde le souvenir de 1990. Pourtant, 1990 c’est une seule édition de la Coupe du Monde. Pourquoi ne parle-t-on pas des autres années ? Que s’est-il passé en 1994, en 1998, en 2002 et en 2006 ? Nous avons fait un bon parcours une fois : une seule participation réussie. Toutes les autres participations se sont soldées par des échecs que nous avons happés par un esprit complaisant qui fait qu’on ne regarde pas la vérité en face et on se compromet. La vérité est qu’on a été six fois en Coupe du Monde et que cinq fois on est rentré au premier tour. Et le seul résultat que nous mettons toujours en avant est celui de 1990, comme si c’était ça notre régularité. La vérité est que nous n’avons jamais gagné de match de Coupe du Monde en dehors de 1990. Sauf l’Arabie Saoudite qu’on a battu en 2002. Et encore ! Par un but à zéro. Voilà les chiffres de l’équipe du Cameroun. Si on avait accepté de regarder cette vérité en face depuis longtemps, on aurait probablement accepté de prendre les mesures qui s’imposent et on n’aurait pas continué dans cette voie qui nous conduit aujourd’hui là où nous sommes.
La discipline et la cohésion sont des choses qui viennent en dernier lieu et il faut parler plus de cohérence que de cohésion. La cohésion s’adresse à l’équipe mais la cohérence c’est d’abord les idées. Une équipe ce n’est pas simplement les joueurs qui sont sur le terrain : c’est une politique générale de management. Il faut définir où on va, qu’est-ce qu’on recherche… etc. Lorsqu’on a répondu à ces questions, ce qu’on fait ensuite devient cohérent avec les idées de départ qui guident la conception de la politique qu’on veut mettre en place. Lorsqu’on est complaisant, on finit par avoir ce que nous avons eu. C'est-à-dire qu’à un moment, le sport nous rattrape et il est implacable. Si vous gérez votre équipe avec complaisance ou dans l’incompétence, les problèmes internes naîtront. Les problèmes internes sont le résultat d’une absence de rigueur. Le management est là pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de problèmes internes. Il n’y a jamais de problèmes internes chez les vainqueurs, il n’y a jamais de problèmes internes chez les compétents, il n’y a jamais de problèmes internes chez les champions. Les problèmes internes c’est pour ceux qui ne passeront pas. Parce que, forcément, ça veut dire qu’il ya un problème de management. Il n’ya pas de problèmes internes là où il y a un manager rigoureux et compétent."
L'esclave aux arrêts
24/06 12:32
Hier nos honnis voisins reprenaient l'entrainement. Parmi eux, le retour de la revanche de Frédéric Piquionne prêté la saison dernière à Portsmouth.
Enfin, parmi eux, presque. Car s'il était bien là, il était privé d'entrainement. Son contrat de prêt à Portsmouth court jusqu'au 30 Juin, et pour un souci d'assurance, il a été jugé préférable de ne pas autoriser Piniok à s'entrainer jusqu'à cette date. Après les joueurs qui boycottent l'entrainement, Lyon a inventé l'entrainement qui boycotte le joueur !
Augusto tacle Nanard et Roro
24/06 03:18
Augusto a bien retrouvé l'usage de sa cheville, du coup il en a profité pour tacler la direction bicéphale de l'ASSE dans un entretien publié avant-hier sur riverplate.com.
"Le bilan de mon passage à Saint-Etienne est positif. C'est une bonne expérience. Lors de la première moitié de saison, j'ai beaucoup joué. Ensuite il y a eu un changement d'entraîneur et je me suis blessé à la cheville. Mais ça reste globalement une bonne saison, j'ai su m'adapter à un football très physique. J'ai eu la possibilité de continuer, le club était intéressé, mais honnêtement, je n'ai pas beaucoup aimé le football français. La direction du club n'était pas très bonne, je n'ai pas trop apprécié. Il y a deux présidents, et il y avait des choses qui n'étaient pas sérieuses."
Fennec un au revoir, Carl !
23/06 20:41
Battue 1-0 par les Etats-Unis aujourd'hui lors de son troisième match de poule, l'Algérie quitte la Coupe du monde sans avoir marqué le moindre but. Carl Medjani est resté sur le banc pendant toute la compétition. Il devra encore attendre un peu pour faire ses débuts en équipe nationale. Lors des prochains éliminatoires de la CAN ?
Dossevi, nouveau Kevin ?
23/06 10:43
Le Mans FC (ex Muc72), comme l'ASSE reprend aujourd'hui le chemin de l'entrainement. Selon Ouest France, certains joueurs sont sur le départ. Dont Matthieu Dossevi, milieu de 22 ans, pour lequel le quotidien évoque Nancy, Auxerre, et Sainté comme destinations possibles.
Matthieu Dossevi, un peu comme Mirallas à Lille il y a 2 ans a particulièrement brillé en fin de saison. Seulement 19 fois titulaire, il a marqué 5 buts en championnat, tous entre la 25ème et la 36ème journée.
De quoi se bâtir un joli profil de joueur à la mode cet Eté. Espérons que s'il signe chez nous, il sera encore en vogue au moment des collections automne / hiver...
Gelson, my son !
23/06 08:16
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur la famille de Gelson ! La presse helvétique enchaîne les papiers à la gloire du buteur contre l'Espagne. Après nous avoir raconté sa mise au verre, José Fernandes raconte sa propre histoire dans le magazine L'Illustré.
"Je suis arrivé en Suisse en février 1988. Il faisait froid et je ne savais pas où dormir. J’étais allé frapper à la porte d’une disco. Je suis même monté sur un arbre pour que les policiers ne me voient pas. Il y avait moins de Noirs, à l’époque. Pour moi, la Suisse représentait le paradis. J'ai laissé derrière moi ma femme et notre fils de 6 mois. Nous l’avons appelé Gelson, parce que j’aime tout ce qui est américain. J'ai gardé les vaches à la caserne de Sion. La période la plus dure de ma vie. C’était très physique. Quand je suis allé chercher Gelson à Paris, il avait cinq ans. Je ne savais pas la tête qu’il avait. Il bougeait dans tous les sens."
Ah, si on avait écouté Nanard...
23/06 07:46
Sur Canal Plus, Bernard Caïazzo s'est dit hier "malheureux d'avoir eu raison". Nanard en a remis une couche ce matin sur RMC.
"C'est une catastrophe pour le sport français et une catastrophe pour la France. On vient de vivre le plus grand désastre médiatique et sportif. Ce qui s'est passé en Afrique du Sud a été montré à des milliards de personnes dans le monde. L'image de la France est touchée, c'est très grave. C'est la plus grande catastrophe de l'histoire du sport français. Pour ceux qui, comme moi, avaient mis en cause il y a deux ans le maintien de Domenech (…), il n'y a pas eu de miracle. On est tous très tristes. Voir la France quitter la coupe du monde, pour ceux qui aiment le football, c'est un véritable deuil (..) Je trouve ça pitoyable. Le fond du problème, c'est un problème de gouvernance, un problème de fond. Il faut rassembler aujourd'hui. On a eu une réunion hier entre nous. La génération 1998-2000 devrait être intégrée dans la classe dirigeante du football, devrait venir aider. Il faut une organisation différente. Pourquoi pas un comité avec deux anciens de 98, deux représentants de la fédération, deux représentants de la ligue ? Quand j'entends Jean-Pierre Escalettes dire "je ne veux pas quitter le navire", j'ai l'impression que le navire fonctionnait sans capitaine, sans pilote."
Nos schtroumpfs sont des mickeys
23/06 06:48
Dans le quotidien suisse Le Nouvelliste, Didier Tholot (nouvel entraîneur de Châteauroux) revient sur le magnifique parcours des Bleus en Afrique du Sud.
"Le pays ressent ça comme une trahison. C'est quelque chose d'hallucinant. Tu as l'impression de disputer la coupe à Mickey, pas la Coupe du monde. Une grève, un entraîneur qui lit un communiqué des joueurs, des gars qui veulent jouer leur partition individuelle sans aucune pensée collective, nous nous attendions à un parcours difficile, mais pas à l'explosion d'un groupe pendant la compétition. Tous ces événements feront très mal au football français. Nous sommes la risée du monde. Le titre de 1998 lui avait donné une crédibilité. Là, c'est fini.
Les joueurs ont décroché de la réalité. Quand tu n'es pas bon et que tu portes le maillot de l'équipe de France, tu fermes ta gueule et tu joues. Tu règles tes problèmes après la coupe. Si tu as droit à des louanges et à une grande couverture médiatique quand tu es bon, tu dois accepter les critiques dans le cas contraire. Sinon, cela signifie que tu te prends pour un autre. Les responsabilités appartiennent aussi au sélectionneur et à la fédération.
La une de "L'Equipe" avec les insultes d'Anelka à Domenech m'a dérangé. Mais quand tu t'isoles du monde, tu risques le retour de bâton. La première qualité d'un groupe est de régler les affaires en interne. Cette révélation montre qu'il n'existe pas dans cette équipe. Cela dit, le problème n'est pas là et cette fuite n'excuse rien. Je n'ai même pas regardé le match contre l'Afrique du Sud. Autant je prends du plaisir à suivre le Mexique, le Chili ou le Portugal qui ont une ligne et un collectif, autant je n'ai rien vu de la France."
Anelkastendeuch
22/06 13:23
Dans Le Républicain Lorrain du jour, Sylvain Kastendeuch évoque le lieu sacré qu'est le vestiaire. "Une mosaïque de personnalités se côtoient dans un vestiaire. Il y a généralement de la passion. Même s’ils peuvent aussi être violents, les échanges sont souvent constructifs. Normalement, les joueurs savent qu’au-dessus, il y a une autorité, une hiérarchie, qui permet d’éviter les excès. Le vestiaire est un endroit privilégié pour le joueur. C’est d’ailleurs pour cela que les clubs ne lésinent pas sur le confort. Il doit s’y sentir en confiance, ne pas être sur la retenue. L’ambiance change à la moindre intrusion, même s’il s’agit d’un dirigeant. Quand les propos sont rapportés à l’extérieur, c’est vécu comme un viol de l’intimité. Après ça, les relations ne peuvent plus être normales."
One, two, three, viva Ferhaoui !
22/06 09:11
Kader Ferhaoui nous a confié ses impressions à la veille du match décisif des Fennecs contre les Ricains. "J'y crois ! Ce groupe est très ouvert, les quatre équipes sont encore en course. Lors du premier match contre la Slovénie, on a été un peu craintif, un peu impressionné. On n'a pas su forcer la décision alors qu'on n'avait rien à envier à nos adversaires dans le jeu. Contre les Anglais, j'estime qu'on a fait un très bon match. On les a malmenés et ce résultat nul préserve nos chances de qualification. Il va maintenant falloir s'arracher pour battre les Etats-Unis. C'est une bonne équipe mais on a toutes nos chances. Comme les Anglais et les Américains, on doit gagner si on veut se qualifier. On peut le faire, si on se montre plus tranchant offensivement. Il faudra prendre des risques."
Mais au fait, que devient captain Kader ? "Je suis toujours dans la région de Montpellier. Je continue de passer mes diplômes d'entraîneur. J'en suis à l'UF3 du DEF. J'ai eu l'occasion d'entraîner des jeunes, mais j'aimerais m'occuper de seniors, peut-être comme entraîneur adjoint dans un premier temps. Comme l'an dernier, j'organise cet été des stages pour les jeunes à Palavas : du beach-soccer le matin, du foot l'après-midi. Je m'occupe également de mon association Espoir Avenir à La Roquette (Lunel). Je suis issu de cette cité donc je m'implique pour proposer des activités récréatives et sportives aux jeunes du quartier."
Gelson n'avait pas l'image
22/06 08:35
A l'instar de ses coéquipiers, Gelson a critiqué l'arbitrage de Khalil Al Ghamdi à l'issue de la défaite de la Nati contre le Chili. "Il faut essayer d'oublier. On aura d'autant plus de mérite si on se qualifie. Sur le but, pour moi, c'est hors-jeu flagrant." Fustigé pour avoir expulsé Behrami, l'arbitre semble pourtant au vu des images avoir pris la bonne décision en validant le but chilien.
Courtisé par Hambourg selon le magazine allemand 11 Freunde, Gelson rêve de retrouver la Seleçao en huitième de finale. "L'arbitre a été dur, surtout envers la Suisse, mais il faut tourner la page et se projeter sur le prochain match. Le Honduras ne sera pas un adversaire facile pour nous mais si on le bat par deux buts d'écart, on sera qualifié. Ce serait fantastique de pouvoir défier le Brésil, une grande équipe. J'ai beaucoup d'amis au Brésil."
Bocanegra non grata
22/06 08:27
Celui dont le nom a circulé déja cet hiver du côté de Geoffroy Guichard serait toujours dans le viseur de Comolli et Galtier. Le capitaine de la sélection US présente en Afrique du Sud ne fera pas de vieux os à Rennes, si on en croit Ouest France aujourd'hui. Selon le quotidien, le départ de Bocanegra est "programmé", et son remplaçant déja connu (Souprayen qui jouait à Dijon l'an dernier).
Ouest France évoque un autre joueur dont le nom jadis était évoqué du côté de GG : le gardien Johan Carrasso -frère de- qui serait en "tête de liste" pour venir seconder Douchez.
C'est l'heure pour Laurey
22/06 08:07
Malick Faye et Florent Perraud font partie des 21 joueurs sans contrat qui se réuniront ce mardi à Beauvais sous la direction de Thierry Laurey, pour l'ouverture du 21ème stage de l'UNFP.
Allez les Veyre !
22/06 07:12
On sera toujours là ! Partout, toujours. Ancien de Claude-Fauriel, Bastien Veyre (25 ans) est à l'honneur aujourd'hui dans le quotidien des Emirats Arabes Unis The National. Même s'il a maté hier le match de la Nati en compagnie d'un ami chilien, ce jeune diplômé de l'ESTP originaire de Chavanay a choisi son camp : "On travaille sur le même projet à Al Raha Beach mais je travaille pour VSL, une entreprise franco-suisse. La dernière fois, il a supporté le Mexique donc je vais supporter les Suisses d'autant plus qu'un de leurs joueurs, Gelson, joue pour mon club, Saint-Etienne."
Gelson sonné par la Roja !
21/06 15:51
Il avait sonné la Roja mercredi, c'est l'inverse qui s'est produit cet après-midi ! Alors qu'il avait donné la victoire (1-0) contre l'Espagne, Gelson s'est incliné sur le même score contre le Chili. Titularisé au poste de milieu gauche, le milieu de terrain stéphanois a été remplacé à la 77ème minute, juste après l'ouverture du score.
Charbonnier garde la foi
21/06 13:11
Non conservé par l'ASSE, le milieu de terrain Clément Charbonnier (20 ans) vient de s'engager avec Andrézieux (CFA2). A l'instar de Mickaël Pontal, il rejoint la cohorte des anciens Verts entraînés par Stéphane Santini : Florent Guillaud, Olivier Courand, Guillaume Bourrin, Jean-Christophe-Maras, Mathias Degache.
Hernandez, born to be down ?
21/06 12:59
Stéphane Hernandez (30 ans) n'en finit plus de descendre. Doublure de la charnière Hognon-Camara, il avait mine de rien joué une quinzaine de matches en L1 lors de la saison 2004-2005. Il a ensuite évolué en L2 à Amiens, en national à Croix-de-Savoie puis Evian-Thonon-Gaillard. Il défendait la saison dernière les couleurs d'Aurillac (CFA). Il vient de s'engager à Chambéry (CFA2) nous apprend Footsavoie. Stéphane Hernandez jouera sous les ordres de David Guion, ancien adjoint de Laurent Roussey et récent titulaire du DEPF.
Perrin perd un point de chute ?
21/06 12:25
Anto a lancé Perrin dans le grand bain. Et il avait déja l'an dernier cherché à le ramener à bon port, à Rennes. Compte tenu de l'incertitude régnant sur la prolongation à l'ASSE de notre mou du genou préféré, on pouvait supposer que le berger Corse était encore à l'affut de la bonne affaire.
Cette hypothèse semble devoir être écartée, en effet on apprenait vendredi dans Ouest France les contacts très avancés entre le Camerounais Georges Mandjeck et le club breton. Le quotidien reprend les déclarations du jeune (21 ans) international présent en Afrique du Sud : "Ils sont encore en train de régler quelques petits détails avant que ce ne soit officiel. Je suis ravi. Je voulais jouer en France et Rennes était ma priorité. C'est le club idéal pour continuer ma progression."
Précision de taille : Prêté la saison dernière par Stuttgart à Kaiserslautern, Mandjeck joue soit demi défensif, soit arrière latéral droit tout comme notre Loïc national.
Rust sait à quels saints se vouer !
21/06 10:10
Nouvel entraîneur des gardiens de l'ASSE, Albert Rust partagera sa vie entre Saint-Etienne et Saint-Georges-d'Orques (Hérault). "Très attaché à son village d'adoption, il continuera d'assumer sa mission de conseiller municipal chargé de la jeunesse et des sports et de la vice-présidence du comité des fêtes. Il apportera notamment son aide à l'élaboration du projet de nouveau terrain de football" peut-on lire sur le blog qu'Antonio Blasco a consacré à cette commune réputée pour son vignoble. Allez les verres !
Maman Gelson et l'image
21/06 08:39
Après nous avoir fait partager les mots Sion de Papa Gelson*, la presse suisse nous invite à découvrir la mère, la femme et la fille.
Dans Le Nouvelliste, on a apprend que Maria Fernandes garde précieusement toutes les images du fiston. "Je n’ai rien eu le temps de classer, je mets tout dans une valise et je ferai les albums plus tard. Avant le match, j’ai eu Gelson au téléphone et je lui ai dit qu’il allait marquer ce soir. Il m’a dit d’arrêter, que je lui mettais une pression supplémentaire. Contre l'Espagne, à la fin, je ne regardais même plus le match, juste l’horloge dans le coin de l’écran. Une fois la rencontre terminée, nous avons enfin pu faire la fête et savourer un bon verre de champagne. C’est fantastique même si je n’ai toujours pas réalisé l’importance de l’exploit. Il m’a dit qu’il n’était pas fatigué. Qu’il était content d’avoir marqué mais qu’il ne se rendait pas vraiment compte pour l’instant."
Femme du héros, l'anglaise Rochelle a conscience que son Stéphanois vaut mieux que Trois Lions. Du coup elle vibre pour la Nati. "La fin de match était horrible. Quand l’arbitre a annoncé cinq minutes de temps additionnel, je me suis dit que ce n’était pas possible. Notre fille Ariela a quatre mois, elle est trop petite pour voyager et nous préférions être en Suisse en cas de problème. Mais c’est vrai que derrière une télé c’est vraiment stressant. Enfin, je commence à avoir l’habitude. Gelson m’a dit au téléphone que cette victoire leur avait fait énormément de bien. Tout le monde garde les pieds sur terre mais les joueurs sont très confiants pour la suite."
A quelques heures d'affronter le Chili, l'intéressé confirme les propos de sa dulcinée dans la dernière édition du quotiden portugais Record. "Nous sommes calmes, tranquilles et sereins. L'euphorie serait déplacée après seulement un match. Nous devons restés concentrés et unis pour aborder nos deux derniers matches de poule. Nous donnons de nombreuses interviews mais ne nous laissons pas déconcentrer par des questions sans rapport avec la Coupe du Monde. L'Espagne peut encore finir en tête du groupe. A nous de tout faire pour nous qualifier sans être tributaires des résultats des autres équipes. Je n'ai pas trop prêté attention au premier match du Portugal mais je pense que mon cousin Manuel Fernandes aurait pu donner une autre dimension au milieu de terrain grâce à ses qualités techniques. Ce qui arrive à l'équipe de France actuellement est à relativiser car personne ne sait ce qui se passe vraiment au sein de l'équipe. Nous avons un regard extérieur et il est toujours facile de critiquer."
Milla dégaine contre Le Guen
20/06 21:01
Fidèle à ses habitudes, Roger Milla a encore flingué aujourd'hui sur RMC. Sa nouvelle victime : le sélectionneur des Lions Indomptables. "C’est tout le Cameroun qui est déçu. Tout le peuple avait de l’espoir. Le Cameroun a dominé face au Danemark. Mais on ne peut pas gagner lorsqu’il y a des problèmes d’indiscipline. Que ce soit au niveau des joueurs ou du staff, il y a de l’indiscipline. Paul Le Guen n’a voulu en faire qu’à sa tête. Il n’a écouté personne. Ce n’est pas que moi qui en veut à Paul Le Guen. C’est tout le Cameroun qui en veut à Paul Le Guen. Il ne doit plus entraîner dans un seul pays. J’espère qu’on écoutera les anciens maintenant. Cependant je pense que le Cameroun va retrouver son équipe dans les prochains mois."
Maestro et Chico sombres héros
20/06 20:30
Malgré la tardive réduction du score de Didier Drogba, la Côte d'Ivoire a sombré (3-1) ce soir contre la Seleção. Titularisés en défense, Didier Zokora et Siaka Tiéné (averti à la 31ème) ont joué l'intégralité du match. Sur le deuxième but de Luis Fabiano, Maestro et Chico ont été victimes d'un double coup du sombrero... et d'une double mimine : https://www.youtube.com/watch?v=naum1ddkYik.
Jacquot accable Nico
20/06 19:44
Dans un entretien publié aujourd'hui par Le Parisien, Jacques Santini commente l'éviction de Nicolas Anelka.
"Je pensais qu’elle arriverait plus tôt. On a attendu samedi puisqu’il y avait eu des fuites dans la presse, pour prendre la décision. Quand il avait tenu des propos désobligeants à mon égard, il ne pouvait plus porter le maillot sous mon mandat. Ensuite, quand Raymond Domenech l’avait repris chez les Bleus sans qu’il s’excuse, j’en avais été choqué et blessé. Ce n’est pas une question d’orgueil : à travers moi, c’est le maillot bleu qu’il insultait. Mais à l’époque de son retour, nul ne s’en était ému. Surtout pas les dirigeants de la fédération qui sont toujours en place aujourd’hui. Eux-aussi ont leur part de responsabilités dans ce qui est arrivé en Afrique du Sud. Ils paient le prix fort de leur attitude de l’époque.
J’attache de l’importance à l’aspect humain. J’avais déjà une idée très précise et peu flatteuse de ce personnage. Le sélectionneur, et donc le maillot bleu, mérite le respect. Quand on l’insulte, on insulte l’équipe de France. Quand on l’a fait une fois... Mais cela n’aurait jamais dû arriver. Jamais ! Il peut y avoir des échanges un peu vifs entre joueurs à l’entraînement. Mais ce type d’histoire, c’est une grande première. On peut ne pas être d’accord avec son entraîneur. Mais ce qu’a fait Anelka, c’est juste insensé."
Sami et Sélim promus aspirants
20/06 15:43
Beaucoup de joueurs nés en 1995 n'ont pas été conservés par l'ASSE : Ali Ozer, Zakaria Mezoudji, Arthur Fazio, Romain Boyer et Bastien Font. Si le buteur Adrien Valente s'est vu proposer une convention d'un an, seuls deux d'entre eux ont été promus aspirants (contrat de 3 ans) : Sami Belkorchia et Sélim Kayaci. Entraîneur de U15, Philippe Guillemet nous présente ces p'tits Verts "doués, motivés et compétiteurs".
"Sami Belkorchia nous a rejoint il y deux ans, il vient d'Andrézieux. Il joue au poste de défenseur central gauche. C'est un garçon élancé, rapide. Il est doté d'un excellent jeu de tête car il a un bon timing et une très bonne détente. C'est un vrai défenseur, qui n'a pas peur dans les duels. C'est un compétiteur qui arrive à passer devant son attaquant. Il ne le subit pas. C'est un gaucher qui doit encore améliorer sa lecture du jeu. Il lui arrive parfois de s'affoler un peu quand il est sous pression mais c'est quelque chose qu'il va corriger. C'est un garçon qui a bien progressé techniquement cette saison, il doit poursuivre sur sa lancée pour maîtriser encore mieux le jeu long et les passes courtes.
Selim Kayaci est un milieu défensif qui est chez nous depuis cinq ans. Il vient d'Unieux. C'est un droitier qui a une grosse activité, un gros mental. Il ne lâche rien. Il a un volume de jeu très intéressant et fait preuve d'une bonne agressivité sur le terrain. C'est un gagneur. Il a encore quelques petites lacunes techniques et doit améliorer son jeu dans les petits espaces. Lui aussi doit gagner en maîtrise quand il est sous pression. Il doit améliorer le dosage de ses passes pour être plus décisif. Il a participé récemment à un stage à Rouen et pourrait être pré-sélectionné fin août en équipe de France U16."
Salif Keita, quelle différence ?
20/06 13:40
Tandis que son parfait homonyme albinos revendique la différence dans son dernier opus (https://www.youtube.com/watch?v=sZ53rtam4QQ), Salif Keita a déclaré hier à la radio nationale du Mali ne percevoir aucune différence de niveau entre les sélections africaines et les autres au Mondial 2010. "Les équipes africaines sont majoritairement constituées de joueurs évoluant en Europe" a rappelé l'ancien Ballon d'Or stéphanois.
Bibi, tout doucement
20/06 08:18
Fabien Boudarène vient de nous donner de ses nouvelles. Après avoir résilié son contrat avec Vannes en janvier, il espérait rebondir à Arles-Avignon au mercato hivernal mais la DNCG en a décidé autrement. Bibi a failli partir en Chine, mais le club qui l'avait contacté a été rétrogradé en L2 suite à une affaire de corruption.
Séjournant toujours dans le Morbihan, l'ancien milieu de terrain stéphanois pourrait mettre le cap à l'Est dans les prochains jours. Il a des touches avec le FC Metz (L2), Strasbourg (National) et Mulhouse (CFA). Ce dernier club, qui ambitionne de retrouver la L1 dans 5 ans, lui propose un contrat fédéral de 3 ans et un projet de reconversion (direction du recrutement).
En attendant de faire son choix, "le garçon qui joue du piano avec des gants de boxe" (dixit Nouzaret) s'adonne tout doucement à sa passion : http://www.myspace.com/fboudarene.
L'Académie des 9
20/06 07:40
Dans le onze de départ ivoirien aligné contre le Portugal, neuf joueurs ont été formés à la célèbre Académie de Jean-Marc Guillou. Dans la Pravda, le maître donne son avis sur ses anciens élèves Maestro & Chico.
"Didier Zokora est enfin à son meilleur poste ! C'est pour ça que l'équipe va mieux derrière. Il est moins bien au milieu car il ne construit pas le jeu, il est surtout fort sur les percées, mais ce n'est pas assez. Défenseur axial, il est très fort, très vif dans ses interceptions, très bon dans les changements de rythme. Quand il prend le ballon, il redonne de l'élan à la phase offensive, soit par la passe, soit par l'élimination. Jeune, il était quasi impassable, car il ne se livrait jamais.
Siaka Tiéné fait une bonne carrière par rapport à ses qualités premières. Il avait un très bon pied gauche, il peut d'ailleurs parfaitement tirer les coups francs. Ce que je lui reproche, c'est un peu trop de rigueur. Il force sa nature pour être méchant sur le terrain. Deuxième défaut, son comportement. Il a un côté frimeur et il n'est pas le seul... Il est de cette génération bling-bling, comme Boka. Ce style peut rejaillir sur le jeu car un joueur doit toujours penser à aller à l'essentiel."
Malgré son côté bling-bling, l'élève Chico ne s'enflamme pas à quelques heures d'affronter ses autres maîtres. "C’est vrai qu’à l’Académie, on rêvait tous de jouer comme les Brésiliens et de jouer un jour contre cette équipe. Aujourd’hui c’est le cas et je crois que ça va être un grand moment pour nous tous. Il ne faut pas fondre dans l’émotion. On doit rester concentré dans notre organisation. Tout le monde sait ce qu’il a à faire quand le coup d’envoi sera donné. Nous sommes soudés et sereins avant ce match". (Afrik.com)