Gigi dans tous ses états !
22/12 12:09
David Gigliotti ne passe pas inaperçu sous ses nouvelles couleurs. L'attaquant nîmois a d'abord été décisif hier soir en étant à l'origine des deux buts de son équipe contre Metz (2-0). Puis il s'est fait expulser à la 54ème minute de jeu.
Nîmes arrive à la trève à une honorable 9ème place en L2.
Le Sow et le froid
22/12 11:17
C'est le programme qui attend l'ASSE ce soir au Stadium Nord. Si les Verts seront très vraisemblablement privés de leur meilleur réalisateur ce soir*, les Dogues pourront compter sur le meilleur buteur du championnat (ex-aequo avec Nenê). A l'instar du nibard du PSG, Moussa Sow a en effet mis 13 pions depuis le début de la saison. Comme le rappelle La Voix du Nord, il jouera contre Sainté son 100ème match de L1. On espère que l'intrenational sénagalais ne perdra pas ses bonnes habitudes rennaises : il n'a jamais trouvé la (malick) faille lors des cinq matches qu'il a joués en rouge et noir contre les Verts.
*http://www.poteaux-carres.com/potin-B1420101222100636-Fidele-gastro-2.html
Machado sort de l'ombre
22/12 10:47
Etincelant contre Lorient, Paulo Machado revient sur son parcours dans un entretien accordé à Eurosport. Extraits.
"J'ai commencé dans mon quartier, à côté du futur stade du Dragao, à Cerco Porto. On jouait dans la rue, parfois avec des oranges car on n'avait pas les moyens d'acheter des ballons. A dix ans, je suis allé à Porto, mais je n'ai pas aimé, je suis revenu au quartier. Il y avait trop d'exigences, trop de pression, déjà. Même à cet âge, on sent que c'est un grand club, il faut travailler tout le temps. Il fallait être tout le temps à l'heure, c'était trop pour moi. Je voulais juste jouer au foot. J'ai eu l'occasion de revenir à Porto. J'en ai parlé à mes parents. Ils m'ont dit : "tu as de la chance de pouvoir aller là-bas". J'ai compris que je pouvais sortir de mon quartier, et cette fois, j'ai continué. Et puis, je voyais mes amis en prison, je ne voulais pas que ma vie suive le même chemin. Je me suis mis dans le bain. Je suis de la promotion de Nani, Coutinho, Manuel Fernandes. A l'époque je jouais en 6, comme Capoue, et je suis monté d'un cran pour valoriser ma technique. A ce jour, je suis toujours celui qui a eu le plus de sélections chez les jeunes au Portugal : 92.
J'avais 16 ans quand je suis devenu pro. Ce sont mes parents qui ont signé le contrat. J'avais fait l'Euro des moins de 17 ans, que nous avions gagné en 2003, et des clubs comme Arsenal ou l'Ajax étaient sur moi. J'ai signé sept ans sans jamais avoir joué en équipe première. C'est Mourinho qui m'a lancé contre Barcelone au stade du Dragao, pour un match amical. Tout ce dont je me souviens de ce match, c'est que c'était aussi la première de Messi, qui avait 15 ans à l'époque. Personne ne connaissait ce Messi dont tout le monde parlait. D'un coup, il prend le ballon et dribble cinq mecs. On voyait déjà qu'il serait un extraterrestre. A chaque fois, il prenait le ballon : un, deux, trois, quatre, cinq défenseurs passés. C'était abuser... Deux ans plus tard, il était incontournable au Barça.
Mes débuts avec Porto, c'était la saison de la victoire en Ligue des champions, en 2003-2004. Mourinho était déjà un coach incroyable. A tous ceux qui étaient remplaçants, à tous ceux qui n'étaient même pas sur la liste, il disait qu'ils auraient leur chance. Moi il me disait : "Tu vas rester avec moi, et tu vas jouer". Mais il est parti à Chelsea. Cette saison-là, j'étais souvent dans le groupe, mais je n'ai pas joué, donc je ne suis pas champion d'Europe. Quand Mourinho est parti, j'ai été prêté à Amadora, puis à Leiria et à nouveau à Leixoes. C'était ma meilleure saison au Portugal (2006-2007), j'avais marqué beaucoup de buts. Mais finalement j'aurai joué quatre matches à Porto avant d'être prêté à Saint-Etienne. Cette fois, Porto voulait que je reste, mais j'ai dit : "Non, je vais progresser hors du Portugal". Venir en France, c'était une chance. Saint-Etienne était venu voir des joueurs du Sporting lors d'un match contre Leixoes. Et c'est ce jour-là que j'ai fait mon meilleur match...
Au Portugal, il n'y a que trois bonnes équipes. En L1, six ou sept. Ici c'est plus le physique. Dès la préparation, c'est impressionnant. J'ai progressé sur ce plan, dans les contacts surtout. En 2008, à deux journées de la fin, le président et le coach de Toulouse m'ont téléphoné, mais j'ai dit : "Je finis la saison à Saint-Etienne, et on se parlera après". Saint-Etienne voulait me garder mais Toulouse jouait l'Europe. Je savais qu'à Saint-Etienne, il y avait des problèmes pas faciles à gérer. Ici, j'aime la façon d'être du club. On a une bonne équipe mais on est assez instable. Ce n'est pas la jeunesse, c'est le mental. On sait qu'on peut avoir une grosse équipe et on manque d'agressivité, on oublie parfois qu'il faut le montrer sur le terrain. J'ai prolongé jusqu'en 2015 à Toulouse parce que je voulais rendre la confiance que l'on m'a donnée. Je me suis bien adapté. Je veux être un peu stable."
Fidèle gastro (2)
22/12 10:19
Après avoir touché Sylvain Marchal et Christophe Landrin au début du mois*, la gastro vient de faire une nouvelle victime : Dimitri Payet. Comme le révèle le potonaute asse55 et comme le confirme notre envoyée spéciale Marielle, le numéro 7 des Verts n'a pas embarqué pour Lille et sera très vraisemblablement forfait pour ce soir.
http://www.poteaux-carres.com/potin-B8820101210130048-Fidele-gastro.html
Nanard sacré secrétaire (2)
22/12 09:25
La Pravda du jour nous explique pourquoi Bernard Caïazzo a rétrogradé dans l'organigramme de l'UCPF (Union des Clubs Professionnels de Football)*. C'est encore un sale coup d'Aulas ! Le chef des vilains s'est présenté au dernier moment au poste de vice-président, prenant de vitesse Nanard, à qui cette fonction semblait promise. En lot de consolation, il a donc hérité du poste de secrétaire général.
*http://www.poteaux-carres.com/potin-B4520101209175044-Nanard-sacre-secretaire.html
Pastore et à travers (3)
22/12 08:57
En mars dernier, Nanard avait fustigé dans Le Progrès le ratage de Javier Pastore. En octobre, les Spécialistes (Omar Da Fonseca, Carlos Bianchi et Daniel Jeandupeux) avaient fait allusion au bref passage stéphanois de ce talentueux et prometteur attaquant de Palerme*. So Foot revient aujourd'hui sur les coulisses de cet épisode méconnu. Extraits.
L'ASSE, qui s’était appuyée sur la filière brésilienne pour son retour dans l’élite en 1999, a cette fois-ci décidé de miser sur le voisin sud-américain. Piazza, ancien Vert (1972-1979) revenu au club en tant que recruteur avec l’arrivée d’Elie Baup en 2004, est le fer de lance de cette nouvelle tendance. A cette époque, le club Talleres de Cordoba est au bord de la faillite. L’ancien Stéphanois, alors directeur technique de l’institution, propose à Saint-Étienne de racheter 51% des parts du club, afin de le sauver. En échange, il suggère aux dirigeants de monter un partenariat avec ce modeste club de seconde division. Après deux années où il se fait presque oublier, Piazza ressurgit. Il a repéré cinq jeunes talents dans les rangs des Albiazules. Parmi eux, Javier Pastore, alors âgé de dix-sept ans. "C’était notre cheval de bataille. Il possédait une grande marge de progression et déjà une technique brillante. Je voulais que Saint-Étienne puisse récolter les fruits de son investissement", glisse l’ambassadeur stéphanois.
Après quinze jours d’essai, les cinq Argentins sont convoqués pour passer un dernier test, devant les dirigeants du club. Piazza se souvient parfaitement de cette journée : "Il y avait Ivan Hasek, alors entraineur de l’équipe première, son adjoint Laurent Roussey, Omar Da Fonseca, responsable du recrutement, Luc Breder, le directeur du centre de formation et divers entraineurs des équipes de jeunes". Pastore et ses compatriotes ne retiennent l’attention d’aucun d’entre eux. Piazza ne bronche pas mais n’en pense pas moins. "L’entrainement de la veille de cet ultime test avait été très dur et le climat était très rigoureux", qui plus est pour cinq gamins qui n’ont jamais connu de températures négatives. La bande s’envole pour un dernier coup de poker à Villareal, où elle n’aura pas beaucoup plus de succès. De retour au pays, Pastore se montre optimiste. "Ça a été. J’ai été un peu gêné car les équipes (ndlr : de Saint-Étienne) jouent sans meneur de jeu. Ça s’est mieux passé à Villarreal (…) Piazza nous a dit que certains auraient l’opportunité de revenir".
Bien vu, sauf que ce ne sera ni en France ni en Espagne mais bien en Sicile, à Palerme. Pastore y posera effectivement ses valises trois ans plus tard. Aujourd’hui en sélection argentine avec déjà une Coupe du Monde au compteur et les faveurs du nouveau sélectionneur, Sergio Batista, Pastore n’a pas oublié l’épisode stéphanois. L’idole de Palerme révèle ce mois-ci dans la revue argentine El Grafico que son arrivée à Saint-Étienne aurait capoté à cause de dissensions entre les dirigeants de Talleres et des Verts. "Les dirigeants des deux clubs se sont embrouillés à ce moment-là. Ça ne s’est pas fait et nous sommes allés à Villarreal", où Pastore fera la connaissance de son idole, Juan Riquelme. Une version que Piazza n’a pas voulu confirmer, tout en signalant qu’aujourd’hui, "le président stéphanois Bernard Caïazzo a une fièvre que vous ne pouvez pas imaginer" lorsqu’il repense à cette belle opération avortée. Un transfert "à deux pesos cinquante", selon les mots de Piazza. De quoi être vert de rage en effet…
*http://www.poteaux-carres.com/potin-B5020101016133836-Pastore-et-a-travers-2.html
Les 18 museleurs de Dogues
21/12 16:40
Pour le dernier match des Verts de l'année 2010, Galette a renouvelé sa confiance au groupe qui a vaincu Arles-Avignon : Janot, Moulin - Bayal, Bocanegra, Ghoulam, Marchal, Monsoreau, Néry - Matuidi, Guilavogui, Perrin, Landrin, Batlles, Payet, Sako - Bergessio, Rivière, Saadi.
Andreu, Ebondo et Sanogo sont à l'infirmerie. Coulibaly, Cros, N'Daw et Sagna sont à la disposition de la CFA.
Carlos, let's get LOSC !
21/12 15:21
Avant d'affronter le LOSC, Carlos Bocanegra a accordé une longue et intéressante interview au site Ligue1.com (version anglaise du site de la LFP). Parce que sur poteaux carrés c'est Noël avant l'heure, nous vous offrons la traduction intégrale des propos de notre latéral américain. Enjoy !
"En début de saison, nous avons réussi une incroyable série en prenant le maximum de points à chaque match que nous avons joué. Tu peux avoir une série comme ça pendant la saison. Nous avons continué à nous dire qu'on ne pouvait pas se laisser griser, nous ne voulions pas nous voir plus beaux que nous étions. A l'inverse, le mois dernier, quand les choses n'allaient pas bien, nous ne voulions pas nous voir plus faibles que nous étions. Au cours d'une saison, ça semble s'équilibrer. Être premier, troisième ou sixième, ça n'est pas si important. Nous essayons simplement d'être cohérents, de ne pas nous surestimer ou nous sous-estimer. Ce qui est important, c'est que nous avons encore beaucoup de confiance en nous-mêmes.
Je ne pense pas que le derby gagné ait entraîné un excès de confiance. Nous étions sur une série fantastique. Lorsque nous défendions, les tirs adverses allaient sur le poteau et quand nous attaquions, nos tirs étaient déviés et finissaient au fond. On s'est rendu compte dans l'équipe que tout nous souriait. Nous savions que nous jouions bien, mais nous savions aussi que si la réussite commençait à nous fuir, alors notre saison pourrait changer très rapidement. Je ne pense pas que notre victoire à Lyon explique ce qui s'est passé ensuite. La chose la plus importante, c'est que nous sommes restés soudés et que nous sommes remontés à la sixième place.
Toute l'équipe pensait qu'on allait renouer avec le succès contre Bordeaux mais on s'est fait rejoindre en fin de match. Cela aurait pu être un tournant de la saison, on aurait pu penser : "On n'arrive vraiment plus à gagner". Mais toute le groupe a fait bloc. On est allés à Monaco pour gagner et on a mérité notre victoire. Et à la maison, on a battu Arles-Avignon. C'est une récompense parfaite pour des gars qui se sont serrés les coudes et n'ont jamais perdu confiance en cette équipe.
Quand tu enchaînes une série sans prendre beaucoup de points, il y a des moments où tu commences à regarder derrière ton épaule au lieu de regarder devant et tu penses : " Beauseigne, nous ne sommes plus si loin de la zone de relégation !" Tu commences forcément à regarder qui est sur tes talons. Mais nous n'étions pas perdus pour autant, nous étions vigilants. Tu peux t'inquiéter, mais tu essayes de ne pas perdre cette confiance en tes coéquipiers et en ton équipe.
On n'a pas pris un seul but lors de nos deux derniers matches. Le football est une drôle de chose. Lorsque la confiance est là, tu peux faire ce que tu veux. Pour la défense, c'est génial de ne pas céder, c'est agréable d'avoir une série comme ça et je pense que c'est effectivement quelque chose dont toute l'équipe peut profiter. Maintenant, par exemple, à la veille d'un grand match face à Lille, une bonne équipe qui marque beaucoup de buts et a beaucoup de panache en attaque, nous pouvons aborder cette échéance avec confiance, être agressifs et tenter de ramener un bon résultat.
Manu Rivière a fait une passe décisive et a mis un but lors du dernier match. C'était vraiment génial pour lui. C'est un travailleur acharné, il donne tout pour l'équipe. Il va au pressing, il tient le ballon, c'est un bourreau de travail inlassable pour l'équipe. Le fait d'avoir marqué va lui enlever un peu de pression. Quand il est plus détendu et qu'il a moins de pression, c'est là qu'il est le plus dangereux. Sa passe décisive pour Batlles était jolie et c'est super qu'il ait marqué ensuite. Mais honnêtement, il fait tellement de sale besogne, des trucs qui ne se voient pas, que même quand il ne marque pas, il est toujours important pour l'équipe.
Quand on était dans le dur, Christophe Galtier n'a pas changé. Il est resté très proche de nous. Il a martelé les même points que depuis un an qu'il est en fonction. Il n'a pas fait de grands changements. Nous avons regardé un peu plus la vidéo pour regarder nos erreurs et les corriger, mais c'est normal. Mais dans l'ensemble, il s'en est tenu à son plan. Evidemment, quand les résultats ne sont pas là pendant un mois, l'atmosphère autour du club, les joueurs, les entraîneurs, les supporters, tout le monde peut être un peu tendu. C'est pourquoi c'était si bon d'obtenir ces deux victoires, l'ambiance est meilleure dans le groupe. Mais jamais Galtier n'est devenu fou ou caractériel. Il est resté proche des gars et tout le monde aime jouer pour lui.
Je ne vise pas seulement 42 points, ce serait un peu petit joueur ! Je pense que, tant que nous pouvons rester dans le peloton de tête, nous aurons la chance de faire quelque chose de cool à la fin de la saison et qui sait, peut-être nous pourrons avoir une petite chance de se qualifier pour une coupe d'Europe. Obtenir les 42 points pour assurer le maintien, c'était l'objectif du début de la saison, mais je pense que si nous n'aspirons qu'à cela maintenant, cela ne suffit pas. Nous avons la chance d'être dans une position où nous pouvons jouer notre football en regardant devant, en essayant de rattraper les leaders. Quand tu joues comme ça, tu ne t'inquiètes pas beaucoup et tu ne fais pas ces petits erreurs de nervosité que tu peux commettre quand tu es en bas de classement et que tu luttes contre la relégation. Espérons que cette première moitié de la saison nous aura remis sur le bon pied et que nous pourrons continuer à regarder vers l'avant. Essayons d'obtenir le maximum de points possible et on verra bien ce qui se passe !
Le match Lille-Nancy a été annulé mais je ne pense pas que ce soit un facteur défavorable. Je me dis que ça a peut-être cassé le rythme des Lillois car ils sont habitués à jouer tous les trois ou quatre jours et maintenant ils ont fait une pause. Mais nous n'avons pas à nous inquiéter à ce sujet. Nous savons que nous sommes assez en forme et nous savons que c'est le dernier match avant la pause, nous n'allons pas nous préserver et nous donnerons toute notre énergie sur le terrain.
Que faire pour préparer mon match contre Eden Hazard, Gervinho et Moussa Sow ? Je bois beaucoup d'eau et je garde mes jambes levées pour que je puisse courir après ces gars-là pendant tout le match ! Non, évidemment les Lillois ont beaucoup d'attaquants rapides et athlétiques qui peuvent marquer beaucoup de buts. Nous allons devoir travailler très dur en équipe, garder nos lignes resserrées, jouer avec un bloc compact, organisé, discipliné, et nous espérons être en mesure de les prendre sur contre-attaque et sur coups de pied arrêtés. Personnellement, je pense que Lille est l'une des meilleures équipes dans la ligue cette saison et je pense qu'ils ont une chance de gagner le titre."
Mannucci joue juste pour le FUN
21/12 13:42
Oubliable défenseur de l'ASSE des années galère (1994-1998), Fabrice Mannucci (36 ans demain) s'éclate au FUN (Football Union Narbonne). Leader de son groupe en DH, le capitaine audois et à l'oeil se confie aujourd'hui sur le site Foot Hérault :
"La première phase du championnat se termine bien. On a encore un match de retard, mais bon il faudra le gagner ! On a fait une bonne première phase mais c’est un nouveau championnat qui commence. Il faudra que l’on reste mentalement dans le même registre en espérant récupérer des joueurs. La trêve va faire du bien. Si on arrive à récupérer le groupe que l’on doit avoir, on jouera le coup à fond même si ça va être compliqué. Il y a pas mal d’équipes pour le haut de tableau entre le FC Sète, Fabrègues, Alès, Clermont… et encore d’autres que j’oublie certainement mais c’est vrai que l’on est pour le moment dans une position favorable."
Dépoussiérez Etienne Mendy !
21/12 13:15
17 ans !! 17 ans se sont écoulés depuis la dernière victoire des Verts à Lille (0-2) en L1. Le 18 Septembre 1993, dans un stade Grimonprez-Jooris rempli d'à peine 7000 spectateurs, Jean-Pierre Cyprien et Etienne Mendy offraient en effet les 2pts (et oui, tout augmente !) aux Verts.
Certes les Verts, que ce soit en L2 ou en Coupe de la Ligue l'ont emporté plus récemment chez les Dogues, mais en L1, l'ASSE qui s'y était imposée 11 fois jusque là ne sait plus gagner à Lille depuis la victoire ramenée par l'équipe de Lubo.
Pire encore, nos trois derniers déplacements se sont soldés par 3 fessées : 0-4, 0-3 et 0-3.
Pas de doute, ces stats autant que le statut actuel du LOSC donneraient à une victoire verte demain des allures d'exploit !
Tavla s'enlise face à Mirallas
21/12 10:03
Tavla a fait son retour comme titulaire en défense centrale de Larissa ce week end. La lanterne rouge recevait le leader, l'Olympiakos de Mirallas. Si l'averti (Mirallas) ne fut pas celui qu'on attendait, le score final fut, lui, sans surprise : victoire 1-0 de l'Olympiakos toujours leader, pendant que Larissa reste 16ème avec 11pts, 4pts derrière l'avant dernier.
Mathiot mouille le maillot
21/12 09:24
Grand sportif, le directeur de Sciences Po Lille Pierre Mathiot explique sur le blog Prolongations qu'il a vibré comme les poteaux carrés en 1976.
"J’ai commencé par faire du foot à Sochaux. On disputait les compétitions locales, et le week-end, on allait prendre des 18-0 contre des gars qui mesuraient 1,90m alors qu’on faisait 1,20m. Certains de nos adversaires allaient finir sur les terrains professionnels. J’ai ensuite pratiqué le tennis de table, je m’en sortais pas mal, j’ai même été champion de Franche-Comté ! Un peu plus tard, je me suis mis à la course à pied. J’y ai vite pris goût, et comme tout gamin insouciant, je recherchais avant tout la performance, mais tout ça, c’est des conneries de gamin, on s’en rend compte en murissant, quelques années plus tard. J’ai continué à courir régulièrement, et je cours aujourd’hui trois fois par semaine. Pour ce qui est des grandes courses, j’ai participé à un marathon il y a trois ans, c’était mon premier depuis 1989. A l’époque, j’avais couru en deux heures et cinquante deux minutes, cette fois, j’ai parcouru les 42,195km en trois heures et dix-huit secondes ! Mon plus grand souvenir sportif ? Sans hésiter, la défaite des Verts de Saint-Etienne face au Bayern en Coupe des Clubs Champions, en 1976. Dans la foulée, ils rencontraient Sochaux en championnat. J’ai réussi à traîner mon père au stade, et j’en ai un excellent souvenir. Lopez avait marqué pour les Verts, et le match avait fini à 1-1."
La coupe est pleine...
21/12 08:55
... mais le stade sera vide ! En marge de la victoire contre Arles-Avignon, Galette s'est plaint à l'AFP de l'horaire tardif du 32ème de finale de Coupe de France Sainté/Clermont programmé le samedi 8 janvier : "Nous nous sommes entendus avec Michel Der Zakarian pour jouer à 15h00 afin de permettre aux spectateurs de venir dans de bonnes conditions mais la télé veut diffuser le match. A 20h45, c'est nul ! On va faire 5.000 spectateurs."
La brusque arrivée de José
20/12 22:37
Ejecté du Brasiliense FC il y a dix jours*, José Aloisio (35 ans) va débarquer soudainement à Brusque FC pour s'engager demain avec ce club de série D (4ème division) situé dans l'état brésilien Santa Catarina.
*http://www.poteaux-carres.com/potin-B2620101211070533-Jose'jecte.html
In Nanardamus we trust !
20/12 18:07
Ravie d'avoir prolongé de trois ans les contrats de Galette et Loïc Perrin, l'ASSE se projette déjà sur l'année prochaine : http://www.tres-bonne-annee.com/2011/asse/.
2011, année du titre selon les prédictions de Nanardamus !
Hip hip hip Houri !
20/12 16:21
Tandis qu'Eric Bauthéac a reçu samedi le trophée "Téméraire" récompensant le meilleur joueur dijonnais de la première partie de saison, Samy Houri a été sacré hier par les supporters d'Ostende (L2 belge) meilleur joueur des matches aller.
Machado a la tête près du bonnet (2)
20/12 15:47
Auteur d'un doublé samedi soir contre Lorient*, le facétieux Paulo Machado revient sur le coup du bonnet aujourd'hui dans La Dépêche du Midi.
"C'était prémédité, je dirais. A l'échauffement j'ai bien frappé, j'avais de bonnes sensations. Je sentais que j'allais marquer ; je l'ai d'ailleurs dit à Panche (Sirieix) et Dan (Congré). Alors, comme c'est bientôt les fêtes, j'avais décidé de cacher le bonnet dans le short et de le sortir au cas où… ça a marché. En plus, cela fait des photos d'enfer !
On était dominés, il fallait absolument scorer pour inverser la tendance. à la suite d'une action surpersonique : toute la semaine, on avait travaillé les contres. Au moment où je pousse le ballon, Romao tacle et la balle tape sur mon tibia. Le rebond m'est favorable ; ensuite je prends mon temps, j'attends qu'Audard parte d'un côté afin d'ajuster. Je ne me suis pas précipité. Le penalty ? Pour la petite histoire, Fodé (Mansaré) ne faisait que m'appeler pour m'inciter à tirer sur la gauche. La télé zoome sur mon visage ; là, je lui réponds oui. Et je frappe de l'autre côté, à droite. Forcément. J'ai dédié le premier but à mes parents, le second à mon futur enfant. Je vais être papa l'année prochaine. C'est prévu pour le mois de juin. Un garçon, je suis ravi - nous sommes ravis avec ma copine qui travaille au Portugal.
Je justifie pourquoi Toulouse m'a pris. Je monte en puissance, mais il faut continuer à travailler. Ne jamais se relâcher. J'étais sorti de l'équipe à Auxerre puis face à Caen. Disons que j'étais rentré de sélection un peu la tête dans les étoiles - m'entraîner avec Ronaldo… -, il fallait me ''calmer''. Le coach l'a fait et cela m'a permis de revenir en forme. Une petite piqûre de rappel. J'ai changé mes angles de frappe. Je ne me positionne plus face au ballon, mais légèrement de façon oblique ; je ne fais plus de grandes enjambées, mais des petits pas."
Perrin... deux, trois ans de plus!
20/12 13:43
Loïc Perrin a prolongé aujourd'hui son contrat avec l'ASSE pour trois ans. Le capitaine stéphanois, qui avait émis le souhait de partir à Monaco cet été, est finalement tombé d'accord avec les dirigeants stéphanois. Un beau cadeau de Noël avant l'heure pour tous les supporters des Verts!
Bartholomé se la joue Synaeghel
20/12 11:41
Tristement célèbre pour son unique apparition sous le maillot vert synonyme d'élimination en coupe de France contre Louhans-Cuiseaux, l'ancien milieu de terrain stéphanois Anthony Bartholomé (28 ans) se lance dans la bijouterie, comme son illustre prédécesseur Christian Synaeghel. Il s'en explique dans la dernière édition du quotidien belge L'Avenir.
"J'ai laissé tomber le foot depuis la fin de mon contrat à Courtrai en juin dernier. Là-bas j''ai vécu deux ans de galère. J'ai été souvent blessé au cours de la première saison et au terme de celle-ci, j'ai fini par me faire opérer. Un problème de cartilage, conséquence d'une arthroscopie que j'avais subie il y a dix ans, à Saint-Étienne. Une semaine après l'opération, le staff courtraisien a décidé que je devais partir. Alors qu'ils m'avaient conseillé l'opération. J'ai refusé, j'avais encore un an de contrat. Ils me proposaient une somme dérisoire pour m'en aller et quel club allait vouloir de mes services alors que j'étais en pleine revalidation ? C'est parti en vrille. On me payait la moitié de mon salaire. On m'a envoyé dans le noyau B, puis interdit de jouer en réserve. J'ai fait appel au syndicat Sporta et j'ai gagné mon procès. Là, le foot commence à me manquer, je l'avoue. Mais on est en train de mettre quelque chose en place avec le père de mon épouse. Il est bijoutier, on va travailler ensemble, créer une collection. À Glasgow. Alors, rejouer... Paradoxalement, j'ai eu plus de sollicitations ces derniers mois que lors de précédentes saisons. D'Angleterre, des Émirats aussi, mais cet épisode coutraisien m'a un peu dégoûté du football. Il y a quelques temps, avec mon épouse, on a tenté de développer un projet à Lyon. Une école d'apprentissage de l'anglais. Mais il y a eu quelques soucis avec l'administration française et c'est au frigo pour l'instant. Si Virton venait à m'appeler ? J'en garde un bon souvenir. J'ai encore quelques contacts avec Simon Carmignani. Il a arrêté aussi, il est trop souvent blessé."
Alonzo en pleine lucarne
20/12 10:53
Le blog En pleine Lucarne publie aujourd'hui une longue interview de Jérôme Alonzo, consultant sur Orange Sport. Morceaux choisis.
"Prends les n°1 du foot actuel, Canal+, tu te rends compte que le seul qui ait une légitimité à ce poste est Elie Baup... qui a joué gardien dans sa jeunesse, en amateur, bref, il y a très longtemps. Je trouve hallucinant qu'il n'y ait pas d'autres gardiens de but consultants. Il y a quand même, à chaque match, des choses à dire sur les gardiens, que ce soit pour des boulettes ou pour des exploits, pour analyser l'éclosion d'un jeune talent, pour le crépuscule d'un vieux fringant, etc. J'ai donc une chance d'occuper seul le créneau pour le moment car il y a vraiment des opportunités à saisir pour moi dans le domaine. Tout ce qui est prise de balle, placements tactiques sur coups de pied arrêté qui sont des phases de jeu super importantes dans le jeu actuel, mais aussi les boulettes, pourquoi on la fait ou comment on aurait pu l'éviter, les techniques de face-à-face avec l'attaquant sur action de jeu ou penalty... Il y a plein de choses à raconter. Je commente donc les phases qu'on me demande d'analyser comme quand j'étais joueur, avec une vision et un recul que possèdent les gardiens de buts et qu'un consultant qui a joué attaquant n'aura peut-être pas.
Orange a annoncé son retrait du foot en 2012. C'est un choix des grands patrons, c'est comme ça. Moi, je me défonce, d'abord pour donner aux autres l'envie de continuer, puis, pourquoi pas, pour me faire repérer. La situation est plus motivante que déprimante donc. La radio est un média qui m'intéresse énormément et, pour être honnête, c'est actuellement en pourparlers. Je suis en contact avec deux stations nationales. Ca a capoté avec l'une d'elles, parce qu'aujourd'hui je ne suis plus footballeur, je suis un salarié et ce que l'on me proposait financièrement ne me convenait pas. Je ne veux pas me prostituer, je ne veux pas travailler à n'importe quel prix parce que, mine de rien, ça prend énormément de temps. Des négociations sont en cours avec l'autre, un autre gros du sport à la radio qui s'intéresse à moi pour tout début 2011. On peut mettre une petite pièce sur le fait que l'on me retrouvera à la radio très vite, pour du football, mais aussi peut-être pour la première émission Live Poker, concept qui n'existe pas encore en France.
Ne pas avoir joué en Angleterre, c'est un regret éternel. En même temps, moins attisé aujourd'hui parce qu'il n'y a pas de gardien français en Angleterre. Il y en a eu un, Fabien Barthez à Manchester United et ils ont quand même réussi à le virer ! Bon, il faut voir que les Anglais ils sont capables d'hésiter sur un mec comme Hugo Lloris ! Tu le crois ça ? Ils n'ont que des truffes Islandaises ou polonaises dans leurs cages et ils hésitent sur un mec comme Lloris. Un jour, je suis allé faire un essai à Crystal palace. Et le recruteur vient me voir et me dit : "tu es pas mal mais tu plonges trop !" Tu plonges trop ! J'hallucine. Et il rajoute "vous les Français, les espagnols et les italiens, vous plongez trop." Déjà je lui ai répondu : "Je t'emmerde, et puis si j'ai une balle près du poteau, je plonge, c'est plus pratique que de l'arrêter au pied.". On s'est engueulé. Et ce recruteur m'a expliqué qu'en Angleterre ils préféraient les mecs meilleurs dans le corps à corps, physiques. Ils n'aiment pas trop le style spectaculaire à la Lama, Joseph Antoine Bell, Mandanda, etc.. C'est dommage car la Premier League était un championnat pour moi, en rapport avec mon sens du spectacle et du rapport à la foule.
Un avenir dans l'encadrement d'un club, ça va bien au-delà du fait que ça me plairait ou me tenterait. Il est sûr, à moyen ou court terme, que ça va finir comme ça. Le terrain me manque trop, le rapport aux joueurs me manque trop. Depuis que je suis à la retraite, c'est génial car j'apprends le football d'une autre manière, je le regarde d'un peu plus haut d'une certaine manière et évidemment, je repartirai un jour dans un staff de l'un de mes anciens clubs, c'est sûr. Avec une préférence entre le PSG, Saint-Etienne ou Marseille ? Comme ça à l'instinct, je te dis Paris ou Saint-Etienne. Concernant le PSG, je déplore le manque d'anciens joueurs dans l'encadrement du club. Mais Paris se reconstruit. Aujourd'hui, il y a un ancien à la tête de l'équipe (Antoine Kombouaré), c'est déjà bien, mais pas grand chose d'autre. Moi, je milite pour qu'il y ait un ancien gardien du PSG qui devienne entraîneur des gardiens, un mec qui n'a pas beaucoup de cheveux par exemple (rires).
Ma cote de sympathie, je ne l'ai pas cherchée. Si j'avais été un lèche-cul... d'ailleurs si je l'avais été, j'aurais certainement fait une autre carrière... mais j'ai refusé les concessions. Pourtant, je ne suis pas un gars qui se plaît dans le conflit, je suis même plutôt consensuel. Mais tu peux être consensuel et dire merde quand tu as envie. Je peux donc avoir la prétention d'être celui qui a fait Marseille, Saint-Etienne et Paris et d'y avoir laissé de bons souvenirs, alors que les supporters de ces clubs ne sont pas tendres avec les anciens passés à l'adversaire en général. Au-delà de tout, ma réussite est là : avoir été aimé dans ces trois clubs. Et quand je retourne dans ces stades, je reçois un accueil qui me donne parfois envie de chialer. Ma victoire, elle, est là, au-delà des chiffres, du pognon et tout ça. Et j'en suis fier."
Un 13 porte-bonheur pour Manu ?
20/12 09:55
Soutenu par le kop Sud qui a intelligemment scandé son nom, Manu Rivière a marqué son 4ème but en championnat cette saison, son 13ème depuis ses premiers pas en L1.
Dans l'effectif actuel, seul Payet, avec 14 buts, a plus marqué que Rivière sous le maillot vert en L1.
4 buts, cela représente la moitié du total atteint par Manu l'an dernier. On notera également que Manu est notre meilleur passeur cette saison, avec 3 passes.
Gelson impoli avec la vieille dame
20/12 08:41
Hier Gelson s'est mal comporté avec une vieille dame. Il a donc été averti par l'arbitre d'un Chievo-Juventus qui s'est terminé à 1-1. Le Chievo est 10ème de série A avec 21pts.
De son côté, Benalouane a tâté du banc -par un temps très forezien en Emilie Romagne- pour la première fois depuis quelques semaines. Et il n'est pas dit qu'il en sorte rapidement car Cesena en a profité pour renouer avec la victoire à domicile contre Cagliari 1-0. Cesena remonte à la 18ème place avec 15pts.
Dabo voit rouge contre le Real
19/12 22:34
S'il a souvent remporté son duel face à Cristiano Ronaldo ce soir à Bernabeu lors de la 16ème journée de la Liga, Mouhamadou Dabo a été expulsé ce soir à la 90ème minute pour un geste démoniaque sur Angel Di Maria, auteur du seul but de la rencontre : https://www.youtube.com/watch?v=0-tfSUdWINQ. Titulaire lui aussi, Didier Zokora avait quitté la pelouse quelques minutes auparavant après avoir pris une biscotte.
Les U19 oublient leurs bobos à Bobo
19/12 18:31
Sainté a terminé à la dernière place du tournoi international U20 qui s'est déroulé au Burkina Faso du 1er au 10 décembre. Entraîneur des U19 de l'ASSE, Abdel Bouhazama revient pour nous sur la performance de ses protégés.
"L'ancien ministre Jacques Toubon nous a proposés de représenter la France à ce tournoi international organisé dans le cadre du cinquantenaire du Burkina Faso. Comme on déjà un centre partenaire dans ce pays à Bobo Dioulasso, Gérard Fernandez et Damien Comolli ont tenu à ce qu'on honore cette invitation. Dix équipes devaient participer à ce tournoi mais compte tenu de la défection tardive du Ghana et de la Juventus de Turin, il n'y a eu finalement que huit participants répartis en deux poules de quatre.
Lors du premier match contre le pays hôte, on a bien joué mais on a perdu 1-0. Le deuxième match a été très difficile. Beaucoup plus athlétiques que nous, les Camerounais nous ont battus 5-1. Le score était déjà acquis à la pause, on a pris quatre buts en un quart d'heure. Lors de notre troisième et dernier match, on a fait match nul 0-0 contre le Legia Varsovie. On aurait pu l'emporter, Elian Tack ayant tiré sur le poteau.
Nos résultats ne sont pas très probants mais le tournoi était d'un niveau relevé. On a fait jouer de nombreux U18 et U17 alors que c'était un tournoi U20. Je ne suis pas sûr que tous les joueurs qu'on a affrontés avaient moins de 20 ans ! (rires) Les sélections africaines qui ont participé à ce tournoi ont aligné leur meilleure équipe en vue de la prochaine CAN junior qui se déroulera en février en Lybie.
De notre côté, on a mis à profit ce tournoi pour mettre à l'essai trois joueurs burkinabés issus du centre de Bobo Dioulasso : Traoré, Malo et Paro. Mais a priori, aucun des trois ne rejoindra Germain Sanou l'Etrat. Sur ce qu'ils nous ont montré, ils ne sont pas supérieurs aux joueurs évoluant déjà chez nous aux mêmes postes. Gérard Fernandez a assisté à tous les matches du tournoi. Il étudie le dossier d'un joueur malien, sachant que le Mali a remporté la finale du tournoi contre le Burkina aux tirs au but. L'attaquant camerounais qui a planté un quadruplé contre nous est déjà sous contrat avec un club suisse.
Ce tournoi aura été une expérience enrichissante pour nos garçons, sportivement et culturellement. J'ai été agréablement surpris par le niveau des sélections africaines. J'ai bien aimé leur organisation, leur discipline de jeu. Dans notre équipe, certains n'avaient jamais quitté la France. Ils ont pu voir dans quelles conditions évoluent les joueurs en Afrique. Ils se sont rendus compte qu'avec peu de choses, les Africains arrivent à faire de grandes choses. Je pense que nos joueurs ont pris conscience de la chance qu'ils ont d'évoluer à l'ASSE. Cette expérience leur aura permis de relativiser leurs petits bobos..."
CFA : vilaine défaite avant les fêtes
19/12 15:39
Vous avez pu suivre ce derby en direct sur notre forum grâce à notre envoyé spécial Yacine : l'équipe réserve de l'ASSE s'est inclinée 1-0 chez les banlieusards cet après-midi lors de la 15ème journée de CFA. L'unique but de ce match très moyen a été marqué sur péno par le vilain Novillo à la 51ème minute. Pour son premier match officiel sous le maillot vert, le jeune et puissant attaquant gambien Ebrima Bojang est à créditer d'une prestation encourageante.
La compo de l'ASSE : Coulibaly - Cros, Balp, Sagna, Ghoulam - N'Daw, Guilavogui, Mahaya (Argaud, 82'), Salabiakou - Bojang, Saadi.
Kameni puni
19/12 11:43
Un mois et demi après avoir écrasé 5-0 le FC Séville de Dabo et Zokora, le Barça a puni l'Espanyol de Kameni 5-1 hier soir lors du derby : https://www.youtube.com/watch?v=D33tYQErVsA.
Et Rivière se dégela...
19/12 08:29
Les Verts ont battu la lanterne rouge 2-0 hier soir sur le terrain partiellement gelé de Geoffroy-Guichard. Après avoir croqué une belle occase en début de match, Emmanuel Rivière s'est bien rattrapé en seconde période. Passeur décisif sur l'ouverture du score de Laurent Batlles, Manu a doublé la mise la minute suivante.
Le long résumé vidéo de la rencontre : http://minilien.fr/a0lkd9.
En attendant le menu peu ragoûtant de ce soir (sardines et quenelles), les Verts sont cinquièmes !
Larios avant la rose
18/12 23:17
Lors d'un entretien publié aujourd'hui dans France Soir, le porte-parole du PS Benoît Hamon révèle qu'il avait envie de ressembler à un ancien Vert quand il était plus jeune. "Je faisais du foot mais, aujourd’hui, c’est plutôt le rugby que je pratique. Ce n’est pas très raisonnable, mais ça me plaît. J’étais, à l’époque, fan de Jean-François Larios, un milieu défensif de l’équipe de Saint-Etienne."
Machado a la tête près du bonnet
18/12 21:24
Déguisé en Père Noël, Paulo Machado a fait le show au Stadium ce soir contre Lorient (victoire de Toulouse 3-1). Auteur d'un doublé, l'ancien milieu de terrain stéphanois a fait briller ses petits souliers : http://minilien.fr/a0lkdb.
Belkebla dans l'oeil du Tigre
18/12 15:56
Né et formé à Aubervilliers, Youssef Belkebla (45 ans) est aujourd'hui directeur administratif de ce club du 93 promu en CFA. L'ancien joueur offensif de l'ASSE s'est confié au bimensuel francilien Le Tigre.
"Aubervilliers, c’est comme si je ne l’avais jamais quitté. Ce club ressemble à sa ville. Dans les années 50-60, Aubervilliers était une ville d’immigration espagnole. C’étaient des espagnols qui dirigeaient le club et qui ont été nos formateurs. Après, ça a été la vague d’immigration maghrébine. Demain, ça sera peut-être l’immigration africaine qui prendra le club en mains. C’est ça, l’histoire d’Aubervilliers. Il faut savoir à qui on parle et comment se faire comprendre. Car le milieu extérieur peut-être très nocif. Certains joueurs, s’ils se font remplacer par l’entraîneur, vont se faire chambrer dans leur quartier. Et s’ils le prennent mal, ils peuvent finir par pourrir l’ambiance. C’est vrai que le chambrage, ça fait aussi partie de la culture du club. nos joueurs sont soit étudiants, soit travailleurs. Pour certains, peut-être, au chômage. On en a même un qui travaille la nuit. Le soir une fois l’entrainement terminé, il part au boulot. Et il reprend le lendemain à six heures avec un autre boulot.
Dans un club comme Drancy, il y a sept ou huit mecs qui sont embauchés par la ville, le sponsor ou le président. A Auber, on n’a jamais eu cette possibilité. Il y a un salaire minimum qui commence à 700 euros environ. C’est pas avec ça qu’un joueur va gagner sa vie. A Auber, on a pris qu’une fois un joueur sous contrat. Mais à Créteil ou Villemomble par exemple, certains contrats de joueurs montent jusqu’à 4000 ou 5000 euros mensuels. A la grande époque, la plupart de nos joueurs étaient là depuis l’enfance. Même si c’était pour toucher mille balles de plus ailleurs, ils préféraient rester au club. C’était leur club, leur maillot. Aujourd’hui, même pour 50 euros, les mecs partent. L’amour du maillot, on entend beaucoup parler aujourd’hui, surtout au niveau professionnel. Mais ça n’existe plus. Le changement des mentalités et l’individualisme sont même encore plus forts au niveau amateur."