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poteaux carrés

Des pépites pour Dominique ?

09/07 07:50

Annoncé en partance pour le Brésil pour y dégoter de nouvelles pépites, il ne serait pas étonnant de retrouver Dominique Rocheteau du côté de Ribeirão Preto (ville natale de Raï, Socrates ou encore Diego). En effet, si l'on en croit Albert Makafu, qui dévoile l'information dans le journal "A cidade", une convention de partenariat est à l'étude entre l'ASSE et le club brésilien Comercial Futebol club qui évolue dans le campeonato Paulista A2.


"Les dirigeants de Saint Etienne vont suivre les matches du CFC et qui sait, peut être signer un partenariat. C'est une possibilité pour l'avenir". Représentant du club en Europe mais aussi agent de joueur (Luan en France, c'est lui), Bébert sert d"intermédiaire dans l'affaire "Ils vont faire le déplacement jusqu'à Ribeirão Preto pour voir quels joueurs sortent du lot. Je fais le lien entre les deux clubs, c'est mon travail.  Actuellement en stage en Australie avec son équipe, le président Nelson Lacerda a toujours été désireux de conclure un partenariat avec un club européen. Cela devait être une équipe d'Italie mais la fédération italienne restreint l'inscription de joueurs étrangers."

Des débuts un peu (tr-)Istres

08/07 21:05
Vous avez été nombreux à suivre le live radio du premier match amical de la saison 2011-2012 qui a vu les Verts s'incliner 1-0 face à Istres sur un but de De Preville en fin de rencontre (83ème minute), alors Bakary Sako avait touché du bois en première période.
Fidèle à ses habitudes, Christophe Galtier a profité de cette rencontre pour faire une large revue d'effectif, laissant en particulier une importante place aux jeunes (Diomandé, Néry, Mahaya, Bojang, Cros, Ghoulam et Saadi ont tous joué).
Côté recrues, si Paulao n'a pas disputé cette rencontre, Florent Sinama-Pongolle a quant à lui eu l'honneur de faire ses premiers appels sous le maillot vert.

Ça Chambon la reprise (3)

08/07 11:14

Sans Alejandro Alonso ni Albin Ebondo (aux soins) mais avec Bakary Sako et leur dernière recrue Paulao, les Verts ont fait un ultime entraînement ce matin sous le soleil du Chambon-sur-Lignon. Compte rendu et photos sur notre forum : Ça Chambon la reprise ! Rendez-vous ce soir à 18h30 sur notre site pour le live radio du premier match de préparation contre Istres !

Eh, Manu, rentre chez toi !

08/07 09:50

Ayant clairement, maladroitement, et pour tout dire "connement" affiché hier devant la presse ses envies de départ à Toulouse ou Rennes (« Oui, je veux partir. J’ai passé de très bonnes années à Saint-Etienne mais je veux connaître autre chose. Et cela n’a rien à voir avec les sifflets à mon encontre. Cela fait partie du métier. »), Manu Rivière a été prié de quitter prématurément le stage au Chambon-sur-Lignon.

Il continuera donc sa rééducation à l'Etrat comme l'a expliqué Galette : « Il n’est pas dans de bonnes dispositions psychologiques. Il n’est pas opérationnel, je n’ai pas voulu que le groupe soit perturbé. Il le rejoindra lorsque tout rentrera dans l’ordre. »

Nanard régale la Pravda (2)

08/07 06:57

Suite et fin des propos de Bernard Caïazzo retranscrits par la Pravda du 7 juillet*.

 

Le football féminin

A Saint-Etienne, on a une section féminine. On est cinquièmes du championnat et vainqueurs de la coupe de France. Je pense qu'il peut y avoir un vrai développement.

Les droits TV

On est contents comme si on menait 1-0 à la 75ème minute. Contents mais vigilants. Le vrai sujet, c'est la culture de la Ligue, pas le discours de Monsieur Seydoux sur les problèmes d'accessibilité à Orange. La Ligue a une culture qui est politique et juridique. Elle a sa valeur mais nous, nous sommes des chefs d'entreprise. A ce titre, nous voulons de plus en plus associer une culture économique. La notion de client, pour nous, est très importante. Nous voulons aboutir à des relations gagnant-gagnant. Aujourd'hui, l'objectif, c'est que Canal Plus soit content, qu'Al-Jazira soit content, qu'Orange soit content, que les clubs soient contents, et qu'on ait un niveau de revenus qui permette un niveau de spectacle. Aujourd'hui, les relations avec Canal Plus sont en train de se détendre, et on va pouvoir repartir sur des bases normales. Concernant Michel Seydoux, sa réaction a peut-être été un peu épidermique à un moment. Ce n'est pas quelqu'un d'agressif. Après, peut-être que les gens d'Orange se sont aussi servi de ses propos pour justifier un changement stratégique. Pour en revenir aux droits TV, on n'arrivera pas à 800 M€, ça c'est sûr. Au final, je pense qu'on sera entre – 5% et + 5% par rapport au contrat actuel. C'est une réelle satisfaction.

La nature des relations entre clubs pros

Depuis trois ou quatre ans, en fait depuis que Jean-Pierre Louvel a pris la présidence de l'UCPF, il y a eu une énorme évolution. Elle est liée aussi au fait que, quand il y a une difficulté économique, comme dans n'importe quel domaine ou n'importe quel pays, on resserre les liens. Mais dans tout ce qui est fait depuis trois ou quatre ans, il y a une même direction, il y a une convivialité, il y a une affection, pas entre tout le monde, certes, mais tout de même. Sur 40 présidents de clubs, il y en a au moins 25 à 30 qui ont des liens très forts, même s'il y a des sous-groupes. On peut ne pas être d'accord au départ mais on arrive à un dialogue et à aboutir à une démarche, une ligne directrice. On ne peut pas partir du principe : "on va écraser les petits." Mais on ne peut pas partir non plus du principe : "les gros, on ne va pas les considérer car on est majoritaires." On est dans un système démocratique. Les gros clubs ont compris qu'ils n'avaient pas en face d'eux des "badabeus" comme on dit à Saint-Etienne : le président de Caen ou celui de Lorient sont chefs d'entreprise, ce sont aussi des gens qui réfléchissent.

L'ombre des grands

Nous sommes tous des entrepreneurs. Certains sont partis de zéro, ont commencé à vingt ans dans des chambres de bonne. Aujourd'hui, quelle chance un club qui a un budget de 50 M€ comme nous a-t-il de gagner la C1 ? C'est impossible. Nous, notre objectif, c'est offrir du spectacle, du jeu, de donner du plaisir aux gens. Si on est envieux parce qu'on ne gagne pas la C1 dans trois ans, on a tout faux. Chacun a droit à sa part de bonheur. Si on est malheureux parce qu'on ne joue pas la Ligue des Champions, ce n'est pas la peine de continuer. On n'est pas malheureux à l'ombre.

L'avenir du foot français

Tout le monde a bien compris les enjeux et la nécessité d'agir. D'où une vraie mobilisation de tous les clubs depuis deux ans, qui ont par exemple mis en place des plans d'économie. Là, au même moment, on va avoir un maintien du montant des droits TV, les nouveaux stades, des facteurs exogènes avec les Qatariens qui vont peut-être attirer des Saoudiens, des Anglais, etc. Bref, c'est une belle opportunité à saisir. On travaille à tout ça. A un moment, il faudra par exemple se pencher non pas sur des salary caps, mais sur des grilles recommandées de salaires par club, qui pourraient concerner tous les joueurs sauf deux ou trois éléments. Sur le plan sportif, il y a aussi une nécessité d'aller vers davantage de jeu. On doit sensibiliser les entraîneurs à ça. Et miser sur nos forces, comme la formation. On ne peut pas être les clubs les plus riches. Mais sur la formation, à la base, on est à égalité avec Barcelone et Chelsea. On a des bassins de population fantastiques.

 

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B9120110707224924-Nanard-regale-la-Pravda-1.html

Le Crom ne chôme pas

08/07 05:33

A bientôt 37 ans, Ronan Le Crom ne chôme pas. S'il n'a pas joué la moindre minute en match officiel lors des six mois qu'il vient de passer à l'ASNL, l'ancien gardien stéphanois vient de trouver un boulot d'été : faire la pré-saison du PSG. Il s'en explique dans les colonnes du Parisien : "Le club m’a appelé vendredi dernier mais j’avais un rendez-vous… à Pôle emploi mardi. Je ne suis donc arrivé que mercredi. Ils avaient besoin d’un troisième gardien et ça me permet de me remettre en forme. C’est une belle pige !" 

Nanard régale la Pravda (1)

07/07 22:53

Jeudi dernier, Bernard Caiazzo a animé un déjeuner sur la situation et l'évolution du foot français en compagnie de Loïc Ferry (Lorient), Jean-Fraçois Fortin (Caen) et Alexandre Lacombe (Sochaux). La Pravda publie aujourd'hui les propos de "l'intarissable dirigeant stéphanois" (sic). Extraits.

 

L'état du foot français

En matière de droits TV, la part fixe est de 12 M€. La part variable peut aller jusqu'à 40 M€ en fonction du classement et de la notoriété des clubs. On est dans un écart de trois et demi alors que les Anglais sont dans un écart de deux. En 2010, deux clubs ont concentré près de la moitié du déficit : Lyon (- 35,1 M€) et le PSG (- 21,9 M €) ont concentré près de la moitié du déficit. Cette saison, Saint-Etienne est pour la première fois profitable. On est sortis du rouge. Le foot français marche avec deux boulets au pied : la suppression du DIC (Droit à l'image collective), qui coûte 3 Me sur une année, et l'augmentation des frais de police dont les tarifs ont augmenté de 60%. Ce sont des charges qu'on ne subit pas dans d'autres pays. Nous étions deuxièmes à l'indice UEFA il y a vingt ans. Aujourd'hui, nous sommes cinquièmes. Inévitablement, c'est à cause des charges qui sont supérieures de 30 à 40% aux autres clubs européens.

Les conséquences de Knysna

Je veux bien qu'on incrimine les joueurs mais ce sont les dirigeants les plus fautifs. Si vous laissez une équipe avec son entraîneur et ses joueurs sans un dirigeant pour regarder ce qui se passe, où va-t-on ? C'est une faute de management. Pour le reste, nous, nos supporters du foot, ce sont d'abord des supporters des Verts.

Le Graët à la tête de la FFF

Pour une fois, on n'a pas pris un président qui sortait de la filière habituelle, de la dynastie des clubs amateurs. La FFF doit être dirigée par des gens qui ont l'habitude des clubs professionnels. L'équipe installée a une compétence. Ça ne veut pas dire que les amateurs ne sont pas protégés. On a voté pour une liste avec des gens en qui nous avons confiance. Sa liste a tiré Le Graët vers le haut, celle de Duchaussoy l'a tiré vers le bas. Il aurait été injuste, vu ce qu'il a réussi au niveau des ressources (contrat de sponsoring Nike négocié à 42,6 M€ chaque année de 2011 à 2018 contre 12 M€ avec Adidas les années précédentes) de ne pas lui donner la gestion des dépenses. Il faudra refaire les états généraux. Le livre blanc de L'Equipe, je le reprends régulièrement, c'est une source de réflexion faramineuse. On y arrivera avec une mobilisation de l'ensemble, dans un esprit d'ouverture.

L'arrivée du Qatar dans le foot français

Le premier contact qu'on a eu avec les Qatariens a été pour l'attribution des droits internationaux de la L1. Tout de suite, on a pris conscience qu'il y avait là une formidable opportunité pour le football français. On a été assez rassurés par le fait que les offres du Qatar n'étaient pas des offres de fous, qu'elles étaient bien pensées, structurées. Ce sont des gens très bien conseillés. J'ai eu l'occasion d'aller au Qatar, ils sont dans une démarche raisonnable : ils n'ont pas surpayé le PSG, les droits internationaux ni les droits nationaux. L'important, c'est que ce ne sont pas seulement des gens qui font un chèque. Il y a une stratégie derrière. Ce ne sont pas des petits players. Quand ils viennent, c'est pour être numéro un ou dans les trois premiers. Dans les dix ans qui viennent, par rapport à la coupe du monde 2022, on risque de voir ce type d'opération. Concernant les propos de la ministre relatifs à cette entrée, quel est le pourcentage des fonds qatariens dans les entreprises du CAC 40 ? Est-ce que j'accepterais une prise de participation d'un tel partenaire dans mon club ? Au PSG, il s'agit d'une prise de participation majoritaire, c'est autre chose.

Bem-vindo Paulão !

07/07 19:31

En fin de contrat avec Braga (récent finaliste de l'Europa League), Paulão s'est engagé ce soir pour trois ans avec Sainté. Avec Bayal, Sly, Marchal, Boca et Zouma, l'effectif pro de l'ASSE compte désormais six défenseurs centraux ! Rappelons par ailleurs que Cros évolue au même poste et fait partie du groupe en stage au Chambon...

Paski l'est gentil !

07/07 10:06

Nouvelle recrue du FC Sion de Laurent Roussey, Pascal Feindouno a été longuement interviewé par Le Matin. Extraits : "La Suisse est un pays que je ne connaissais pas et que j’ai souhaité découvrir. J’avais joué contre Xamax lorsque j’étais à Saint-Etienne, en Intertoto d’été. Ici, c’est joli, calme, personne n’a l’air pressé. Sion, c’est comme une famille et je suis moi-même très famille. Je ne connais pas encore la valeur du championnat de Suisse, mais je sais ce que je suis venu y chercher. On veut toujours se prouver des trucs. Je veux redevenir celui que j’ai déjà été, en offrant ce que je sais faire sur une pelouse. Et puis, ici aussi, comme partout, c’est le même ballon, et les mêmes dimensions de terrain. J’ai aussi envie de gagner des titres, des trophées. A côté de la Coupe, dont tout le monde me parle déjà, il y a le championnat, une première place à aller chercher."

Féfé évoque ses anciens entraîneurs et justifie sa venue par la présence de Laurent Roussey : "Ca a pesé, c’est sûr. J’apprécie tant le coach que l’homme. Je le connais et il me connaît. Laurent, il est constamment à côté de ses joueurs, étant resté lui-même très joueur dans l’âme. Il comprend le joueur que je suis et réussit à déchiffrer les hommes dans leur complexité. C’est vrai que sans lui, je ne serais sans doute pas venu ici."

Avant Roussey, il y a eu Baup :"Elie, c’est mon père spirituel. Alors que j’étais encore un gamin, très tôt, il a fait de moi un grand en me lançant dans le bain. En 1999, lors du dernier match de la saison avec Bordeaux au Parc des Princes contre le PSG, je me souviens encore très bien de ce qu’il m’avait dit avant que j’entre sur le terrain à dix minutes de la fin: «Petit, rentre et tu nous fais gagner.» Il avait vu juste. Sur mon deuxième ballon, j’avais inscrit le but décisif qui devait nous donner le titre de champion! J’avais 18 ans. Très vite après, je suis devenu grand, presque trop vite. Il m’a permis d’être ce que je suis. Il n’a pas cherché à me changer." 

Sa première qualité ? "La gentillesse. Je souris tout le temps. (Il éclate de rire.) J’aime aller vers les gens, discuter avec eux. Ici, j’ai été accepté tout de suite, comme si je faisais partie de l’équipe depuis plusieurs années. C’est fort car ce n’est pas partout comme ça. Parfois, la greffe ne prend pas, on peut être repoussé."

Il évoque également son club le FC Feindouno : "C’est vrai. On a créé le club en l’an 2000, avec un ami d’enfance. J’en suis le président d’honneur. On vise la promotion en 2e division. S’il y a du monde au match? Oh, en Afrique, le foot, c’est la fête. Même dans les rues, c’est rempli. On n’a pas de budget. Les maillots, les équipements, les ballons, les salaires, c’est moi qui donne tout."

Sa réputation ? Il l'évoque franchement : "Mon mariage m’a permis de mettre de l’ordre dans ma vie. J’en avais besoin. Avant, quand j’étais seul, je n’avais pas ma vie, celle-ci ne m’appartenait pas, ou plutôt m’échappait. Quand vous n’avez pas de limites, vous les dépassez parfois sans même vous en apercevoir. Maintenant, avec la naissance de mes trois enfants aussi, ce n’est plus pareil. C’est toujours le même Pascal, mais Pascal a mûri, il s’est calmé. Regardez, mes trois enfants me suivent partout, leurs prénoms sont là, tatoués sur mes bras."

Concernant son aventure dans le Golfe, là aussi, Féfé est direct : "Il faut arrêter de raconter des salades, que l’on va jouer dans ces pays-là pour l’enjeu sportif. C’est l’argent facile qui dicte les comportements. Ce sont des raisons purement économiques qui m’ont conduit au Qatar. Si quelqu’un, alors que vous gagnez 1000 euros jusque-là, est prêt à vous en offrir un million ailleurs, vous lui répondez non merci? Non, comme moi, vous courrez, vous fuyez votre univers pour le suivre. C’est ce que j’ai fait. (…) Est-ce de ma faute si je suis un privilégié? Chacun son boulot. Untel est maçon et ne peut pas être footballeur. Moi, je sais jouer avec un ballon sans savoir ériger des murs."

In fine, pour Féfé, le bonheur c'est simple : "Etre heureux avec soi-même et son entourage, ressentir un sentiment de paix intérieur, de plénitude. Le bonheur, je le vois comme une accumulation de petites choses simples mais parfois compliquées à mettre en place dans la réalité du monde."

Un gars franc du collier, toujours sympa, et avec un tel talent, pas de doute, Féfé du bien !

 

The Diakh Attacks !

07/07 10:00
Opposé au Shakhtar Donetsk, sa bête noire de la saison dernière, le Dynamo Kiev où Pape Diakhaté est de retour - sans doute provisoirement - a pris sa revanche en remportant (3-1) la Supercoupe d'Ukraine.

Après une ouverture du score et une égalisation rapide, l'ancien futur-ex-bientôt Stéphanois s'est signalé d'un somptueux coup de boule décroisé redonnant l'avantage à son équipe à la demi-heure de jeu.

Un but à voir en vidéo en suivant ce lien...

Cotte a la cote

07/07 07:32

Apprécié aussi bien par le staff que par les joueurs, Thierry Cotte entame sa sixième saison à l'ASSE. Dans une intéressante publiée hier par le site Football Mag, le préparateur physique des Verts explique l'importance de cette période d'avant-saison. Extraits.

 

"La mission est d’adapter la somme de travail à l’état physique du moment d’un joueur pour qu’il soit dans une forme optimale. Tout en ne perdant pas de vue que la forme optimale des joueurs ne dépasse pas six semaines de rang. Notre travail, c’est donc d’anticiper la fatigue et de limiter la variation de la forme.

 

Les préparateurs physiques s’affairent, autant que possible, à quantifier individuellement la charge de travail d’un joueur, donc je vais vous donner un exemple pour illustrer l’importance de la préparation physique d’avant-saison. Si l’un de nos joueurs est décalé de trois semaines dans son programme d’avant-saison, il faut galérer jusqu’au mois de décembre pour réussir à récupérer le retard accumulé sur le groupe via du travail supplémentaire après chaque séance collective. C’est incroyable. Il faut donc cinq mois de boulot pour revenir sur la charge de travail fournie par les coéquipiers en trois semaines.

 

Pour la pré-saison, je ne suis pas seul car j’ai le soutien du préparateur physique habituellement en charge du centre de formation, et puis j’ai de toute façon la chance d’entamer ma sixième saison de rang à l’AS Saint-Etienne, ce qui fait que je connais bien les joueurs. Pour la reprise, par exemple, le seul nouveau pour moi était Florent Sinama-Pongolle. C’est un avantage considérable pour ma mission quotidienne. Ça me facilite ma tâche et tout le monde peut constater qu’il n’y a jamais une séance identique à l’entraînement.

 

On part sur une trame collective pour le groupe puis on réagit aux réactions et à la forme de l’un ou l’autre, ce qui fait qu’au final, il y a sept ou huit séances différentes le même jour, entre ceux qui ne terminent pas un exercice, qui doivent en éviter certains, aller aux soins, ou au contraire en faire plus, … Après, à Saint-Etienne, j’ai aussi la chance d’avoir une direction qui accorde un budget important à la préparation physique, ce qui nous permet de bénéficier de technologies de pointe dans plusieurs secteurs. Par exemple, en cette période de préparation, deux fois par semaine, nous réalisons des tests de fatigue qui nous permettent d’avoir une vision encore meilleure de l’état des joueurs et de leurs réactions.

 

Moi, je travaille sur trois mois. Il y a un gros travail abattu sur les six premières semaines mais je continue ensuite jusqu’à la fin du mois de septembre…  Dans la véritable période de pré-saison, c’est-à-dire sur cette fameuse période de six semaines, il faut angler le travail sur l’endurance, c’est la qualité qui se perd le plus vite chez un footballeur. Là, j’emploie un terme générique, mais c’est la capacité à soutenir la même intensité pendant longtemps. Au moment de reprendre l’entraînement après la coupure des vacances, un joueur peut tenir 55 minutes sur le même rythme au lieu des 90 minutes initiales, donc il faut travailler fort dans ce domaine, car si c’est ce qui se perd le plus vite, c’est aussi ce qui est le plus dur à reprendre… Sur les deux dernières semaines de préparation, qui précèdent l’entrée en lice en compétition officielle, on passe à un travail sur la vitesse, l’explosivité, la puissance aérobie et sur la répétition des efforts.

 

Pour ma part, en cette période, je prévois trois séances de musculation traditionnelle par semaine. Et je dirai que 90% des joueurs actuels travaillent le haut de leur corps… Il n’y a guère que les plus anciens qui ne le fassent pas, ceux qui sont un peu de la vieille école.  Et encore, à Saint-Etienne, nous avions Christophe Landrin l’année dernière qui, à 33 ans, était toujours en salle de musculation. Les gars ont compris que, dans le football moderne, les jambes ne suffisent plus. Il faut un super gainage des abdominaux et être costaud pour résister aux poussées et aux tirages dans les duels.

 

Un stage en altitude est efficace, ou plutôt optimal, à la condition que le temps passé en altitude soit suffisant… Il faut réussir à placer ce stage à un certain délai de la reprise de la compétition et c’est généralement incompatible, dans le football, avec les matches amicaux de préparation. Ça a du sens dans les sports individuels mais moins dans le football. Aucune équipe ne va s’amuser à aller faire un stage en altitude trois semaines avant de reprendre le championnat car, à cette période-là, il faut faire des matches amicaux, qui sont eux à éviter en altitude. Mais il y a d’autres avantages à aller en altitude. Avec les Verts, nous sommes actuellement à 1000 mètres d’altitude, au Chambon-sur-Lignon, pour notre stage d’avant-saison, ce qui nous permet de bénéficier de températures moins élevées, donc de récupérer plus vite, de mieux dormir, et de mieux nous entraîner. Par contre, les effets sur la qualité de notre sang, puisque l’altitude permet de fabriquer plus de globules rouges, sont moindres car il faudrait aller plus haut et y rester plus longtemps.  Idéalement, pour dix mois de compétition, nous devrions partir quinze jours en altitude sur les semaines 3 et 4 de la préparation avant de digérer,  récupérer et entrer en affûtage semaine 5 et 6, soit juste avant le retour à la compétition. C’est donc incompatible avec les calendriers du football.

 

La réalité du sport de haut niveau, et du football en particulier, c’est qu’un entraîneur peut être débarqué toutes les six semaines donc on a intérêt à se remettre perpétuellement en question.  On se réunit toutes les semaines, on se pose des questions, …  Par exemple, depuis notre reprise il y a huit jours, un joueur a déjà raté deux jours d’entraînement, on s’est déjà posé des questions pour savoir où on avait raté quelque chose. Pour lui, la saison prochaine, certains éléments de travail ne seront pas au programme."

Compan fait payer Payan

06/07 21:16

Cannes (national) a écrasé aujourd'hui une sélection de l'agent Payan 8-1. Entré en jeu en seconde période, Lilian Compan a marqué de la tête peu avant l'heure de jeu avant de décocher une superbe frappe imparable des 25 mètres  puis de réaliser le hat-trick quelques minutes plus tard. Nouvelle recrue cannoise, Serisay Barthélémy a joué la première période : il est à créditer d'une passe décisive sur l'ouverture du score.

Ça Chambon la reprise (2)

06/07 20:54

Vous avez pu suivre cet événement en direct sur notre forum : les Verts se sont entraînés près de deux heures et demi cet après-midi au Chambon-sur-Lignon. De nombreuses photos de cette séance sont à (re)découvrir ici : Ça Chambon la reprise.

 

On aura noté l'absence de Bakary Sako (mis au repos suite à la récente ablation d'un kyste) mais la présence de Manu Rivière, qui poursuit son travail spécifique (il a retouché au ballon sans prendre part à l'entraînement collectif).

 

La séance s'est déroulée en cinq étapes :

 

1) Echauffement (5 tours de terrain)

 

2) Travail du jeu en mouvement et du placement sans ballon ni gardien sur une moitié de terrain (atelier animé par Romain Revelli)

 

3) Travail du jeu en mouvement et du placement avec ballon et gardien sur une moitié de terrain, Janot, Moulin et Coulibaly alternant dans les cages (atelier animé par Galette et Alain Blachon)

 

4) Matches à 5 contre 5 avec une rotation de joueurs toutes les 5 minutes sur un quart de terrain (atelier animé par Alain Blachon).

 

Pour l'anecdote, Batlles, Sinama-Pongolle et  Ravet ont trompé Coulibaly; Bayal et Monsoreau  par deux fois ont fait trembler les filets de Moulin; Ravet, Néry, Gelson et Sinama-Pongolle ont pris à défaut Janot.

 

Matuidi n'a pas pris part à cet atelier, il a enchaîné les tours de terrain. Ghoulam s'est fait un peu mal lors de ces petites oppositions. Il a dû écourter la séance avant de quitter le stade en compagnie du kiné Largeron.

 

5) Longue séance d'étirements divers et variés (atelier animé par Thierry Cotte)

La moutarde ne monte pas au nez de Bauthéac

06/07 15:31

Formé à l'ASSE, Éric Bauthéac s'apprête à découvrir la Ligue 1 sous d'autres couleurs après la montée obtenue avec Dijon.


Dans une interview au site espoirsdufootball.com, le jeune attaquant revient sur la saison écoulée : "A titre personnel je pense avoir fait une belle saison même si je dois etre encore plus décisif maintenant le plus dur reste a venir"... Et essaie de bien intégrer la Ligue 1, même si on notera un oubli très notable dans son propos : "Je me rends pas compte encore que nous sommes en Ligue 1 c’est quand on sera au Velodrome, Gerland ou au Parc devant un stade plein que je m’en rendrai vraiment compte"...

Bauthéac ne manque pas d'éloges pour son coach Patrice Carteron : "Je garde de très bons souvenirs de mon passage à Cannes même si j’ai un goût d’inachevé car nous avons frôlé la montée en finissant 4eme derrière Arles avec Patrice Carteron comme coach d’ailleurs c’est dommage car le club mérite vraiment son accession en ligue 2. (...) Patrice est passé d’un coach qui découvrait le banc à Cannes à un coach expérimenté de Ligue 2 en l’espace de 2 ans je me suis rendu compte cette saison qu’il a prit une grande ampleur. il fait partie des très bons entraîneurs francais maintenant. (...) Pendant que moi j’etais en pleine formation au centre lui était avec l’équipe pro et je me rappelle quand j’allais voir les matchs il se défoncait sur un terrain c’est ce qui ma marqué chez lui car j’adore les joueurs comme ca"...

Pas grand chose à se mettre sous la dent concernant les Verts. Des regrets d'être parti si jeune ? "J’ai pris un autre chemin et je ne regrette rien car j’ai beaucoup progressé depuis mon passage à Cannes et à Dijon et maintenant me voila au même niveau qu’eux. (...)  Tous les étés on part en vacances avec mes anciens coéquipiers. On passe 2 semaines ensemble car pour certains on se voit pas durant une année entière".

À noter que son avenir n'est pas encore totalement clarifié à Dijon : "J’ai des contacts avec certains clubs, il me reste 1 an de contrat avec Dijon mais bon nous savons très bien que le football va vite…on verra bien ou je serai avant le 31 aout"..

Hautcoeur du dispositif de Tholot

06/07 12:04

Interviewé sur le site officiel de la Berrichonne de Châteauroux à propos de sa nouvelle recrue Yohan Hautcoeur, Didier Tholot ne tarit pas d'éloges sur l'ex-vert : "on cherchait un milieu expérimenté, bon techniquement et capable de jouer vers l'avant. C'est quelqu'un qui va être très intéressant pour encadrer tous nos jeunes, on voulait une colonne vertébrale très expérimentée et nous pensons l'avoir avec Vincent (NDLR : Fernandez) dans les buts, Nando dans l'axe et Yohan au milieu".

Pour Hautocoeur, les raisons de sa venue sont simples : "l'ambiance que j'ai trouvée ici, le coach, le manager, la mentalité. J'ai senti quelque chose de positif et ça m'a plu."

Paulao, de Braga à Geoffroy ?

06/07 08:35

Selon A Bola, l'ASSE va faire signer le défenseur central brésilien de Braga (finaliste de la C3 contre Porto), Paulao. Paulao, qui aura 29 ans dans 1 mois, est en fin de contrat et signerait pour 3 saisons.

Moussilou mate le Qatar

06/07 06:22

Grâce à un doublé de Matt Moussilou, Lausanne Sport a battu le Qatar 3-0 dimanche en match de préparation. Entré en jeu à la 70ème minute alors que le score était déjà acquis, Nicolas Marin a retrouvé son ancien coéquipier stéphanois Lawrence Quaye, Ghanéen naturalisé Qatari : vidéo : Lausanne Sport 3 / Qatar 0.

Gonfalone félicite Zouma

05/07 18:05

Interrogé aujourd'hui par l'AFP  sur les joueurs qui lui ont donné satisfaction en coupe du monde, le sélectionneur de l'équipe de France U17 Patrick Gonfalone n'a pas oublié notre prometteur géant vert.

 

"Des joueurs se sont révélés, comme Yassine Benzia. Il est plus jeune que les autres mais c'était le meilleur buteur du Championnat de France des moins de 17 ans. Il avait l'occasion d'élever son niveau de jeu et c'est ce qui s'est passé. Il a fait preuve d'un gros mental. Il faut l'associer aussi à Kurt Zouma, un défenseur de grande qualité, ou encore Adrien Tameze et Abdallah Yaisien. Il y a une ossature qui se dégage. Ca commence à prendre tournure. J'ai utilisé 70 joueurs en deux ans, on a fait un grand tour d'horizon et certains vont peut-être exploser maintenant."

Sur le pont à Avignon, Landrin parle à Arles

05/07 17:47

Comme annoncé hier par La Provence, Christophe Landrin s'est engagé aujourd'hui pour deux ans avec l'AC Arles-Avignon. Il a confié ses premiers mots au site officiel de la lanterne rouge cramoisie du dernier championnat de L1.

 

"Depuis la mi-mai, c'était quasi bouclé avec Nantes mais tout va très vite dans le football et cela ne s'est pas fait. Les contacts avec Arles ont débuté il y a dix jours. Ce qui a fait la différence ? Le discours du coach que j'ai très souvent eu au téléphone. Et puis Jessy Moulin et Vincent Planté ne m'ont dit que du bien de ce club. Ces bons échos, plus la réputation et le discours du coach ont fini de me convaincre. (...) J'espère apporter mon expérience, mais j'arrive avant tout sur la pointe des pieds. Je vais découvrir des hommes, un groupe et je vais essayer de me fondre dans le collectif le plus rapidement possible. Mon principal but sera de faire ce que je fais de mieux : jouer au football.

 

J'ai vraiment hâte de reprendre. J'ai arrêté l'entraînement fin mai avec Saint-Etienne. La saison a été délicate pour moi. J'ai bien commencé avec les Verts et puis j'ai moins joué mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, l'équipe tournait bien sans moi. Depuis la fin de la saison, je me prépare seul pour être fin prêt car je savais que l'opportunité de rejoindre un nouveau club allait arriver. Je cours, je fais du vélo. Je sais que les séances de travail à Albertville sont dures en ce moment, mais je suis prêt."

Un Nippon à Dijon

05/07 16:23

"Le club de Grenoble est quasi-mort et je regrette qu’il ne libère pas ses joueurs pour qu’ils débutent la reprise. Je n’ai eu personne du GF38 pour parler de Matsui mais j’espère qu’ils prendront la bonne décision" s'impatientait Cartoche dans la dernière édition du Bien Public. Le voilà rassuré : France Télévision a annoncé ce soir que l'ancien milieu de terrain stéphanois vient de s'engager pour deux saisons avec le DFCO, club de Cédric Varrault et Eric Bauthéac.

Faouzi hésite (2)

05/07 07:18

Après avoir déclaré sa flamme pour l'Algérie en décembre dans Le Buteur,  Faouzi Ghoulam a temporisé en mai. Lors d'un entretien paru ce jour dans le célèbre quotidien algérien El Watan, le latéral gauche des Verts explique sa position sur la sélection.

 

"C’est important de faire ses premiers pas dans la ville où j’ai grandi. Saint-Etienne est mon club de cœur depuis que je suis poussin. Je suis fier d’avoir été titulaire à dix reprises en L1, bien que mon début de saison en CFA était difficile. Cette expérience m’a permis de découvrir le haut niveau et d’apprendre. J’aspire à jouer, à prendre de la maturité et de l’expérience en Ligue 1. Je souhaite me maintenir à ce niveau.

Ma priorité est de réussir en club, car j’en suis encore loin. L’essentiel est que je joue régulièrement. La question de la sélection se posera à ce moment-là. Je n’ai qu’une dizaine de matches à mon actif. Quand j’aurais une trentaine de titularisations, le choix se fera à ce moment-là. Chaque chose en son temps. Une équipe nationale, ça se mérite ! Cette saison livrera sa réponse. D’ici le mois de juin, tout le monde sera fixé. L’objectif premier est mon club, car c’est lui qui me fait vivre. Quand on joue continuellement, on nous appelle en sélection, française ou algérienne. Que je rejoigne les Olympiques ou que je rate les JO, ce sera de toute manière mon mektoub.

M. Tasfaout m’a appelé en avril. Un mois plus tard, le sélectionneur m’a appelé. Il m’a demandé de les rejoindre assez rapidement, soit le lendemain du match contre le PSG. Je n’ai pas voulu me précipiter. Je suis jeune. J’ai besoin des conseils de ma famille et de mon agent. Si j’avais accepté de rejoindre la sélection, je serais rentré en France après le match de la Zambie. Mon entraîneur de club m’a dit qu’il allait rallonger mes vacances. Je ne voulais pas prendre le risque de ne pas être titulaire à la reprise, car si une équipe tourne bien, il est difficile de regagner sa place.

Si je joue et qu’un entraîneur m’appelle, j’aurais alors à me prononcer. Je prendrais ensuite ma décision. Aucune sélection ne part avec un avantage. Si j’enchaîne les matches et les bonnes prestations, le choix pourrait parfaitement se faire en octobre, novembre ou décembre. J’ai dit qu’une sélection se mérite. Du niveau atteint par le joueur dépendra la sélection qu’il honorera. J’ai en exemple les cas de Yebda, Meghni qui n’ont pas pu jouer avec les Bleus et qui ont choisi l’Algérie. Quelle que soit la sélection qui me convoquera, ce sera un honneur ! Il faut prendre en considération que le but de tout footballeur est de jouer."

Priou croit en son Etoile

05/07 06:40

Nouvel entraîneur de l'Etoile FC Fréjus Saint-Raphaël (national), l'ancien attaquant stéphanois Franck Priou s'est confié hier sur le site officiel du club varois.

 

"Martigues accède au National et joue le maintien. Fréjus-Saint Raphaël vise l’accession en L2, ce n’est pas la même chose. Au début je ne devais pas venir mais le projet sur long terme ici était bien plus séduisant et surtout plus réaliste. L’Etoile est un club qui se donne ou est en train de se donner les moyens de ses ambitions. On sent bien ici, et à tous les niveaux, qu’il y a la volonté de bâtir quelque chose de solide et que les municipalités sont à fond derrière nous. C’est très important. L’argent n’assure jamais une accession, on l’a vu encore l’année dernière avec Cannes par exemple, mais cela aide beaucoup dans la construction d’un groupe.

 

Ma méthode de travail ? Que les gens prennent du plaisir sur le terrain avant tout. On fait un métier de rêve, on n’a pas le droit de faire la gueule parce qu’un entraînement est trop long où des matchs sont trop rapprochés. Demandez à un mineur ou un gars qui travaille sur un chantier ce que c’est vraiment un travail éreintant, surtout pour des salaires largement inférieur aux nôtres. On est des privilégiés, il ne faut pas l’oublier. J’ai passé onze ans chez les Pros, jamais une fois je n’ai eu le sentiment que d’aller à l’entraînement c’était une corvée. Je souhaite un vestiaire qui vie, une groupe qui respire tout en étant sérieux. Ce n’est pas un camp de vacances mais ce n’est pas le bagne non plus."

 

Sur les six anciens Verts qui faisaient partie de l'effectif étoiliste, seuls deux joueurs évolueront sous la direction de l'ex-martégal : Alexis Gharibian et Cyrille Noyer. Akim Orinel a rejoint Châteauroux, Damien Moulin a signé à Vannes. En fin de contrat, Clément Jouve et Grégory Dutil ne sont pas conservés.

Et Zouma chuta à Pachuca

05/07 06:04

L'équipe de France s'est inclinée 2-1 contre le Mexique cette nuit à Pachuca en quart de finale de la coupe du monde U17. Titulaire, Kurt Zouma a joué l'intégralité de la rencontre. Le jeune professionnel stéphanois a fait son match malgré sa glissade sur l'ouverture du score.

Une préparation à base d'Orange !

04/07 21:12

Orange Sport diffusera en direct deux matches de préparation des Verts : ASSE/Lille le samedi 23 juillet (18h30) au Chambon-sur-Lignon et ASSE/Evian-Thonon-Gaillard le samedi 30 juillet (19h00) à Annecy.

Pour Landrin, un Galtier peut en cacher un autre

04/07 20:51

Le quotidien La Provence annonce ce soir sur son site que Christophe Landrin (34 ans) devrait parapher un contrat de deux ans avec Arles-Avignon dans les prochaines heures. Après avoir évolué sous les ordres de Christophe Galtier, l'ancien mileu de terrain jouerait donc  avec son fils Jordan, autre recrue du club relégué en L2.

 

Rappelons que l'ASSE rencontrera Arles-Avignon en match de préparation le 19 juillet à Valence (Drôme).

Piotr n'a pas une piètre image de lui

04/07 20:12

Le quotidien Polska Times publie aujourd'hui un long entretien de Piotr Świerczewski (39 ans). L'ancien milieu de terrain stéphanois clame son ambition de devenir sélectionneur de l'équipe de Pologne après l'Euro 2012. Extraits.

 

"J'ai toujours eu un millier d'idées dans la vie. Le football n'a pas occulté le reste. Mais après avoir fini de jouer, j'ai commencé à manquer d'adrédaline et de ces émotions que donne le ballon. Vous pouvez diriger une entreprise, naviguer, mais le ballon c'est le ballon.  Je n'ai pas besoin d'être entraîneur mais j'ai toujours voulu l'être. Je n'ai pas encore les diplômes requis mais je vais passer les examens. Compte tenu de ma grande expérience de joueur, je ne serai pas un bon entraîneur. Je serai un excellent entraîneur. Je sais comment préparer et diriger une équipe, j'ai vraiment des bases solides.

 

En tant que coach, je serai dur et exigeant, mais je n'interprète pas le professionnalisme comme le font de nombreux entraîneurs polonais. Le professionnalisme, ce n'est pas sanctionner deux minutes de retard à un entraînement ou deux kilos en trop au retour des vacances. Tout ça, c'est des conneries ! Le fait qu'un sportif mange bien pendant la trêve, se détende et s'amuse, ce n'est pas un péché. En Angleterre, nous revenons tous en surpoids. Perdre quelques kilos pendant la préparation est un jeu d'enfant.

 

Certes, ce n'est pas possible que les joueurs arrivent bourrés à l'entraînement. Mais je préfère qu'ils s'amusent après le match plutôt que de créer des barrières artificielles et se demander ensuite pourquoi ils n'ont pas la force de courir ou à quel moment ils peuvent danser le tango. Comme tout le monde, des joueurs boivent. Pour certains c'est du vin, pour d'autres de la vodka. Personnellement je n'utiliserai pas d'alcootest.

 

J'aimerais remplacer Franka Smude à la tête de l'équipe polonaise, mais je ne pense pas que ce sera possible avant l'euro 2012. Le travail du sélectionneur actuel ne m'impressionne pas. Le jeu est faible et nous manquons d'efficacité."

Féfé, l'ami Sion

04/07 19:34

Dernière recrue du FC Sion, Pascal Feindouno se confie aujourd'hui dans le quotidien suisse Le Matin. "J'ai été sollicité par d'autres clubs avec lesquels je n’ai pas pu me mettre d’accord. Je me plais beaucoup ici. Je m’entraîne, je joue, je suis heureux. C’est vrai qu’il y a beaucoup de jeunes à Sion et que je peux apporter mon expérience. Je vais essayer de leur parler. Mais, sur le terrain, chacun connaît sa mission. J'ai encore besoin de retrouver le rythme mais la condition physique est bonne."

Bafé son autocritique

04/07 18:11

Sur le site Lyon Capitale, on apprend aujourd'hui que Bafé Gomis s'est remis de sa blessure au genou droit (entorse du ligament latéral interne) contractée contre Brest le 16 mai dernier. Après avoir perdu 4 kilos pendant l'intersaison suite à une cure de détoxination à Mirabeau (Vaucluse), le vilain attaquant n'oublie pas de se remettre en cause.

 

"Je ne suis pas content d’avoir marqué dix buts l’an passé. Je pense que je dois beaucoup plus marquer que cela. Il y a eu des périodes où j’étais moins bon, où j’ai œuvré à garder le ballon devant…c’est comme ça. Ceci dit, j’ai conscience que je dois faire plus. Je reviens avec l’ambition d’être meilleur. Je suis capable de faire mon autocritique et je sais qu’au niveau de la finition, j’ai progressé dans le jeu mais je dois être encore plus tueur."

Pas encore la (Ro)main verte...

04/07 10:49

Supervisé par nos dirigeants à Mably en milieu de semaine dernière selon Le Progrès, Romain Alessandrini continue sa préparation avec Clermont comme si de rien n'était, ce qui ne laisse pas forcément supposer un éventuel dénouement rapide de négociations avec l'ASSE.

Il a ainsi joué la première mi-temps du 2ème match amical contre Châteauroux samedi (1-1).

Drôle d'Ideye...

04/07 10:09

Manifestement, nos dirigeants n'ont rien contre la contradiction et le manque de cohérence. Bref à défaut de suite dans les idées, ils ont de la fuite dans les Ideye. La prolongation de Manu Rivière l'été dernier était le signe d'une politique misant clairement sur les jeunes du centre de formation dont notre n°29 est un des plus beaux fleurons actuels.

Et un des plus jeunes, puiqu'il n'a que 21 ans. Mais malgré le soutien de Galette au joueur, les rumeurs de son départ enflent de plus en plus. Après Toulouse, Rennes est évoqué comme destination possible contre un chèque supérieur à 6M€.

Selon la Pravda du jour, en cas de départ de Rivière, l'ASSE songerait au nigérian de Sochaux Brown Ideye. A 22 ans, ses stats parlent pour lui (15 buts l'an dernier) mais on peut douter de notre capacité à attirer un joueur que convoite aussi le Dynamo Kiev.

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