Dimitri Payet et Blaise Matuidi font partie des joueurs sélectionnés par Laurent Blanc pour affronter le Chili le 10 août à la Mosson. Josuha Guilavogui et Loris Néry seront quant à eux à en stage avec les Bleuets à Clairefontaine du 8 au 10 août en vue de préparer les éliminatoires de l'Euro 2013.

En présence d'une dizaine de journalistes nippons et de Patrice Carteron, Daisuke Matsui a été présenté officiellement à la presse hier après-midi relate aujourd'hui le site Gazette Info.

Cartoche s'est félicité d'avoir pu finaliser ce transfert. "Je souhaitais ardemment sa venue. Il avait changé radicalement la deuxième partie de saison de Grenoble. La montée en poche, on a voulu ce joueur capable de délivrer beaucoup de passes décisives et qui possède la maîtrise du haut niveau. A Dijon, il jouera dans un contexte favorable. Matsui sera un leader technique au sein du groupe."

L'ancien milieu de terrain stéphanois a bredouillé ses premières impressions : "Je suis content de rejoindre Dijon après avoir connu quelques doutes concernant la signature de mon contrat. Je suis à 80 % de mes possibilités. Je trouve la ville sympa. En tous cas, c’est mieux qu’à Saint-Etienne et Grenoble !"

Si Canal+ n'a jamais caché sa préférence pour un Big Four à la Française (le fameux axe Lille-Paris-Lyon-Marseille), Hervé Mathoux justifie dans les colonnes de Sud-Ouest cette orientation médiatique par l'assurance d'une "belle saison" :

"Même si Lille fait un beau champion et qu'on a eu droit à de bons matches lors des dernières journées, (...) le problème, pour Canal, c'est quand une hiérarchie tarde à s'établir. Un championnat est pour nous un feuilleton qui doit permettre de raconter une histoire. En résumé : des gros qui sont bien, d'autres qui sont mal et des petits qui créent la surprise. Sans vouloir une Ligue 1 figée, si les cinq premiers changent constamment, il n'y a plus vraiment d'histoire ».


Concernant l'arrivée des qataris au PSG, filiale historique de la chaîne cryptée, Mathoux s'enflamme:
"C'est la promesse d'une grosse attractivité et d'une nouvelle dimension donnée à la Ligue 1. Chaque semaine, ce sera un peu la "piste aux étoiles" qui descend dans les stades et pour la première fois depuis longtemps, Marseille et Paris semblent avoir les armes pour être à la lutte pour le titre"


Et Sainté dans tout cà, Hervé ?
"Bordelais et Stéphanois profitent d'une première journée sans choc entre favoris - c'est une volonté de la Ligue Professionnel de les programmer un peu plus tard dans la saison. Et cela reste un classique du championnat de France, un match d'outsiders. Pour nous, c'est une belle affiche du mois d'août (...) Sa personnalité, ce qu'il a réussi jusqu'ici… avec un effectif qui a peu bougé, la curiosité sera centrée sur l'arrivée de Francis Gillot"

Encore une fois, il faudra donc compter sur le partenaire historique de la L1 pour valoriser les clubs les plus médiatiques. Vous reprendrez bien un peu d'olympico ?

Ottmar Hitzfeld a décidé de se passer des services de Gelson pour le match amical que jouera la Suisse contre le Liechtenstein le 10 août à Vaduz.

Les supporters sochaliens devraient finalement être les seuls à faire la g... cette saison puisqu'ils seront privés de déplacement au Vélodrome samedi pour la première journée. En cause, le retard pris par les travaux de la tribune à laquelle appartient le parcage visiteurs.

Nos amis girondins déplorent quatre forfaits pour la réception des Verts ce dimanche à 21h00. Blessé lors du dernier match amical de Bordeaux contre Montpellier, Fahid Ben Khalfallah souffrirait d'un début de pubalgie selon Sud-Ouest. Marc Planus et David Bellion sont également blessés aux adducteurs. Les protégés de Francis Gillot seront aussi privés de Florian Marange, suspendu comme Loïc Perrin pour cette première journée de championnat.

Un p'tit tour et puis s'en vont ! Titularisés comme à l'aller, Pape Diakhaté (Dynamo Kiev) et Didier Zokora (Trabsonspor) ont été éliminés hier soir à l'issue des matches retours du 3ème tour qualificatif de la Ligue des Champions. Battu 2-0 en Ukraine, l'ancien vilain a encore perdu en Russie contre le Rubin Kazan (2-1). Retenu comme Chico pour affronter Israël enSuisse le 10 août, Maestro n'a pu faire mieux qu'un match nul 1-1 contre le Benfica, qui l'avait emporté 2-0 au Portugal.

La journée à l'Etrat ne se résume pas à la signature de Steed Malbranque. On aurait tendance à l'oublier tant le mercato polarise l'attention de supporters accrochés à la toile, mais les Verts ont un match important à préparer ! Les potonautes Yacine et Balbo ont assisté aux deux séances d'entraînement. Merci à eux pour leurs comptes rendus !

La séance de l'après-midi vue (sans lunettes) par Balbo

"On aura noté les absences de Paulao et Ghoulam, alors que Mahaya s'entraînait avec le groupe. Ruffier, Janot et Coulibaly étaient présents. Ebondo et Bocanegra étaient au centre d'entraînement mais il ne se sont pas entraînes sur le terrain. Les joueurs ont commencé par un tour de terrain à un rythme de sénateur, que même ma grand-mere aurait pu suivre. A mon avis plus une facon de passer pres des spectateurs qu'un échauffement. Ils ont enchaîné directement derrière par de longs toros en quatre groupes, où il semble que la consigne était de ne pas faire plus de deux touches de balle.

L'échauffement fini, les joueurs se sont deplacés dans la partie du terrain plus proche du grillage, pour satisfaire les supporters qui jusque là ne pouvaient rien voir. Au menu, le jeu qui semble être un classique de Galtier vu que ca fait plusieurs fois que je le vois : 5 contre 5 sur environ 1/3 de terrain normal (avec gardiens et cages), avec des joueurs sur les côtés et derrière les buts pour servir d'appui à l'equipe qui attaque (but sur passe d'un appui compte double). A ce petit jeu, Bergessio a marqué plusieurs buts. Clément et Guilavogui m'ont également paru en forme. Mahaya a fait parler sa technique, et Bayal a fait parler son physique. Mignot plutot moyen, même si, signe qu'il essaie de s'integrer rapidement, il a osé quelques frappes (complètement ratées malheureusement).

Pour finir l'entraînement, Galtier a organisé une attaque-défense sur terrain normal, avec une seule cage (Ruffier dans les buts) et 10 contre 10 sur le champ. Dans l'equipe d'attaque, Bergessio etait associe à Sinama-Pongolle, avec Batlles a la baguette derriere. Dans l'équipe qui defendait, Mignot était associé à Marchal. A mon avis c'est une information importante sur la charnière que Galtier veut titulariser, car les équipes n'ont pas tourné (par exemple Bayal dans l'équipe en attaque servait seulement à recevoir les dégagements du gardien à chaque nouvelle action).

Galtier a arrêté très souvent l'exercice, pour parler très longtemps spécifiquement à sa charnière, on voyait bien que les autres commençaient à s'ennuyer ferme et se refroidir... Au final pas grand chose d'intéressant a se mettre sous la dent, l'équipe en attaque n'a pas vraiment bien joué (une equipe un peu bancale patchwork de remplacants + l'attaque titulaire), et la défense s'en est sortie sans vraiment avoir à defendre... La séance s'est terminée par la traditionnelle série d'étirements."

La journée à l'Etrat ne se résume pas à la signature de Steed Malbranque. On aurait tendance à l'oublier tant le mercato polarise l'attention de supporters accrochés à la toile, mais les Verts ont un match important à préparer ! Les potonautes Yacine et Balbo ont assisté aux deux séances d'entraînement. Merci à eux pour leurs comptes rendus !

La séance du matin vue par Yacine

"A noter les absences de Paulao, Ravet et Ebondo. La séance a débuté par un footing suivi d'une série d'ateliers. Dans le premier exercice technique, chaque joueur devait renvoyer le ballon à une touche sans que le ballon rebondisse. Dans le second exercice, trois équipes avec des chasubles de couleurs différentes se sont constituées : une équipe était en charge de récupérer le ballon, et les deux autres devaient bouger simultanément et faire courir le ballon pour sortir du pressing. La séance s'est terminée par une opposition avec plusieurs petites cages disposés sur la largeur pour montrer comment les joueurs pouvaient coulisser pour défendre ou au contraire écarter le bloc pour l'aspect offensif.

Dans l'équipe titulaire, j'ai noté la présence d'une charnière Mignot -Marchal avec Bocanegra à gauche relayé par Ghoulam, Ghoulam jouant plus haut dans le couloir gauche à la place de Sako quand Bocanegra était arrière-gauche. On peut supposer que Galtier penserait à mettre une defense pour dimanche qui pourrait être la suivante : Ruffier - Néry, Marchal, Mignot, Bocanegra - Clément, Guilavogui, Aubameyang, Ghoulham (ou Sakho) - Sinama-Pongolle, Bergessio.

Sur cet exercice j'ai senti beaucoup d'envie chez Aubameyang et Sinama, un Gonzalo généreux et courageux n'hésitant pas à se frotter à Bayal mais maladroit devant la but. Dans l'équipe adverse, j'ai noté la belle présence de Zouma qui dégage beaucoup de puissance et de sérénité, par contre Mignot ne m'a pas laissé un souvenir impérissable sur cet entraînement."

A défaut de coup du chapeau, c'est qu'on demandera à Steed ! L'ancien vilain Malebranque a officiellement quitté les Chats Noirs pour s'engager ce soir avec l'ASSE pour deux ans.

A l'essai à Boulogne (L2) la semaine dernière, Alexandre Barthe a finalement décidé de retourner en Bulgarie, comme il nous l'a expliqué ce soir : "Je me suis engagé avec Ludogoretz dès mon retour de Boulogne. C'est un promu en première division bulgare très ambitieux et fortuné. Ici on l'appelle le "Manchester City de Bulgarie". Le président du club a de gros moyens financiers, il en a profité pour investir dans le complexe sportif et pour faire venir plein de recrues. Je suis très heureux d'en faire partie".

Transfert le plus cheap de l'histoire contemporaine stéphanoise, Helton Dos Reis (23 ans) n'a marqué qu'un seul pion la saison passée en trente apparitions sous le maillot grenoblois. Sur le site GF38  historique, on apprend que l'ancien goleador stéphanois a été appelé la semaine dernière par l'Apollon Limassol pour faire un essai. Mais après quelques jours de tests non concluants, le nouvel entraîneur de la formation chypriote Didier Ollé-Nicolle n'a pas donné suite.

Voilà une rumeur qui s'est propagée à toute vitesse ! Depuis mardi, le bruit court que l'ex-vilain des années 90, Steed Malbranque, serait en contacts avancés avec l'AS Saint-Etienne.

La rumeur, semble-t'il née sur les forums de supporters puis retrouvée sur des tabloïds anglais à la réputation fumeuse (Daily Mirror notamment) a cependant gagné en crédibilité lorsque Christophe Galtier lui-même l'a confirmée: "Il fait effectivement partie des joueurs susceptibles de nous intéresser" aurait déclaré le coach stéphanois selon le Progrès du 3 Août.

Alors rumeur devenue réalité ou source sûre (pour une fois) bien informée ? Toujours est-il que le natif de Mouscron, âgé de 31 ans, est un vieux briscard de la Premiership qu'il écume depuis 10 ans, malgré des stats en chute libre : un seul but lors de ses 81 matches avec Sunderland.

Dans la dernière édition du Nouvelliste, on apprend que Gelson a signé hier matin un contrat qui le lie à Leicester pour une saison sous forme de prêt avec une option d'achat pour les trois suivantes liées à la promotion des "Foxes" en Premier League. L'ancien joueur de Manchester City commente son come-back en Angleterre dans le quotidien valaisan.

"Je retrouve des stades pleins et un football qui me convient parfaitement. Sven-Göran Eriksson a cru en moi à 20 ans, il est venu me chercher et il m'a donné ma chance à l'étranger. C'est un fin technicien, un gentleman. Les ambitions du club et la possibilité de travailler avec lui me donnent totale confiance. C'est la bonne décision. Le projet sportif vise la promotion, c'est aussi la condition pour que je poursuive l'aventure au terme de cette saison.

Je n'ai pas encore eu le temps de découvrir la ville, mais la question de l'hébergement est pratiquement réglée. La visite d'une villa m'attend vendredi. Elle a juste le défaut de se situer à vingt-cinq minutes de route du centre d'entraînement. Je préfère m'en trouver plus proche d'habitude. Je commencerai mercredi l'entraînement avec le groupe, j'ai travaillé avec le préparateur physique pour l'instant.

Quand je vois les infrastructures à disposition des clubs de deuxième division en Angleterre et le niveau de jeu, je m'étonne qu'on se demande si le fait de jouer à Leicester va pénaliser mon futur sous le maillot national. J'ai fait un choix sportif. Si je suis retenu, tant mieux. J'accepterai ce qui arrivera. La vie familiale n'a pas influencé ma décision. Si cela avait été le cas, je jouerais en Suisse maintenant. Ma femme apprécie énormément la vie chez nous, elle s'adapte partout. La vie à Vérone lui a plu.

Au mercato, la première offre était venue de Mayence. J'ai visité leur nouveau stade et rencontré les dirigeants. Le transfert avorté du joueur qui évolue dans le même registre que moi a fait capoter la négociation. J'ai reçu des propositions intéressantes, mais je veux vivre encore des expériences à l'étranger. La récente proposition de Cagliari ? Le foot anglais est plus vivant, l'intérêt y est plus grand aujourd'hui. Il offre des sensations et des émotions que peu d'autres championnats procurent en Europe."

Après avoir passé 14 ans à l'AJA, Jean-Pascal Mignot s'est confié aujourd'hui dans L'Yonne Républicaine. Extraits.

"L'euphorie l'emporte à l'heure actuelle. La nostalgie, je pense que je l'aurai plus tard. Tout s'est un peu précipité et je n'ai pas trop le temps de penser. Après, il est clair que ce challenge sportif est génial. C'est l'entraîneur Christophe Galtier qui m'a appelé. Ce n'est pas n'importe qui et un club comme Saint-Étienne, ce n'est pas n'importe quel club. Il fallait foncer. Je veux regarder devant. A Saint-Etienne, j'ai été bien accueilli par le staff. J'ai eu un bon feeling. Quant aux gens autour, ils vivent pour le foot et ça se sent. Ce n'est pas Auxerre. Le retour à l'Abbé-Deschamps est prévu pour le week-end du 25 février... Ce sera sympa de revoir les copains mais ça risque d'être fort en émotions aussi. En plus ce sera le week-end de mon anniversaire, enfin bon, on verra tout ça..."

J'ai laissé un bon souvenir à Auxerre. J'en suis fier. Les gens me soutiennent car ils savent que ça n'a pas toujours été facile pour moi. Ils savent aussi que j'ai toujours essayé d'aider le club du mieux que je pouvais. Ce qui me manquera le plus, c'est l'entourage du club et mes amis. Que ce soit à l'administration ou les gens du club. J'ai de bons amis à Auxerre, et pas que dans le football. Je me suis fait un cercle d'amis. La famille de ma femme aussi va nous manquer. Parmi les joueurs, je garderai contact avec Olivier Sorin, Stéphane Grichting et bien d'autres. Mes plus beaux souvenirs à Auxerre ? La victoire contre le Zénith Saint-Pétersbourg. La veille, j'avais appris que j'allais être papa. Il y a aussi la Coupe de France contre Sedan (en 2005). J'étais titulaire et jouer devant 80.000 personnes, c'est énorme."

On veut bien te croire JP ! Et ce sera encore plus énorme de vivre une autre expérience au Stade de France sous le maillot vert. Chiche ?

Dominique Bathenay aime le Golfe et le golf, comme l'atteste un entretien publié hier dans La Voix du Nord. Extraits.

"Je viens d'arriver au Qatar. J'avais travaillé déjà aux Emirats avec Bruno Metsu. On se connaissait un peu pour s'être croisés jadis sur les terrains. Il a le même âge que moi (57 ans). Ça a tout de suite bien fonctionné entre nous. C'est donc une suite logique de se retrouver ensemble à Al-Gharrafa. C'était sa volonté mais aussi la mienne. Bruno, c'est le boss. Il décide, il oriente, il tranche. On discute ensemble mais la responsabilité finale lui incombe toujours. Comme il est exposé, le rôle de l'assistant est de l'aider au maximum pour qu'il se sente bien. Par exemple, on lui dit parfois de faire attention à certaines choses.

J'ai entraîné en France mais je suis allé aussi aux Seychelles après avoir "fait" Nîmes, Sedan et avoir observé quelques pauses inhérentes au métier. Entraîner, c'est complètement différent. Tous les joueurs le disent quand ils franchissent le pas : maintenant, ils comprennent mieux les entraîneurs qu'ils ont eus ! Faire des choix, gérer des egos, ce n'est pas simple. L'entraîneur vit dans la durée alors que le joueur, lui, est plus dans l'instantané. C'est comme dans toutes les entreprises : en rentrant chez eux, les employés se posent, tandis que le boss, au bureau, est déjà dans ce qu'il va faire le lendemain.

Je ne reviens pas trop en arrière mais je me dis parfois : tiens, avec Herbin, on faisait ça. On apprend quelque chose de tous les entraîneurs. Saint-Etienne a marqué les esprits. Ce n'est pas un souvenir encombrant, ça flatte plutôt. On prend forcément du plaisir à voir les gens se souvenir encore de nous alors qu'on a beaucoup changé ! Avec les anciens de Saint-Etienne, on se voit au moins une fois par an. Et comme on ne peut plus jouer au foot, on joue au golf ! Mais j'ai régulièrement au téléphone Rocheteau, Bereta, les Revelli, Santini..."

On apprend aujourd'hui dans Ouest-France que Roland Romeyer a appelé Michel Guyot ces derniers jours afin de lui proposer des joueurs. Parmi eux, Sylvain Monsoreau, qui pourrait correspondre au profil recherché par le Stade brestois, en quête d'un défenseur central capable de jouer latéral gauche. Le président du club breton a affirmé hier ne pas avoir donné suite à ces pistes.

Vincent Planté commente son transfert à Guingamp dans un entretien publié aujourd'hui sur le site de France Football. Extraits.

"Je retrouve un club qui est familial, comme j'avais pu trouver à Caen quand je suis arrivé. C'est un vrai nouveau départ, et un nouveau challenge pour moi. Je suis content de m'être libéré de mon contrat à l'ASSE. On a trouvé un accord avec le club, j'ai eu de très bons rapports pendant les négociations. Et puis en arrivant à Guingamp, j'ai pu me rendre compte que c'était un club qui ne faisait pas de folies, qui est resté simple. Ca me convient peut-être plus.

Je vais être en concurrence avec Mamadou Samassa. L'entraîneur des gardiens, Ronald Thomas, m'a dit que c'était un gars travailleur et très sérieux, donc ça me convient très bien. Ce sera le meilleur qui jouera. Le coach m'a annoncé que c'est lui qui commencerait la saison, ce qui est logique puisque c'est lui qui a fait monter le club. Je vais essayer de me mettre à niveau le plus rapidement possible, et montrer au coach que j'ai encore la capacité à jouer au niveau professionnel.

Il n'y a pas eu de promesses. Je préfère avoir une discussion franche que passer par quatre chemins et me retrouver ensuite sur le banc sans que je sache pourquoi. Je sais à quoi m'attendre. Après on ne sait pas ce qui peut se passer. Je ne lui souhaite pas de mal du tout, mais dans une saison, il peut y avoir des blessures, des suspensions, et dans ce cas-là ce sera à moi de saisir ma chance. A Avignon ou à Saint-Etienne, les choses n'étaient pas claires dès le début. A Guingamp, c'est une autre mentalité."

En attendant d'être sélectionné après-demain par Laurent Blanc pour affronter le Chili le 10 août à Montpellier, Blaise Matuidi a confié au site Sports.fr ses premières impressions parisiennes. Extraits.

"Les premiers contacts ont eu lieu début juin, et l'arrivée de Leonardo a accéléré les choses. Son discours et celui d'Antoine Kombouaré, que j'ai également eu au téléphone, m'ont convaincu. Ça montre l'envie du PSG de grandir et de vraiment monter une grande équipe. Pour moi c'est un grand palier, un vrai cap. Aujourd'hui, je suis dans un club qui a pour objectif de jouer les premiers rôles, après une très bonne saison. Un investissement a été fait et les joueurs sont en place. J'espère m'inscrire dans ce projet et réussir de grandes choses avec Paris.

Mes débuts se sont plutôt bien passés. J'ai eu la chance de jouer avec des joueurs que j'ai connu en sélection, et aussi Siaka Tiené, que j'ai côtoyé à Saint-Etienne. Ça facilite l'intégration. Maintenant, ça reste des matches amicaux mais c'est bien d'avoir déjà trouvé quelques automatismes. J'ai toujours été fan du PSG. Je suis né à Toulouse mais je suis parti à l'âge de cinq ans à Paris, et je me sens complètement parisien. J'ai le club dans mon coeur et j'allais au Parc des princes quand j'étais petit. Donc par rapport à ça aussi, c'est un très grand honneur de porter ce maillot.

L'équipe de France ? Pour accrocher le bon wagon, il faut être répondre présent. Et si j'ai été appelé, c'est que j'ai été performant avec Saint-Etienne. Pour y rester, il faut donc continuer à l'être. Je sais que Paris est un club qui est souvent vu et qui risque de l'être encore plus, donc à moi d'être performant. Ça ne me fait pas peur de remplacer Claude Makelele. Après, j'ai beaucoup de respect pour lui. Il a fait une très grande carrière et j'aimerais faire la même. Mais pour y arriver, il faut que je travaille encore. Aujourd'hui, si on m'a fait venir c'est qu'on a confiance en moi. A moi de prouver qu'ils n'ont pas eu tort."

Tandis que Nicolas Rainville arbitrera le premier match officiel des Verts de la saison ce dimanche à Bordeaux, son collègue Sébastien Moreira livre ses impressions dans la dernière édition de L'Alsace. Après avoir salué "le public sans égal" du Chaudron en juin dernier dans L'Est Républicain, le Belfortain fait à nouveau allusion à Sainté... et à sa dernière recue ! Extraits.

"Je fais confiance aux joueurs et je dialogue encore avec eux quand ils ont triché, ou n’ont pas été corrects. J’ai une anecdote avec Jean-Pascal Mignot. À trois minutes de la fin, j’avais accordé un corner qui n’existait pas à Auxerre face à Lens. Et Mignot a marqué, suite à ce corner. Il s’est ensuite étendu, sur Canal +, pour dire que j’avais eu tort de siffler ce corner. Je suis allé lui faire remarquer que c’était maladroit de sa part, pas correct. Il l’a reconnu. Aujourd’hui, il n’y a pas de problème entre nous.

"Chaque avant-saison est l’occasion pour le corps arbitral de se réunir et de soulever l’attention sur certains gestes qui seront sanctionnés. Il y a trois ou quatre ans, l’accent avait été mis sur les tirages de maillots. Il y a deux ans, c’étaient les mains dans la surface… Cela avait prêté à discussion avec ces fameuses mains et bras collés au corps, un geste difficile à réaliser par les joueurs mais aujourd’hui cela semble rentré dans les mœurs. On voit beaucoup plus de joueurs sauter les bras dans le dos.

Cette saison, il va surtout s’agir des « semelles », ces pieds qui en écrasent un autre et qui sont extrêmement dangereux. On voit de plus en plus ce geste. Sinon, il n’y aura pas de grande nouveauté, si ce n’est une extrême vigilance sur les coups de coude ou autres gestes de la sorte. La saison dernière, il y a eu 4 % de cartons jaunes en moins. C’est la preuve qu’on maîtrise mieux le jeu. On va également pouvoir avoir une relation encore plus grande avec les entraîneurs car un protocole a été mis en place. On les verra une heure avant le coup d’envoi dans notre vestiaire, puis brièvement à la mi-temps et, enfin, un débriefing sera instauré juste après le coup de sifflet final et avant la conférence de presse.

Débuter la saison à Ajaccio, une appréhension ? Désormais, j’avoue, je n’ai plus d’appréhension à l’idée de me rendre dans un stade ou un autre. Je suis content que la Corse ait retrouvé un club en Ligue 1. Il y a là-bas une ambiance, un esprit qui se sont un peu perdus et que l’on retrouve un peu dans des clubs comme Saint-Étienne, Lens, où les gens ont vraiment l’amour du club. Ce sera le premier match, celui qui donne le ton de la saison. Je serai vigilant. Je sais qu’à Ajaccio, il peut toujours se passer quelque chose. Mais bon, je vous le répète, je n’ai aucune appréhension."

Intarissable quand on le branche sur Javier Pastore, Omar Da Fonseca en a remis une couche, encore dans France Football.

"Le problème, c'est qu'aujourd'hui on est tellement en train de le mettre en haut de la pyramide. 45 millions, pff... Je ne sais pas si c'est trop, il y a deux ans il valait six millions et nous, à Saint-Etienne, on allait lui proposer 350 euros par mois, nourri, logé. Je m'étais dit dommage quand je n'avais pas pu le garder à Saint-Etienne, et aujourd'hui je dis merci. Le football français va être gratifié d'un joueur un peu différent. Ce n'est pas un athlète énorme mais il a de la grâce, de l'élégance. Avec Pastore, on va se réconcilier avec le football. C'est un joueur rare. Avec ses dribbles, ses passes, son jeu, son attitude, il procure des émotions, il amène de la sensibilité. Il se passe quelque chose entre le ballon et lui."

* Les épisodes précédents :

Pastore et à travers

Pastore et à travers (2)

Pastore et à travers (3)

Pastore et à travers (4)

Vincent Planté (30 ans) commente son récent transfert à Guingamp dans la dernière édition du quotiden Ouest-France : "Quand on m'a proposé l'En Avant, je n'ai pas hésité. En arrivant ici, j'ai retrouvé un peu ce que j'avais connu à Caen. Une ambiance familiale ainsi qu'un président et un entraîneur au discours cohérent et franc. Guingamp est un club qui a une certaine valeur dans le monde du football. Ce n'est jamais facile de remonter tout de suite. Ca montre qu'il y a vraiment eu un gros travail d'effectué. Il s'agit désormais, dans un premier temps, de pérenniser le club en L2."

S'il ne veut pas tâter du banc comme à Sainté et Avignon, l'ancien gardien caennais devra se battre, comme l'explique son nouvel entraîneur Jocelyn Gourvennec : "Mamadou Samassa est notre gardien. On avait fait le choix de repartir avec lui parce qu'on est monté avec lui, parce que c'est un jeune gardien qui a été formé au club et qu'il est normal qu'on mise sur lui. Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas de concurrence à ce poste-là car on a un devoir de performance. Gouverner, c'est prévoir. Il est normal que le club prenne les devants avec un gardien qui fasse le complément dans le profil. Il faut être performant. Mamadou le sait. Vincent vient en ayant entendu ce discours. Il est motivé par ce challenge et il va nous apporter son expérience à ce niveau."

Remis d'une déchirure à la cuisse, Christophe Landrin (34 ans) devrait jouer son premier match officiel sous ses nouvelles couleurs lundi prochain à Metz. Appréciant "la simplicité et la convivialité" de son nouvel environnement, l'ancien milieu de terrain stéphanois assure dans La Provence qu'Arles-Avignon l'a "réconcilié avec le football."

Comme prévu, Jean-Pascal Mignot s'est engagé pour trois ans avec l'ASSE, qui a encaissé la bagatelle de 148 pions en L1 lors des trois dernières saisons ! Comptant désormais huit défenseurs centraux dans le groupe pro (Bayal, Bocanegra, Cros, Marchal, Mignot, Monsoreau, Paulao, Zouma), Sainté mérite sa place dans le Guinness Book !

Sylvain Monsoreau a évoqué sa situation aujourd'hui sur Eurosport.

"Je n'entre plus dans les plans de l'ASSE mais je n'ai pas d'amertume. Je ne suis pas à la rue : j'ai encore un an de contrat. Je sors d'une belle saison, je me suis bien relancé. Le coach veut partir sur un nouveau cycle, avec des nouveaux joueurs. Je respecte ce choix. Je suis en stand-by. Pour l'instant, le marché est bloqué. Mais je ne m'inquiète pas : il reste un mois pour trouver une solution. Je préfère ne pas en dire plus pour le moment. Les rumeurs, je n'y prête pas attention. La réalité, c'est que je suis toujours à Saint-Etienne. Si je ne trouve rien, et bien, je resterai, en essayant d'être le plus professionnel possible. Je suis ouvert. Ce qui m'importe, c'est de sentir que le coach me veut vraiment. De jouer au foot. Tout simplement."

Emballé à l'idée de jouer la Coupe d'Europe, Damien Perquis nous narre dans la Pravda du jour une amusante anecdote tirée de ses vertes années. Extraits.

"A l'approche d'une saison où Sochaux va retrouver l'Europe, on ressent de l'excitation. L'Europe, c'est tellement fort et particulier à la fois. On change d'horizon, de culture. On découvre un autre football. (...) Quantitativement, on n'a pas un groupe pour maintenir le cap sur les quatre compétitions. Mais je peux vous assurer que tout le monde a envie de passer les barrages en Coupe d'Europe et aller loin. (...) 

Aujourd'hui, toutes les équipes ont leurs monstres pour gagner des duels. Même si c'est nécessaire, ça ne suffit pas. Un jour, à Saint-Etienne, Elie Baup m'a convoqué et m'a dit : "Je ne veux plus que tu fasses du Perquis, je veux que tu fasses du Jaap Stam. Lui, c'était un boucher, un mec qui faisait très mal dans les duels et dégageait en tribune sans se poser de questions. On en rigolait avec mes potes. Je leur disais : "Maintenant, appelez-moi Jaap Stam." J'ai retenu la leçon. Quand je ne sais pas quoi faire, je dégage en tribune. Comme ça, tout le monde se replace et ça m'évite de faire des bêtises."

Le feuilleton du ratage de Javier Pastore par l'ASSE* est revenu à la mode depuis que le prodige argentin est annoncé au PSG. France Football nous livre un nouvel épisode aujourd'hui avec les impressions d'Omar Da Fonseca. Extraits.

"Fin 2006 [ndlr : Da Fonseca était alors responsable du recrutement de l'ASSE], Javier était venu avec son équipe de Talleres de Cordoba passer une semaine à Saint-Etienne, s'entraîner et ensuite faire un tournoi Serge Mesonès à Auxerre. Ensuite, on l'a fait revenir avec trois autres joueurs en 2007, environ trois semaines à l'Etrat. Il avait les qualités techniques, c'était indéniable mais il s'amusait sur le terrain et ça pouvait énerver. Il était déjà grand et maigre et, lors des tests physiques, il était en-dessous. Chaque entraîneur et le directeur du centre étaient unanimes : il ne jouerait jamais en Europe. Je voulais le garder mais, avec le recul, je ne sais pas s'il aurait pu percer ici. A l'époque, ils cherchaient un joueur du profil de Ribéry. En Amérique du Sud, c'est très rare de trouver un mec du même style, explosif, plus dans l'énergie. (...) Il sait qu'il est fort. Quand il est parti de Saint-Etienne, il était convaincu de rebondir. Pour lui, il n'y a pas d'obstacles. Tu le vois franchir les étapes et tu as l'impression qu'il savait que ça allait arriver. Il ne va pas forcément prendre du recul, analyser et mettre en évidence les contraintes qui se présentent à lui. Il va toujours de l'avant."

* Les épisodes précédents :

Pastore et à travers

Pastore et à travers (2)

Pastore et à travers (3)

Lasse Nilsson est décidément l'atout numéro un d'Elfsborg ! D'une frappe rasante du gauche à voir sur le site officiel du club suédois, "Fifi brin d'acier" a claqué son huitième pion de la saison contre AIK, permettant à son équipe de consolider sa deuxième place à un petit point du leader Helsingborg après 19 journées de championnat.

Capitaine des Aiglons la saison passée, Julien Sablé ne portera plus le brassard, Didier Digard ayant été promu par ses coéquipiers. "Je n’ai pas de regrets, car c’est une décision collégiale" commente Juju dans la dernière édition de Nice-Matin. "C’est définitif pour cette saison. Le groupe a choisi Didier et c’est une bonne chose pour lui."

Vous avez raté l'interview accordée hier soir à RMC par l'imminente cinquième recrue des Verts ? Poteaux Carrés est là pour vous ! Voici la retranscription des propos de Jean-Pascal Mignot.

"Si tout va bien, je passe la visite médicale demain et si je remplis toutes les bonnes cases normalement je devrais signer dans la journée demain. Je n'avais pas forcément de bon de sortie au départ, parce que le président Gérard Bourgoin pensait que Stéphane Grichting pourrait peut-être partir. Mais il n'y a pas eu d'accord pour Stéphane. Moi j'ai saisi l'opportunité quand Christophe Galtier m'a appelé. Après, ça a mis un peu de temps pour ce faire mais voilà, je suis le plus heureux !

C'est une page qui se tourne. On va vivre une nouvelle aventure. Moi j'ai hâte d'y être. J'ai vécu de magnifiques moments avec Auxerre. J'espère en vivre d'encore plus beaux avec Saint-Etienne. Ce qui me motive, c'est le projet sportif. Ça n'a pas été le directeur sportif ou les présidents qui m'ont appelé, c'était directement l'entraîneur. Quand un entraîneur vous appelle directement, ça fait la différence. On vous veut vraiment, on sait que c'est le choix de l'entraîneur. Maintenant on va essayer de tout faire pour non seulement concrétiser l'affaire mais de donner le maximum pour inverser la confiance que l'entraîneur a pour vous.

Geoffroy-Guichard, tout footballeur rêve de jouer dans des ambiances comme ça. J'ai la chance que Saint-Etienne s'est intéressé à moi, je suis le plus heureux. Maintenant, il va falloir tout faire pour faire abstraction, même s'il a pas mal de pression en plus par rapport à Auxerre. Ça va être un bel engouement. Là je pense que le douzième homme sera vraiment derrière nous, ce que je n'avais pas forcément l'habitude de vivre. C'est forcément un plus ! C'est un stade qui m'a porté bonheur, en tant que défenseur central j'ai déjà marqué deux ou trois buts à Jérémie Janot. Maintenant, je suis à fond Stéphanois et j'essaierai de marquer des buts contre Auxerre. Il n'y a pas d'affectif qui compte, le principal c'est l'efficacité qu'on a avec l'équipe le jour J. Je donnerai tout pour Saint-Etienne.

Saint-Etienne, outsider et bonne surprise du championnat ? Je l'espère de tout cœur. Ce sera à nous de porter haut les couleurs vertes. Le plus important, c'est que la cohésion du groupe soit bonne et que le groupe vive bien. Il y a beaucoup de qualités dans ce groupe, j'espère faire de bonnes choses avec les gars et j'espère qu'on sera récompensés en fin de saison prochaine.

Il y a beaucoup de concurrence, je n'ai eu aucune garantie. Quand on est joueur pro, personne ne va en avoir à moins qu'on s'appelle Ronaldo, et encore, il n'a même pas besoin de garantie, il sait qu'il va jouer. Maintenant, on sait que tout est remis en cause. Moi j'arrive dans un nouveau club, je vais essayer de gagner ma place comme tout le monde et après on verra. Je vais signer certainement un contrat de trois ans, j'espère jouer le maximum de matches. Je vais donner le maximum comme je l'ai fait à Auxerre pendant quatorze ans."