Si Luzenac a concédé sa première défaite de la saison hier contre Fréjus lors de la 8ème journée de National, Idriss Ech a Chergui a claqué sur pénalty son troisième pion de la saison.

Dans Le Progrès du jour, Fabien Lemoine prône des valeurs de combat avant d'accueillir Bastia ce soir à 20h00. Extraits.

"Nous devons être plus guerriers. La saison dernière, lorsque nous n’étions pas bons, nous parvenions à arracher des points, à gagner. L’an passé, nous formions un bloc tellement serré que nous tenions le coup dans les moments difficiles. On défendait tous ensemble comme des chiens avant d’exploser et de créer le danger.

À Valenciennes, on mène 3-0 et ils nous mettent le feu. On n’a pas le droit. Nous devons rapidement progresser mentalement. Collectivement, individuellement, il faut se faire davantage mal dans les efforts. Contre Toulouse, nous n’avons pas le droit de perdre après avoir ouvert le score. Au pire, on doit faire le nul. 

Mentalement, on pêche un peu parce qu’on se dit que le copain va faire l’effort. On voit la différence avec ceux qui se battent pour le haut du tableau, comme l’OM par exemple. Les Marseillais ont été vraiment plus costauds mentalement. Déjà qu’ils ont individuellement plus de qualité que nous, si en plus mentalement ils sont au-dessus…

Notre force est dans le collectif. On n’a pas les éléments que possèdent les plus grandes formations. Si on ne joue pas ensemble, cela se voit immédiatement. Il faut resserrer les rangs dès le match contre Bastia, faire un très gros match collectivement et se montrer très costaud dans les têtes."

Dans la Pravda du jour, Roland Romeyer s'oppose au projet de Frédéric Thiriez visant à ramener la L1 de 20 à 18 clubs. "Ce n'est pas mal de jouer tous les trois jours. Revenir à 18 clubs nous ferait perdre beaucoup d'argent. Surtout que les droits télé vont être inférieurs dans les deux prochaines années." 

Mais Moustache peut compter sur le soutien de Vincent Labrune : "Il faut impérativement libérer des dates pour arrêter de jouer des matches de championnat en semaine. L'OM se retrouve à affronter Saint-Etienne un mardi soir, ce qui nous fait perdre de l'argent au niveau de la billetterie. Ce n'est plus possible."

Dans Le Petit Journal, Yann Barthès a raillé la roulade de Yohan Mollo au Vélodrome. Malgré sa blessure à la cheville, la victime d'André Ayew a fini par se relever ! L'ailier stéphanois fait en effet partie des 18 joueurs retenus par Galette pour affronter Bastia demain soir à Geoffroy-Guichard : Ruffier, Moulin - Clerc, Sall, Zouma, Mignot, Ghoulam, Polomat - Clément, Lemoine, Diomandé, Cohade - Hamouma, Tabanou, Mollo, Sissoko, Saint-Maximin, Erding.

Les cismontains ont révélé le groupe appelé pour défier Sainté : Sébastien Squillaci, Yannick Cahuzac et Féthi Harek manqueront à l'appel. Les deux premiers sont des titulaires indiscutables, tandis que le troisième aurait pu être la doublure de l'ancien international français, comme vous le verrez bientôt dans l'Envers et contre nous...

Toifilou Maoulida est quant à lui toujours tenu à l'écart

Le groupe complet : Mickaël Landreau, Jean-Louis Leca - Drissa Diakité, Gilles Cioni, Alexander Djiku, François Modesto, Julian Palmieri, Abdoulaye Keita, Romaric, Julien Sablé, Joseph Barbato, Ilan, Florian Raspentino, Ryad Boudebouz, Claudiu Keserü, Wahbi Khazri, Milos Krasic et Gianni Bruno.

Galette n'est pas content. Et il ne mâche pas ses mots, dans la conférence de presse rapportée par le Progrès :

"On ne doit pas s’endormir sur ce qui a été pas mal, on doit surtout s’alerter sur ce qui a été catastrophique. Je ne veux pas qu’on se dise qu’on méritait mieux, qu’on a eu le monopole du jeu. J’ai simplement vu qu’on a été mené rapidement 2-0, que ç’aurait pu être 3 ou 4-0. La réalité, c’est qu’à la mi-temps, le match peut être plié. Alors, on peut dire, il y a eu une bonne circulation de balle, beaucoup de centres, on a eu le monopole du jeu. Mais le constat, c’est qu’il y a eu zéro arrêt de Mandanda en seconde période. A la sortie, c’est catastrophique. Je dois casser ce sentiment qui consiste à se dire que ça s’est joué à pas grand-chose. C’est faux. (...)

Notre championnat est difficile. Et il l’est plus encore au sortir d’une bonne saison. Par rapport à tous les lauriers récoltés qui font que ça glisse. On est sur une pente de confort. On peut se laisser endormir par de bonnes périodes. Moi, je retiens qu’il y a deux défaites d’affilée, qu’on a pris deux fois deux buts. (...) A 48 heures du match contre Bastia, je veux qu’il y ait une prise de conscience collective et individuelle."

A propos des blessés :
" Sur un terrain, il y a des repères, des habitudes entre les uns et les autres. Parfois, sur un plan psychologique, une absence peut engendrer un manque de repères dans une assocation, une ligne, un secteur de jeu. Mais il ne faut pas se réfugier derrière ça. Deux joueurs sont absents, c’est malheureux pour eux, pour l’équipe, le groupe, mais ça doit servir à d’autres pour saisir les opportunités, se montrer."

Nanard continue sa croisade contre la taxe à 75% : même modifiée (avec notamment un plafonnement à 5% du chiffre d'affaires de l'entreprise), notre co-président fustige "une vraie aberration, un impôt confiscatoire" qui coûterait à l'ASSE 1,5 millions d'€. Une position partagée largement par l'ensemble du monde professionnel, comme le rapporte France Football.

Dans la dernière édition du Progrès, Joseph-Antoine Bell (qui a porté les deux maillots) revient sur la dommageable défaite des stéphanois face aux sardines :

"Je pense que les Verts auraient pu obtenir un meilleur résultat. Et ce même après avoir encaissé les deux buts. Ils ont fait un bon match et ont eu les opportunités pour égaliser. J’ai le sentiment toutefois qu’ils n’avaient pas la conviction qu’ils pouvaient réussir (...) À certains moments, ils ont dominé mais sans donner l’impression de vouloir vraiment renverser la vapeur. C’est comme si tout était déjà convenu, comme s’ils acceptaient la défaite."

Mobilisation nécessaire, donc, mais pas de panique : Christophe Galtier "fait du bon travail. Il voit juste. S’il y a des choses à corriger, il les corrigera."

On le savait fan de vélo, on le découvre fan du Vélodrome. "Ce sera le plus beau stade de France" s'est exclamé Roland Romeyer hier dans La Provence, qui décrit un président du directoire de l'ASSE "bluffé par l'avancée des travaux" de l'enceinte marseillaise.

Auteur d'un médiocre début de saison avec l'AJA, Lynel Kitambala n'a pas claqué le moindre pion ni délivré la moindre passe décisive en 7 matches dont 5 titularisations. Tatant du banc depuis deux journées, il espère retrouver la cote d'or qu'il avait quand il évoluait à Dijon.  Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2015, l'attaquant icaunais s'est confié au Bien Public avant de faire son retour demain à Gaston-Gérard à l'occasion du derby bourguignon. Extraits.

"Même si je ne marque pas, je me refuse à baisser les bras pour autant. Je n’arrête pas de me mettre la pression à chaque match pour y arriver. Le plus vite possible sera le mieux de toute façon. Si je continue à travailler et que j’arrête d’être blessé, je sais que je vais retrouver mon niveau d’antan. À Dijon, tout s’est vraiment bien passé pour moi et en plus, on avait vraiment fait une grosse saison. J’ai vécu une magnifique aventure là-bas avec un très bon groupe. Ensuite, après une belle expérience à Lorient, tout s’est mal goupillé à Saint-Etienne. Les attentes sur ma personne étaient vraiment différentes et j’avais l’impression que je n’étais pas utilisé là où je devais l’être. Au final, j’ai donc atterri à Dresde en Allemagne et j’y ai découvert un tout autre monde et un championnat de grande qualité. J’aurais même souhaité rester là-bas mais les dirigeants m’ont fait des promesses qu’ils n’ont finalement pas tenues."

Les matchs se succèdent et les Verts voient leur effectif de plus en plus amputé. Galette a confirmé ce jour en conférence de presse les absences samedi soir contre Bastia de Brandao, Perrin, Brison et Corgnet (problème aux ischios-jambiers). Concernant Mollo il ne s'est pas prononcé définitivement («sa cheville a bien tourné. Quant à sa participation au match de samedi, on se donne encore un délai de réflexion jusqu’au dernier moment»).

On sait ce que signifie ces incertitudes à Sainté... Rappelons également que ces absences s'ajoutent à celles de Pogba, Baysse et Gradel.

Interrogé hier après la claque reçue à Monaco (0-3), Frédéric Hantz, le coach Bastiais a fait profil bas : "Quand on perd 3-0, on est toujours déçu. Avant le triptyque Marseille-Monaco-Saint-Etienne, j'ai dit qu'on était à 70% de nos capacités. C'est le cas. Certains sont arrivés très tardivement. Tactiquement et sur le plan physique pour certains, on n'est pas encore au point. Mais ce 3-0 permet aussi de montrer où l'on se situe. On est le dix-neuvième budget de France. On a pourtant fait un bon début contre Monaco, comme on avait fait un bon début contre l'OM. On est sur la bonne voie. Je suis convaincu qu'après la prochaine trêve internationale, on sera au point. On pourra alors marquer dans nos temps forts et gérer nos matches différemment."

Voila parfait ça, le coup du réveil après la trêve !

Dans la dernière édition du Progrès, Faouzi Ghoulam revient sur son but inscrit sur péno au Vélodrome. 

"Depuis le début de ma carrière en pro, j'avais tiré trois pénalties, un en Coupe de France, deux en Coupe de la Ligue. Je les avais tous réussis. J’ai l’habitude aussi d’en frapper à la fin de l’entraînement. Mardi, je me sentais de le tirer. C’était mon premier but en L1, j’avais à cœur de marquer. Mais quand on est mené 2-0, ça n’a pas la même saveur."

Pour rappel, le latéral gauche des Verts avait déjà claqué plusieurs fois sur coup de pied arrêté avec l'équipe réserve : le 12 avril 2009 contre Monaco (magnifique coup franc dans la lunette), le 9 mai 2010 contre Décize (corner direct à la Jacques Zimako), le 28 août 2010 contre Béziers (coup franc lobé de 35 mètres).

Faouzi avait également marqué dans le jeu sur des mines du gauche le 31 mars 2010 contre Chambéry, le 29 mai 2010 contre Feurs, et le 6 février 2011 contre Pau.

Auteur de son 6ème pion en 6 matches, Manu Rivière a marqué ce soir le premier but de la victoire de Monaco contre Bastia (3-0). Entré en jeu à la place de son capitaine Yannick Cahuzac (sorti sur blessure comme Sébastien Squilacci en début de seconde période), Julien Sablé a disputé son 300ème match de L1. Clin d'oeil du destin, c'est également contre Monaco que Juju avait joué son 300ème match officiel sous le maillot vert. 

Sacrés champions de France avec les U17 de l'ASSE la saison dernière et évoluant cette saison en CFA2, le défenseur Nathan Dekoké et l'attaquant Jonathan Bamba font partie des 20 joueurs français retenus par Pierre Mankowski pour participer au tournoi international U18 de Limoges du 7 au 14 octobre.  Au stade de Beaublanc, les Tricolores seront opposés aux Etats-Unis, à la Pologne et à la République tchèque. 

Battus 2-1 à Ajaccio ce soir, les vilains (8èmes avec 10 points) restent dans le rétro des Verts (5èmes avec 12 points). Auteur du pion égalisateur des banlieusards, l'éphémère ancien Vert Steed Malbranque a mis fin à une disette de 1826 minutes en L1, soit plus de 30 heures ! 

Alors qu'il avait raté les deux précédentes journées à cause d'une contracture aux adducteurs, Sylvain Marchal a battu l'ASNL de Vincent Hognon 3-0 hier soir à Saint-Symphorien. "Outre les oppositions contre Nancy, j’ai vécu des derbys avec Saint-Étienne face à Lyon. La pression est énorme, d’autant que cela dépasse largement le cadre régional. Toute la France s’y intéresse" déclare le capitaine du FC Metz dans Le Républicain Lorrain. "Quant aux Bastia-Ajaccio, ce sont des moments très chauds, bouillants même… Mais je trouve ça sympa, à partir du moment où il n’y a pas de débordements." 

De passage à Rennes, Robert Nouzaret a rendu visite hier à Philippe Montanier, qu'il a entraîné à l'ASSE (1999-2000) avant de le choisir comme adjoint à Toulouse (2001), Bastia (2001-2002) et en Côte d'Ivoire (2002-2004).

"Même si nous ne nous voyons pas souvent, nous sommes restés amis" souligne l'ancien entraîneur des Verts sur le site officiel des Rouge et Noir. "Par le passé, on a formé un trio très complémentaire avec Philippe et Michel Troin. On avait cette idée du jeu vers l’avant et Philippe a toujours continué sur ce principe : jouer pour gagner plutôt que pour ne pas perdre. Il a démontré partout où il est passé ce qu’il était capable de faire. Le Stade Rennais est un club qui travaille bien. Avant de venir, Philippe et Michel ont certainement étudié avec beaucoup d’attentions, les forces et les faiblesses du club. Ils arrivent peut-être au bon moment..."

...c'est le tarif officiel contre Bastia. Enfin, celui des quatre dernières rencontres entre Verts et Corses, toutes disputées dans l'élite.

- le 13 novembre 2004, les Verts, promus, ont du mal à démarrer leur saison : un point d'avance sur le premier relégable après 13 journées. Qu'à cela ne tienne : Hellebuyck se paye un doublé juste après l'heure de jeu (63è et 69è), tandis que Piquionne parachève la victoire en fin de match.

- au retour, le 9 avril 2005, Sablé marque d'entrée ; il faudra pourtant attendre les cinq dernières minutes pour que Feindouno et Piquionne (encore !) portent le score à trois à rien. Les Verts confirment leur maintien ; il leur reste six matches pour aller chercher l'Intertoto...

Bastia entame alors sa période noire, qui l'emmènera jusqu'au National. Remontés l'année passée, les Corses du Nord n'ont pour autant pas perdu leurs bonnes habitudes :

- Lors de la 4è journée, les Verts confirment leur réveil : Cohade marque son premier but en Vert, Aubame tue le suspense à la 25' et Guilavogui marque à la 89'

- au retour, Brandao remplace Cohade pour l'ouverture du score rapide, mais Aubame et Guila remettent le couvert (les deux en fin de match) : on efface le 0-0 à Meaux, et on continue ce début 2013 exceptionnel.

On notera enfin que la moitié des buts - soit une demi-douzaine - ont été marqués dans les dix dernières minutes. Si l'Histoire pouvait se répéter samedi...

La réception de Lorient, comptant pour la 10è journée du championnat, est décalée au dimanche 20 octobre à 17h - un horaire qui nous a déjà réussi cette saison, à Ajaccio (victoire 1-0, but de Brandao).

Interrogé par France Foot, Guilavogui a évoqué son départ de Sainté. Et le moins qu'on puisse écrire est qu'il ne faudrait pas le pousser beaucoup pour qu'il admette qu'il n'est pas allé au bout de son histoire avec les Verts : "On me parlait de l’Atletico depuis un moment, mais quand c’est devenu concret, il a fallu prendre une décision. Une part de moi me disait que je devais me mettre en danger en acceptant, l’autre me rappelait qu’on n’avait pas réalisé l’objectif avec Sainté, qu’on ne s’était pas qualifiés, que ce n’était pas fini. D’autant que, face à Esbjerg, j’ai réalisé le pire match de ma carrière. Je me suis demandé si je pouvais partir là-dessus. Je suis international, c’était à moi de tirer l’équipe vers le haut, pas vers le bas. Ça, ça me reste en travers de la gorge".

Le défenseur brésilien du QSG Thiago Silva devrait rater le déplacement à GG le 27/10 : son bobo aux ischios contre Monaco le mets KO pour les six prochaines semaines.

Saïd Ennjimi est entré un peu plus dans la légende de l'arbitrage hier soir au Vélodrome. Non seulement il a oublié de siffler deux mains marseillaises (la première au départ de l'action qui a débouché sur l'ouverture du score, la seconde sur un corner de Sainté en fin de match), mais il a aussi oublié d'exclure André Ayew, qui a blessé Yohan Mollo sur un tacle insensé.

"Je ne vais pas parler de l'arbitrage, sinon je vais être suspendu" a lancé Christophe Galtier à l'issue de la rencontre.  Pour rappel, cet arbitre avait déjà passablement énervé Galette pour avoir accordé un péno au QSG sur une faute imaginaire de Sylvain Marchal et pour avoir expulsé Jonathan Brison contre Sochaux.

Rappelons toutefois que les décisions pour le moins déroutantes de Saïd Ennjimi ne sont pas toujours défavorables aux Verts. La saison dernière, il avait en effet oublié de siffler un péno pour Valenciennes.

Bourreau des Verts la saison passée au Vélodrome juste avant la trêve hivernale, André Ayew a cette fois fait mal à Yohann Mollo, obligé de céder sa place ce soir trois minutes après le grossier tacle par derrière de l'attaquant phocéen. Ayant mangé seulement une biscotte alors que son geste méritait un rouge, ce dernier sera probablement rattrapé par la commission de visionnage. Ça nous fait une belle jambe, et ça fait surtout une sale cheville à Mollo.

Pour la 42ème fois de l'histoire de la L1, et malgré nos objurgations, l'ASSE a perdu contre l'OM ce soir. Dépassés lors d'une première demi-heure de jeu marquée par les buts des minots Mendy et Imbula, les Verts ont réduit le score sur un péno de Faouzi Ghoulam, auteur de son premier but en pro.

La vidéo des buts : OM 2 - ASSE 1

Dans la douleur, Dortmund s'est qualifié ce soir après prolongation sur le terrain des Lions de Munich 1860 en Coupe d'Allemagne. Entré en jeu à la 99ème alors que le score était nul et vierge, Aubame a marqué à la 105ème sur penalty le premier but de la victoire (2-0) du Borussia.

Ancien joueur de l'ASSE (de 1966 à 1971) puis de l'OM (de 1971 à 1974), Bernard Bosquier (71 ans) s'est confié à La Provence avant de filer ce soir au Vélodrome. Extraits.

"J'ai vécu les présidences de Roger Rocher et Marcel Leclerc, deux grosses personnalités. Rocher allumait Leclerc en disant : "On a trois titres, on vous voit dans le rétroviseur." Cela excitait tout le monde. Quand on venait, on était attendu de partout, notamment à Marseille. C'est pour cela que ça a pris des proportions incroyables. Maintenant, les présidents ne parlent plus trop. Il n'y a plus de grosses personnalités. Je suis désolé, mais les Leclerc, Rocher, Bez, Nicollin, avec leurs qualités et leurs défauts, il n'y en a pas à tous les coins de rue.

J'ai préféré jouer à Marseille qu'à Saint-Etienne. On avait une super équipe à Saint-Etienne, mais à Marseilel, il y avait le public. Quand tu es reconnu ici, tu peux aller de partout. C'était aussi un peu le cas à Saint-Etienne, mais à un degré moindre, malgré les quatre titres de champions consécutifs. Les spectateurs étaient moins euphoriques que ne l'étaient les Marseillais. Je devais rester deux ans à Marseille, ça fera 43 ans au moi de mai. Je ne regrette rien !

Je ne vais plus au stade depuis deux ans, je le vois de l'extérieur, il est magnifique. mais je serai là ce soir car les dirigeants de Saint-Etienne, avec lesquels je suis ami, m'ont invité. L'OM ne le fait jamais. Ce n'est pas dans la coutume du club d'inviter les anciens joueurs. Même avec la carte d'ancien international, j'ai du mal à rentrer... Mais je ne veux pas faire d'histoire, je ne suis pas là pour ça !

Les Verts me surprennent un petit peu dans la mesure où ils ont perdu Aubameyang. Ils ont fait un bon recrutement, qui colle avec la mentalité du club : esprit de groupe, solidarité. Ils s'en sortent avec ces valeurs. L'entraîneur est un homme à poigne. Ils font une belle saison même s'ils se sont fait "taper" par Toulouse vendredi." 

... mais c'est déjà pas mal !

Alors que Vaha (ou coach Vahid pour les non-initiés) l'avait pourtant mis de côté en raison de son entourage controversé en août dernier, Faouzi Ghoulam est de retour dans le groupe des Fennecs en vue du stage préparatoire avant le match contre le Burkina Faso, décisif pour la qualification pour la Coupe du Monde au Brésil.

Enfin, dans le groupe élargi du moins. Halilodzic a annoncé retenir 36 joueurs dans une liste rallongée qui rassemble notamment les anciens exclus du groupe, dont Ghoulam faisait partie. Croisons les doigts pour qu'il fasse partie du bon wagon cette fois-ci.

A noter également qu'un autre barrage opposera le Sénégal à la Côte d'Ivoire. Mais il est peu probable que Max-Alain Gradel (relevant de blessure) et Moustapha Bayal (oublié par Alain Giresse) y participent.

Ce n'est pas encore pour aujourd'hui qu'on saura comment le feuilleton "ASSE vs Boubacar Sanogo" se termine. A nouveau opposées devant le conseil des Prud'hommes de Saint-Etienne ce lundi, suite à la plainte de l'attaquant ivoirien qui réclame 7,7M€ au club (pour harcèlement moral, préjudice de carrière et rupture abusive de son contrat de travail), les deux parties ont été renvoyées dos à dos, selon la Pravda. Le joueur de 30 ans, désormais à Cottbus en Allemagne, ne connaîtra la décision finale rendue par l'instance que le 16 Décembre, date jusqu'à laquelle elle est mise en délibéré.

... car nous sommes les premiers.
Après la réception de Toulouse, Sainté a repris la tête du Championnat des Tribunes organisé par la Ligue, la Ligue, la Ligue qu'on adule.
Avec 37pts nous devançons des (presque ?) Bretons de Nantes de 3pts et des (purs ?) Bretons de Guingamp de 4pts. Plus encore que notre place, l'exploit provient du fait que nous faisons partie des 8 clubs à n'avoir toujours pas chopé de malus (et coutume).
Gageons qu'avec les festivités entourant l'ouverture de la Sud ce samedi pour la réception de Bastia, le tir sera vite corrigé par les zélés z'inspecteurs de la Ligue, la ligue etc etc.