La Pravda de ce dimanche publie un entretien de Lubomir Moravcik. Extraits.

"Le meilleur joueur avec lequel j'ai joué ? Au regard de son palmarès et de son titre de champion du monde, c'est logique que ce soit Laurent Blanc. Joseph-Antoine Bell était aussi une sacrée personne. Quand je regarde des extraits de nos matches avec Saint-Étienne sur YouTube, je le revois réussir des arrêts extraordinaires.

Le joueur le plus sympa ? Sylvain Kastendeuch. On prenait le café ensemble avant l'entraînement et il me faisait lire des pages autres que celles de sport dans le journal pour m'aider à apprendre le français. J'ai beaucoup de respect pour lui car c'était un joueur à part. La classe.

Ayant sauvé l'honneur des Sang et Or au Parc des Princes, l'ancien U17 stéphanois Morgan Guilavogui a marqué ce soir son premier but en L1 contre le PSG.

C'est contre le même club que son grand frère Josuha avait claqué dans le Chaudron le premier pion de sa carrière lors de la dernière journée de la saison 2010-2011.

Sous les yeux de leur président François Clerc, Habib Koné et Idriss Saadi ont réussi leurs débuts sous le maillot d'Andrézieux ce soir lors de la première journée de N2. Titularisés aux côtés de nombeux autres anciens Verts (Anthony Maisonnial, Anthony Vacheron, Mael Yazid et Clément Cabaton), les deux attaquants ont marqué deux des trois buts de la victoire (3-1) des Faucons contre Aubagne au Stade de l'Envol.

On aura noté que dans le même groupe, Théo Vermot s'est imposé sur le même score contre la réserve de Toulouse dans son Var natal. Cueilli à froid dès la deuxième minute pour son grand retour à Fréjus Saint-Raphaël, l'ancien portier numéro 3 des Verts a ensuite été intraitable, pour le plus grand bonheur de son coéquipier Akim Orinel (37 ans), ancien milieu offensif de l'ASSE entré en jeu dans le dernier quart dheure.

Bordeaux (contre Amiens), Angers (à Dunkerque) et Valenciennes (à Rodez) ayant gagné ce samedi les Verts reculent provisoirement à la 17e place, à égalité de points avec le Paris FC, avec 2 points d'avance sur QRM et Concarneau. Mais les protégés de Laurent Batlles gagneront 10 places s'ils s'imposent lundi soir à Annecy en clôture de la 4e journée !

Les réservistes ont entamé leur nouvelle saison de N3 par une courte mais précieuse victoire en début de soirée sur le terrain du promu Chassieu-Décines. En terrain très hostile (des supporters des vilains les ont copieusement insulté), les Verts se sont imposés grâce à un but marqué par leur jeune supersub Enzo Mayilla (17 ans). Entré en jeu à la très rhodanienne 69e minute, il a claqué à la 73e. Issiaka Touré a sorti ensuite le grand jeu pour garder sa cage inviolée. La fin de match a été houleuse, sur le terrain comme en dehors (le bus des Verts a dû être escorté par plusieurs véhicules de police pour quitter la banlieue de la banlieue)...

La compo : Touré - Owusu, Sidibé (c), Elana (Kinunga, 46') - Djile, Sahraoui, Fall, Agesilas (Njoya, 46')- Dieye, Lhery (Mayilla, 69'), Aiki (Mouton, 85').

La réaction de Razik Nedder : La première mi-temps a été équilibrée. Sur un terrain compliqué, on n'a pas eu la maîtrise souhaitée. Il n'ay pas eu de grosse situation de chaque côté avant la pause mais beaucoup d’impact et d'intensité. En seconde période, on est passé dans un 4-3-3 pointe basse avec Youssef Njoya. On a gagné en maîtrise et en dangerosité. Leur gardien a fait quelques arrêts. Sur un bon pressing on ouvre le score, on doit l'aggraver mais on loupe de grosses occases. Issiaka Touré a été décisif sur les nombreux coups de pied arrêtés. On a fait face à bonne équipe avec de l’expérience et de la qualité technique. Il n'est pas simple de gagner dans ce contexte hostile. On a fait preuve de caractère et d’intensité avec une fin de match encore agitée que je regrette."

Auteur du deuxième but victorieux de Brest à Marseille la saison passée (Hugo Magnetti avait mis le premier), Mahdi Camara espère remettre ça en début de soirée. En attendant, l'ancien capitaine stéphanois s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"C’est rare, mais j’ai l’impression que depuis qu’on joue au foot on est ensemble avec Hugo Magnetti. Quand j’étais à Saint-Etienne et lui à Bastia nous étions souvent dans la même poule. C’est beau, et je ne pense pas que ça existe beaucoup dans le football aujourd’hui. On joue ensemble mais on jouait déjà l’un contre l’autre à 6-7 ans ! En finale de coupe de Provence en U15, je l'avais battu. Hugo avait pleuré parce que c’était son dernier match avec Burel. Je lui avais envoyé un message sur Facebook pour le réconforter.

Je me sens très bien au Stade Brestois, c’est très familial. Le vestiaire est vraiment sain. J’avais parlé avec Hugo un peu avant de venir, et franchement c’est un super vestiaire. Et c’est toujours cool d’arriver et de connaître quelqu’un. Mon adaptation a été très rapide grâce à lui. On se connaît depuis tout petit, on rigole tous les jours ensemble, et puis Hugo a le même tempérament que moi donc je sais que sur le terrain j’ai un soldat avec moi.

Quand Hugo et moi on a marqué au Vélodrome, c’était énorme. Je pense qu’on a ressenti la même chose. Marquer au Vélodrome c’est un peu le rêve que tu as quand tu es enfant, surtout quand tu viens du Sud. Quand Hugo marque, je ne vois pas tout de suite que c’est lui car je m’échauffais. Puis quand j’ai su, je suis devenu fou, j’étais très content. En plus c’était son premier but en Ligue 1.

Ce que représente l'OM pour moi ?  L’OM, c’est un peu comme le premier amour. Quand tu commences à apprendre le football, la première équipe que tu regardes c’est l’OM. C’est toute notre enfance. Avant c’était de la passion, aujourd’hui ce sont nos adversaires, mais c’est toute notre enfance footballistique. On joue au foot, on fait le meilleur métier du monde. Mais il manque quand même les cigales au réveil…"

Toujours aussi peu rassurant défensivement, Léo Lacroix a marqué hier lors de la 7e journée de L1 roumaine son premier but (de la tête deux minutes après la mi-temps) sous les couleurs du FC Universitatea 1948, qui s'est finalement incliné 5-3 à domicile face au Rapid Bucarest.

L'autre ancien vert de cette Liga I, Lamine Ghezali, n'a pas ouvert ouvert son compteur buts cette saison. Grand artisan de la montée du Dinamo Bucarest, l'ancien attaquant stéphanois a réattaqué en juillet par deux titularisations mais il s'est blessé il y un mois.

En marge de la présentation de Bentayg, Laurent Batlles a fait le point sur son effectif, avec de nombreuses absences devant :

"Thomas Monconduit est blessé, une lésion à la cuisse, il y a peu de chances également qu'il joue contre Valenciennes. Cafaro pensait avoir une côte fissurée, mais apparemment, il en a une ou deux autres un peu touchées. Niels a une béquille à la cuisse, il a tout tenté, on va attendre un jour de plus pour décider pour Annecy. Ibra (ndp² : Wadji) est encore en soins.

Aïmen s'est entraîné cette semaine, il postule dans le groupe, Stéphane Diarra également. Au vu de ce qu'il montre, il n'y a pas de problème, mais il va lui falloir trouver le rythme de la compétition"

A l'occasion de la présentation de Mahmoud Bentayg, Dieu a expliqué les raisons et les conditions du recrutement du Marocain : "On cherchait à se renforcer sur ce poste de piston gauche. On l'étudie depuis fin janvier. On a suivi sa saison, il correspond aux qualités qu'on recherche à ce poste là : il a du volume, il aime se projeter, il jouait surtout en tant que latéral gauche, il a des qualités offensives intéressantes, une finesse avec son pied gauche. On a fait énormément de travail de vidéo, après j'ai eu un entretien avec lui en visio. Lui-même m'a avoué qu'il préférait jouer à ce poste là (ndp² : piston). Le deal était ficelé avant Rodez. Aujourd'hui on a un groupe assez complet et etoffé. Le mercato n'est pas encore terminé. On ne sait pas ce qui peut se passer au niveau de notre effectif, et on reste à l'affut d'une opportunité."

De son côté Laurent Batlles a précisé les modalités d'intégration de Bentayg dans le groupe : "Il est arrivé il y a deux jours, très fatigué, après un voyage un peu compliqué, il reste sur 15 jours sans activité. Une semaine pleine avec nous lui permettra d'être avec nous contre Valenciennes, mais ce sera compliqué pour lundi, car il n'a repris que ce matin."

Après quatre années passées au Centre de Formation de l'ASSE, Jawad Bouderbane (génération 2005) est revenu à l'Olympique de Valence, fraîchement promu en National 3.

Alors qu'il est encore U19, le défi sera, pour lui, de s'imposer dans ce championnat d'adultes qui commence aujourd'hui avec, pour les Valentinois, un déplacement à Limonest. Il a pu en mesurer, lors de la préparation, les difficultés et exigences. Et cette préparation s'est plutôt bien passée avec les succès face à Espaly (3-1) FC Vaulx-en-Velin (1-0), la réserve de Bourg Peronnas (3-0), Le Puy Foot 43 (4-9), le Sporting Courthézon Jonquières (5-0) et la réserve (avec toutefois 10 joueurs professionnels) du Nîmes Olympique (3-0). Jawad Bouderbane s'est montré à son avantage inscrivant un but contre Bourg Peronnas, deux contre le Sporting Courthézon Jonquières et un contre Nîmes Olympique. Ces bonnes dispositions sont désormais à confirmer au long de la saison qui arrive. Retrouvez Jawad dans cette video (5'55")

Alors qu'il n'avait marqué que 14 buts en 126 matches de L1 (65 comme titulaire) sous le maillot vert, Arnaud Nordin a claqué samedi dernier chez les vilains son 10e pion pailladin dans l'élite à l'occasion de son 38e match de championnat avec le MHSC (le 31e en tant que titulaire). Détendu, souriant et posé, l'ancien attaquant stéphanois a évoqué ses vertes années en conférence de presse avant de recevoir Reims demain après-midi,. Extraits.

"Les rumeurs me concernant au début du mercato ? [la Pravda avait évoqué des intérêts de Nice, la Fiorentina et Burnley, ndp2] ? Je me sens très bien à Montpellier, on peut faire une très belle saison. Pourquoi partir ? Il n'y a pas de raison, ici je sens la confiance du coach, des dirigeants. C'est le principal. Ce serait bien qu'on arrive à accrocher quelque chose, en championnat ou en Coupe. Un beau parcours en coupe, c'est magnifique pour un club et pour une ville.

A Montpellier, on a cette chance d'avoir un gagneur comme entraîneur. La gagne et lui, c'est vraiment incroyable. Cela nous pousse encore plus en tant que compétiteur à gagner les matches. La venue du coach Der Zakarian a fait vraiment du bien. Il m'a donné beaucoup de conseils, il m'a beaucoup aidé. Cela m'a permis d'être plus à l'aise sur le terrain et même en dehors, dans ma vie. J'ai maintenant 25 ans, j'arrive à un âge où on commence à être mûr. La venue du coach a aidé.

Même si je le savais déjà, le coach m'a fait comprendre qu'il faut être un tueur. Que ce soit devant la cage, dans un un contre un. Même dans une passe simple, il faut être un tueur. C'est ça qui m'a fait un peu changer, surtout mentalement. Il faut être un tueur, il faut "tuer" l'adversaire. Le coach a encore plus ancré en moi ce côté tueur. Il m'a beaucoup fait comprendre qu'il faut être un tueur, offensivement comme défensivement.

Est-ce qu'il y a eu un manque de confiance de ma part avant d'arriver à Montpellier ? Oui, on peut dire ça comme ça. A Saint-Etienne, c'était une période un peu compliquée. Disons aussi que je n'avais pas cette chance de pouvoir enchaîner les matches. Je trouve que pour un jeune joueur, c'est important de pouvoir enchaîner les matches. C'est ce qui nous permet d'être régulier. Quand on fait un match sur deux ou sur trois, c'est un peu plus compliqué.

Quand on enchaîne les matches, on engrange de la confiance. Est-ce que j'ai perdu un peu de temps à Saint-Etienne ? Non, pas du tout, au contraire ! On apprend beaucoup de choses dans la difficulté, ça permet aussi de nous forger mentalement. Ce n'est pas facile de connaître une descente, d'être dans une situation compliquée. Mais ça nous permet de grandir un peu. Comme quand Sainté m'a prêté à Nancy. On a joué le maintien en L2, on s'est maintenu à la dernière journée. A 19 ans, jouer le maintien, ça forge un joueur et un homme."

Patrice Ferri s'est exprimé hier sur les ondes de France Bleu Gironde.

"L'aspect comptable, aujourd'hui ce n’est pas bon. Mais, Saint Etienne, Bordeaux, Guingamp, Angers, le Paris FC, Bastia ou Auxerre, Ajaccio et Troyes,  ils se tiennent tous en deux points. La pression monte à Bordeaux ? Bien sûr c'est totalement normal pour les supporters et pour l'ensemble des suiveurs du club. Ce n’est absolument pas imaginable que Bordeaux reste 10 ans en Ligue 2 par exemple. Moi j'ai vécu ça avec Saint-Etienne, les gens ils attendaient qu'on remonte directement et qu'on le montre sur le terrain par notre envie, par notre engagement, par notre implication dans l'esprit et dans la notoriété du club. C'était absolument indispensable. Mais ça, c'est normal."

On rappellera que l'ancien latéral stéphanois avait failli remonter avec son club formateur (relégué en 1984) dès la première année au terme d'une emballante saison marquée par une belle aventure en Coupe de France (stoppée en quart de finale contre Lille) et ponctuée par un barrage d'accession perdu contre Rennes. L'actuel commentateur de beIN Sports avait su retrouver l'élite avec les Verts dès l'année suivante. Aux protégés de Laurent Batlles d'imiter les hommes d'Henryk Kasperczak....

Comptant (comme Caen) 6 points d'avance sur les Verts après 3 journées, l'entraîneur amiénois Omar Daf s'est exprimé en conférence de presse avant de défier les Girondins à Bordeaux cet après-midi. "Bordeaux, Auxerre et Saint-Etienne font partie des favoris, on ne boxe pas dans la même catégorie. Ce n'est pas de la langue de bois, c'est la vérité."

On rappellera que l'ASSE a un budget deux fois plus important que celui des Picards mais n'a pas réussi à débaucher leur piston/ailier droit Antoine Leautey. Les deux clubs s'affronteront au Stade de la Licorne début décembre lors de la 16e journée avant de se retrouver dans le Chaudron fin janvier lors de la 22e.

Avant de démarrer ce soir chez le promu Chassieu-Décines sa 5e saison à la tête de l'équipe réserve, Razik Nedder s'est confié au Progrès. Extraits.

"On doit préparer nos jeunes pour qu'ils performent et intègrent l'effectif professionnel, mais aussi les accompagner dans une passe plus dure. On fait beaucoup de vidéos et on essaie de déterminer ce qu'il manque pour franchir la barre professionnelle. On doit faire progresser les joueurs et donner les outils pour le haut niveau. L'autre volet, à court terme, est d'être un facilitateur pour le coach professionnel et pour nos joueurs pour intégrer les pros.

Pour le coach, quand je donne des infos, il faut qu'elles soient précises sur certains joueurs et pour les joueurs, on doit s'imposer un schéma de jeu similaire à celui des pros, ce qui permet de naviguer entre les deux groupes plus facilement. Surtout, le coach, en regardant l'équipe réserve, peut se projeter plus facilement sur les profils.

C'est toujours compliqué de fixer des objectifs en N3, il y a beaucoup de joueurs sur lesquels on n'a pas de recul quant à l'assimilation de ce niveau-là. La saison passée, on a joué la montée, le maintien et de nouveau la montée car l'écart est tellement réduit et notre effectif tellement changeant. Si on peut performer et jouer le titre, on ne va pas s'en priver. La relégation des réserves en régional existe pour d'autres et peut être une menace."

Dans une intéressante interview parue le 17 août dernier sur le blog La Causerie, le nouveau préparateur physique de Seraing (L2 belge) Aurélien Remoué revient sur ses vertes années. Extraits.

"Une année, j’ai emmené un groupe de poussins de l'AS Valence dont j’étais l’entraîneur référent à un des stages d’été de l’ASSE. Là-bas, en plus de les accompagner, j’ai donné un coup de main. Coup de chance, René Richard, le directeur des stages d’été, venait aussi de Valence. Voyant que je mettais volontiers la main à la pâte et appréciant ce que je faisais, il m’a proposé de venir faire les stages chaque année. La porte de l’ASSE s’est ouverte comme ça.

Après mes deux premières années de Staps à Valence, je devais choisir entre Lyon et Saint-Étienne pour la troisième, en filière entraînement. À Saint-Étienne, le club me proposait d’intégrer le staff des préparateurs physique de la préformation. J’ai foncé.  À l’époque, j’étais aussi surveillant à l’internat du centre de formation la nuit, les week-ends. En contrepartie, le club m’hébergeait gratuitement et je touchais un petit salaire.

Un poste s’est libéré avec les U12. J’ai saisi l’opportunité. Pour ça, le club a toujours été top, optant souvent pour de la promotion interne quand la solution était là.  Pendant des années, j’ai fait du 7-22h. Je sais que ça a pu être apprécié. J’ai continué mes études en master, à Lyon. Mon statut de salarié me permettait de manquer certains cours et de les rattraper à distance quand je pouvais. Ça faisait de grosses journées et pas mal de concessions mais je savais pourquoi je le faisais.

En 2016, j'ai été promu préparateur physique de l’équipe réserve stéphanoise. Deux ans plus tard, j'ai pris en plus la casquette de responsable de la préparation physique de tout le centre de formation. Dans mon évolution personnelle, une équipe première professionnelle était la suite logique. Quand Sébastien Sangnier est parti à Nice la saison passée, je me suis positionné pour lui succéder mais les dirigeants stéphanois ont nommé Benjamin Guy.

Pour être honnête, ça m’a mis une claque. Même si j’ai compris le fait que le club cherche quelqu’un d’expérimenté, j’étais déçu car persuadé de pouvoir relever le défi. Pendant douze ans, j’aurai beaucoup appris et grandi à l’ASSE. J’en suis éternellement reconnaissant. Simplement, quand j’ai vu la porte de l’équipe première se fermer, je me suis dit qu’il allait falloir songer à partir pour franchir le cap."

Les U19 ne sont pas les seuls à démarrer leur championnat ce week-end par un déplacement chez un promu excité à l'idée d'affronter Sainté. Les réservistes en feront de même dès demain à 18h00 à Chassieu (dans la banlieue de la banlieue). Très confiants après avoir atomisé Vitry-sur-Seine lors de leur dernier match de prépa le week-end dernier, les protégés de Razik Nedder sont prévenus !

"Les coaches adverses disent qu'on est une équipe très chiante à jouer. Les amicaux ont été assez bons, avec 4 victoires en 7 matchs. On arrive avec humilité et l’ambition de se sauver, on sera dans le bain directement contre l’ASSE. Mais on a un effectif large et de qualité, ultra-motivé de jouer contre de tels clubs" déclare en effet André Damiani (entraîneur de Chassieu-Décines) dans la dernière édition rodhanienne du Progrès.

Après avoir battu les Verts la saison dernière à Annecy le jour de la Saint Etienne, Laurent Guyot rêve de rééditer cet exploit le jour de la Saint Augustin, comme il l'explique dans Le Dauphiné Libéré.

"L'ASSE est un adversaire qui a des arguments à faire valoir pour le haut du tableau sur la saison. Les Verts ont eu des résultats mitigés mais lors des deux premières journées ils ont eu à chaque fois l’opportunité de gagner le match. Il n’y a jamais de bon moment pour jouer un gros. À nous surtout d’être à 100 % sur nos idées, nos principes.

On a 4 points après 3 journées. On prend évidemment, c'est 4 de plus que la saison dernière à la même époque. C’est appréciable mais il en reste beaucoup à prendre et même si c’est un gros adversaire, on est obligés d’envisager de prendre des points car il y a tellement de grosses équipes qu’il faut être capable de faire des exploits pour avoir le compte en fin de saison.

Le recrutement de Jonathan Kodjia, c’est une opportunité qui s’est présentée et qu’on a saisie. Je suis content de l’avoir, pour sa qualité et son expérience non négligeable pour notre équipe.  Il n'a plus joué depuis le mois de mars, il a du boulot mais il en a conscience. Dans l’état d’esprit, il est top et ça a été un critère important. Sa remise à niveau n’est qu’une question de temps."

Comme le rapporte le club feuillantin sur sa page facebook, les U18 de l'USG La Fouillouse ont eu le droit à une visite de Jérémie Janot ce vendredi matin. Libre depuis qu'il a quitté le VAFC, l'ancien chouchou du Chaudron a animé une séance spécifique avec les jeunes gardiens avant de les conseiller lors d'un jeu réduit.

Jérémie Janot a pu, à cette occasion, retrouver Ryan Bahri, un gardien qui a joué durant 6 ans, en jeunes, à l'ASSE, puis à l'Olympique de Saint-Etienne, Andrézieux, Villars, Firminy où il a eu Jérémie Janot comme coach. Il a ensuite de nouveau opéré à l'ASSE, puis à Velay FC. Il s'est, désormais lancé dans la formation à l'USG La Fouillouse : après avoir obtenu le  BP JEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport) option ASC (Activités Sports Collectifs), il a passé la saison dernière le BMF (Brevet de Moniteur de football). Cette saison, devenu salarié du club en CDI, il aura comme missions de coordonner les jeunes de U4 à U18, en tant que responsable technique jeunes, avec en charge les U18 D2 les week-ends.  

Pour aller voir les Verts, les Haut-savoyards ont un poil plus d'entrain un 26 décembre qu'un 28 août.

Ainsi l'an dernier, il y avait 12 347 spectateurs au Parc des Sports pour voir Dreyer et les Verts se déchirer sous la pluie.

Aujourd'hui le club vient d'annoncer que 9 288 places avaient été vendues, ce à trois jours du match.

S'il est déja acquis que les Verts feront moins bien que lors du déplacement victorieux contre Evian (2-1) en 2015 (14 382), il est donc possible qu'ils fassent également moins recette que l'an dernier.

Désormais entraînés par Patrick Moreau, les U19 stéphanois vont démarrer après-demain leur saison à Rodez, 15 jours après la piteuse défaite des pros sur le Piton, comme nous le rappelle aujourd'hui Centre Presse Aveyron. Extraits.

"Dans son histoire, jamais le RAF n'avait présenté d'équipe en U19 national. Dimanche, sur le coup des 16h00, ce sera désormais chose faite ! Les joueurs de Guillaume Miquel entament leur nouvelle aventure hexagonale face à Saint-Etienne, à Vabre. Pour le même résultat que leurs aînés le 12 août dernier (2-1) ? La tâche ne s'annonce pas simple face aux Verts, habitués à jouer les premiers rôles à ce niveau. "Cela sera difficile pour nous mais ça va être un beau challenge. La saison passée, on était attendu tous les week-ends. Là, Rodez est une équipe lambda, on sera moins attendu. Mes joueurs seront forcément ultras motivés par cette affiche" estime l'entraîneur, qui en plus de son rôle d'éducateur U19, est à la préparation physique dans le staff pro de Didier Santini."

Les Aveyonnais n'ont décidément pas les mêmes moyens humains que leurs homologues ligériens. On rappellera qu'à l'ASSE les pros ont à leur disposition pas moins de 3 préparateurs physiques (Benjamin Guy, Djo Petitjean, Alessandro Zambelli), et que chaque équipe du centre de formation à son préparateur physique : Clément Laxenaire pour la réserve, Jordan Montet pour les U19 et Benjamin Petit pour les U17.

Content d'avoir été promu entraîneur des U17 après avoir entraîné les U14, Frédéric Dugand s'est confié au Progrès avant de démarrer sa saison ce dimanche par la réception de l'Olympique de Valence. Extraits.

"En préformation, on travaille sur l’équipe et à la formation, sur le joueur. Avec un staff, on peut individualiser, aller chercher des petites choses qui sont plus pointues. Maintenant, c’est comment tu te places, à quel moment tu demandes le ballon, sur quel pied on met le ballon. On veut que les joueurs aient beaucoup d’exigence avec eux-mêmes.

On a la vidéo avec des analystes, des préparateurs physiques, une préparatrice mentale, des kinés, franchement, pour un entraîneur, si on arrive à se servir de tout sur une année, ce n’est pas possible. Travailler en staff, automatiquement, on se pose des vraies questions sur l’élaboration de la séance, sur l’individualisation de la séance sur le joueur. Et on est à plein temps, c’est-à-dire qu’on a tout notre temps pour penser au football."

Après avoir réussi ses débuts sous le maillot de Pau, Louis Mouton s'exprime dans la dernière édition de La République des Pyrénées. Extraits.

"A l'ASSE, on me voyait comme le petit jeune. Même si tu fais des bons matches, que tu es pro, que tu travailles bien, on te verra toujours inconsciemment comme le petit jeune. Je n'ai pas compris pourquoi je n'ai plus joué en L2 à partir du mois de janvier. C'est un choix de coach, de direction, de club. Je pense avoir fait mon travail quand on a fait appel à moi. J'ai toujours donné le meilleur, fait le maximum. Je pense avoir fait de bons matches même si je sais que je suis passé à côté contre Rodez. C'est dur de l'expliquer, je n'ai pas compris moi-même.

Le coach a évoqué une situation compliquée, on était 20e, c'était compliqué de mettre beaucoup de jeunes avec un minimum d'expérience sur le terrain, des joueurs allaient arriver. J'en ai fait les frais. Je n'ai pas de regret, j'ai travaillé. J'ai été déçu, je n'ai toujours pas compris. Mais c'est le monde adulte, professionnel : il n'y a pas de cadeau. Si le coach te met de côté, il faut lui montrer qu'il a tort. Je n'ai pas réussi à le faire à Sainté, j'espère le faire à Pau. Quand je reviendrai et si Laurent Batlles est toujours là, j'espère qu'on pourra en parler sainement, sans regret ni remords.

Quand tu joues à Saint-Etienne, que tu viens de descendre de Ligue 1, que le club et les supporters ont l'ambition de remonter sous deux ans et que tu te retrouves 20e à la trêve, c'est compliqué. Quand tu es jeune, tu as envie de bien faire et tu sens cette pression. Parfois, je vois dans le regard des gens qu'on représente beaucoup pour eux, on défend leurs couleurs, surtout à Sainté où la ferveur est grande. Qu'est qu'on a de plus que les autres ? C'est sympa de signer des autographes, de faire des photos mais c'est sympa aussi d'être tranquille."

El Fayed Mnemoi (arrivé de l'Olympique Rovenain) a eu fort à faire.

C'était hier le deuxième match amical des U16 de Kevin De Jesus et ils effectuaient, tôt dans la matinée, à cause de la canicule, le court déplacement d'Andrézieux pour affronter les voisins du club de François Clerc, des voisins dont beaucoup sont issus de la préformation de l'ASSE. 

Face à un adversaire de qualité, les Verts ont encaissé un but dès la 1ère minute, but dont ils n'allaient jamais se remettre, puisqu'au repos le score était de 5 à 0. Les Faucons aggravaient ensuite la marque avant que les stéphanois ne réduisent l'écart sur un penalty de Brandon Nativoha. Le score de 6-1 est bien trop lourd pour refléter réellement la différence entre les deux équipes. Toujours est-il que ces jeunes nous doivent une revanche. Ils pourront la prendre le 8 octobre prochain, date à laquelle ils retourneront à Andrézieux, en championnat cette fois-ci.

La composition : Nedic - Ploton, Mnemoi, Mical, Lengue Lenou - Aït-Amer, Charros, Verhoeven - Yvars, Aïni, Nativoha.
Entrés en jeu : Poyet à la 45ème, Teillol et N.Mouton à la 60ème

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait une très mauvaise entame et nous avons craqué mentalement, même si, après ce but encaissé très rapidement, nous revenons bien dans le match en nous créant quelques occasions. Nous avons manqué de solidarité pour espérer mieux. Nous allons devoir apprendre de ces erreurs et de ces défaillances. Il ne faut pas laisser abattre. Tout le monde encaisse des défaites sévères, mais il faut savoir rebondir derrière. " 

L'ASSE a officialisé en ce début de soirée l'arrivée de Mahmoud Bentayg. Comme l'avait annoncé hier le site marocain Almounthakab, c'est bien jusqu'en 2026 que ce joueur de 23 ans s'est engagé avec les Verts de Saint-Etienne après brillé sous le maillot vert du Raja Casablanca. Il portera le numéro 13, comme un autre ancien latéral gauche offensif d'origine maghrébine ayant fait le bonheur de Sainté. Souhaitons-lui la même réussite que l'enfant de Montreynaud Faouzi Ghoulam !

S'étant finalement rabattue en début de semaine sur Stéphane Diarra, l'ASSE a longtemps courtisé Antoine Leautey, qui a préféré prolonger son contrat avec Amiens (actuellement 2e de L2 avec 6 points d'avance sur Sainté, 14e). Alors que d'autres joueurs partent au bras de fer dans cette pénible, déstabilisante et bien trop longue période de mercato, l'ailier picard a joué la carte de la loyauté, comme il l'explique dans un entretien paru ce jour sur le site Ma Ligue 2.

"Je ne vais pas mentir : c’était soit Saint-Etienne ou Amiens. J’avais des sollicitations mais j’avais dit que c’était entre ces deux clubs. Je me sens très très bien à Amiens. Au début, la porte était ouverte à un départ mais avec l’arrivée du coach et une discussion avec les dirigeants, je ne voulais pas partir en guerre contre le club. Ici, tout se passe bien avec les supporters et sur le terrain. On a convenu d’une prolongation avec les dirigeants car ce n’est pas toujours mieux ailleurs, donc cela m’allait bien de continuer.

J’ai énormément apprécié ce poste de piston de la saison dernière car je touchais plus de ballons en partant d’un peu plus loin pour aller provoquer en un contre un. C’est un poste où on est plus difficile à être contrôlé par l’adversaire. Mais j’ai l’habitude de jouer excentré, j’ai évolué à ce poste depuis tout jeune et c’est aussi plus facile sur le plan défensif. Donc on va dire que j’ai une petite préférence pour le rôle d’ailier, même si j’ai beaucoup apprécié être piston aussi."

Collectivement, on sait tous qu’une saison réussie serait de finir dans les cinq premiers. Ce serait une belle récompense pour les dirigeants et les supporters. Ce club a beaucoup de potentiel et il a tout pour être au haut niveau. Personnellement ? Je m’en fous un peu en vrai. Le plus important, c’est le collectif. Comme je l’ai dit, on doit d’abord se maintenir et ne pas se voir trop beaux car trois victoires d’affilée, ça ne veut rien dire et le chemin est encore long !"

Dylan Batubinsika fait partie des 27 Léopards convoqués par Sébastien Desabre pour la réception du Soudan, match de la dernière journée des éliminatoires de la CAN programmé le 9 septembre.

Le défenseur central a déjà honoré 2 sélections, dont l'une lors de ces matchs qualificatifs de la CAN, contre le Gabon (2-0). Le sélectionneur congolais s'était exprimé à ce sujet sur Poteaux-Carrés lors de la signature de Dylan.

La RD Congo est actuellement première de son groupe avec 9 points et sera qualifiée en cas de victoire ou de match nul. Une défaite par 3 buts d'écart conjuguée à tout autre résultat qu'un nul entre la Mauritanie et le Gabon est l'unique scénario qui éliminerait les Léopards.

On rappellera que la CAN se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. Les Verts joueront 5 matches de L2 cette période-là : réceptions de Laval, Amiens et Troyes, déplacements à Pau et à Dunkerque.

La programmation de la 7e journée de L2 est tombée. Les Verts se déplaceront au Moustoir à Lorient pour affronter Concarneau le samedi 23 septembre à 19h. Il sera diffusé sur Prime Video et possiblement sur la Chaîne l'Equipe si ce match est choisi comme match directeur.

Les Verts retourneront donc un stade du Moustoir qui ne leur réussit guère aux Verts. Ils y restent sur 3 défaites consécutives, dont une dernière mémorable. Les hommes de Pascal Dupraz s'étaient inclinés 6 buts à 2, alors qu'ils menaient 2-0 après 20 minutes de jeu ! Espérons que les hommes de Laurent Batlles aient la bonne idée d'effacer ce sale souvenir !

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2012 à 2018), Naïs Djouahra (23 ans) s'est exprimé hier en conférence avant de défier avec Rijeka (Croatie) le LOSC de Rémy Cabella ce soir à Pierre-Mauroy lors des barrages de l'Europa Conference League.

"Notre coach a quitté le club en début de semaine mais on a un groupe soudé qui vit bien depuis le début de saison. On enchaîne les victoires, on joue bien, on va rester sur cette ligne et continuer à produire le bon jeu qu’on met en place depuis le début de saison pour ce match qui est très important pour le club. Le football croate, c’est un bon football, où les équipes jouent, toutes les équipes de la Ligue proposent un bon football, physique mais aussi technique. Je suis bien là-bas. Pour l’instant, le début de saison se passe bien, on enchaîne les bons matchs. Les supporters sont très présents, ils sont venus nous soutenir hier avant qu’on vienne ici.

J’ai commencé le foot à Ruy-Montceau, en Isère puis j’ai joué à Bourgoin-Jallieu avant de signer à l’AS Saint-Etienne, où j’ai fait toute ma formation. Puis je suis parti à la Real Sociedad et maintenant Rijeka. À ce moment-là, j’étais petit, pas costaud, je n’avais pas forcément le style de jeu français. C’est pour ça que je suis allé voir en Espagne qui convenait plus à mon jeu un peu technique et rapide. Tant mieux que je sois parti en Espagne finalement, j’ai au moins réussi à continuer ma carrière pro.

Ça fait un peu bizarre de revenir en France. Je n’ai encore jamais joué contre une équipe de Ligue 1. Avant Rijeka, ça faisait cinq ans que j’étais en Espagne. Ça fait du bien de revenir en France, d’entendre parler français. Je suis content surtout de jouer contre Lille. En tant que Français, on sait bien que c’est une grosse équipe du championnat, avec un très bon jeu, de très bons joueurs que tout le monde connaît. C’est une équipe très dangereuse offensivement et défensivement. Il va falloir être sérieux et concentré pour essayer de faire le meilleur résultat possible."

Entraîneur de l'Estac (6e de L2 avec seulement 2 points d'avance sur l'ASSE 14e), Patrick Kisnorbo n'a effectué que 7 changements en 3 matches, dont 2 très tardivement (Diop pour Saïd à la 92e à Dunkerque, Lefèbvre pour Saïd à la 89e contre Laval). Comme le souligne aujourd'hui le quotidien L'Est Eclair, Laurent Batlles a procédé quant à lui à 14 changements (5 contre Grenoble, 5 à Rodez et 4 contre QRM). On aura noté que les anciens Verts David Guion (Bordeaux) et Mathieu Chabert (Dunkerque) ont fait 15 changements, à l'instar des entraîneurs de Pau, Rodez et QRM.

Il a marqué sous le maillot vert dans le Chaudron, il a joué milieu de terrain puis défenseur central, il est directeur sportif, il a recruté Gaëtan Charbonnier mais ce n’est pas Loïc Perrin. Bruno Carotti, qui exerce cette fonction depuis 12 ans au MHSC, a été mis à l’honneur il y a 3 jours dans Midi Libre pour avoir bien anticipé le départ d’Elye Wahi (acheté pour plus de 30 M€ par Lens) en dénichant pour un montant total de 4,5 M€ deux attaquants méconnus et déjà très performants. Après son très vert recrutement de l’été dernier (Falaye Sacko, Arnaud Nordin et Wahbi Khazri), celui qui avait marqué le 4^e des 5 buts stéphanois lors d’une mémorable victoire 5-4 contre son club formateur pailladin le 16 février 2000 a cette fois trouvé son bonheur à l'étranger.

"Venu de Lilleström (Norvège), le nouvel avant-centre nigérian Akor Adams s’est parfaitement adapté au collectif pailladin. Alors qu’il a signé son contrat le 7 août, il compte déjà 3 buts à son compteur après 2 journées. Comme l’a souligné Michel Der Zakarian, il a marqué 2 fois du pied gauche alors qu’il est droitier. Déjà très bon contre Le Havre, l’ailier jordanien Mousa Tamari, arrivé libre de Louvain (Belgique), a éclaboussé de sa classe le match à Lyon avec 2 buts après de longues courses. Il a fait planer un danger permanent sur la défense lyonnaise. « Il va vite avec le ballon et sans, c’est un dribbleur. Il est capable de donner des bons ballons et de marquer des buts comme il l’a fait à Lyon » l’a encensé son entraîneur après la rencontre."