
Gonnet a signé
30/06 22:19
Repéré par Ludovic Paradinas, scout de l'ASSE en région parisienne, Damien Gonnet a signé cette semaine un ANS (Accord de Non Sollicitation) avec Sainté. Hamady Sissoko, qui l'entraîne en U12 à Bussy-Saint-Georges (77), nous présente ce jeune défenseur.
"Damien est un gamin né en 2004 qui a eu un parcours assez atypique. Il a commencé à jouer au foot la saison 2014-2015. Auparavant il faisait de la gym. En U11, il a commencé en équipe B. Mais j'ai repéré son intelligence de jeu, son sens de l'anticipation, sa vitesse, sa présence dans les duels. Damien est très puissant et a une grosse détente. Comme il venait de commencer le foot, techniquement c'était très limité. Je l'ai fait monter avec moi. Il était fou de joie, pour lui jouer en A c'était comme signer dans un club pro.
Comme il s'est mis tardivement au foot, beaucoup de monde se moquaient, il y en a très peu qui croyaient en lui. Moi je voyais son investissement à l'entraînement. La première fois qu'il a joué en A, il a été élu homme du match. Au bout de trois matches je l'ai promu capitaine. Depuis le gamin ne fait que monter. Il est devenu de plus en plus fort. Je le faisais jouer défenseur central. Maintenant je l'ai mis latéral droit. C'est une machine. Il multiplie les aller-retours, est intraitable dans les duels.
Son intelligence de jeu est hors normes. Il a une qualité de passe très correcte. Il est fair play et très à l'écoute. C'est en outre un très bon élève. Il est issu d'une très bonne famille. Ses parents sont très à cheval sur l'école. Plusieurs autres clubs pros étaient sur lui : Rennes, Angers, Lens et Amiens. Ludo est un ami, je lui ai signalé le joueur. Il est venu plusieurs fois le superviser. Quand je vois Damien, moi qui suis passé par le centre de formation de l'AJA, il me rappelle Philippe Mexes. C'est le même."
Faouzi épanoui au Napoli
30/06 21:29
"J'ai toujours été derrière la France, qui est mon pays. J'espère que la France va gagner l'Euro. Je suis franco-algérien, il ne faut pas oublier. J'ai joué pour la France, c'est eux qui m'ont formé. Je les soutiens même si mon pays aujourd'hui c'est l'Algérie" a récemment déclaré Faouzi Ghoulam. Sommé de s'expliquer sur la chaîne algérienne Ennahar TV, l'ancien latéral gauche stéphanois a également évoqué son avenir. Extraits.
"Je ne renie pas le fait que la France m'a formé, d'arriver au niveau que j'ai aujourd'hui en équipe nationale. La France, c'est en général. J'ai été formé à Saint-Etienne. Il ne faut pas mal interpréter mes propos. Je suis algérien, je le revendique, j'ai toujours dit que j'étais algérien. Quand Faouzi Ghoulam se déplace, que ce soit en France, en Italie ou à l'étranger, on ne me dit pas que je suis français. On me dit "t'es algérien." On me dit : "tu joues pour qui ?" Je réponds : "pour l'équipe nationale d'Algérie." Aujourd'hui j'ai l'étiquette de l'Algérie beaucoup plus que celle de la France. J'habite en France, j'ai été formé par la France. Quand il y a un Euro, où l'Algérie ne participe pas, je supporte bien sûr la France parce que j'ai grandi avec les Zidane comme j'ai pu grandir avec les Belloumi.
Avec le Napoli ça se passe super bien, on est en train de discuter d'une prolongation de contrat. J'ai réalisé une bonne saison avec Naples. Naples me manque. Moi je suis un algérien. C'est la ville qui se rapproche le plus de la mentalité algérienne. A nNaples, je m'épanouis vraiment en tant que personne et en tant qu'homme. Je suis bien là-bas. Après, on sait que le football est fait d'aléas, de départs. On peut rester, faire toute la carrière là-bas. On ne sait pas ce qui peut se passer. C'est pour ça qu'on a Dieu, il a un plan pour nous. Moi, aujourd'hui, je suis vraiment très, très, très heureux à Naples. Aujourd'hui j'ai trouvé une nouvelle famille à Naples. Je souhaite qu'on fasse une très bonne saison., qui va m'amener Inch'allah à être également performant en équipe nationale."
Le cadeau du petit poulet
30/06 16:06
Notre petit poulet d'Abidjan préféré - Max-Alain Gradel - a profité de ses vacances pour, nous apprend afrik-foot.fr, bâtir un pont dans le quartier où il a grandi. C'est insolite, mais surtout utile : le précédent pont, de bois, était particulièrement dangereux lors des saisons pluvieuses.
L'avis de Bryan (4)
30/06 14:13
Bryan Dabo vient de signer, ses premières déclarations sentent bon le caressage de Sainté dans le sens du poil, ce dont on ne saurait le blâmer.
Pour mieux appréhender la vie et l'avis de Bryan, replongeons-nous dans une longue interview accordée à So Foot en novembre 2015. Quatrième extrait, avec cette fois-ci l’autre vie de Brian, lorsqu’il mettait le feu au tatami :
"J'ai été champion de France en pupille si je ne dis pas de bêtises. C'était une passion, j'ai commencé à 7-8 ans, je faisais foot et karaté en même temps. Avant d'arriver en préformation, j'ai gagné le championnat de France de karaté. Mais ensuite, j'ai dû faire un choix : soit c'était le football en préformation, soit le karaté en intégrant l'INSEP à Paris. J'ai choisi le foot, mais quand je rentrais sur Marseille, j'allais m'entraîner de temps en temps.
Cela m'a appris l'humilité, c'est ce qui prime dans cette discipline. Sur un tatami, tout le monde est égal. Tout dépend aussi du professeur, mais le mien enseignait le respect de soi et le respect des autres. Cela m'a aidé pour le football et pour la vie de tous les jours aussi. Que ce soit le contrôle de soi, l'utilisation des connaissances, la manière de se comporter avec les autres, mais aussi la manière d'appréhender les moments difficiles. On ne voit pas les difficultés du même œil, on se dit que cela va passer plutôt que de péter les plombs. Cela fait prendre du recul sur la vie en général.
Je casse les parapaings avec les pieds, il n'y a aucun problème. Je faisais des démonstrations, des katas, même si mon truc, c'était plus les combats. Je connaissais plusieurs dizaines de katas vu que je pratiquais depuis mes sept ans. Cela m'a appris à répéter les efforts maintes et maintes fois, même si je prenais plus de plaisir dans les combats. Quand j'ai arrêté le karaté, j'étais invaincu en compétition après une vingtaine de combats.
J'avais été approché par la Fédération pour intégrer l'INSEP si je poursuivais sur cette voie, mais je préférais le football... Je ne pense plus avoir d'aptitudes, je n'ai pas pratiqué depuis longtemps, donc je dois être rouillé. À 16-17 ans, j'étais encore pas mal.
J'étais seulement sur le karaté, mais c'est vrai qu'au CREPS, mon centre de préformation régional, il y avait des entraînements de taekwondo et j'aimais aller les voir s'entraîner car cela ressemble au karaté. J'ai donc probablement une attirance globale pour les arts martiaux. J'ai des amis judokas aussi... J'ai toujours aimé observé la pratique des arts martiaux, mais pas trop regarder les films de genre."
Le petit Jordan, du 69, un conseil, si tu croises Bryan sur le pré au Cochonou Stadium, passe (vite) ton chemin.
Ilunga choisit l'UFC
30/06 13:46

Hérita Ilunga, qui n'a pas pû empêcher la relégation de Créteil en National malgré ses 33 matches disputés la saison dernière, envisage d'arrêter sa carrière de joueur Lors de sa participation au 10e Congrès de la Division-Afrique organisé en mai dernier à Kinshasa, l'ancien latéral stéphanois (de 2003 à 2007) a promis d’être membre actif de l'UFC (Union des Footballeurs du Congo).
En attendant, l'ancien international congolais ne compte pas raccrocher les crampons, comme l'atteste sa présence au stage de l'UNFP.
Nanard n'est pas bulgare
30/06 07:33

Bernard Caïazzo s'est brièvement confié à l'AFP à l'issue de la convention du football professionnelle qu'il a organisée à Cannes en tant que président de Première Ligue.
"On se félicitait des droits TV français, montés à 736,5 M€ pour les droits domestiques en 2014, plus 80 M€ pour les droits internationaux. Les Allemands étaient derrière nous et puis soudain, ils ont renégocié une augmentation de 80%, à 1,4 milliard d'euros ! Il faut se demander comment ils ont fait. Des clubs comme le LOSC ou l'ASSE payent à eux seuls plus de cotisations patronales que les clubs de Bundesliga réunis. L'OM et l'OL, eux, atteignent en la matière le même montant que les clubs allemands et espagnols cumulés ! Dans une compétition internationale, pour la France, ce n'est pas jouable. Il faut une exception footballistique, à définir avec les politiques. C'est une affaire de vision. On peut avoir une vision de rayonnement à l'étranger, ou une vision plus hexagonale qui nous mènera tout droit à une bulgarisation."
Pajot pas prêt
30/06 07:20

Touché par des pépins musculaires en fin de saison dernière, Vincent Pajot s’est, comme la veille, entraîné à l’écart du groupe hier matin. Le Progrès précise que l'ancien Rennais a enchaîné les tours de terrain pendant que ses coéquipiers s’affrontaient à 11 contre 11, Alexander Söderlund n’a pas participé à cette opposition.
Ugur royal
29/06 22:08

Ismaël Ugur, en jaune, était le capitaine de l'AS Cozes
Le compte facebook de l'AS Cozes, club de DH de Charente-Maritime qui accède au CFA2, nous apprend qu'Ismaël Ugur s'est engagé avec le FC Versailles 78 (DH). Depuis son départ du centre de formation de l'ASSE en 2007, ce sera le 8ème club du natif de saint-Claude, après Istambulspor, Jura Sud, Martigues, Moulins, Compiègne, Montceau et Cozes.
Mickaël chez les Helvètes
29/06 21:17

Mickaël Pontal, le coach des U17 régionaux qu'il a fait accéder à la Ligue Honneur, n'a pas été reconduit dans ses fonctions. Un peu déçu, pour des raisons d'organisation familiale, que cette décision lui ait été tardivement notifiée, le 14 juin, il a néanmoins réussi à rebondir.....en Suisse, plus précisément à l'AF LUC Dorigny. Ce club n'est autre que Lausanne Université Club qui évolue en 2ème Ligue, l'équivalent de notre CFA2. Avec ce contrat, Mickaël s'engage également dans un projet professionnel en vue de sa reconversion. Bonne route Mickaël !
Avec Dieu, c'eût été mieux
29/06 17:12

Ca vaut ce que ça vaut (c'est-à-dire pas grand chose), mais enfin ne boudons pas notre chauv(ert)inisme et applaudissons en choeur Eric Di Méco, lequel déclara hier sur RMC que "Loïc Perrin aurait fait beaucoup mieux" que les défenseurs centraux choisis par la Dèche pour faire les Coqs à l'Euro.
On n'ira pas dire le contraire.
Luminet, Savoie toujours
29/06 16:15

L'ancien réserviste stéphanois Thomas Luminet quitte Aix-les-Bains pour l'ES Vallières, club de DHR basé en Haute-Savoie, nous apprend le site footsavoie.fr.
Des rillettes pour Stephen
29/06 16:06

Foot-National nous apprend ce jour que Stephen Vincent, ancienne pousse verte, vient de signer avec Le Mans. L'ancien club de l'élite est aujourd'hui en CFA 2 - ce qui n'a guère l'heur de plaire à ses supporters. Souhaitons à Stephen de devenir lafuture idole du Virage Sud !
NetBet parie sur les Verts (3)
29/06 13:38

Comme le rapporte Le Figaro, l'ASSE a renouvelé ce matin jusqu'en 2018 son partenariat avec l'entreprise de paris en ligne NetBet, pour le plus grand plaisir de Roro : "NetBet et le club ont la même passion pour le football mais aussi la volonté de la partager avec le plus grand nombre de supporters. Nous avons construit une relation de confiance qui permet à NetBet d’asseoir sa présence en France. Par ailleurs, le renforcement de ce partenariat conforte notre stratégie de développement."
L'avis de Bryan (3)
29/06 12:27
Bryan Dabo vient de signer, ses premières déclarations sentent bon le caressage de Sainté dans le sens du poil, ce dont on ne saurait le blâmer.
Pour mieux appréhender la vie et l'avis de Bryan, replongeons-nous dans une longue interview accordée à So Foot en novembre 2015.
Troisième extrait concernant ses aspirations vis-à-vis d’une éventuelle sélection nationale (Bryan est d’origine Sénégalaise et Malienne par sa mère, Burkinabée par son père, mais il a joué en équipe de France Espoirs). Volet court mais particulièrement enrichissant quand on connaît les réticences de Galette sur les joueurs CANables :
"Le Mali et le Burkina Faso m'ont déjà approché, mais je leur ai dit que je n'étais pas prêt à choisir. J'ai besoin de me stabiliser, j'ai aussi besoin d'être certain que je ne pourrai jamais aller en équipe de France, car c'est ma priorité, et dans le foot, tout peut aller très vite. Mais c'est sûr que jouer une CAN ou une Coupe du monde, ce serait enrichissant. Si dans deux ans, je ne suis pas dans un très bon club européen ou français et que je n'ai aucune chance d'aller en équipe de France, je n'hésiterai pas à aller dans l'une de ces sélections africaines. Mais je ne veux pas faire un choix par dépit. Je dois être posé au niveau du club."
L'importance d'avoir Constant ? (2)
29/06 12:07

Le potonaute Thomi, présent à l'Etrat, nous confirme photo à l'appui la présence de Kévin Constant à l'entraînement. Pour rappel, la Pravda a annoncé vendredi un accord possible sur un contrat de deux ans + 1 en option.
L'espérance farouche de Nanard
29/06 07:39

Nanard, qui a mangé hier avec le président des vilains, explique au Parisien pourquoi il a organisé la première Convention du football professionnel à hôtel Martinez de Cannes. "Un club comme Lyon paye plus de charges que la totalité de la Bundesliga et de la Liga réunis. Si on n’avait pas l’espérance farouche de changer le modèle, on ferait mieux d’aller à la plage."
Dabo, un sacré numéro !
29/06 07:13

"Dimitri Payet, Pierre-Emerick Aubameyang ou Max-Alain Gradel ont porté ce numéro historique. Ce sont des noms qui parlent" déclare dans Le Progrès du jour le nouveau Bryan Dabo. "Je ne me mets pas de pression avec ça. Je ne pense pas qu’ils ont mes qualités et je ne pense pas non plus avoir les leurs" ajoute le nouveau numéro 7 des Verts. L'ancien montpelliérain aurait aimé hériter du mythique numéro 14 de Johan Cruyff. "J’ai voulu négocier avec Neal. Ce n’était pas possible."
Quillot ne suit pas Caïazzo
28/06 23:10

Lors d’une convention organisée à Cannes à l'instigation de Bernard Caïazzo, le syndicat Première Ligue regroupant les clubs de Ligue 1 a recommandé plusieurs mesures pour promouvoir. Comme le rapporte l'AFP, l'ex-futur entraîneur stéphanois Gérard Houllier a préconisé notamment un encadrement spécifique pour les buteurs en vantant sa méthode banlieusarde qui a "énormément amélioré l’efficacité de Karim Benzema devant les buts."
Prônée par Nanard, la programmation des matches le dimanche à 15h00, horaire adopté par nombre de championnats concurrents, n’est techniquement pas possible avant la prochaine renégociation des droits TV post 2020. Cette mesure n'a pas été jugée souhaitable par le nouveau DG de la LFP Didier Quillot, qui invoque "l'habitude culturelle du match du samedi soir." Une réduction drastique du nombre de rencontres retransmises a été évoquée afin d’attirer plus de public dans les stades.
Platoche, gloire et déboires (3)
28/06 22:40
Dans sa biographie "Platoche, gloire et déboires d'un héros français" parue le 18 mai dernier aux éditions Flammarion, Jean-Philippe Leclaire revient sur les vertes années de Michel Platini. Troisième extrait.
A l'orée de cette saison 1979-1980, Robert Herbin attaque sa 22e année à l'AS Saint-Etienne, sa 7e comme entraîneur. Meilleur ouvrier puis parfait contremaître de la rude et exigeante "usine verte", il ne sait pas trop quoi penser de l'arrivée dans son effectif du footballeur favori des Français. Comment en effet ne pas s'enthousiasmer devant les prouesses techniques du joueur le plus doué qu'il ait jamais eu à diriger ? Mais comment ne pas s'inquiéter non plus des premières dérives d'un vedettariat qui colle si mal à la mentalité stéphanoise ? Au pied des crassiers, ces monticules de poussière noire sortie des entrailles de la terre, on n'aime pas beaucoup les v'dettes (à prononcer avec l'accent d'Aimé Jacquet) qui refusent d'aller au charbon.
Adepte lui aussi d'un football très physique, Robert Herbin éprouvera toujours face à Platini une sorte de malaise qu'il mettra beaucoup de temps à s'expliquer vraiment. "Mon rêve aurait été de bâtir une équipe autour de Michel sur quatre, cinq ou six ans. Sur le terrain, il faut un joueur qui vous représente, un second entraîneur qui soit aussi acteur. Je voulais que Michel tienne ce rôle. Mais ce n'était pas possible, car très vite j'ai senti que Platini n'était que de passage à Saint-Etienne. D'où, entre nous, des rapports souvent ambigus et frustrants."
Sur le terrain, les nouveaux Verts de Michel Platini fonctionnent moins au charbon qu'au courant alternatif. Le 7 novembre 1979, ils signent un exploit qui hallucine toute l'Europe du football : battus 2-0 à l'aller par les Néerlandais du PSV Eindhoven, au deuxième tour de la Coupe UEFA, ils mettent le feu au Chaudron, en l'emportant 6-0 au retour, dont trois buts marqués lors des cinq premières minutes. Auteur lui-même de deux réalisations, dont un coup franc direct, Michel Platini se sent pour la première fois accepté et même aimé par le public stéphanois.
En début de saison, pour la remise de la première "Panthère du mois" qui récompensait le meilleur joueur de juillet, les membres associés avaient infligé un véritable camouflet à l'ex-Nancéien. Sur 162 bulletins, Michel Platini ne recevait que 6 malheureux suffrages contre 39 à Johnny Rep, 33 à Jacques Zimako, 24 à Rocheteau et 21 à Larios et Repellini. Mais en ce soir magique de Coupe d'Europe, Platini est le grand joueur enfin capable de rabibocher les Verts avec leur légende. Lorsqu'il sort à un quart d'heure de la fin, les 38 000 spectateurs scandent pour la première fois à Geoffroy-Guichard "Platini, Platini !"
Dabo discours
28/06 15:16
Première recrue stéphanoise du mercato, Bryan Dabo s'est exprimé en début d'après-midi lors d'une conférence de presse relayée par le compte twitter du club. Extraits.
"J'arrive en toute humilité car l'ASSE est un grand club. Dans ma progression, je voulais rejoindre un club du Top 5 français. Le discours du coach m'a convaincu. Le feeling est passé tout de suite. Je vais essayer d'apporter ma percussion et mon explosivité au milieu de terrain. J'ai joué à Geoffroy-Guichard. A un mètre, on ne s'entend pas. La ferveur des supporters est très grande. La saison dernière, je pense avoir réalisé ma meilleure saison. Pour moi, c'est une nouvelle aventure. Une nouvelle ambition également. Le fait de pouvoir jouer l'Europe a influencé ma décision."
Chaouch sur le pont(et)
28/06 10:12
Ancien meneur des Verts sous l'ère Robert Herbin entre 1988 et 1990 (36 matchs pour 5 buts), Mohamed Chaouch va endosser le rôle d'entraîneur principal de l'equipe du Pontet (CFA) pour la saison 2016/2017.
A 50 ans, l'ex-international marocain (71 sélections) succèdera à Manu Nogueira.

Ech Chergui joue la prolongation
28/06 07:11
Comme le rapporte aujourd'hui Le Parisien, l'ancien attaquant stéphanois Idriss Ech Chergui (30 ans) a prolongé hier matin d'une année (plus une en option) son contrat avec le Paris FC, relégué en National et désormais entraîné par Réginald Ray.
Les Verts à l'heure suisse
28/06 06:52
Selon la dernière édition du Progrès, les Verts vont effectuer un stage en Suisse du 13 au 16 juillet. Ils y disputeront deux matches amicaux. Si le premier n’est pas encore finalisé, le second aura lieu le 16 juillet contre le FC Sion de Didier Tholot.
Pour le Nouz, il y a du Blaise en Bryan !
27/06 21:30

Allant souvent voir les matches de la bande à Loulou à la Mosson, l'ancien entraîneur des Verts et du MHSC Robert Nouzaret nous a donné ce soir son avis sur Bryan Dabo, première recrue estivale du mercato stéphanois.
"La première année où je l'ai vu, il m'a impressionné par sa puissance. Il jouait souvent sur les côtés. Il jouait juste, il jouait simple. Après, le staff montpelliérain s'est rendu compte qu'il avait une certaine polyvalence. C'est un gars qui peut jouer au milieu comme sur les côtés avec la même réussite. La polyvalence, on dit parfois que c'est une qualité mais on ça peut parfois être un défaut. Quand on te trimbale partout, tu risques de perdre des repères. Mais Bryan Dabo, lui, s'en est à peu près toujours bien sorti. Je suis surpris d'ailleurs que Montpellier s'en sépare, mais je pense que c'est une question de gros sous. En tout cas je pense que c'est une bonne pioche pour Saint-Etienne.
Bryan Dabo n'a que 24 ans, c'est un gars encore jeune. Il a un bon état d'esprit. Il n'y a jamais eu de problème avec lui. En tout cas je n'ai jamais entendu d'histoire sur lui à l'intérieur ou à l'extérieur. C'est un gars simple. Même si Montpellier était un bon club pour lui, il en a peut-être un peu fait le tour. Rejoindre les Verts, c'est une belle opportunité et c'est toujours un peu impressionnant. Christophe Galtier compte l'utiliser comme milieu relayeur. Il sait ce dont son équipe a besoin. En fonction de la tactique qu'il souhaite mettre en place, Bryan Dabo sera certainement très utile au milieu. Si la participation des latéraux est plus restreinte, il vaut mieux l'utiliser au milieu compte tenu du potentiel et de l'envergure qu'il a.
Bryan Dabo a un gros potentiel, à mon avis il est loin d'avoir atteint son maximum. Il est puissant, il a les deux pieds, il est bon de la tête, il est capable de centrer, de frapper. Il sait garder le ballon et jouer en une touche. Ça peut être un gars très dangereux sur le côté. Sa puissance lui permet d'évoluer comme un ailier. Il peut être un milieu de terrain très important non seulement pour récupérer le ballon mais aussi pour se projeter vers l'avant. Bryan Dabo évolue un peu dans le registre de Blaise Matuidi, il a une force de pénétration très intéressante."
Payet tête de gondole
27/06 15:50
Dimitri Payet vu par un-tel, une-telle, deux-tels et encore et encore... Le début d'Euro fracassant de l'ancien Vert attire les médias et les déclarations comme le miel les mouches. Nouvelle étape franchie hier, nous rapporte la Pravda : nommé ambassadeur de sa Réunion natale vendredi, le décisif Dimitri fait dorénavant l'objet d'une application web mise en place par l'agence régionale de tourisme !
« Le message positif que porte Dimitri Payet est une opportunité extraordinaire pour la destination Réunion de renforcer son image et sa notoriété » explique ainsi Stéphane Fouassin, président d'Ile de Réunion Tourisme.
Montanier n'a pas peur du Brexit
27/06 15:38

Philippe Montanier ne sera pas longtemps resté au chômage : l'ancien gardien stéphanois occupera la saison prochaine le banc (en bois ?) de Notthingam Forest, comme l'annonce le site officiel du double vainqueur de la C1, aujourd'hui en D2 angliche.
L'ASSE prend son envol le 2 juillet (2)
27/06 15:23

Attention : l'ouverture amicale de la saison des Verts contre Clermont à Andrézieux, aura lieu ce samedi à 18h30 - et non à 19h, comme annoncé initialement, nous apprend le site officiel.
Platoche, gloire et déboires (2)
27/06 14:06
Dans sa biographie "Platoche, gloire et déboires d'un héros français" parue le 18 mai dernier aux éditions Flammarion, Jean-Philippe Leclaire revient sur les vertes années de Michel Platini. Deuxième extrait.
Le néo-vert ne tardera pas, hélas, à déchanter. Alors qu'il enthousiasme le reste du pays, son transfert semble paradoxalement trouver ses moins chauds supporters au cœur même du Forez… Loin de faire l'unanimité, l'idée de faire venir Michel Platini à Saint-Etienne revient avant tout à un homme lui-même de plus en plus contesté. Quitte à y mettre les moyens, Roger Roger veut recruter tout de suite les meilleurs joueurs français et étrangers. Afin d'enrôler Michel Platini, le président de l'ASSE a même dérogé à l'un des principes sacrés de la vénérable maison verte : il lui accorde le droit de négocier ses contrats publicitaires, privilège qu'il avait par exemple refusé un an plus tôt à Dominique Rocheteau.
Grâce à cette clause prévue dans son contrat, Platini peut donc poursuivre sa lancée dans le monde des affaires. Le Coq sportif (600 000 francs par an), les chaussettes Olympia (idem), les baby-foot Charton (500 000 francs par an), sans oublier bien sûr le contrat Fruité fortement révisé à la hausse (1 million de francs pour la troisième année), viennent gonfler les poches du premier footballeur français à tirer des revenus importants de la publicité. Afin de gérer ces contrats, Michel Platini a engagé Bernard Genestar. Ancien journaliste au Méridional, reconverti dans le show-business, il travaille pour le célèbre producteur Paul Lederman et organise les tournées des vedettes de l'époque comme Michel Sardou, Coluche ou le Grand Orchestre du Splendid.
Cornaqué par Genestar, protégé par Rocher, Michel Platini et son statut particulier suscitent très vite des jalousies à Sainté. A l'entraînement, la vedette du spot "Fruité" reçoit un accueil plutôt musclé… Dès la première séance, Pierre Repellini lui ouvre l'arcade d'un violent coup de tête. Certes, la faute n'est pas volontaire, mais les relations entre les deux joueurs prennent un tour encore plus acide lorsque l'arrière stéphanois, l'un des plus anciens au sein du club, se retrouve victime d'un trait d'humour typiquement platinien. Pierre Repellini trottine avec quelques kilos de trop sous l'œil amusé de l'ex-Nancéen. "Qu'est-ce qu'il est gros !" rigole Michel Platini devant quelques témoins qui s'empressent de rapporter ces propos peu amènes à l'intéressé.
Du lycée Papillon à l'usine verte, l'ex-grand complice d'Olivier Rouyer se rend vite compte que le second degré passe beaucoup moins bien. Pis-même, Platini le roi des chambreurs fait à son tour l'objet de plaisanteries qui fusent comme des tacles. Certains de ses coéquipiers le surnomment "Fruité". A ce petit jeu, Robert Herbin n'est jamais le dernier à participer. Ainsi, à l'entraînement, lors du traditionnel match attaquants contre défenseurs, lorsque Platini se retrouve du côté des perdants, Robby prend un malin plaisir à l'asticoter : "Alors Michel, t'as gagné ?" lance l'etraîneur vachard à sa nouvelle recrue qui s'éloigne tête baissée et poings serrés."
Kevin qui vient faire un essai demain ?
27/06 13:35

Selon Le Progrès, Kevin Constant, latéral gauche, sera demain à l'Etrat pour être "évalué" par Galette. Ce dernier reconnaît avoir également pris des renseignements sur le latéral Cheickh M'Bengue (en fin de contrat avec Rennes).
L'avis de Bryan (2)
27/06 12:13

Bryan Dabo vient de signer, ses premières déclarations sentent bon le caressage de Sainté dans le sens du poil, ce dont on ne saurait le blâmer.
Pour mieux appréhender la vie et l'avis de Bryan, replongeons-nous dans une longue interview accordée à So Foot en novembre 2015. Deuxième extrait concernant son bref passage à Blackburn Rovers où il fut prêté six mois en janvier 2014. Il est alors international Espoirs mais n'a fait que 2 apparitions avec le Montpellier de Jean Fernandez en première partie de la saison 2014 :
"En réalité, c'était une bonne expérience. Quand je suis arrivé, le coach a été honnête : j'étais en prêt de six mois, il devait y avoir 40 joueurs pros, et comme il n'y avait pas d'option d'achat à mon prêt, je n'étais pas sa priorité. Cela a quand même été une bonne expérience qui m'a aidé pour mon retour à Montpellier. Chaque week-end, je savais que je ne jouerais pas, alors je me donnais deux ou trois fois plus que les autres. Le plus important pour moi, c'étaient les semaines d'entraînement, j'avais déjà la tête à Montpellier. Je me disais que le travail consenti paierait. Donc quand je suis retourné à Montpellier, mon état d'esprit avait changé (...) L’ambiance en Angleterre n’a rien à voir ! Des derbys avec 30 ou 35 000 personnes dans le stade. Les gens crient à chaque ballon touché, les buts c'est la folie. Les matchs étaient retransmis sur les chaînes nationales. Et dans la vie quotidienne, tout le monde connaît les footballeurs, même les papys et mamies dans la rue te reconnaissent. Mais ils ne t'emmerdent pas, ils discutent et rigolent avec toi, c'est tout.
Leicester, c'était impressionnant, ils ont été premiers toute l'année (ndp² : en Championship, la L2 anglaise), donc le stade était plein. Il y avait aussi Burnley, car c'était un derby pour Blackburn. C'était magnifique, surtout que Burnley est un club historique qui est aussi monté cette année. Ce sont des stades au milieu des centres villes, que ce soit le Turf Moor de Burnley ou le stade Ewood Park de Blackburn. J'ai aussi été impressionné par Millwall dans la banlieue de Londres. Ils sont un peu plus virulents, avec une réputation de hooliganisme. À Millwall, Burnley ou Leicester, l'ambiance était différente, une sorte de football à l'ancienne. J'avais un peu l'impression de me voir dans le film Hooligans. On entendait souvent des insultes, les supporters étaient à fond derrière leur club pendant le match, puis une fois que c'est terminé, ils peuvent applaudir l'adversaire. Ce pays m'a marqué. C'est vraiment un pays de football."





