Menés 2-0 à la pause, les Verts se sont imposés 3-2 ce soir à Anderlecht grâce à un doublé d'Alexander Söderlund et un but de Kévin Monnet-Paquet. Ce renversant succès permet à l'ASSE de finir en tête de son groupe. Sainté aura donc l'avantage de recevoir le jeudi 23 février 2017 lors du match retour des 16e de finale de l'Europa League, quatre jours après le déplacement à Montpellier, le match aller étant planifié le 16 février.

Sympathisant stéphanois et ancien résident bruxellois, Bruno Solo s'est confié au quotidien belge La Dernière Heure. Extraits.

"Ce match a des allures de derby pour moi. J'ai passé quatre ans et demi dans votre capitale et j'ai adoré cette époque. J'étais là par amour, pas pour la fiscalité. Je suis d'ailleurs parti quand c'est devenu intéressant pour les Français, j'ai croisé pas mal de compatriotes sur la route… Je ne pourrai pas voir le match ce soir car je serai sur scène avec mon pote Yvan Le Bolloc'h. C'est dommage car c'est le genre de match qui peut me faire vibrer. Un bon vieux derby vintage comme j'aime. J'étais au Parc des Princes quand Anderlecht a battu l'Austria de Vienne en finale de Coupe des Coupes en 1978. Avec Sainté, Andrlecht était un grand d'Europe. Les temps ont changé malheureusement...

Je suis né en 1964, j'avais donc douze ans quand l'ASSE a joué la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions  contre le Bayern. C'était à Glasgow et j'y étais. C'était la première fois que le foot français vibrait depuis 1958 et une demi-finale contre le Brésil. J'étais comme un fou. Grâce à cette performance de Saint-Etienne, le foot français s'est enfin réveillé. Mais vous avez vu jouer Saint-Etienne cette saison ? Franchement, c'est dur de vibrer. Ce n'est vraiment pas une équipe qui est belle à voir jouer. C'est triste. De toute façon, les petits clubs sont condamnés à rester petits. Je pronostique un match nul, un but partout. Anderlecht va marquer puis Sainté égalisera en fin de match, comme c'est souvent le cas cette saison avec les Verts."

Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE verse 1 M€ brut par an au décevant Alexander Söderlund, acheté 2,5 M€. Le quotidien sportif explique que l'avant-centre norvégien joue blessé à la cuisse, ce qui expliquerait en partie son faible rendement (3 buts toutes compétitions confondues depuis son arrivé à Sainté en janvier dernier).

Alors que le président de Croix avait émis l'idée de délocaliser le 32e de finale de Coupe de France à GG, la rencontre se déroulera finalement au Stadium Nord de Villeneuve d'Ascq le 7 ou le 8 janvier. Selon la dernière édition du Progrès, la Métropole européenne de Lille est prête à faire un gros effort pour alléger la note.

De retour de blessure, Nicolas Benezet (pubalgie), Dorian Lévêque (mollet), Marcus Coco (photo) et Yannis Salibur (cheville) ont participé normalement à la séance d'entraînement d'hier. Selon Ouest-France, Sloan Privat (quadriceps) n’y a pas pris part et s’est contenté de courir avec le préparateur physique de l'En Avant. Seul Reynald Lemaître (mollet) est resté aux soins.

La venue des Verts est accueillie avec une relative indifférence chez des Mauves ayant choisi de prioriser le championnat. Selon le quotidien belge La Dernière Heure, 14 000 spectateurs seulement sont attendus ce jeudi soir au Constant Vanden Stock. Un gros tiers du stade et deux petits tiers du parcage seront donc vides lors de cette finale du groupe C de l'Europa League...

"Le club rhodanien a une occasion unique de se qualifier pour la suite de la compétition, mais aussi et surtout de vivre enfin un grand soir européen comme l’AS Saint-Etienne. Quarante ans que le voisin stéphanois gère l’héritage de l’épopée des Verts; des défaites à l’aller effacées, balayées, par des retours de flammes à Geoffroy-Guichard: 5-1 contre Hadjuk Split, 6-0 contre PSV Eindhoven, 3-0 contre Dynamo Kiev. Saint-Etienne y a gagné l’amour du public français quand les sept titres consécutifs de champion de France de l’OL ne lui ont apporté que le respect" pouvait-on lire aujourd'hui dans le célèbre quotidien suisse Le Temps.

En guise de grand soir, les banlieusards ont concédé un match nul et vierge à domicile contre le FC Séville synonyme d'élimination de la Ligue des Champions. Reversés en Europa League, ils ne pourront pas affronter les Verts dès les 16es de finale, règlement oblige. Mais qui sait, peut-être aura-t-on droit à un derby plus tard dans cette compétition.... De son côté, Aubame a terminé en tête de son groupe de Ligue des Champions grâce à son match nul 2-2 à Santiago Bernabeu. En réponse au doublé du vilain Karim Benzema, l'ancien attaquant stéphanois a marqué (comme à l'aller) avant de délivrer une passe décisive sur l'égalisation de Marco Reus.

En conférence de presse, Christophe Galtier a annoncé que Vincent Pajot et Oussama Tannane étaient incertains pour affronter Anderlecht demain soir - d'où les convocations de Maïga et Aulagnier.

Là où René Weiler a annoncé que le championnat était prioritaire pour les Mauves, le coach stéphanois a réaffirmé l'objectif pour les Verts de finir premiers de la poule.

Si la place de leader de la poule et les conditions plus favorables pour les 1/16èmes de finale qui en découlent sont en jeu, Anderlecht pourrait, selon La Dernière Heure, faire tourner demain soir contre les Verts.

Actuels troisièmes du championnat, les Mauves reçoivent dimanche le Club Bruges, deuxième, dans un match au sommet.

Le week end dernier à Courtrai, le contesté coach Suisse Weiler avait aligné le onze suivant :
Boeckx - Spajic Mbodji Nuytinck Obradovic - Dendoncker Tielemans - Bruno Stanciu Hanni - Teodorczyk

Mbodji, au genou douloureux pourrait être ménagé et remplacé en défense centrale par Spajic, Sowah remplacerait alors l'ex-Toulousain sur l'aile droite de la défense.
Le gardien Boeckx pourrait laisser sa place à son habituel remplaçant, Roef, qui avait eu la bonne idée de se trouer à l'aller.

Seules les présences de Stanciu et Spajic, suspendus dimanche prochain en championnat, paraissent certaines.

Selon la dernière édition du quotidien Ouest-France, Guingamp a de bonnes chances d'avoir toutes ses armes offensives dimanche à 17h00 dans le Chaudron. Ayant raté les trois précédents matches de l'En Avant à cause d'une blessure au quadriceps,  Sloan Privat a recouru hier à l'instar de Marcus Coco, remis de son entorse de la cheville qui l'avait contraint à déclarer forfait contre forfait contre Nantes. Victime d'un vilain tacle du Canari Thomasson, Yannis Salibur a assuré hier ne plus ressentir de douleur.

Passeur décisif sur le second but de la victoire de Naples sur le terrain de Benfica, Faouzi Ghoulam finit en tête de son groupe de Ligue des Champions. En huitième de finale, l'enfant de Montreynaud pourrait affronter le QSG de son ancien coéquipier Blaise Matuidi, tenu en échec au Parc par Ludogorets.

"On a la chance de rejouer rapidement. Ce match à Anderlecht est super intéressant. On n’a pas grand-chose à perdre. C’est une rencontre qui peut nous redonner confiance. On va jouer pour la première place et essayer aussi de retrouver des choses dans le jeu qui nous correspondent. Dimanche, ce n’était pas nous" assure Loïc Perrin dans Le Progrès du jour. "Comme on est déjà qualifié, ce sera peut-être un match sans pression qui va nous redonner de l’allant et cette confiance qui nous fait un peu défaut en ce moment" ajoute Bryan Dabo.

Comme le rapporte Le Progrès, les Magic Fans ont décidé de boycotter le déplacement à Anderlecht. Dans un communiqué, ils dénoncent "une hystérie sécuritaire", "une organisation catastrophique par les autorités belges", ainsi que "des restrictions nombreuses et trop contraignantes" comme "l’interdiction du centre-ville de Bruxelles".

A l'instar des MF, l'Union des supporters stéphanois (USS) a également annulé le déplacement de ses adhérents. Les Green Angels, par contre, seront bien là, tout comme les Associés et les Indépendantistes. Environ 400 supporters de l’ASSE sont attendus dans le parcage du Constant Vanden Stock selon le quotidien régional.

Sur France Bleu, le président de Croix Patrice Weynants confirme ses pourparlers avec l'ASSE sur la possible délocalisation du 32e de finale de Coupe de France dans le Chaudron. Extraits.

"C'est impossible de recevoir car nous avons un trop petit terrain et cela serait faire offense à l'équipe de Saint-Etienne et surtout à nos garçons qui méritent mieux que 2 500 spectateurs. Le stadium Nord pourrait être une solution avec ses 18 000 spectateurs mais nous n'arriverons pas à le remplir. La location est un peu cher et nous n'avons pas forcément l'expérience pour organiser un tel match concernant la sécurité. Si c'est pour attirer 7 à 8000 spectateurs et laisser une bonne partie des recettes à la sécurité ou à la location ce n'est pas très intéressant.

J'ai échangé avec Dominique Rocheteau, pour moi ce n'est que bénéfique. Je suis d'une génération où le stade Geoffroy-Guichard voulait dire quelque chose. Jouer contre les verts c'est une forme d'aboutissement pour notre club, qui, depuis quatre saisons, fait d'excellentes prestations en Coupe de France. Saint-Etienne c'est encore une image qui reste appréciée dans le nord. Vous vous rendez compte, j'ai eu Dominique Rocheteau au téléphone ce matin, pour moi, il représente encore l'ange vert !"

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le capitaine rennais Romain Danzé plastronne après son succès contre Sainté.

"Les Verts ont été inoffensifs à cause de nous (rires). On leur a mis une grosse pression, on est allé les chercher en jouant très haut. On les a complètement empêchés de ressortir. On a joué dans leur camp, on a su combiner dans leur camp, se créer des occasions. On a eu de la difficulté à inscrire le second but. Je pense que si on le met un peu plus tôt, ça peut défiler derrière, avec un troisième et un quatrième ! (rires)."

Sur le site de 20 Minutes, le président de l'Iris Club de Croix explique pourquoi il préfère joueur le 32e de finale de Coupe de France dans le Chaudron plutôt que dans le Stadium Nord.

"Ça ne nous emballe pas d’aller jouer au Stadium. C’est un stade communautaire, pour lequel on a payé des impôts, qu’on nous demande de louer à un prix élevé. Alors qu’on est un club appartenant à la MEL [métropole européenne de Lille] qui, en plus, ne nous donne aucune subvention vu qu’elle préfère privilégier les clubs de haut niveau. Imaginez, il faut payer non seulement la location mais aussi les salons de réception, la sono, le nettoyage, les jardiniers, un concierge ou encore un électricien. Mais où va-t-on ?" s'interroge Patrice Waynants (photo).

Vice-président de la MEL en charge des sports, Danny Wattebled refuse qu'on mette en cause la métropole lilloise. "Ce n’est pas la location qui coûte cher mais la sécurité. Et ça, ça ne dépend pas de la MEL. Après, si Croix veut se faire plaisir en allant jouer à Geoffroy-Guichard, c'est autre chose. Mais qu’on ne dise pas que la métropole ne joue pas le jeu. Il ne faut pas tout mélanger."

Selon le quotidien gratuit, la balle est désormais dans le camp de Saint-Etienne. Consultée par Croix, l'ASSE va réfléchir à la proposition de jouer la rencontre dans le Chaudron et donnera sa réponse d’ici jeudi.

Le groupe pour le dernier match de la phase de poule d'Europa League, ce jeudi à Anderlecht, est déjà tombé. Il compte 21 unités mais pas Robert Beric ni Ronaël Pierre-Gabriel, pas encore de retour (malgré celui de ce dernier avec les U19 ce week-end). Ce déplacement se fera également sans Ole Selnæs, ni Nolan Roux, mis au repos. Les jeunes Anthony Maisonnial, Benjamin Aulagnier et Habib Maïga sont eux du voyage.

Ruffier, Moulin, Maisonnial

Théophile-Catherine, Malcuit, Perrin, Pogba, Lacroix, M'Bengue, Polomat

Pajot, Veretout, Saivet, Dabo, Maïga

Søderlund, Aulagnier, Hamouma, Tannane, Monnet-Paquet, Nordin

Dans la dernière édition de Nord Eclair, le maire de Croix et le président du club local se réjouissent d'affronter Sainté en 32e de finale de Coupe de France. Le second aimerait jouer le match à GG !

Régis Cauche : "Nous ne verrons que du vert. C’est un club emblématique, c’est toute notre jeunesse… Ce sera un merveilleux souvenir pour nos joueurs. Comme notre complexe Henri-Seigneur n'est pas aux normes, je vais appeler la MEL [ndp2 : Métropole Européenne de Lille] ce mercredi. Je pense qu’on peut attirer dix mille spectateurs au Stadium de Villeneuve-d’Ascq en trouvant un accord. C’est mon souhait… Autant assurer un minimum de recette au club pour un tel rendez-vous !"

Patrice Waynants : "Nous irions bien les jouer dans le chaudron de Geoffroy-Guichard. Qu’irions-nous faire au Stadium ? Moi, je suis partant à 2 000 % pour aller jouer dans le Forez ! Je vais prendre contact avec les dirigeants de l’ASSE pour connaître les conditions. Le but du jeu est tout d’essayer de mettre un peu de sous dans la caisse. La nuit porte conseil, et nous avons jusqu’à lundi pour donner notre accord. Il y a deux saisons, nous étions allés à Andrézieux, situé à quelques kilomètres. Cette fois, nous n’aurons rien à perdre. Pour mes gars, jouer dans ce chaudron mythique, devant dix mille spectateurs, serait un grand bonheur, avec la perspective de faire un beau déplacement."

Titularisé pour la 5e fois de la saison en L1 avant-hier à Rennes, Bryan Dabo revient sur la piteuse prestation des Verts aux Roazhon Park dans Le Progrès du jour. Extraits.

"C'est frustrant, on’a pas eu d’occasions. On n’a pas proposé, non plus, un jeu digne de l’ASSE. Mais ce n’est que notre 4e match perdu cette saison. La situation n’est donc pas affolante. Physiquement, c’est dur, on vient d’enchaîner notre 25e match. C’est vraiment beaucoup. Il n’y a que Monaco qui en a joué autant. Je ne vois pas d’autres explications. Si ce n’est pas physique, cela m’étonnerait que ce soit mental ou qu’il y ait un problème tactique ou de qualité. Avec les joueurs que l’on a dans l’équipe, si on n’arrive pas à proposer un jeu qui va crescendo, c’est que l’on a un problème. Mais je ne pense pas que ce soit ça. La répétition des matches, ça use. On affronte des équipes qui n’ont qu’un match par semaine. Nous, on en a deux depuis le début de saison. Ça fatigue forcément."

Se disant "sidéré et révolté" par la "médiocrité", "l'absence d'enthousiasme et de rythme" de joueurs stéphanois "tétanisés" à Rennes, Robert Herbin tacle le capitaine et l'entraîneur des Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Loïc Perrin doit faire preuve d’autorité. Je sais que ce n’est pas dans son caractère. Je regrette qu’il n’ait pas rappelé à ses partenaires qu’il y avait un match à jouer et qu’il fallait le gagner. Il aurait dû essayer de les réveiller. Moi aussi, à mon époque, j’étais le capitaine de l’équipe. Dans ces périodes, j’engueulais tout le monde. L'équipe est modifiée à chaque match, ce n’est pas ma façon de voir les choses. Il faut de la stabilité. Quand les joueurs se connaissent, il y a beaucoup plus de rythme et beaucoup moins d’erreurs que lorsqu’ils jouent un match sur deux. Christophe Galtier essaie de contenter tout le monde, c’est une grosse erreur. Il faut contenter le public et maintenir la meilleure équipe, hormis s’il y a des blessures bien sûr. J’attends une réaction. J’espère que Loïc Perrin et Christophe Galtier sauront parler aux joueurs."

Irrité par les dernières prestations des Verts, l'ancien létarl gauche stéphanois Hérita Ilunga milite pour un repositionnement de Henri Saivet dans la dernière édition de France Football. Extraits.

"Peut-être que l'on hésite davantage à se livrer, à se déséquilibrer vers l'avant, de peur de prendre un but, sachant la galère que ça va être ensuite d'en planter un. C'est sans doute pour cela que l'on voit une équipe davantage dans la réaction que dans l'action. Il suffit de voir le nombre de fois où les Verts ont été menés cette saison avant de recoller au score. Il n'y a pas de bonne dernière passe s'il n'y a pas de bonnes premières à la construction du jeu. Loïc Perrin, Sainté possède un joueur très habile dans la relance. Je le connais, il peut mettre la balle partout où il veut, c'est impressionnant. Pourtant, je vois parfois la défense se précipiter, dégager ou chercher à jouer très direct. Et ça, ce n'est pas l'idéal pour installer une assise technique, une domination collective. Tout est un peu à l'arraché.

Pour que le trio du milieu de terrain fonctionne, il faut aussi qu'autour ça s'anime correctement. Or, pour l'instant, je ne vois pas une grande coordination dans les courses, les appels. Par exemple, devant, j'aime beaucoup Tannane et Monnet-Paquet, mais j'ai le sentiment qu'ils tentent des percussions, des coups de boutoir, chacun à son tour. Il n'y a pas vraiment de mise en situation. C'est aussi pour cela que le jeu semble laborieux car, à chaque fois, il faut un petit exploit pour passer.

Henri Saivet a le coffre et l'intelligence nécessaires pour évoluer dans le cœur du jeu comme relayeur. Mais c'est un tel créateur que j'aimerais le voir en électron libre, entre les lignes, aller apporter l'éclair technique aux avant-postes. Là, je pense qu'il use beaucoup de gomme dans l'entrejeu. Orienter, multiplier les passes, d'autres peuvent le faire dans cet effectif. Cependant, avec son jeu en rupture et sa qualité technique dans les trente derniers mètres, l'ASSE n'en a pas 36 comme lui. Et quand je vois comment l'avant-centre est isolé, que ce soit Beric, Söderlund ou Roux, je me dis que Saivet serait plus utile près d'eux."

Le site marocain Almarssadpro a compilé ce lundi toutes les actions du brouillon numéro 10 des Verts au Roazhon Park.

Dans la dernière édition de France Football, l'ancien entraîneur stéphanois Elie Baup donne son avis sur les diificultés des Verts. Extraits.

"Robert Beric n'en finit pas d'enchaîner les forfaits depuis plusieurs semaines. C'est un souci car Alexander Söderlund n'est pas du tout du même standing et Nolan Roux est avant tout un gros combattant mais pas aussi adroit. A un moment, ce manque d'efficacité finit non seulement par se traduire sur le plan comptable, à savoir que Saint-Etienne concède des points qu'il aurait pu engranger en étant plus réaliste, mais aussi par avoir un impact sur l'expression collective. Car, au moment de faire le jeu, il y a un doute sur la capacité à convertir les situations. 

Globalement, la base défensive, qu'elle soit à trois ou à quatre, on voit à peu près ce que ça donne.  Au milieu, le trio Veretout-Selnaes-Saivet s'est imposé, même si Christophe Galtier varie le dispositif. En clair, c'est surtout devant qu'il cherche la bonne formule : une pointe, deux pointes, une pointe avec un 9 et demi juste derrière, deux vrais joueurs de couloir dans un 4-3-3, avec des latéraux dans un 3-5-2, etc. Je ne sais pas ce qu'il n'a pas encore tenté. Il n'arrive pas à dégager une animation type car il n'obtient pas les réponses souhaitées.

Franchement, sur le papier, ce milieu n'a rien à envier à celui de Nice qui parvient pourtant à mieux poser le ballon. Selnaes est un très bon footballeur, Veretout a déjà joué meneur de jeu et il n'est pas besoin de détailler le talent de Saivet balle au pied. Dans ce secteur, ils ont ce qu'il faut.  Je trouve que globalement l'ASSE a beaucoup cherché à doubler les postes pour pouvoir jouer toutes les compétitions et notamment l'Europe, ce qu'il faut saluer. Mais pour faire le nombre, le club devrait davantage piocher dans son centre de formation et garder ses moyens pour cibler une ou deux grosses pointures offensives. C'est ce qui coûte le plus cher car c'est une denrée rare. A mon avis, c'est la seule solution pour permettre aux Verts de  franchir un cap supplémentaire. Reste à savoir si les dirigeants sont dans logique…"

Après une terne performance contre le Stade Rennais (pour ne pas dire plus), difficile de trouver des motifs de satisfaction. Alors c'est le moment pour se pencher sur le Club par Club qui nous donne encore une légère avance par rapport à la saison passée, notamment par la capacité de cette équipe à encaisser peu de buts, et donc à peu perdre.

A trois matchs de la trêve, ce n'est néanmoins plus qu'une avance d'un point que les Verts possèdent sur leur prédécesseurs alors que les matchs restant s'étaient soldés par trois victoires. Dès lors pour atteindre un bilan similaire, pas d'autre choix que de rompre la dynamique et de remporter les confrontations avec Guingamp ainsi qu'avec Nancy et Lorient, tous deux englués dans le fond du classement.

L'Iris Club de Croix accueillera l'ASSE en 32e de finale de Coupe de France le week-end des 7 et 8 janvier 2016. Jouant également en vert, ce club de la métropole lilloise, classé actuellement 9e du groupe A de CFA, avait éliminé Andrézieux en 16e de finale il y a deux saisons avant de s'incliner aux tirs au but en 8e face à Concarneau.

Compatriote des Mauves Alexandru Cipciu et Nicolae Stanciu, Istvan Kovacs sera au sifflet ce jeudi à 19h00 au stade Constant Vanden Stock (Bruxelles) pour la finale du groupe C de l'Europa League qui opposera Anderlecht à l'ASSE. Ce Roumain de 32 ans n'a jamais arbitré de club français en Coupe d'Europe mais il officiait quand les Bleus se sont imposés 3-0 en Arménie il y a deux ans à Erevan.

Si les Verts affronteront Nancy dans 10 jours en Coupe de la Ligue, c'est bien le tirage de la Coupe de France qui aura lieu ce soir. Placée dans le Groupe D, l'ASSE pourra une nouvelle fois tomber sur le QSG, et ce dès son entrée en lice. Pour rappel, le tirage aura lieu à la Tour Eiffel à 21h (Eurosport 2).

La liste des adversaire potentiels :

FC Metz (1, L1)

LOSC (1, L1)

Paris Saint-Germain (1, L1)

SC Bastia (1, L1)

RC Lens (2, L2)

RC Strasbourg Alsace (2, L2)

Stade de Reims (2, L2)

FC Chambly Thelle (3, National)

SAS Football Epinal (3, National)

Croix Football Iris Club (4, CFA)

AS de Prix-lès-Mézières (5, CFA 2)

Ent. Feignies Aulnoye FC (5, CFA 2)

FC Luneville (5, CFA 2)

Sarreguemines FC (5, CFA 2)

AS Excelsior (6, DH)

Quotidien régional le plus lu dans l'Hexagone, Ouest-France fracasse les Verts dans sa dernière édition. Extrait.

"En conférence de presse, Christian Gourcuff a adressé un tacle mérité à Christophe Galtier, sans le citer : "On ne fait pas du foot pour s'emmerder. Là, on ne s'est pas emmerdé". Sans stratégie, liant ni motivation, indignes de la présence de 600 fans dans le parcage, les Stéphanois ont été calamiteux."

En conférence de presse, Galette a commenté hier après-midi la déroute de son équipe au Roazhon Park. Extraits.

"C’est sûrement le plus mauvais match que j’ai vécu depuis très longtemps. C'erst un non match. Je ne vois plus les joueurs faire les efforts les uns pour les autres compenser les manquements, les erreurs. Est-ce lié à la fatigue, à l’usure ou peut-être à trop de rotations ? Il faut trouver de la fraîcheur, surtout mentale. Il y a trop d’erreurs commises pour ce ne soit pas lié à la fraîcheur mentale.

Mes joueurs ne prennent aucun plaisir. Le plaisir passe à travers les résultats et on ne peut pas en avoir avec ce type de prestation. Est-ce lié à l’énergie qu’il a fallu mettre pour arracher des victoires dans d’autres matches ? Sûrement mais c’est la faute à tout le monde. Ça peut être inquiétant et ça l’est. Il va falloir trouver du carburant, d’autres joueurs ou une autre manière d’aborder le onze de départ."

Le capitaine des Verts commente la défaite à Rennes dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On a du mal à produire du jeu, à être dangereux et à se créer des occasions. On perd, c’est normal vu le contenu. Cela devait arriver. Contre Marseille, on a subi et on a eu un peu de réussite. Cela ne peut pas marcher à chaque fois. Même s’il ne faut pas dramatiser, on doit prendre conscience de la situation. Au niveau des résultats, ce n’est pas catastrophique. On n’a pas perdu énormément de matchs mais c’est dans le contenu où ça devient compliqué.

Dimanche, ce n’était pas nous. Des périodes compliquées, cela arrive dans une saison. Il faut les passer en prenant le plus de points possibles même si on n’est pas très bon. Les qualités, on les a. Maintenant, il faut être fort mentalement. En ce moment, on ne l’est pas. On doit faire preuve de caractère et d’encore plus de détermination. On doit être plus exigeant envers nous-mêmes. Notamment pour garder les ballons sinon ça revient à chaque fois."