Le conseil fédéral de la Fédération française de football a préféré Lens et Nancy à Toulouse et Saint-Etienne pour compléter la liste de ville hôtes de l'Euro 2016, déjà composée par Saint-Denis, Paris, Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux et Nice. Le Stadium municipal et le stade Geoffroy-Guichard endossent le statut de stades de réserve en cas de désistement.
Le stade Marcel-Picot de Nancy a été choisi pour accueillir des matches de l'Euro 2016. (Maxppp) Les chiffres clés de l'Euro 2016 Le tour des stades avant l'Euro 2016 Le verdict était attendu avec fébrilité par les maires et présidents de club concernés et la nouvelle est tombée ce vendredi en milieu de journée. En plus de Saint-Denis, Paris, Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux et Nice, le conseil fédéral de la fédération française de football a choisi de désigner Lens et Nancy pour accueillir l'Euro 2016. Candidats déclarés, Toulouse et Saint-Etienne devront se contenter d'un statut d'hôte de réserve.
Bénéficiant de l'appui du président de l'UEFA, Michel Platini, Nancy et son stade Marcel-Picot étaient quasiment assurés de faire partie de la liste. Le Stade Felix-Bollaert de Lens était en revanche dans une position plus délicate. Malgré la descente du club en Ligue 2, l'enceinte des Sang et Or, qui avait déjà accueilli des matches de la Coupe du monde 98, a pourtant bien été retenue. Là aussi, l'influence de Gervais Martel, vice-président de la FFF, a dû peser dans la balance.
"Je ne vois pas pourquoi on serait écarté alors qu'on a un projet. Mon permis de construire, il est déposé, c'est tout de même un élément important", avait expliqué le dirigeant nordiste la veille en conférence de presse. Les gens qui vont voter demain connaissent l'attractivité de Lens et de son public ainsi que la compétence au niveau de l'organisation car depuis 1984, le club artésien organise des compétitions. Le Nord-Pas-de-Calais est une région très jeune située à un endroit stratégique. Lens est à une heure de Bruxelles, à une heure et demi de Londres par l'Eurostar et à cinquante minutes de Paris par le TGV. Nous avons donc des atouts qui sont extraordinaires".
Toulouse y croyait
C'est en revanche la soupe à la grimace pour le Stade Geoffroy-Guichard et le Stadium municipal de Toulouse, qui, sauf su
le Stade des Lumières, devrait être achevée en 2014 et pourrait accueillir une demi-finale rprise, n'accueilleront pas l'épreuve. Le Chaudron a souffert de la proximité de Lyon, dont la nouvelle enceinte, De son côté, la ville rose, qui avait pourtant annoncé un projet ambitieux de rénovation et d'agrandissement de son stade, avait bon espoir d'être choisie.
"Le dossier du Stadium a toutes les chances d'être retenu, avait confié François Briançon, élu en charge des Sports et Loisirs à la mairie de Toulouse à La Dépêche du Midi. On a un projet solide et pas cher, au coeur du Sud-Ouest et aux portes de l'Espagne. Par ailleurs, Toulouse a un savoir-faire en la matière. Nous avons déjà accueilli les coupes du monde de football et de rugby. La ville a une bonne réputation en matière de convivialité et d'accueil. L'UEFA juge la ville dans son ensemble, ils s'intéressent à tout, accès, transports etc. Nous avons des atouts par rapport à d'autres villes. Le stade a déjà été rénové, notamment après l'explosion d'AZF. Les travaux consisteraient à une extension des gradins et quelques aménagements". Des arguments qui n'ont pas suffi...
On sait déjà qu'il y aura une demi-finale dans un stade qui n'existe pas...