Totalement d'accord avec toi.Mais je pense qu'il y a bien un craquage éphémère de 3 matchs gagnables après Bâle, (Caen, Guingamp et Angers) ou on prend 1 point sur 3, ce qui fait basculer notre saison d'excellente à normale. Ce craquage est proche de ce que tu dis (et que je partage) : la saturation mentale de Galtier à ce moment là. C'est lui qui perd ces matchs sur des compositions d'équipes hasardeuses. Ce qui est méritoire et me rend optimiste, c'est sa capacité à se ressaisir puisque l'équipe enchaine ensuite une série de succès. Ce qui me rend optimiste c'est précisément la capacité de Galtier de toujours rebondir et repartir. Sur ce plan c'est une force de la nature .. Je doute personnellement plus de la lucidité de Romeyer à nous faire franchir ce palier (mais c'est un autre débat)Olaf wrote:Je ne voulais pas me prononcer sur le fond de jeu ; seulement remarquer qu'il n'y a pas eu d'effondrement post élimination en C3. Il y a eu des hauts et des bas, exactement comme tout le reste de la saison.
En revanche, le craquage systématique dans les moments décisifs (contre Monaco, Marseille, Bâle, et les 3 derniers matches de la saison - à l'exception du derby retour) est un indicateur incontestable des limites de l'équipe.
Je l'ai déjà remarqué ailleurs, mais je pense que le phénomène d'usure est patent pour Galette et Romeyer, mais aussi pour une bonne part des cadres du groupe qui sont là depuis 4 ans au moins (Sall, Clément, Lemoine, Cohade, Hamouma ; Ruffier et Perrin ont même eu eux aussi des coups de moins bien inhabituels ; Brison et Clerc dont le remplacement est difficile).
Quand tu es soumis à un niveau d'exigence et de compétition depuis très longtemps avec les mêmes personnes et que tu atteins tes limites, tu commences à perdre la maîtrise et tu as besoin de vacances et/ou de repartir sur un autre projet.
Le second souffle doit être apporté par des KTC, des Tannane, des Beric, des Pajot, des Selnaes, etc.
Une chose, les matchs de Bâle, Monaco et Marseille sont plutôt bon dans notre maîtrise collective si ce n'est la perte de lucidité en fin de match ... C'est une limite, mais je ne l'impute pas à ce phénomène de saturation ...
je suis d'accord quand tu mets en avant la nécessité des nouveaux de jouer ce rôle de cadre pour le futur. Ce qui me rend sceptique c'est qu'à l'heure de vérité aucune recrue n'a joué l'année dernière un rôle essentiel, et ce sont encore les anciens qui ont tenu la baraque. 1) ça met en avant nos lacunes dans le recrutement et un certain échec du recrutement l'année dernière, donc la nécessité de mieux le préparer en passant de l'opportunités à la définition et recherche de profils 2) que l'on doit encore être prudent cette année sur le grand ménage des anciens. Nous aurons encore besoin de joueurs parmi les Ruffier, Perrin, Bayal, Clement, Lemoine, Cohade ....