Olaf wrote:- La formulation exacte ne peut pas être retenue : il ne s’agit pas d’un verbatim. N’importe qui ayant déjà fait une interview avec une contrainte de signes confirmera qu’entre ce qui est dit et ce qui est finalement écrit, il y a toujours une différence : on enlève des questions, on accole ensemble des choses qui n’ont pas forcément été dites au même moment. De plus, il y a en l’espèce des allers-retours français/italien qui peuvent introduire un biais encore plus important – une traduction, ça ne peut pas être neutre. Le sujet « j’ai envie de voir du pays » n’a peut-être pas été lancé par Galette, mais par une question du journaliste qui l’a ensuite effacée, comme dans l’hypothèse que j’ai faite un peu plus haut.
- De même, il a peut-être dit « Saint-Etienne est mon club et je ne le quitterai qu’avec beaucoup de regrets », mais ça a été coupé au montage.
- Que l’entretien soit très tourné Italie, je ne vois pas où est la surprise : c’est la Gazzetta dello Sport qui interviewe, son public est italien, c’est absolument normal ! Ca aurait été « When Saturday Comes », on aurait lu « la Premier League ça fait rêver » et « J’ai eu une expérience à Portsmouth », « je parle l’Anglais », etc.
- L’initiative de l’interview ? Forcément, j’en sais rien du tout. Après, Galtier n’est certes pas une icône, mais ce n’est pas non plus un obscur inconnu. Et puis quelle est sa place dans le journal : par exemple, si elle s’insère dans un dossier spécial L1, ça n’a pas la même valeur que si elle s’insère dans un dossier « Mercato ». En tout cas, cette interview n’apparaît nulle part sur le site web de la Gazzetta, ou alors j’ai pas trouvé.
En fait, s’il y a bien un reproche qu’on peut difficilement faire à Galette jusqu’à présent, c’est celui du manque de professionnalisme. C’est pour ça que je me méfie de toute conclusion hâtive quant à cet interview. Je ne serais pas étonné qu’en réalité, Galtier ait voulu tenir le même discours sur le fil que d’habitude (pas forcément partir, mais pas forcément rester, ça dépendra de qui se présentera), mais que les biais de la traduction et de la reformulation aient fait basculer du côté le plus sensationnel.
Pourquoi pas !! Olaf tu ferais un bon avocat.
Le souci est que si effectivement le montage de l'interview déforme ses propos ou bien ne rend pas exactement le contexte, Galtier peut immédiatement corriger la mauvaise interprétation du public. Il reprend la parole devant les médias et clarifie sa position. A cette heure il ne l'a pas encore fait et je pense qu'il ne le fera pas. (Edit il vient de le faire et assume, bravo aux présidents d'assumer également.)
Ils nous rejouent la même commedia dell'arte chaque année.
En première phase Zozo qui déclare que Galette lui a dit qu'il resterait la saison prochaine.
Soit c'est exact, soit une mauvaise interprétation des propos, soit un mensonge pour forcer la main, car ensuite Galette fait une dénégation en proposant assez ouvertement ses services à d'autres, tout en restant bien entendu assez flou pour ne pas interdire tout retour arrière.
Ce petit jeu de communication du chat et de la souris pourrait être sympathique si le championnat était terminé, mais nous ne sommes pas encore assurés d'une place européenne.
Ce qu'ils font sont des fautes professionnels à l'encontre des résultats du club au même titre que Tabanou.
Sans doute que la question perturbe le club et les joueurs depuis l'élimination de coupe d'europe, l'équipe est complètement démobilisée depuis lors.
Ce qui est certain c'est que si Galette n'est même pas sûr lui-même de pouvoir encore apporter à l'avenir au club, le mieux est encore qu'il en tire ses conclusions et aille voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Ce genre de "je pars, je pars pas" n'est pas à la hauteur de tout ce qu'il a pu apporter pour faire remonter notre club en haut de tableau. Je préfère le comportement taiseux d'un Ruffier, qui est pourtant bien compris, si une bonne proposition arrive il part, sinon il reste. Simple comme de l'eau de roche, compréhensible, et qui nous préserve de baratin inutile. Notamment la tirade que l'on entend sur ce thread du mal aimé, quel entraineur n'a pas des critiques, tout le monde est critiqué, même le Président de la République élu au suffrage universel direct l'est.
Roro et Zozo ne sont pas non plus exempts de tout reproche, leur situation de quémander le maintien en place de leur entraineur donne l'impression qu'il est le personnage le plus important du club. A un moment donné on ne peut pas empêcher de partir quelqu'un qui le souhaite. Si l'institution verte ne peut pas se relever du départ d'un coach, il y a des questions à se poser. Galette est effectivement l'homme fort du club car c'est lui qui donne le tempo et qui est craint. Nos Présidents n'ont pas ces qualités là. Si remplacement il doit y avoir, le profil devra également correspondre à un fort caractère, bosseur et meneur d'hommes, que semble avoir Kombouaré, plus qu'un professeur de jeu, genre Alain Perrin à noter sur son cahier, on ne sait quoi.