la buse wrote:Faut-il rappeler que le GIEC qui étudie les évolutions du climat depuis des années est composé de scientifiques de toutes catégories, de haut de niveau, qu'il croise un nombre incalculable de données, qu'il est totalement indépendant de tout pouvoir, de tout Etat et de tout lobby ?
Ceux qui les traitent d'écervelés sont les mêmes qui mettaient Galilée sous les verrous.
Remettre en cause les dogmes, les castes, les intérêts privés, les croyances, ou tout autre inculture préétablie passe obligatoirement par un affrontement avec l'obscurantisme organisé. Mais au final les sociétés finissent toujours par évoluer positivement. Cela peut être parfois long, pas sur ce sujet du réchauffement qui voit le taux de catastrophes se multiplier de façon exponentielle.
Tiens par exemple aucune gelée l'hiver dernier à Sainté, du jamais vu.
Justement, le fonctionnement du GIEC, c'est quelque chose de tres surprenant pour un organisme scientifique. C'est la premiere fois que nous avons un organisme scientifique mondial dont la finalite est d'eclairer les decisions politiques et dont le fonctionnement repose sur le principe du consensus, bref, sur une modalite politique et non scientifique.
C'est par ailleurs le seul organisme scientifique de cet ordre au sein de l'ONU avec un impact direct et important sur la ventilation de nombreuses aides au developpement. Il faut ecouter le discours critique des autorites de nombreux pays en developpment qui voient les fonds internationaux se detourner des preoccupations sociales.
L'exemple de Galilee montre justement, qu'en matiere scientifique, un individu seul peut avoir raison contre la majorite. Le GIEC n'est franchement pas receptif aux discours plus mesures sur l'impact de l'homme et de nombreux scientifiques ont ete contraints de le quitter. Bref, il fonctionne aujourd'hui pour trouver ce qu'il cherche, ce qui est bien inquietant.
Les piliers du discours sur le rechauffement climatique sont toujours les memes, a commencer par l'equipe qui etait parvenue a en faire une preoccupation politique mondiale avec le scenario d'un emballement, la courbe en crosse de hokey, a laquelle plus personne ne croit.
La partie releves de donnees et explications scientifique du GIEC est tres interessante. Par contre, comment accorder autant de place a des modelisations dans une sience aussi jeune et complexe? Ces modelisations sont systematiqument tres largement surevaluees mais ce sont pourtant ces chiffres que l'on retrouve dans la presse, bien plus que ceux issus de l'observation.
J'ai souvernir d'un prof de la matiere, proche du GIEC, qui soutenait l'interet du catastrophisme en termes pedagogiques pour s'adresser au grand public. Cette demarche me semble biaisee par des objectifs de nature fondamentalement politique.
D'ailleurs le drame de cette approche, c'est qu'a partir du moment ou il faudra expliquer que la situation n'est pas cataclysmique comme annonce depuis 50 ans mais qu'elle reste preoccupante, les gens se detourneront du sujet est des legitimes preoccupations environnemetales.
A trop vouloir crier au loup...