Notre équipe préférée, celle qu'on arrête pas de jouer, mais qu'arrête (presque) pas de nous planter !


4 fois la saison passée : Lille partage avec Lorient le titre envié de sparring partner le plus fréquent des Verts depuis un an. Si les Stéphanois ont toujours su faire respecter leur loi en coupe (avec la complicité du poteau droit de Ruffier) et sont les principaux responsables de l'absence lilloise en Europe pour la première fois depuis 2009, les Ch'tis ont pris 4 points sur 6 en championnat. C'est pile leur moyenne habituelle : depuis la remontée des Verts en 2004, les Lillois ont engrangé 36 points sur 54 possibles. Un passif qu'il serait bien d'éponger rapidement. En commençant par une victoire dimanche, par exemple.


1- Le parcours

 

Le LOSC a fait un parcours de préparation sans faute : 5 matches, 5 victoires, 10 buts marqués, 3 encaissés. C'est très bien...mais aucune équipe de L1 n'était au menu. Ca n'a peut-être rien à voir, mais le début de championnat est mitigé : victoire inaugurale étriquée contre Lorient, défaite rageante à Reims. Lille doit encore avaler le changement de direction sportive (une page de 5 ans de Garcia à tourner, quand même !), ainsi que la perte de trois cadres...


2- L’effectif

 

Il est difficile pour le moment de bien cerner cette équipe. Le changement d'entraîneur a bien sûr des répercussions sur l'organisation de l'équipe ; le départ de cadres au mercato change la donne ; l'effectif offensif est problématique : entre reprise tardive, suspension et bons de sortie pas encore validés, Girard ne sait pas encore sur qui il peut vraiment s'appuyer pour la saison.

 

Ce qui est certain, c'est que l'assise défensive est déjà en place, malgré les départs de Chedjou et Digne. Enyeama, de retour de prêt, devient le numéro 1 devant Elana (qui rappelons-le avait fini la saison dernière n°2 après Mouko). Kjaer et Basa forment la défense centrale, avec Rozenhal et Soumaoro en dépanneurs ; Béria garde la droite devant Djibril Sidibé ; Pape Souaré prend la gauche, avec Béria prêt à coulisser pour le suppléer le cas échéant. Jeanvier joue jusqu'à présent les utilités à droite.

 

Si à Montpellier, René Girard confiait l’entrejeu à deux hommes, il semble privilégier la densification avec Lille. Ainsi, un trio Balmont/Mavuba/Gueye (de droite à gauche) a pour l'instant sa faveur ; le nouveau venu Delaplace et Souahilo Meïté apportant la profondeur de banc. C'est à Marvin Martin qu'incombe la tâche de faire le liant vers un duo de pointe, où pour le moment Kalou et Origi tiennent la corde. Rodelin (qui avait gagné ses galons de titulaire avec Garcia), Roux (suspendu contre Sainté), Ruiz et Ryan Mendes apportent de la profondeur de banc, en attendant que Thauvin soit prêt - ou suffisamment motivé. De Melo semble superflu.

 

L'équipe possible : S'il reste dans la même lignée, le 11 de Girard ne devrait pas être loin de ça, le tout positionné en 4-4-2 losange :
Enyeama - Béria, Kjaer, Basa, Souaré - Mavuba, Balmont, Gueye, Martin - Kalou, Origi.
On notera que les deux défenseurs centraux ont des petits bobos, mais qui ne devraient pas les empêcher de jouer. Enfin, Rodelin pourrait être préféré à l'un des deux attaquants.


3– Souviens-toi les dernières fois

 

Les rencontres ASSE-Lille de l'année passée ont été le théâtre de quelques moments marquants dans la saison. Tout a commencé dès la première journée : malgré la combinaison Cohade-Hamouma, deux recrues se mettant en évidence dès leur première apparition, Lille s'impose 2-1 à Geoffroy Guichard dans les arrêts de jeu, confirmant sa réputation de bête noire. La revanche n'en est que plus belle, en janvier : en demi de coupe de la Ligue, les Verts s'imposent au terme d'un match largement dominé, mais qui faillit mal se terminer (le poteau droit de Ruffier sus-cité détournant la frappe de Payet en fin de match puis le péno de Balmont).
Peu après, les Verts réalisent un match de haute volée en coupe de France, victoire 3-2, mais le score aurait pu être plus large. Enfin, le match nul 1-1 de clôture priva les deux équipes de la 4è place.

 

On retiendra aussi de ce quadruple affrontement une vraie bataille tactique à plusieurs manches, avec un Rudi Garcia innovant pour contrer la belle machine stéphanoise. On espère que les ASSE-Lille de cette année soient au niveau !