Griezmann était vert

01/06/2017
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Il y a sept ans, Le Monde nous apprenait que l'ASSE avait recalé Antoine Griezmann quand ce dernier avait 13 ans. L'attaquant des Bleus et des Colchoneros confirme cette information dans son autobiographie "Derrière le sourire" parue le mois dernier aux éditions Robert Laffont. Extraits.

 

"Mes prestations intéressantes à Mâcon avaient fait grandir ma réputation dans la région et au-delà. Des clubs ont commencé à me superviser, des recruteurs m'ont invité à passer des essais. Le premier auquel j'ai participé s'est déroulé à Auxerre. L'AJA a estimé que j'avais des qualités, mais ne m'a pas retenu. Lyon a été le suivant sur la liste. Pendant un an, mon père m'a emmené tous les mercredis m'entraîner une heure avec l'OL, à la Plaine des jeux de Gerland. Les dirigeants lyonnais ont songé à me proposer un accord de non-sollicitation (ANS). Parmi les cinq décideurs de l'OL pour l'ANS, deux n'étaient pas d'accord pour que je sois engagé. Ils estimaient qu'il y avait de meilleurs footballeurs que moi.

 

Lorsqu'on me fermait la porte, la réponse ressemblait souvent à ceci : "Votre fils est bon, mais on va patienter encore un peu. On va le laisser dans son club à Mâcon, qu'il poursuive sa progression. On continue de le suivre." Ce discours, je l'ai souvent entendu. Parfois je me décourageais. A leur tour, Sochaux et Saint-Etienne ont dit non. J'approchais des 14 ans. Sur le chemin du retour, quand mon père me ramenait, le trajet me semblait bien long et la désillusion encore cuisante. Je n'étais pas d'humeur. On m'a même fait passer des radios du poignet, au pôle Espoirs de Vichy, afin d'évaluer ma croissance.

 

Les clubs cherchaient surtout de grands gabarits, puissants et physiques, sans trop varier les profils, oubliant de penser à demain. Les critères de sélection pouvaient consister à tester la vitesse sur 40 mètres. Si on ne descendait pas sous un temps minimum, nous étions éliminés. Drôle de conception du footballeur... Je ne comprenais pas pourquoi les clubs raisonnaient uniquement sur des critères physiques au lieu de se baser sur les promesses entrevues. A l'époque, les centres de formation voulaient des résultats immédiats et optaient pour la facilité, ne misant pas sur l'évolution du joueur.

 

Le test suivant m'a mené à Metz. Cette fois, ça semblait bien parti. Le discours tenu à mon père, auquel j'ai assisté, était rassurant. "Normalement, c'est bon. Je vous le confirme dans la semaine mais nous devrions prendre votre fils." Une semaine plus tard, pas de nouvelles. Trois semaines de plus, et toujours pas de confirmation. C'est par un recruteur du FC Metz que j'apprends que finalement je n'étais pas sélectionné. J'en ai pleuré de rage. Metz a décidement des problèmes avec sa détection : ils avaient recalé Michel Platini car ils avaient jugé que sa capacité respiratoire était insuffisante.."

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