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Juju convaincu qu'on l'emportera en Gambardella

22/04/2019
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Sur France Bleu, Julien Sablé a longuement évoqué la Gambardella ce soir avant la finale qui opposera les Verts aux Violets samedi à 17h15 (match à suivre en direct sur France 4 et Eurosport 2).

"Dimanche avec les pros on reçoit le TFC dont le président délégué est Jef Soucasse. J'ai joué mon premier match en pro avec lui une semaine après avoir remporté la Coupe Gambardella. On a perdu à Lille 2-0 mais c'était une victoire car on a failli descendre en National à cette époque. Jef a été un des premiers joueurs que j'ai rencontrés. Je le regardais avec des grands yeux car je venais le voir tous les week-ends jouer à Geoffroy. C'est une belle personne mais il est parti l'année d'après. Il a été responsable du centre de formation du TFC mais depuis quelques années il occupe plutôt des fonctions administratives. Mais lui comme moi avions envie d'attaquer notre reconversion avec les jeunes. Une après-carrière, c'est anxiogène. Moi je savais ce que je voulais faire, j'ai la chance de le faire dans mon club formateur, mon club de coeur. Les jeunes c'est particulier, c'est un vrai talent.

Ce qui me reste de la Gambardella remportée en 1998, ce sont les émotions de la fin mais aussi celles d'avant car c'est un énorme stress pour un jeune joueur. C'est peut-être le plus gros stress qu'ils vont vivre avant leur carrière professionnelle pour ceux qui réussiront. C'était la première finale au Stade de France donc on a marqué l'histoire avec notre génération. C'était aussi une motivation pour nous. Je retiens la fin, j'ai eu la chance de soulever le trophée comme capitaine. Je me souviens de la communion avec le public qui était lensois ce soir-là. C'est une expérience très particulière car le Stade de France est vide au départ du match, il se remplit au fur et à mesure. On jouait contre le PSG et ensuite la finale de Coupe de France était Lens-PSG. Ça a fini aux tirs au but.

Jouer dans un stade de 80 000 personnes, pour nous c'était magique. On l'a découvert juste avant le match donc ça avait rajouté un peu de stress. Il n'y avait pas les téléphones portables à l'époque pour faire des selfies et tout ça. On n'a pas perdu d'énergie pour ça. Essayer de faire abstraction du contexte pour mieux se concentrer sur le match, c'est le conseil que je donne à Razik, avec qui j'ai une forte relation. Comme j'étais son directeur il n'y a pas si longtemps, on en parle beaucoup. Il y a l'expérience de Jean-Louis aussi. Bien sûr, on en a parlé ce matin. A la fois il faut faire abstraction de ça et il faut vivre l'expérience à fond. Que ce soit Toulouse ou nous, on a tous envie de gagner cette finale. il faut se concentrer sur ce que l'on a à faire.

La fédération a mis un protocole en place pour que les joueurs voient le stade la veille donc il y aura moins cet effet de surprise. Le conseil, c'est qu'ils prennent des photos avant et qu'après il se concentrent sur le jeu parce que de toute façon les émotions et le stress seront là. On ne peut pas l'enlever. Se concentrer sur sa tache, c'est certainement la chose la plus difficile tout au long de la semaine. A nous, et surtout au staff et à Razik d'être le plus confiants possible et de se concentrer sur le plan de jeu. Il sera essentiel pour les deux équipes, il faudra ramener les joueurs à ça chaque fois qu'on va se disperser. Mais c'est aussi une découverte pour le coach, pour le staff. On en parle beaucoup, j'ai énormément confiance en Razik. L'intermède qu'il a connu chez les professionnels lui sert beaucoup aujourd'hui pour gérer ses émotions.

J'ai dirigé le centre de formation, ces jeunes je les ai tous connus. C'est une génération qui a été construite bien sûr par tout un club mais par Razik, qui les a depuis les U12. C'est une génération complète qui est montée au fur et à mesure avec lui. Il faut lui tirer un grand coup de chapeau. Il faut aussi féliciter le travail de Gérard Fernandez, par rapport à la qualité du recrutement, et puis le projet qu'on a pu mettre ensemble depuis quelques années maintenant. Les joueurs sont conditionnés au quotidien pour progresser. Déjà, ce sont des bons hommes. Dans le recrutement, c'est essentiel pour nous. La qualité humaine de ce groupe-là fait que ce sont de bons garçons. Ils ont progressé d'année en année. Il y a du caractère, ce n'est pas tous les jours faciles car la scolarité est aussi essentielle mais ils ont le mental de champion. Ils ont eu l'année dernière la déception de ne pas aller en phase finale des U17. Mais ils sont en finale de la Gambardella et je suis persuadé qu'ils l'emporteront samedi.

A l'instant présent, je ne peux pas dire si William Saliba sera au Stade de France ou dans le Chaudron ce week-end. Je veux quand même saluer Jean-Louis Gasset. Il y a très peu d'entraîneurs qui ont joué le jeu comme il a joué le jeu dans le projet. Je l'ai vu à certains matches se tourner vers moi et me dire "aujourd'hui les petits ils restent sur le banc et demain ils joueront en Galbardella." Il a une pression énorme, il atteint des objectifs uniques aujourd'hui. Je ne peux pas dire où William sera, seul Jean-Louis le sait, avec toutes le contraintes et les objectifs qu'on a. Mais d'autres prendront la relève si William est avec nous à Geoffroy. On est là pour former des joueurs, on n'est pas là pour gagner la Gambardella. Ça met un coup de projecteur mais la vie continuera quel que soit le résultat de samedi. On croit beaucoup en cette génération quel que soit le résultat de la finale. Il y en a beaucoup qui réussiront, qui ont déjà signé leur premier contrat. La Gambardella n'est pas une finalité, par contre rentrer en pro et jouer comme le fait William actuellement, c'est la priorité de notre club.

Gagner la Gambardella, ça vous change la vie. Aujourd'hui on a un lien à jamais. Les 98, quand on a gagné, on peut se revoir n'importe où... Quand on est allé jouer à Nantes, j'ai revu Baptiste Lafleuriel, qui n'a pas fait de carrière professionnelle. On est lié à jamais par ce titre parce que ce sont des émotions tellement fortes. C'est un coup de projecteur, c''est le Graal de votre formation. Ça valide le projet, la compétence de nos éducateurs, de nos U7 jusqu'à notre National 2. Je tiens à saluer tout le travail réalisé par tous, ce n'est pas que le travail de Razik et de son staff. C'est le travail de Laurent Batlles qui a fait des concessions aussi, du directeur. On a mis un projet en place, on va continuer à bosser et à le faire progresser."

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