21pts d’avance sur l’ASSE, 25pts sur le PSG et 29pts sur Lens avant le dernier mois de cons-pétition, il n’y a plus de suspense, Lyon accumule dans l’indifférence générale les RLD d’or saison après saison.

Notre deuxième place interpelle compte tenu du bilan général de notre saison, il vous reste un scrutin pour retrouver un soupçon d’objectivité ! Pour vous aider retour sur les boulettes de Mai.

A vous de voter ici:
http://www.poteaux-carres.com/rld.php


1. Racing Club de Lens

Lens, Paris, Toulouse, y avait du monde au bal des cons. Et ce sont les Sang et or qui iront valser en enfer. Le fruit d’une connerie bien étalée sur toute l’année du choix de l’entraineur au choix des joueurs en passant par le non choix que fut le maintien de Papin accompagné par Leclerc en tuteur.
S’enlisant peu à peu dans la médiocrité, les Lensois avaient dans la dernière ligne droite seulement besoin de taper Metz ou Monaco à domicile pour s’en sortir.
Pas insurmontable a priori. A priori seulement. L’union Papin/Leclerc n’était que de façade, et Martel aura préféré attendre la relégation pour trancher entre les deux.
Ecarter Papin dans la dernière ligne droite pour confier les rennes de l’équipe au Druide aurait pu créer un éléctro-choc. Mais encore eut-il fallu que les décideurs décident…

2. Olympique Lyonnais

Les quenelles savent, c’est désormais de notoriété publique, assaisonner la connerie à toutes les sauces. Pour conclure en beauté une année foisonnante en la matière, ils ont choisi l’option connerie surréaliste à base d’ambiance de crise pour fêter un succès supposé historique pour le club : le doublé fait en effet sur le papier de cette saison la plus aboutie des 7 dernières à Gerbeland.
Et pourtant Aulas pourrit les journalistes pronostiquant le départ de Perrin, ce dernier cachant aussi bien sa joie après le titre décroché à Auxerre, que le peuple Lyonnais devant le défilé anonyme des vainqueurs de la Coupe de retour de Paris. Lyon renverse l’adage : qu’importe l’ivresse pourvu qu’on ait le flacon.

3. AS Nancy Lorraine

On pourrait avoir de la sympathie pour le club lorrain s’invitant dans la course à l’Europe avec ses petits moyens et son gros cœur.
On pourrait mais, entre les débordements du public le soir du match contre Rennes (sièges arrachés en tribune, incidents place Stanislas) et les déclarations foireuses du président Rousselot s’offusquant de l’envie déployée par les Rennais ce soir là, l’ASNL a eu le (char)don de se rendre antipathique en quelques semaines tout en se vautrant lamentablement sur le dernier obstacle.

4. Paris St Germain

Paris a sauvé l’essentiel en prouvant encore une fois que le ridicule ne tuait pas toujours. Pendant que les joueurs faisaient preuve d’un remarquable sang-froid dans un contexte de pression médiatique phénoménale, Mai a permis d’apprécier l’étrange défilé des apprentis présidents (Tahar, Moulin… puis Villeneuve) faisant dans la surenchère au rayon promesses foireuses et déclarations tapageuses.
Moulin, déguisé en Anigo de Saint-Germain en Laye, a trouvé le moyen en quelques semaines d’insulter Plessis, Sadran et Caïazzo avant de se voir éconduit par les actionnaires.
Ces derniers ont finalement choisi le pas plus présentable Charles Villeneuve dont les premières déclarations au JDD (« le sens et les instincts, c’est pour les femmes. Je ne suis pas une gonzesse. Je ne fais rien au hasard ») laissent entrevoir plein de promesses pour la lutte pour les RLD d’or 2009.

5. RC Strasbourg

Le bouquet final à l’envers : 11 défaites consécutives pour conclure l’année (un record dans l’histoire du championnat !), 28 buts encaissés en 11 matchs. Si ça ne s’appelle pas balancer une fin de saison, ça y ressemble furieusement.
On aura rarement vu gadin aussi sévère à l’approche d’un dénouement en championnat. La connerie alsacienne aura été en l’occurrence de ne jamais s’émouvoir pendant la chute, un remake du fameux « jusqu’ici tout va bien, ce qui compte c’est pas la chute, c’est l’atterrissage ».
Les supporters alsaciens ont la haine.