Titularisé dans l'entrejeu lors des deux derniers matches des Verts, Ismaël Diomandé a profité de la trêve internationale pour répondre aux questions des potonautes. 

 

 


Tu es né à Abidjan, où ton oncle dirigeait une structure de formation. Est-ce lui qui t'a persuadé que tu pouvais un jour devenir professionnel ? (Stéphanois)

 

Oui, je suis issu d'une famille de footballeurs, mon père a joué au foot, mes oncles aussi. Au bled, étant tout petit, nous n’avions pas beaucoup de moyens de distractions. C’est pour cela que je me suis mis au foot. Déjà tout petit, mon rêve était de devenir footballeur. A l’âge de 12-13ans je me suis vraiment concentré dessus, j’en ai fait une passion, et c’est de là que tout est parti.

 

Comment as-tu vécu le passage du football en liberté dans les rues ou le quartier au football de club ? (Stéphanois)

 

Au bled, mon oncle avait son petit club, un centre de formation qui s'appelait "Solo Diomandé". Ce n’était pas un centre huppé mais bon… Nous étions un groupe de jeunes, tous les soirs on allait taper dans le ballon, on n’avait pas assez de moyens pour avoir beaucoup de matériel, mais c’est ici que tout à débuté pour moi.

 

Qui t'a persuadé de prendre une licence à Aubervilliers ? (Stéphanois)

 

Quand je suis arrivé à Aubervilliers, pour moi l’important dans ma tête ce n’était pas trop l’école mais le foot. J’ai dit à mon père que ce serait mieux si je jouais dans un petit club pour m’entraîner ici, et après j’ai pris une licence à Aubervilliers. J’ai fait des essais car au départ l’effectif était complet, mon père les a convaincus de me laisser faire un essai, et après le premier entraînement le test a été concluant.

 

Après ton passage à "Auber", tu intègres le Centre de Formation de Paris : tu y restes un an, et, ensuite, tu décides de tout arrêter. Pourquoi ? (Stéphanois)

 

J’y suis allé pour jouer en 16 Nat et j’ai fait un bon championnat là-bas, ce qui a suscité l’intérêt d’autres clubs. A la suite de ça, cela s’est mal passé avec les dirigeants. A l’époque, quand il y avait des contacts avec d’autres clubs, ils gardaient les informations pour eux donc j’ai décidé d’arrêter après un an. Je me suis retrouvé deux ou trois mois sans club, et c’est là que j’ai pris ensuite une licence au Paris FC.

 

Un an après tu débarques à l'ASSE. Est-ce vrai que Rennes et Valenciennes t'avaient contacté ? Quelle a été la raison de ton choix ? (Stéphanois)

 

Oui, il y avait pas mal de clubs, il y avait Rennes, Valenciennes, Lille aussi et Saint-Etienne, dont j’avais vu déjà pas mal de fois le recruteur lors de mes matchs avec le PFC. Après je me suis renseigné avec mon frère, mes parents, et nous avons estimé que c’est à Sainté que j’avais le plus de chances de passer pro. J’avais plusieurs amis à Lille ou Rennes, qui m’ont expliqué comment cela se passait là-bas et cela ne me convenait pas trop.

 

Tu es arrivé à l'ASSE durant l'été 2010. Comment s'est passée ton intégration ? (Stéphanois)

 

Comme je n’avais jamais fait de club professionnel, ce fut un peu dur pour moi, mais je me suis vite adapté, mes coéquipiers m’ont mis à l’aise et tout est vite devenu normal pour moi.

 

Le grand public a découvert récemment tes qualités de buteur, mais tu avais déjà marqué lors de ta première saison sous le maillot vert en Coupe Gambardella. Quels souvenirs gardes-tu te cette belle aventure ? Te remémores-tu les buts que tu as inscrits dans cette compétition ? (Stéphanois)

 

Oui, j’ai même gardé les vidéos des buts que j’ai pu mettre. J'ai marqué contre Nîmes sur une frappe un peu contrée. J'ai ensuite marqué deux buts de la tête, en quart de finale contre l'OM et en demi-finale contre Troyes. Pour un jeune, la Gambard' est une aventure que l’on n’oublie pas. J'ai vécu de grands moments avec mes coéquipiers, malheureusement on n'a pas gagné la finale. Cela reste malgré tout de bons souvenirs pour moi.

 

Avant de rejoindre l'ASSE, tu t'étais déjà illustré en Gambardella avec le Paris Football Club. As-tu gardé des potes de cette équipe du PFC ? Lesquels ont réussi à percer en pro ? (Osvaldopiazzolla)

 

Effectivement, nous avions éliminé Nantes et Rennes, pour un club amateur c’était un bon parcours. J’ai gardé des contacts avec quelque amis du PFC, nous sommes deux à avoir percé en pro : Kenny Lala de Valenciennes et moi. Mais il y'a d'autres joueurs qui évoluent en National et en CFA.

 

Guilavogui et Rivière (90), Ghoulam et Néry (91), Saadi et toi (92), Polomat (93), Zouma (94), ASM (97)... Depuis quelques saisons, on a l'impression que la politique de formation donne de plus en plus de fruits. Quel est ton regard là-dessus ? (Olaf, Cartoche)

 

C’est bien pour les jeunes, c’est une marque de confiance. Le coach fait confiance aux jeunes, cela montre à tout le monde qu’avec le travail au centre, on progresse et on peut atteindre le groupe pro.

 

Penses-tu que le fait que l'ASSE devienne de plus en plus ambitieuse rende plus difficile l'accès à l'équipe première pour les joueurs en formation ? (Olaf)

 

Oui, c’est un peu difficile pour nous les jeunes à Saint-Etienne. A Sainté on joue pour gagner des matchs, et nous les jeunes cela nous force plus à travailler aux entraînements, à être sérieux, cela nous apprend le plus haut niveau.

 

Quel joueur du centre que tu as côtoyé pourrait percer (à Sainté ou ailleurs), alors qu'il ne l'a pas encore fait ? (Olaf)

 

Il y a pas mal de bons joueurs au centre. Ben Karamoko est pas mal, je le vois bien réussir. Je vois bien aussi le petit Jo Bamba : lui, franchement, s'il reste bien concentré sur ce qu'il fait, je le vois bien percer à Saint-Etienne.

 

Comment se fait-il qu'Idriss, qui déchirait tout en CFA, plafonne ? (Olaf)

 

Personnellement, je trouve que c’est un bon attaquant. Après, comme dans tout métier, c'est une histoire de confiance. Quand t'es pas trop mis en confiance, ça dépend des personnes, ce n'est pas évident… Je pense qu'Idriss passe un moment difficile mais c'est quelqu'un qui ne lâche pas. Je pense qu’il va se retrouver.

 

On se souvient de ta sortie émouvante sur blessure face à Sochaux, comment as-tu surmonté cette épreuve ? (val)

 

J'ai vécu de gros moments difficiles. Je sortais d’une opération à l’épaule car elle se déboitait de temps en temps, et pour moi l’objectif était de me faire opérer pendant les vacances. J’étais revenu avec une envie de prouver à tout le monde que je pouvais apporter un petit plus à l’équipe. Malheureusement mon premier match contre Sochaux je me fais un gros claquage quelques minutes après mon entrée en jeu.

 

Par la force des choses, on a peu eu l'occasion de te voir à l'œuvre avec le groupe pro ces deux dernières saisons. Comment vit-on le fait d'être relégué en marge d'une équipe qui tourne bien ? (Ellestin, Faiseur de Tresses)

 

Je suis quelqu’un qui croit vraiment en Dieu et j’ai aussi ma famille qui me soutient. Je considère que c'était bien pour me moi de me trouver dans un groupe qui marchait bien, qui gagnait des matchs. Même si c'est vrai que pour un jeune ce n’est pas facile de se faire sa place quand de bons joueurs sont performants à ton poste. J’ai compté sur moi-même, je travaillais toujours beaucoup aux entraînements, en me disant que le jour où j’aurais ma chance ce serait à moi de prouver que l’on pouvait compter sur moi.

 

As-tu craint à un moment donné de rater le bon wagon ? (Ellestin)

 

Oui, lorsque l’on se blesse on craint toujours de ne pas revenir à son meilleur niveau. Mais je suis quelqu’un qui croit en ses qualités, je me fais confiance. Je sais ce que je peux faire, mais j’avoue que ça a été très très difficile au niveau mental. C’est une épreuve qui m’a beaucoup apporté au niveau mental.

 

La question d'un éventuel prêt en Ligue 2 s'est-elle posée, étais-tu demandeur ? (Ellestin, dadouasse)

 

Oui, il y a eu pas mal de clubs qui étaient intéressés. Mais moi je n’avais pas spécialement envie de bouger, je me disais toujours que je pouvais gratter un peu de temps de jeu à Saint Etienne. Je me suis focalisé là-dessus et j’ai eu la confiance du coach.

 

Est-il vrai que tu as failli être prêté à Niort cet été comme Kevin Mayi ? C'est ce qu'a laissé entendre le manager des Chamois le mois dernier. As-tu eu des touches avec d'autres clubs ? (José)

 

Je n’ai pas trop été au courant de ces choses-là. Je pense qu'il y avait Niort, mais il y avait aussi plein d’autres clubs.

 

Même si tu fais de toute évidence tout ce qu'il faut à l'entraînement, ta "promotion" dans le onze de départ est notamment liée au départ de Joshua et à la baisse de forme de Jérémy Clément. Comment analyses-tu ta position actuelle dans la hiérarchie des milieux à l'ASSE et sens-tu que tu es à un moment clé de ta jeune carrière, où un enchaînement de bonnes prestations peuvent te permettre d'acquérir un nouveau statut ? (Ellestin)

 

Oui, je pense être à un moment clé. Pour moi, la priorité, c’est d’enchaîner des matchs. Si le coach me donne cette possibilité d’enchaîner,  j’essaierai de faire les meilleurs matchs possibles. Concernant la hiérarchie, normalement y’a Jérémy Clément, c’est un exemple, c’est un très bon joueur. Après, c’est le coach qui décide, moi je travaille aux entraînements, je suis toujours là si le coach a besoin de moi. Si c’est Jérémy qui joue ben c’est lui qui joue, si c’est moi j’essaye de montrer au coach qu’il peut compter sur moi.

 

Comment vois-tu le départ de Josuha Guilavogui ? Penses-tu qu'il aura sa chance à l'Atlético ? (Cartoche)

 

Je pense que pour lui c’est un bon choix de partir à l’Atlético, c’est un club qui joue la Champions League. Quand on change de pays, qu’on va dans un nouveau club, ce n’est pas facile de s'adapter. Mais je connais le personnage, je sais que c’est quelqu’un qui ne se décourage pas. Je pense que quand Josuha aura sa chance, il la tiendra et il enchaînera les matchs. Je ne m’inquiète pas pour lui.

 

Ismaël, tu es le digne successeur de Matuidi, et maintenant de Guilavogui. Ressens-tu une certaine pression de succéder à ces joueurs qui ont eu un certain renom à Saint-Etienne ? Sont-ils des modèles de réussite pour toi ? (Olorin42) As-tu d'autres modèles à ton poste ? (dadouasse)

 

Je n’ai pas vraiment de pression, vu que je ne me pose pas la question, je joue. Mais oui, Blaise c’est vraiment un modèle. J’ai eu la chance de le connaître lorsqu’il était au club et lors de ma première titularisation à Paris j’ai eu l’occasion de parler un peu avec lui C’est quelqu’un que j’apprécie, c’est un exemple pour moi. Jo est un grand frère qui me conseillait même si on jouait au même poste, c’est quelqu’un qui me parlait beaucoup. Maintenant je ne cherche pas à être Blaise Matuidi, ni Guilavogui, je vais essayer de travailler, de prendre sur moi-même et d’apporter ce que je peux apporter à l’équipe. Bien sûr j’ai des modèles, des joueurs dont je ne rate aucun match comme Yaya Touré de Manchester City. J'aime bien aussi regarder les matches de Blaise et de Tiago Motta au Paris-Saint-Germain.

 

Didier Zokora est-il également une référence pour toi ? (José)

 

Tout à fait ! Quand j’étais encore le p’tit gamin, Zokora c’était une idole intime. C’est un travailleur, techniquement il est à l’aise et il apporte un plus à l’équipe. Je me rappelle ses matches à Saint-Etienne avec Pascal Feindouno. Je suivais déjà le club, Maestro est quelqu’un qui m’a beaucoup marqué.

 

Il est actuellement le recordman des sélections chez les Eléphants. A ce propos, as-tu été contacté par la fédération ivoirienne en vue d'une sélection chez les jeunes ? As-tu été sollicité par la fédération française ? De quel côté ton cœur pencherait-il le plus ? (dadouasse, Cartoche)

 

J’ai déjà été sollicité pas mal de fois par les Espoirs ivoiriens, mais comme je n’étais pas très performant en club, que je ne jouais pas beaucoup, j’ai refusé cette sélection. Je pense que c’est bien de jouer pour son pays. Le sélectionneur Sabri Lamouchi m’a dit qu’il me suivait, qu’il fallait que je continue comme ça. Pour le moment je pense à enchaîner les matchs et j’espère que mes performances ne passeront pas inaperçues. Concernant la double nationalité, je pourrais jouer en équipe de France, mais toute façon je n’ai pas encore fait de choix. Je pense à bien faire mes matchs en club après la décision viendra plus tard.

 

Dans Fifa 14, tu es qualifié de MDC (milieu défensif central). Es-tu d'accord avec ça, ou juges-tu que le terme "défensif" est un abus de langage dans le football actuel pour des milieux de terrain auxquels on demande de plus en plus d'être performants dans toutes les zones entre les deux surfaces ? (Ellestin)

 

C'est aux créateurs du jeu qu’il faut demander pourquoi ils ont choisi cette appellation !  (rires) Je pense qu'ils mettent MDC parce que dans un milieu à trois comme à Sainté, c’est le joueur qui joue en base. Mais le football de maintenant, c’est plus les grand costauds qui sont juste devant la défense, au milieu de terrain tu peux autant marquer que faire des passes. Mon poste ce n’est pas juste défendre, ça va au-delà.

 

Cette saison, on t'a vu en sentinelle dans la défense en 4-3-3 et en doublette avec Lemoine dans le 4-2-3-1 ; es-tu capable de jouer en piston du 4-3-3, et entrer dans la rotation avec Lemoine et Cohade à ce poste ? (Olaf, Cartoche)

 

Oui, dans les équipes de jeunes, j'ai fait pas mal de matches comme ça. Au Parc, lors de ma première titularisation, j'ai joué dans cette position aussi. Quand t'es milieu de terrain, tu peux jouer à tous les postes, et moi si on me demande de jouer en sentinelle, je joue. Si j'ai la chance de joueur plus haut, c'est que du plus pour moi.

 

On t'as déjà vu jouer au poste de latéral droit, se peut-il qu'on te retrouve à ce poste cette saison ? (dadouasse)

 

Oui, le coach m'avait dit que j'avais des qualités pour jouer à ce poste. Parfois, aux entraînements,  j'ai joué à ce poste, et aussi sur des matches de préparation l'année dernière. C'est vrai que je peux dépanner à ce poste, et c'est encore une chance d'être polyvalent pour un groupe.

 

Comment analyses-tu ton match face à Bastia ou tu t'es montré sous les couleurs d'un Clément au sommet de sa forme ? (Faiseur de Tresses)

 

Moi, je n'étais pas vraiment impressionné par mon match contre Bastia, parce que je pense qu'avec plus de temps de jeu et plus de rythme, je peux mieux faire. Pour moi, le but n'était pas trop mal, mais je pense que je peux encore mieux faire.

 

Est-ce que Jérémy t'a donné des conseils, d'ailleurs ? (Faiseur de Tresses, Cartoche)

 

Moi je suis quelqu'un qui écoute beaucoup. Même quand je ne jouais pas, quand le coach parlait à Jérémy Clément, j'étais très attentif. Je regarde, j'écoute. C'est tout ça qui m'apporte et qui m'aide beaucoup à ce poste.

 

Bravo pour ta frappe surpuissante et ton but contre Bastia. Tu as imaginé que c'était qui dans la cage pour frapper si fort? Jean Michel Aulas, ton prof de maths ou le gars qui t'a piqué ta copine ? (julot)

 

(Rires) Bon, on ne m'a pas piqué ma copine, mais je vais dire le gars qui m'a piqué ma copine.

 

Peux-tu nous décrire ce qui s'est passé dans ta tête dans les trois secondes après que tu as compris que ta frappe allait faire l'amour aux filets ? (Ellestin)

 

C'étaient des bons moments pour moi, et je me suis dit : ouf ! Parce que ce n'est pas évident pour un milieu de terrain de marquer, et en plus un premier but en Ligue 1, pour moi c'était une petite délivrance. J'ai pu me dire "bon bah voilà, ça s'est fait, maintenant il faut que je passe à autre chose". C'était un bon moment de soulagement. Et puis c'était le deuxième but, le 2 à 0, j'étais vraiment ému et très content.

 

Comment juges-tu ta prestation sur le Rocher ? Est-ce que tu as eu des difficultés en raison de tes illustres adversaires (Falcao, Moutinho), ou est-ce que simplement tu t'es senti moins bien que le week-end précédent ? (Faiseur de Tresses)

 

Non, contre Monaco j'étais vraiment motivé. C'est toujours motivant de jouer contre ces équipes. La première mi-temps on n'était pas trop bien, on n'avait pas le ballon et c'était un peu difficile. Mais après en deuxième mi-temps on a poussé, ça s'est un peu mieux passé. Je pense que contre Monaco, j'étais plus motivé. Après chaque match a son histoire, c'est comme ça.

 

Quel est (sont) le(s) secteur(s) de jeu (positionnement, relance, duels, etc...) sur le(s)quel(s) tu travailles le plus actuellement ? (Olaf)

 

Apporter plus offensivement, être plus décisif. Parce que je pense que défensivement j'ai pas mal de qualités que j'ai depuis tout petit. Après il faut que je progresse plus techniquement pour apporter plus offensivement.

 

C'est le coach qui te pousse à apporter plus offensivement ? (José)

 

Oui, exactement.

 

Comment définirais-tu Galette en un mot ? (Olaf)

 

Travailleur, bien sûr.

 

Quelles sont tes relations avec Christophe Galtier ? (dadouasse)

 

C'est un coach qui laisse rien passer, qui nous fait progresser nous, les jeunes. Il est très dur avec nous et c'est ça qui nous fait progresser. Je pense que c'est bien pour nous aussi.

 

Quels sont tes objectifs pour la saison à venir, que ce soit à titre personnel et collectif ? (dadouasse, Olaf)

 

A titre personnel, mon objectif c'est d’enchaîner les matches, faire le plus de matches possible, faire de bonnes prestations et de gagner le plus de matches. Collectivement, on le sait tous, c'est de finir le plus haut possible au classement.

 

Quand tu dis le plus haut, tu as un objectif chiffré plus précis ? (Aloisio)

 

C'est d'être à nouveau européen, mais si on a la chance d'aller voir encore plus haut, pourquoi pas ?

 

Qui gère ta carrière, un membre de ta famille ou un agent ? Si c'est un agent, as-tu demandé conseil à des joueurs ou tu as été démarché directement ? (cedric 26)

 

Moi, je suis plus famille. J'ai mon frère qui me suit, j'ai mon père aussi. J'ai mon agent comme tout le monde, quelqu'un que je connais depuis que j'ai 12 ans. C'est plus une histoire de famille. En tant que joueur de foot pro, je sais qu'il y a des agents qui sont là, à l’affût.  Après moi, je ne me pose pas trop de questions, je pense que je suis bien avec celui que j'ai, avec la famille. Je ne sais pas si dans deux ou trois ans je serai avec la même personne, mais pour l'instant tout se passe bien.

 

Tu as perdu contre Lorient lors de ta première titularisation à Geoffroy-Guichard. Comment expliques-tu que Sainté soit souvent battu par les Merlus ? Penses-tu que l'équipe est capable de terrasser sa bête noire le 20 octobre prochain ? (Cartoche)

 

C'est vrai, dans le foot il y a toujours des petites histoires comme ça. Il y a des équipes, même si vous êtes meilleurs vous n'arrivez pas à les battre. Moi je pense qu'on a beaucoup de chances de faire un bon résultat contre Lorient. Après, on verra le jour du match…

 

Lors de ta première titularisation sous le maillot vert, en mai 2012, les Verts s'étaient inclinés 2-0 contre le PSG. Depuis cette date, Sainté est la seule formation invaincue contre cette équipe. Promets-nous que ce sera encore le cas après le match du 27 octobre ! (Cartoche)

 

Je ne peux pas ! (rires) On va essayer de faire le maximum. Paris, c'est une grande équipe, tout le monde le sait. C'est toujours motivant, déterminant de jouer contre ces équipes. Après ce sera un match à domicile, j'espère que ça se passera bien pour nous et qu'on fera un très bon résultat. Par rapport à l'année dernière, ils se sont beaucoup renforcés, il y a pas mal de bons joueurs qui sont arrivés. Après nous aussi on a des nouveaux. Dans le foot tout est possible, on peut les battre comme ils peuvent nous battre.

 

La dernière fois que les Verts ont battu les vilains à Geoffroy-Guichard, t'avais seulement un an et demi. Ça t'inspire quoi ? (José)

 

(Rires) Même quand je n'étais pas encore à Saint-Étienne, sur Canal +, on aimait regarder les Saint-Étienne/Lyon, parce que c'était vraiment vraiment chaud. Avant d'être un derby, c'est un match de championnat comme tous les matches, où les deux équipes cherchent à gagner. C'est vrai que Lyon en ce moment est en difficultés, nous un peu aussi. Je pense que ce sera un beau match, et bien sûr ce serait mieux si l’ASSE gagnait ce derby pour les supporters.

 

Merci aux potonautes Ulysse42, Faiseur de Tresses et Greenju pour la retranscription de l'entretien