Le FC Nantes a étouffé la con-currence en Septembre et prend donc la tête des RLD d’or 2008/2009 devant Monaco et Lyon.
Même si les cana-rient encore jaune au cœur de l’automne, mon petit doigt me dit que vos suffrages seront verts de rage en Octobre…

1. Olympique Lyonnais

En voie d’extrême calimérisation, Lyon multiplie les déclarations sur le thème « personne ne nous aime ». On aurait envie de leur dire que oui, effectivement personne ne les aime, mais le premier sentiment est l’agacement face à l’accumulation de communiqués sur leur site dénonçant les complots que toute la France ourdirait contre ce club exemplaire.
N’empêche c’est pas les médias qui ont mis un flingue sur la tempe de Squilacci, fraîchement transféré à Séville et privé d’une moitié de sa prime de champion pour l’obliger à déclarer « M. Aulas a manqué de classe (...). Il n'a pas été correct ».
Pas correct Aulas ? Voyons qui peut penser un truc pareil ?

2. Paris St Germain

Les impasses, les grands espaces (dans sa défense) ses supporters connaissent. Emprunt éhonté au maître Bashung pour évoquer la petite entreprise parisienne qui connaît trop bien, et trop souvent la crise.
Ce bon et si propre sur lui Paulo a choisi de faire l’impasse sur le 1er match de poule de la Coupe de l’UEFA contre Shalke 1-3 euh non 04. Pari à moitié perdu par le breton, à moitié seulement car si la réserve a comme prévu sombré à Gelsenkirchen en Rhénanie du Nord Westphalie (vous pourrez ainsi justifier auprès de madame le temps passé sur P² par la consolidation de vos connaissances géographiques), dans la foulée, Paris s’en allait fesser son meilleur ennemi sur la Canebière en Provence (bon là rassurez moi, je ne vous apprends rien ?), ce qui, vu de chez nous relève du pur fantasme.

Demi-connerie alors ? Certes mais snober l’UEFA quand on a mis tant d’énergie à la conquérir vaut largement une nomination aux RLD d’or.

3. Olympique de Marseille

Z’auraient dû se méfier les Marseillais. (Faustino) à c’prix là, Ben Harfa c’était cadeau, non ?
Venant de Lyon un cadeau est forcément suspect. Son pétage de plombs à l’occasion d’OM/PSG est de ceux qui vous classent définitivement un joueur dans la catégorie chieur. Ensuite il y a les chieurs géniaux que tout le vestiaire vénère (Cantona en fut la parfaite illustration à MU) et les petits branleurs qui se croient arrivés à 20 ans. Ben Harfa semble plutôt relever de cette deuxième catégorie, malgré un indéniable talent. En Août 2000, Alex cirait le banc au profit de du vodkaphile Panov. L’ASSE recevait Marseille et menait 1/0. Quand le Nouz pria notre génial brésilien de tomber le survet’ pour jouer 20 minutes, il ne se fit pas prier. 20 minutes et deux buts plus tard il avait encore mis l’OM au supplice. Prends en de la graine, Hatem !

4. AS St-Etienne

A Saint-Etienne on est précurseur. On a ainsi inventé une nouvelle race de dirigeants. Moins connue que la race des présidents CAC 40 (Seydoux, Saint-Sernin…), moins répandue que celle des truands (assumés version Tapie ou bien élevés façon Aulas) ou voyous (Nicollin), l’ASSE a inventé le président demeuré.
Marque déposée par Roland Romeyer. Fermement et (c’est à craindre) peut-être irrévocablement, il est en train de plomber l’avenir de notre club. Ses déclarations au lendemain de Sainté-Lorient, tellement surréalistes dans la bouche d’un dirigeant supposé responsable, nous ont laissé entre fou-rire et larmes.
Insulter ses joueurs en public, c’est la grande classe, on touche à l’exceptionnel. On a franchi le mur du con, définitivement et à ce stade on ne peut qu’espérer que la justice fasse vite son travail et nous débarrasse de l’idiot du village.

5. US Valenciennes

Les media aiment les raccourcis et les idées reçues. L’une d’entre elles veut que les publics du Nord soient chaleureux et bon-enfant. Ca vaut pour Lens et Valenciennes en particulier. La passe difficile traversée par VA est un bon test en la matière.
Hélas peu probant, puisqu’au lendemain d’une triste défaite à domicile contre Le Havre, les murs de Nungesser ont été couverts de tags « fleuris ». Cette manifestation finalement très courante, n’en est pas moins assez triste de la part d’un public dont l’équipe depuis plusieurs années accomplit des miracles, enchaînant montée sur montée puis saisons solides en L1, malgré des moyens ultra-limités.
Comme quoi à Valenciennes comme ailleurs les supporters ont la mémoire courte. Ainsi VA le foot.

A vous de voter en cliquant ici