Pseudo :
deadken
Localisation :
Longitude 2.35°
Latitude 48.87°
Premier match à Geoffroy-Guichard :
A chaque fois que je me rends - hélas trop rarement - dans le Chaudron, j’ai ce sentiment prenant, alors que je monte les escaliers pour me rendre dans le Kop, de découvrir pour la première fois ce stade, cette ambiance. Ainsi, je considère que mon dernier match à Geoffroy Guichard fut aussi le premier.
Premier souvenir de supporter :
Cela devait être à la fin des années 70, et je me souviens avoir flippé comme un malade au milieu de cette marée humaine. Cela me changeait des stades campagnards de la contrée qui m'a vu naître, où les vaches jouxtant le terrain de jeu ignoraient les trop nombreux ballons égarés…
Qui t'a fait découvrir ce club ?
Difficile de ne pas entendre parler de Sainté quand tu as joué au foot dans les années 70 ! Moi et mes camarades, nous étions tous fondus de Sainté ! C’était l’époque bénie de l’oreille collée au récepteur GO, où l’on se rongeait les freins dans l’attente de l’immense clameur qui se reconnaissant entre mille autres, celle qui certifiait qu’un but venait d’être marqué par les Verts.
Joueurs Verts préférés (toutes époques confondues) :
Mes joueurs Verts préférés, ce sont ceux qui étaient représentés sur le poster que j’avais fixé au plafond, tout juste au dessus de mon lit : je les fixais avant de m’endormir, et je peux vous assurer que, dans mes rêves de gosse, j’ai ramené une multitude de Coupes d’Europe !
Je n’oublierais jamais l’équipe de 1976…
Autres clubs ou joueurs favoris :
Coté clubs : Boca Juniors, Barcelone, Liverpool, Sankt Pauli et Livourne. Et l’équipe de Hongrie des années 50 qui était certainement la plus avant-gardiste des équipes ayant existé.
Côté joueurs : Maradona, Garrincha, Salif Keita, Cruyff, Kopa, George Best, Damien Deom, Baggio, Zidane, Ronaldinho et tant d’autres...
Ton plus grand souvenir avec l'ASSE :
L’ASSE-Kiev de 76. Un exploit énorme, quelque chose qui est gravé à vie dans ma mémoire.
La finale contre le Bayern de Munich la même année. Je me souviens qu’un journal anglais avait titré après le match : « Le Bayern gagne la Coupe, mais Saint-Etienne a gagné nos cœurs », ou quelque chose s’en approchant. C’était exactement ça!
Ton match des Verts le plus marquant ?
Le dernier. Toujours le dernier. Et le prochain sera évidemment le plus marquant.
Enfiles-tu un maillot de Saint-Etienne quand tu vas au stade ou quand tu regardes le match à la télé ? Si oui, quel maillot ?
Très rarement, je sors mon bon vieux Manufrance. Sinon, une bonne vieille écharpe fait très bien l’affaire.
Connais-tu par coeur les paroles de la chanson mythique ?
Non, mais ce sont quoi ces questions à la con! (rires)
Je ne pense pas la connaître exactement par cœur. Et je dois dire que les mauvais soli de guitare, cela me vrille les nerfs !
Carte blanche (quelque chose qui te tient à coeur ? une anecdote ? un coup de gueule ?....).
Une anecdote : il m’arrive d’être sur scène avec mon groupe au moment où les Verts sont en train de jouer. Ceci est très irritant. J’ai toutefois une parade à cela. Je mets mon téléphone portable dans la poche dans mon pantalon, que mon bon vieux Moufles se fait un malin plaisir de faire vibrer à chaque but marqué. Je vous assure que ceci est assez spécial à vivre, il m’arrive même parfois de considérer le public avec un certain dédain : ils pourraient quand même être devant leur télé ou au stade, il y a les Verts qui jouent, mince !
Sinon, si quelqu’un a vu le chat noir qui se balade dans ce club depuis 25 ans, qu’il n’hésite pas à me le signaler, que je le disperse façon puzzle avant de l’envoyer aux quatre coins de Lugdunum.
Et pour finir, j’irais plus souvent au stade lorsque les verres de vin chaud se montreront beaucoup plus présents que les compagnies de CRS.
Allez les Verts, Ã jamais !
That’s all folk’s, kids !
Potins