Le champion 2011 peine à se renouveler. Piliers partis dans les grands
clubs européens, remplaçants pas toujours à la hauteur, campagne
européenne catastrophique, grand stade qui ne permet pas de franchir le
moindre cap... Le LOSC est dans le dur - enfin, un dur relatif : on
parle d'une équipe qui devrait se mêler jusqu'au bout à la course Ã
l'Europe, quand même.
1- Le parcours
Victoire inaugurale dans le Chaudron à la dernière minute suivie de deux nuls, qualification après prolongation pour les poules de la Ligue des Champions : le mois d'août 2012 est correct, mais sans plus. La machine va-t-elle se mettre en marche ? Pas tout de suite, et sans doute bien plus tard que ne l'aurait souhaité Rudi Garcia.
Cette année, le LOSC est branché sur courant alternatif : les défaites et les nuls s'imbriquent en septembre ; puis c'est au tour des victoires d'alterner avec les défaites ; avant qu'enfin, en décembre, les ch'tis trouvent un rythme plus à la hauteur de leurs ambitions : nuls à l'extérieur, victoires à domicile. Seule série notable : entre le 27/10 et le 3/10, Lille remporte deux matches de championnat et élimine Toulouse de la Coupe Moustache - avant d'en prendre 6 à Munich.
Une irrégularité aussi marquée se paye au classement : jamais classés au dessus de la 7è place après les deux premières journées, les coéquipiers de Dimitri Payet ont bien handicapé le coefficient UEFA de la France. L'année 2013 commence timidement : victoire difficile contre Nîmes, nul à Nancy, avec 4 buts encaissés alors que les nordistes menaient au score.
2- L’effectif
L'effectif lillois a quelque peu bougé au cours de la première moitié de saison ! Dans les buts, déjà : le départ brusque de Landreau a libéré la place pour Steeve Elana, qui n'a guère à craindre de la concurrence de Barel Mouko.
En défense, la charnière Basa/Chedjou reste inamovible. Rozenhal, voire Béria, apportent une profondeur de banc suffisante pour l'instant. A gauche, Lucas Digne a gagné sa place, alors que Béria commençait la saison dans la peau du titulaire. L'ancien messin est donc disponible pour le couloir droit, déserté par Debuchy, parti outre-Manche. Même s'il a été titularisé contre Nancy, il doit faire face à la concurrence de Laurent Bonnart et de Djibril Sidibé.
Dans l'entrejeu, ils sont 4 pour 3 postes : Mavuba, Balmont, Pédretti et Martin - ils ont tous quasiment le même temps de jeu. Le cinquième homme est Idrissa Gueye.
Devant, la ligne de trois la plus alignée est Roux, Kalou, Payet - qui a marqué lors des cinq derniers matches du LOSC. De Melo, Ryan Mendes et Bruno apportent de la profondeur à l'effectif. Rodelin a gagné du temps de jeu : il a été titularisé 5 fois lors des 8 derniers matches.
L'équipe possible : Pour cause de CAN, Rudi Garcia est privé de Ryan Mendes et de Salomon Kalou, ainsi que de Tulio de Melo, pas suffisamment remis d'une blessure. L'identité de celui qui accompagnera Payet et Roux dans la ligne offensive lilloise est donc incertaine - Rodelin est le mieux placé. Derrière, Basa se remet seulement d'une entorse. On pourrait donc avoir un 11 lillois qui ressemble à ça :
Elana - Béria, Basa (ou Rozenhal), Chedjou, Digne - trois joueurs parmi Balmont, Mavuba, Pedretti et Martin - Payet, Rodelin, Roux.
3- Souviens-toi, la dernière fois
C'était pour commencer la saison. Perrin jouait encore latéral, Sako était toujours Vert, Alonso fêtait ce qui sera peut-être la dernière titularisation de sa carrière (ne le souhaitons pas !). Malgré un match honorable, Sainté concède l'ouverture du score sur un corner tiré par Payet à la 58è minute de jeu. Galtier décide alors de lancer deux de ses recrues estivales : dix minutes après leur entrée en jeu, Hamouma s'appuie sur Cohade pour un superbe une-deux qui fait mouche. Le sort du match balancera ; et c'est l'ex-Vilain et ex-Sardine Pedretti qui emportera la décision dans les arrêts de jeu à la suite d'un mauvais renvoi de la défense.
Pour conjurer le sort, rappelons que les deux demi-finales de Coupe de la Ligue jouées par Sainté ont été perdues, face à Sochaux (2-3, 2004 ; Pedretti jouait, il cumule toutes les tares !) puis à Strasbourg (1-0, 2005). La troisième sera la bonne !
Sylvain 92 et Olaf
1- Le parcours
Victoire inaugurale dans le Chaudron à la dernière minute suivie de deux nuls, qualification après prolongation pour les poules de la Ligue des Champions : le mois d'août 2012 est correct, mais sans plus. La machine va-t-elle se mettre en marche ? Pas tout de suite, et sans doute bien plus tard que ne l'aurait souhaité Rudi Garcia.
Cette année, le LOSC est branché sur courant alternatif : les défaites et les nuls s'imbriquent en septembre ; puis c'est au tour des victoires d'alterner avec les défaites ; avant qu'enfin, en décembre, les ch'tis trouvent un rythme plus à la hauteur de leurs ambitions : nuls à l'extérieur, victoires à domicile. Seule série notable : entre le 27/10 et le 3/10, Lille remporte deux matches de championnat et élimine Toulouse de la Coupe Moustache - avant d'en prendre 6 à Munich.
Une irrégularité aussi marquée se paye au classement : jamais classés au dessus de la 7è place après les deux premières journées, les coéquipiers de Dimitri Payet ont bien handicapé le coefficient UEFA de la France. L'année 2013 commence timidement : victoire difficile contre Nîmes, nul à Nancy, avec 4 buts encaissés alors que les nordistes menaient au score.
2- L’effectif
L'effectif lillois a quelque peu bougé au cours de la première moitié de saison ! Dans les buts, déjà : le départ brusque de Landreau a libéré la place pour Steeve Elana, qui n'a guère à craindre de la concurrence de Barel Mouko.
En défense, la charnière Basa/Chedjou reste inamovible. Rozenhal, voire Béria, apportent une profondeur de banc suffisante pour l'instant. A gauche, Lucas Digne a gagné sa place, alors que Béria commençait la saison dans la peau du titulaire. L'ancien messin est donc disponible pour le couloir droit, déserté par Debuchy, parti outre-Manche. Même s'il a été titularisé contre Nancy, il doit faire face à la concurrence de Laurent Bonnart et de Djibril Sidibé.
Dans l'entrejeu, ils sont 4 pour 3 postes : Mavuba, Balmont, Pédretti et Martin - ils ont tous quasiment le même temps de jeu. Le cinquième homme est Idrissa Gueye.
Devant, la ligne de trois la plus alignée est Roux, Kalou, Payet - qui a marqué lors des cinq derniers matches du LOSC. De Melo, Ryan Mendes et Bruno apportent de la profondeur à l'effectif. Rodelin a gagné du temps de jeu : il a été titularisé 5 fois lors des 8 derniers matches.
L'équipe possible : Pour cause de CAN, Rudi Garcia est privé de Ryan Mendes et de Salomon Kalou, ainsi que de Tulio de Melo, pas suffisamment remis d'une blessure. L'identité de celui qui accompagnera Payet et Roux dans la ligne offensive lilloise est donc incertaine - Rodelin est le mieux placé. Derrière, Basa se remet seulement d'une entorse. On pourrait donc avoir un 11 lillois qui ressemble à ça :
Elana - Béria, Basa (ou Rozenhal), Chedjou, Digne - trois joueurs parmi Balmont, Mavuba, Pedretti et Martin - Payet, Rodelin, Roux.
3- Souviens-toi, la dernière fois
C'était pour commencer la saison. Perrin jouait encore latéral, Sako était toujours Vert, Alonso fêtait ce qui sera peut-être la dernière titularisation de sa carrière (ne le souhaitons pas !). Malgré un match honorable, Sainté concède l'ouverture du score sur un corner tiré par Payet à la 58è minute de jeu. Galtier décide alors de lancer deux de ses recrues estivales : dix minutes après leur entrée en jeu, Hamouma s'appuie sur Cohade pour un superbe une-deux qui fait mouche. Le sort du match balancera ; et c'est l'ex-Vilain et ex-Sardine Pedretti qui emportera la décision dans les arrêts de jeu à la suite d'un mauvais renvoi de la défense.
Pour conjurer le sort, rappelons que les deux demi-finales de Coupe de la Ligue jouées par Sainté ont été perdues, face à Sochaux (2-3, 2004 ; Pedretti jouait, il cumule toutes les tares !) puis à Strasbourg (1-0, 2005). La troisième sera la bonne !
Sylvain 92 et Olaf