Mercredi, l’ensemble de l’ASSE, de Roland R., maître de cérémonie, à Abdoulaye C., gardien stagiaire, conviait le bon peuple vert aux vœux 2010.
Après une très mauvaise année 2009 que nous avons malheureusement encore tous en mémoire, il fallait bien se dire que 2010 ne pouvait qu’être meilleure. En tout cas, il fallait en faire le vœu.
Las, la cérémonie prévue le 9 janvier face à Lorient fut reportée sine die. Fallait-il y voir un mauvais signe ? Que nenni. Ce n’était qu’une partie remise !
Une cérémonie de vœux, ça se prépare, ça se peaufine, ça ne se loupe pas. Faut mettre les petits plats dans les grands, etc. Bref, vous voyez le truc. Du coup, quoi de plus beau que d’accueillir l’Olympique de Marseille pour mitonner un événement en grandes pompes à crampons ? Vœux 2010 et toasts aux sardines. On s’en régalait d’avance.
Le jour J est arrivé. Sans J.J. Le petit gardien fulgurant, qui avait évité que l’année 2009 ne s’achève en suicide collectif, devait en avoir plein le dos de ces cérémonies de vœux à la con. Il s’est fait porter pâle en envoyant au charbon le grand stagiaire black (oui, bon…).
La cérémonie partait sous de bons auspices, Tavlaridis étant absent. Sans doute en rééducation morale. Les Verts n’étaient pas vides et 2010 démarraient en fanfare. Et puis, trop vite, la petite sauterie prit des atours d’oraison funèbre lorsque les convives verts perdirent leur Payet. « On te rejoint à l’infirmerie à la fin du match pour sabrer le Champagne, t’inquiète ! » lui lança la Galette, pour le réconforter. « Et passe le bonjour à Dabo, Augusto, Sanogo et tous les autres qu’on n'a pas revus depuis l’an dernier », ajouta le grand Gonzalo, revenu prendre de l’air entre deux vaines chevauchées.
Mais à la fin, point de Champagne. Soupe de queue de poisson à la mode marseillaise pour tous.
Bonne année 2010 les gars ! Et surtout, bonne santé hein, c’est important la santé ! Décidemment, les vœux pieux ne font pas de vieux os.
Potins