A l'aube de la nouvelle saison, avant de repartir sur les terrains à huis-clos de France et de Navarre, il faut d'abord bien terminer l'exercice précédent. Les Poteaux d'Or constituent ainsi un excellent point final pour cette saison avortée.
Buts, satisfactions, déceptions, déclarations, échecs, réussites: tout est dans le très attendu palmarès 2019-2020...
Trophée "Michel Platini" du Meilleur Joueur de la saison
1. Denis Bouanga (67%)
2. William Saliba (11%)
3. Wesley Fofana (8%)
En général, lorsqu'un joueur remporte haut la main le trophée du meilleur joueur de la saison, c'est soit qu'on a eu affaire à un véritable extraterrestre, soit qu'on a affaire au seul qui a surnagé dans un effectif en décomposition.
Devinez à quelle catégorie appartient Denis Bouanga ?
Car si le Gabonais a réussi une très belle saison avec notamment 12 buts, justifiant parfaitement les 4.5M€ de son transfert, il n'a pas pour autant cassé la barraque à chaque sortie, loin de là.
Sauf que voilà... A part lui, qui a réussi sa saison ?
Un William Saliba ultra-performant à chaque apparition mais déjà en partance et blessé un match sur deux ?
Ou bien un Weskey Fofana extrêmement prometteur mais encore en phase d'apprentissage, notamment lors des gros matches ?
Certes et c'est à peu près tout: les cadres attendus (Perrin, Kolo, M'vila, Debuchy) ont tous pêché, les leaders techniques (Khazri, Boudebouz, Hamouma) ont pareillement déçu. Quant au multi-lauréat Stéphane Ruffier, il a touché le fond sportivement et moralement.
Finalement, Denis Bouanga mérite amplement ce trophée du meilleur joueur de la saison. C'est la saison qui ne mérite rien...
Trophée "ASSE-OM 1999" du meilleur Match de la saison
1. ASSE 4-1 Nice (40%)
2. ASSE 1-0 Lyon (29%)
3. ASSE 2-1 Rennes (Coupe de France) (26%)
Au moment de faire le choix des nominés dans la catégorie du meilleur match de la saison, on imagine que les trois premiers choix furent évidents et on imagine sans mal également que ce fut une belle galère pour en choisir d'autres. Car de cette affreuse saison, on ne se souviendra vraiment... que de 3 matches !
Sans suprise, ce sont donc ces 3 matches qui se bousculent sur le podium, avec une répartition des votes fatalement très égalitaire. Et c'est la seule large victoire en championnat qui décroche la timbale: le 4-1 face à Nice, obtenu de façon nette et sans bavure dans un Chaudron qui avait oublié ce que ça faisait de dominer un match, avec 40% des voix.
Le Derby remporté à l'arraché sur une tête de l'inspecteur Beric n'obtient que 29% des voix mais il faut bien dire qu'excepté sa conclusion, on n'a pas retenu grand chose de la rencontre. Quant à la demi-finale contre Rennes, rencontre pourtant bien plus aboutie et tout aussi heureusement conclue, elle obtient les 26% nécessaires pour la 3e place.
Derrière... Eh bien derrière c'est le néant avec 4 votes pour les 4 matches restants: le même néant qui a accompagné la plupart des matches des Verts cette saison. On reste cohérent.
Trophée "Araujo Ilan" du plus beau but de la saison
1. Romain Hamouma contre Dijon (1ère journée) et Romain Hamouma contre Toulouse (5e journée) (33%)
3. Wahbi Kahzri contre la Gantoise (1ère journée d'Europa League) (17%)
Si les Verts n'ont pas beaucoup fait trembler les filets cette saison, ils ont au moins tenté de fournir un peu de qualité. Car sur les 49 buts inscrits en match officiel, au moins 5 méritaient les honneurs de feu le Top Buts. Dont notamment deux bijoux signés Romain Hamouma face à Dijon et Toulouse et bien malin qui aurait su les départager à l'avance.
Si malin qu'au moment de choisir, les potonautes ont décidé de... ne pas choisir ! Pour la première fois de l'histoire des Poteaux d'Or, deux lauréats se partagent donc un trophée puisque l'espèce de lob acrobatique de l'extérieur du pied à Gaston-Gérard et l'enchaînement contrôle orienté-crochet-frappe enroulée en même pas 5 secondes devant le kop Nord, ont tous les deux obtenu un tiers des voix et montent ensemble sur la première marche du podium.
Un podium complété par Wahbi Khazri, relégué à la troisième place avec son missile de la Gantoise, très similaire finalement à son but contre Marseille qui lui avait assuré le trophée "Araujo Ilan" la saison dernière. Eh oui, le public stéphanois est connaisseur Wahbi, il aime la nouveauté que veux-tu...
Trophée "Pierre-Emerick Aubameyang" de la Meilleure Recrue de la saison
1. Denis Bouanga (71%)
2. Zaydou Youssouf (16%)
3. Claude Puel (13%)
Sur Poteaux-Carrés, c'est pas le bazar, on aime les choses bien rangées, la logique et la cohérence. C'est notre côté intello.
Alors forcément, quand le lauréat du trophée du meilleur joueur de la saison est une recrue, fatalement c'est lui qui remporte le trophée de la meilleure recrue. Logique on vous dit.
Et Denis Bouanga, puisque c'est de lui qu'il s'agit, parvient même à faire un meilleur score sur ce vote avec 71% contre 67% des voix. Un succès indiscutable même s'il faut bien reconnaître que la concurrence, bien que prolifique, n'était pas de taille: Harold Moukoudi (hum), Miguel Trauco (bof), Edmilson Correia (haha non), Sergi Palencia (restons sérieux), Ryad Boudebouz (sans commentaires), sans même parler des non-nominés comme Maçon, Aholou ou Sissoko...
Au final, seuls Zaydou Youssouf, prometteur mais trop vite blessé pour une durée indéterminée (16%) et Claude Puel dont le véritable rendement ne pouvait que mal être mesuré sur cette saison (11%) ont pu empêcher le Gabonais d'obtenir un score de dictateur afr... de dictateur tout court.
Trophée "Stade de France" du meilleur moment de la saison
1. Le but de Robert Beric à la dernière minute du Derby aller, pour la victoire ! (59%)
2. La fin de match contre Rennes avec le but de Boudebouz, l'envahissement de terrain et la qualification en finale (36%)
3. L'impressionnant feu d'artifice dans le kop Nord lors des 20 ans de l'avant-garde MF face au PSG (3%)
Waouh, quatre propositions seulement pour ce vote ! Vous la sentez, la difficulté à en trouver des bons moments cette saison hein ??
Nous on l'a bien sentie en tous cas, surtout quand on voit que deux d'entre elles n'ont pas fait mieux que 5 votes.
Après tout, seul le meilleur souvenir compte et comme le Chaudron n'a vraiment explosé que deux fois cette saison, on ne retiendra que ça de l'exercice 2019-2020. Mais cela en fait-il de moins bons souvenirs dans la durée ?
Que nenni, le but tardif et victorieux de Beric face à l'OL restera un moment d'anthologie pour tout spectateur qui aura pu y assister (et clamer fièrement "j'y étais" à ses petits-enfants ou dans un commentaire Youtube): il l'emporte avec 59% des voix.
Le but tout aussi tardif et victorieux de Ryad Boudebouz contre Rennes échoue à la seconde position avec 36% des voix. Ce n'était pas l'OL en face alors forcément, ce n'est pas tout à fait pareil.
Quant au 3e, ça aurait dû être le but tardif et victorieux de Perrin en finale de Coupe de France. Mais le destin en a voulu autrement, ça sera donc le feu d'artifice des MF face au PSG (3%). M'enfin, c'est vraiment parce qu'il fallait en trouver un 3e hein...
Trophée "Clément Turpin" des pires moments VAR de la saison
1. ASSE-Toulouse (VAR-sketch avec 8 interruptions, 3 buts refusés et un penalty oublié de chaque côté) (41%)
2. Marseille-ASSE (jaune pour Amavi, confirmé par la VAR, suite à son tacle qui blesse gravement Palencia) (23%)
3. Lille-ASSE (penalty accordé à Lille suite à une glissade de Bamba, penalty annulé par la VAR après une main de Bamba) (13%)
Les saisons passent, la VAR reste... Et les empapaoutages aussi !
Si cette année, après près de 18 mois d'attente interminables, la VAR a enfin inversé une décision en faveur de l'ASSE (et même deux, lors du seul ASSE-Nice), elle nous a offert de francs moments de rigolade (non) et des ascenseurs émotionnels qu'on adore tous (non).
A tout seigneur tout honneur, le grand vainqueur de cette année avec 41% des voix est le désopilant ASSE-Toulouse de début de saison avec MM. Stinat et Millot dans le rôle des clowns en chef: 8 interventions, des penalties décidés au pifomètre, des hors-jeu sifflés au picomètre et pour finir deux buts refusés à Robert Beric en toute fin de match. De quoi se pochtronner au picon-bière...
Derrière ce sketch de 90 minutes, on retrouve deux beaux moments de bravoure avec tout d'abord 23% pour le courageux Benoit Millot (encore lui), avertissant Jordan Amavi au Vélodrome puis constatant la grave blessure de Palencia, il décide vaillamment de... ne rien faire du tout et surtout pas sortir le rouge auquel même le Marseillais s'attendait.
Enfin le moment "pile je gagne, face tu perds" à Lille obtient quand même 13% des voix. Pile je gagne: Bamba glisse tout seul et obtient un penalty. Face tu perds: Ikoné sort un ballon de la main sur sa ligne mais la VAR annule le penalty sifflé par l'arbitre.
C'est beau, c'est le football, c'est des émotions, c'est que du bonheur. Si on n'était pas stéphanois, on adorerait !
Trophée "Ipswich" du Match le plus pourri de la saison
1. Angers 4-1 ASSE (32%)
2. ASSE 0-1 Metz (21%)
3. Metz 3-1 ASSE (20%)
Gustave Flaubert écrivait en 1871: "Le bonheur est un mythe inventé par le diable pour nous désespérer". Tous ceux qui se trouvaient au stade Raymond-Kopa le 22 septembre 2019 confirmeront.
Sur une pelouse où ils n'avaient pas battu les Verts depuis le gouvernement Raymond Barre, les Angevins ont pris plaisir à désespérer les supporters stéphanois qui avaient eu le malheur de peut-être commencer à y croire en menant à la mi-temps. Était-ce le jus d'orange frelaté servi à la mi-temps qui les rendit amorphes ou une sorte de persistance rétinienne qui laissa croire que les Verts étaient revenus sur le terrain ?
Toujours est-il que la deuxième mi-temps fut à sens unique, vit Angers planter 4 buts comme à la parade et décrocher le trophée Ipswich avec 32% des voix.
Et pourtant, la concurrence était rude: un match perdu 1-0 contre l'une des équipes les plus nulles du championnat, sur la seule occasion adverse, à cause d'une erreur de son gardien, ça avait tout pour remporter le trophée ! Mais non, ASSE-Metz ne décroche que 21% des voix et la 2e place du podium. A peine mieux que le match retour à Metz et l'improbable triplé de l'improbable doublette Diallo-Nguette.
De quoi souhaiter une mort douce pour faire cesser ce désespoir. Mais toujours selon Flaubert: "La mort n'a peut-être pas plus de secrets à nous révéler que la vie ?" (frissons)
Trophée "Jean-Michel Aulas" de la plus belle tête à claque de la saison
1. Jean-Michel Aulas pour l'ensemble de son oeuvre (66%)
2. Stéphane Ruffier pour son clash avec Claude Puel et Bernard Caïazzo pour son lobbying indécent en pleine crise du coronavirus (10%)
On le croyait fini, on le disait ringard, dépassé, largué par des jeunots plus méchants ou plus préfets que lui. Il avait disparu du podium du trophée qui porte son nom et c'était le signe qu'il était temps de lui dire au revoir, de le laisser partir en beauté.
Et pourtant, il revient et il n'est pas content: avec 66% des voix, Jean-Michel Aulas a écrasé la concurrence, il est redevenu la plus belle tête à claque de la saison !
Cet incroyable comeback, digne des plus grands tels que Michael Jordan, Georges Foreman ou Indochine, le président décinois le doit à son acharnement envers la LFP puis la FFF puis Édouard Philippe puis Roxana Maracineanu puis la terre entière. Tout ça pour faire reprendre la saison de football et espérer décrocher en une quinzaine de matches de championnat ce qu'il peut décrocher en un seul match de Coupe de la Ligue: une qualification européenne. Le pire, c'est qu'il n'a même pas été vraiment suivi par son incroyable fanbase locale, dépassant par là même son propre record d'insupportabilité. Les vieux lions ne meurent jamais, Jean-Mimi (mais on aimerait qu'ils s'endorment).
Forcément, les Stéphanois font pâle figure derrière: Stéphane Ruffier et son clash suicidaire avec Claude Puel tout comme Bernard Caïazzo, le lobbyiste mendigot, plafonnent à 10% des voix à peine. Il va falloir s'inspirer de la légende pour espérer un jour l'atteindre.
Trophée "Laurent Paganelli" du petit jeune le plus prometteur
1. Wesley Fofana (64%)
2. William Saliba (26%)
3. Mahdi Camara et Maxence Rivera (3%)
Il n'avait recueilli qu'un vote l'an dernier mais ce potonaute avait eu le nez creux: en devançant très nettement le lauréat de la saison dernière, Wesley Fofana s'impose comme l'espoir le plus prometteur de la saison. Et pourtant en face, il y avait l'infranchissable William Saliba, l'homme qui a muselé Memphis Depay, Wissam Ben Yedder et Renaud Ripart à 18 ans.
Mais d'aucuns ne le voient déjà plus comme un espoir, d'autres le considèrent comme un joueur d'Arsenal et Wilo ne récolte donc que 26% des voix, laissant son compère de 19 ans décrocher le prestigieux Trophée Laurent Paganelli avec une confortable avance et 2/3 des votes.
Et pour la suite ? Et bien, outre le récupérateur Camara, le petit Maxence Rivera a décroché 4 votes et la 3e place du podium. Le potonaute inspiré de l'an dernier aurait-il fait des émules ?
Trophée "Miklos Molnar" du joueur qui a le plus déçu (sur le terrain)
1. Ryad Boudebouz (31%)
2. Jean-Eudes Aholou (18%)
3. Stéphane Ruffier (16%)
Alors attention, on se mouille bien la nuque maintenant parce que c'est l'exact inverse de la catégorie précédente qui nous intéresse ici: on passe des plus grands espoirs aux plus amères désillusions. Celles produites justement par ceux dont on attendait monts et merveilles et qui n'ont finalement enthousiasmé que Pierre Ménès, trop heureux d'avoir sa rubrique des Tops/Flops à moitié remplie.
Huit lauréats concourraient pour détrôner Yannis Salibur dont certains Tops de la saison dernière et tous ont eu leur chance mais c'est finalement une recrue qui coiffe tout le monde au poteau (même Loïs Diony qui s'y connaît en coiffe et en poteaux): Ryad Boudebouz, le meneur de jeu censé faire oublier Remy Cabella mais qui aura surtout rappelé Oussama Tannane, un autre dribbleur éperdu, plus perdu que dribbleur au moment du replacement défensif.
C'est peut-être un peu sévère quand on se souvient qu'il est à l'origine des deux plus grosses explosions de joie entendues à GG cette saison mais "Vox potoli, vox dei", comme on disait chez Rudi Garcia.
Jean-Eudes Aholou, la tour de contrôle en panne, arrive en seconde position, malgré des débuts encourageants. Les potonautes ne lui ont pas pardonné de ne jamais être parvenu à revenir au niveau attendu en début de saison. Et avec 16% des voix, c'est la chute du faucon blanc: Stéphane Ruffier, lui le roc inamovible, abonné à vie au trophée du meilleur joueur, se classe 3e dans la pire catégorie individuelle, signe de la fin des temps proches.
Quant à Loïs Diony, lauréat il y a deux ans, il ne se classe que 6e, derrière des tauliers tels que M'Vila ou Khazri. Preuve que le mieux pour éviter de décevoir, c'est encore de... ne susciter aucun espoir !
Trophée "Steed Malbranque" de la plus mauvaise blague de la saison
1. Les différents arrêts de match pour chants ou banderoles homophobes partout en France (24%)
2. Les catastrophiques mois de janvier et février avec 4 points pris sur 24 possibles (17%)
3. Stéphane Ruffier, Romain Hamouma et peut-être Loïc Perrin qui vont partir sans un hommage du Chaudron (16%)
Il y a les saisons où on galère à trouver des évènements négatifs... et il y a la saison 2019-2020.
Il a fallu réfléchir longuement pour nominer les candidats au trophée Steed Malbranque tant cette saison aura cumulé les ratés complets, les polémiques extra-sportifs et les arrêts de championnat. Il aurait même été facile d'en oublier mais les potonautes ont de la mémoire et ils ont plébiscité le délire intersidéral du début de saison au sujet des chants et banderoles homophobes, initié par la ministre des sports Roxana Maracineanu.
Si l'intention de départ était louable (lutter contre les discriminations homophobes dans les stades), la manière fut tellement bête et méchante qu'elle tourna rapidement à la bouffonnade, entraînant déclarations stupides, arrêts de match à la tête du client et autres mesures totalement contre-productives. Il y a fort à parier que cette opération ni réfléchie ni préparée mais particulièrement rétro-pédalée n'aura généré aucun effet positif sur le long terme.
Les autres catégories se sont vaillamment battues pour exister et se sont neutralisées: c'est de manière plus terre à terre la série de 6 défaites en 8 matches de l'hiver 2020 qui décroche la 2e place, heureusement légèrement embellie par des victoires successives en Coupe de France.
Quant à la troisième marche du podium, elle échoit à un non-évènement: celui de ne pouvoir dire adieu ni à Stéphane Ruffier ni à... c'est tout car Perrin et Hamouma resteront finalement stéphanois. Une 3e place un peu obsolète au final, encore une mauvaise blague !
Trophée "Corentin Tolisso" de l'ennemi qui nous veut du bien
1. Le COVID-19 qui avorte la saison juste à temps pour que l'ASSE se maintienne miraculeusement (65%)
2. Thomas Kaminski (La Gantoise) pour son CSC sorti de nulle part qui ravive l'espoir à 3-2 (18%)
3. Andrei Girotto (Nantes) qui dévie la frappe de Bouanga hors de portée de son gardien pour le 3-2 (7%)
On le déteste, on l'abhorre, on le conchie, on le hait parfois, on le méprise souvent mais au final, on doit bien reconnaître qu'il nous a rendu service. Corentin Tolisso ? Non mais ça aurait pu.
C'est le COVID-19, satané virus qui a paralysé le championnat, la France et la planète, qui a affaibli et tué des milliers de gens. Mais il nous a sans doute sauvé en termes purement sportifs puisque 65% des potonautes estiment qu'on allait droit en D2 sans son apparition. Il obtient donc le trophée de l'ennemi qui, sans nous vouloir du bien (loin de là), nous en a quand même fait. Un petit peu.
Thomas Kaminski et son but vidéo-gag à la Gantoise (bien qu'inutile) et Andrei Girotto, dont la déviation malheureuse nous offrit un succès précieux à Nantes, ont peine à exister en comparaison.
Blague à part, il reste difficile de sacrer un virus meurtrier. Comment ressortir du positif dans ce qui n'en contient pas ? A défaut, on ne constatera que les heureux résultats pour l'ASSE, tout comme les malheureuses implications pour l'OL. Always look on the bright side of life !
Toute l'équipe de Poteaux-Carrés.com remercie les personnes qui ont fait leur devoir potonaute en participant par leur vote à cette édition 2019-2020 des Poteaux d'Or.