Vous êtes encore agacés. L’orage Lensois vous a plongés dans le désespoir, vous qui réalisez n’avoir donc tant vécu que pour cette infamie.
Mais reprenez vous. Lens c’était le 2 Mai, et nos Verts, sacrés farceurs avaient juste choisi de célébrer la fête du travail avec un jour de retard.
Vous pourrez vous déchaîner (ou pas) le mois prochain, mais concentrons nous d’abord sur les écarts de conduite d’Avril…


1. Girondins de Bordeaux

Il va falloir arrêter de singer les Lyonnais. Le coup du complot médiatique ressorti pour justifier l’accident industriel bordelais, franchement ça fait tâche. Pour crédibiliser leur posture caliméresque, les Girondins ont demandé au sémillant Gourcuff de monter au créneau. Morceaux choisis : "La presse, la saison passée, vous étiez plus sur le dos de Lyon. Cette année, c'est Bordeaux qui en prend pour son grade. Tout cela crée une atmosphère, un climat. On a perdu de l'enthousiasme à cause de vous. Ce que vous pouvez écrire dans les journaux, ce que vous pouvez dire, vous êtes sur la peau de Bordeaux, vous voulez trouver des petites bêtes pour essayer de déstabiliser Bordeaux et du coup, tout autour du centre d'entraînement, on sent un climat, une atmosphère, différents de la saison passée et ça, c'est en partie lié à ce que vous pouvez dire ou écrire".

2. Le Mans

Pour les Mans-sots, avril se résume en perte (de matchs) et fracas en tous genres. La mise à l’écart du meilleur buteur et passeur (Le Tallec) dans la dernière ligne droite tout autant que les coups de gueule du président Legarda (après Le Mans – Lille) ont trahi l’incapacité du club à se mobiliser et faire corps sereinement dans ces instants cruciaux.

3. Olympique Lyonnais

Que Lyon ait « balourdement » tenté de faire décaler Auxerre-Marseille pour bénéficier du même nombre de jours de récupération que le club bourguignon avant leur confrontation ne surprend plus personne, la force de l’habitude. Mais les propos empreints d’un fair play inégalable d’Aulas sur Olic qui « court plus vite et plus longtemps que tout le monde et a dû avoir tout ce qu’il faut pour être le joueur merveilleux qui nous a éliminés presqu’à lui tout seul. » sont totament pathétiques. Y a décidément à tous niveaux de la marge avant d’être un grand d’Europe.

4. Montpellier HSC

Ah le charme des clubs du Sud. Ah la légendaire chaleur des gens passionnés. Ah René Girard. Giraaaaaaaaaaaaaard. Tu fumes trop hakik ! Perdant aussi largement les pédales en salle de presse que ses joueurs sur le pré, l’entraineur Montpellierain a superbement dérapé sur ses voisins et néanmoins voisins : « Marseille a un championnat qui a été fait à sa mesure. Ils jouent où ils veulent, quand ils veulent. Peut-être que s'il leur manque six points, ils joueront en août ».
On en vient à regretter que les Nîmois ne puissent monter, manifestement, question connerie, y a du potentiel, et du lourd, dans l’Hérault.

5. AS Monaco

On l’imagine agacé l’autre moustachu du foot français. Forcément, il se voyait déjà en haut de l’affiche, son club tutoyait les sommets du championnat en début d’année, mais avec le Printemps, Mona-cale. Alors Guy dégaine et balance une bouteille d’eau vers l’arbitre de Lille-Monaco (4-0), ce bon Monsieur Duhamel. Et Guy s’emmêle dans ses explications. Promis juré : « je ne visais pas du tout l'arbitre, ça me visait moi-même. Si j'avais visé l'arbitre, je me serais levé et je serais allé devant lui. Je ne suis pas un homme violent, je suis colérique. Et sur ce coup là, je l'ai été comme chaque fois que je sens une injustice ». Ah, donc il ne visait pas l’arbitre mais a senti une injustice. Euh de la part de qui l’injustice ?? Il se visait lui-même, que s’est-il donc fait de si injuste au point de tenter de se jeter une bouteille à la tronche. Et par quelle maladresse a-t-il pu se rater ? Non Guy, je te rappelle que dans le foot français, la place du moustachu qui a le droit de sortir des énormités est prise, et si bien occupée qu’il serait inutile d’insister.