Imaginez : vous regardez un match des verts à la télé, mais il vous est interdit de manifester très physiquement votre enthousiasme. Oui, c’est inhumain, j’vous l’dis…

Non, on ne se jette pas sur le pote venu voir le match avec vous, on ne fonce pas vers la téloche les bras haut levés avec l’écharpe dans les mains, on ne gesticule pas du majeur pour l’homme en noir ou l’adversaire fautif d’un cinéma outrageux. Et quand les Verts marquent, faut rester assis, bien sage, en montrant juste le poing ou en bombant le torse que, forcément, on n’a pas très volumineux…

Côte fêlée, qu’ils ont dit aux urgences. Conséquence d’une joie un peu trop manifestée au coup de sifflet final de ASSE-Valence. Quelques pas de pogo, un chien en travers de la route, une glissade sur le carrelage et bing. Thorax versus malle-en-bois. 0-1.

Samedi, y avait ASSE-Auxerre. Misère ! Deux buts à se mordre les lèvres et les gambettes, histoire de rester bien sage à se délecter, n’est-ce pas très cher, de ces deux indubitables jolis buts, amplement mérités.

Ouais. Mais bordel, rester assis quand on marque, c’est pire que la chaise électrique. Quand on sent le courant passer avec l’ASSE, faut sauter ! Cela m’est interdit. Heureusement, la trêve empêchera que ma côte crève…