Ancien capitaine du Stade Brestois, l'ex-milieu des Verts Maurice Bouquet s'est confié à Poteaux Carrés avant le match qui opposera les deux clubs ce samedi après-midi à Francis-Le Blé.
Que deviens-tu Momo ?
Je suis depuis deux ans directeur technique au C’Chartres Football. À Chartres, je m’occupe de structurer le club, de mettre en place une politique tournée vers les jeunes et accessoirement je suis l’adjoint de Jean-Pierre Papin, l’entraîneur de notre équipe première en National 2. Le championnat a été interrompu à cause de la crise sanitaire, on occupe la 7e place après 9 journées avec la meilleure attaque. On a l’ambition à court terme de monter en National 1, on structure le club pour jouer au minimum à ce niveau.
L’an dernier vous avez failli monter avec Jean-Guy Wallemme. Pour quelles raisons n’a-t-il pas été reconduit ?
Le contrat avait été signé dans ce sens-là. À partir du moment où on ne montait pas, Jean-Guy était en fin de contrat. Nous nous sommes séparés d’un commun accord pour un nouveau projet, tout simplement. Tout s’est fait dans la convivialité, il n’y a pas eu de souci. Jean-Pierre Papin lui a succédé et Jean-Guy a rebondi à Fréjus-Saint-Raphaël, un autre club de National 2.
À Chartres tu collabores avec un autre ancien de la maison verte : Gérard Soler.
Tout à fait, c’est le président du club. On se connaît depuis très longtemps, c’est lui qui m’a fait venir. On avait eu l’occasion de jouer l’un contre l’autre et on a eu l’occasion de se côtoyer quand il était dirigeant à l’ASSE. Il m’a sollicité pour structurer le club de Chartres. Comme j’avais envie d’un autre projet et de sortir de la zone de confort où j’étais avec Blois, j’ai répondu positivement.
Tu as passé dix ans au club de Blois, où tu as fait venir ton ancien coéquipier stéphanois Loïc Lambert, toujours en poste. Tu avais publiquement exprimé ta déception au sujet du partenariat que votre club avait à l’époque avec l’ASSE.
Quand on a joué à l’ASSE, on a toujours des liens forts avec ce club. J’étais heureux qu’on ait noué ce partenariat. Mais là où on était sinon en désaccord, parfois en incompréhension, c’est qu’on a un certain nombre de joueurs qui ont signé dans d’autres clubs pros alors que Saint-Étienne avait la priorité. On n’a jamais pu réaliser la signature d’un de nos jeunes à Sainté. On a ressenti un peu de déception. Après, je connais très bien le fonctionnement de tout le club. On ne va pas se le cacher, ça fonctionne par réseau.
C’est quand même décevant d’avoir vu partir chaque année dans des clubs professionnels des jeunes auxquels Saint-Étienne ne s’intéressait pas. Je pense par exemple au petit Paul Joly qui a signé pro le mois dernier à Auxerre et que j’avais proposé quand il avait 13 ans. A Malamine Doumbouya, qui a signé pro l’été dernier à Lorient. Le Blois Foot 41 et l’ASSE ont été partenaires de longues années, on aurait aimé qu’un de nos jeunes rejoigne le centre de formation de l’ASSE mais ça ne s’est jamais fait. C’est comme ça, chacun voit la politique à mener.
Momo, pour qui battra ton cœur ce samedi après-midi ?
Le Stade Brestois et l’ASSE sont deux clubs qui ont une place privilégiée dans mon cœur. Je serai forcément partagé, je souhaite que ça fasse un match nul 1-1, sachant que je pense que Saint-Etienne a plus besoin de la victoire que Brest. La pression sera surtout sur les Verts. Je te dirai que je serai content pour le gagnant et que je serai mécontent pour le perdant. C’est trop difficile pour moi de donner une préférence. Ces deux clubs, je les suis en permanence depuis que j’ai arrêté ma carrière car ils ont compté vraiment beaucoup pour moi. J’en garde des souvenirs extraordinaires. Je suis originaire de la région stéphanoise, du Puy-en-Velay, donc ça occupe quand même une place privilégiée pour moi. J’ai porté ce mythique maillot vert donc aujourd’hui je suis attristé par les difficultés de Saint-Étienne.
Le Stade Brestois est de loin le club où tu es resté le plus longtemps. Que gardes-tu de cette expérience dans le Finistère ?
Écoute, c’est difficile de résumer mes sept années passées là-bas. Je retiens surtout la convivialité qui régnait au sein du club. On était une bande de copains. Le club, tout en étant professionnel, avait un fonctionnement amateur dans lequel on se retrouvait tous. J’ai vécu de grands moments à Brest, j’ai côtoyé de très grands joueurs, de nombreux joueurs qui ont été internationaux, notamment ceux qui ont signé au PSG et ont été en équipe de France : Bernard Lama, David Ginola, Paul Le Guen sans oublier Vincent Guérin, le joueur avec lequel j’ai eu le plus d’affinités à Brest. Il était d’une gentillesse extraordinaire et il a dû travailler dur pour arriver là où il est arrivé.
J’ai évolué avec plein d’autres bons joueurs comme Corentin Martins ou Patrick Colleter par exemple. Mais le joueur qui m’aura le plus marqué lors de mes années brestoises, c’est sans conteste le regretté Roberto Cabanas. C’était quelqu’un qui travaillait énormément. Il commençait les entraînements avant les autres et les terminait après les autres. Il faisait du travail de musculation avant les séances. Il mettait tous les ingrédients pour être un très grand joueur. Il était décisif à chaque rencontre sans tirer la couverture à lui, il travaillait pour l’équipe. Roberto a marqué des buts et les esprits.
Au-delà du club, qu’as-tu aimé à Brest ? Tu vivais là-bas ou aux alentours ?
J’habitais juste à côté, à Bohars. Pour te donner une comparaison, c’est à peu près comme L’Etrat. Le Breton est extraordinaire car il est toujours méfiant quand il vous accueille mais quand il vous donne sa confiance, on fait partie de la famille. Moi j’ai la chance de me dire qu’aujourd’hui beaucoup de gens pensent que je suis breton. Beaucoup. J’ai été merveilleusement adopté là-bas. Il y a un public remarquable. C’est aussi un public d’ouvriers, un peu comme à Sainté. À partir du moment où tu donnais le maximum sur le terrain, le public nous le rendait bien. Moi en plus j’ai eu la chance d’être capitaine de l’équipe plusieurs années. J’avais une reconnaissance qui donnait la chair de poule.
En visionnant cette belle compilation de tes années brestoises, on comprend pourquoi tu étais tant apprécié là-bas. Des joueurs qui mouillent autant le maillot en claquant de jolis pions, ce n’est pas si fréquent !
Je n’avais pas les qualités de nombreux joueurs brestois mais j’avais une envie, une détermination sur le terrain qui transpiraient. Je partageais ça avec le public, le public me l’a toujours rendu. Toujours !
Avant de quiter le 29 pour le 42, tu as eu l’occasion de jouer six matches contre les Verts sous le maillot du Stade Brestois. Tu t’en souviens ?
Il y a un qui me revient bien, et c’est un souvenir douloureux : quand on en a pris six à Saint-Etienne alors qu’on était en haut du tableau. Je m’en souviens bien, c’était un dimanche après-midi, mes parents étaient au stade. Un calvaire, une très grande déception.
Je t’invite à revoir ça en images grâce à nos amis de l’excellent ASSE Memories. Une savoureuse vidéo avec un check du cul entre Mendy et Cyprien pour fêter le 4e but. Sur le 5e, tu t’arraches mais ne peux pas éviter triplé de Mendy et tu restes assis sur le terrain. Et sur le 6e, on voit Cyprien fêter son but devant une banderole « Brest vaincra. » Mythique !
T’as décidé de remuer le couteau dans la plaie ! (rires)
Le Fernando couteau comme dirait Parasar. Tu gardes peut-être de meilleurs souvenirs du match où vous n’en aviez pris que quatre, le 11 novembre 1987 ?
Je me souviens moins de ce 4-0 que du 6-1. Mais attends, on n’a pas pris que des branlées contre Sainté ! Il me semble qu’on a tenu les Verts en échec et qu’on les a même battus à Francis Le Blé !
Exact, grâce à une tête de ton ami Vincent Guérin.
Peux-tu nous rappeler les conditions de ton arrivée dans le Forez à l’automne 1991 ?
Il y a eu un concours de circonstances. Cela faisait déjà trois ans que le président André Laurent voulait que je rejoigne Saint-Etienne. Malheureusement, mon président, Monsieur Yvinec, avait toujours refusé de me laisser partir car j’étais sous contrat. À cette époque, on ne rachetait pas les contrats si facilement, on ne quittait pas un club si aisément qu’aujourd’hui. Quand le club a été mis en liquidation, c’est tout naturellement que le président André Laurent est revenu me chercher. Il a fait une proposition au liquidateur judiciaire, elle a été acceptée. Cela m’a permis de rejoindre enfin Saint-Etienne.
Cette signature devait représenter quelque chose d’énorme pour toi qui avais suivi dans le Chaudron l’épopée des Verts !
Énorme, tu l’as dit ! J’en ai eu des frissons. C’était l’aboutissement d’un rêve. Quand on rêve d’être professionnel et qu’on est originaire de la région stéphanoise, tout naturellement on a envie de porter le maillot vert. Ce jour-là, j’ai eu l’impression que j’avais atteint le Graal. En signant à l’ASSE, j’atteignais l’objectif de ma carrière. Il m’aurait manqué quelque chose si je n’avais pas porté ce maillot vert dans ma vie.
J’ai suivi tous les matches de Coupe d’Europe des Verts avec mon père dans le kop derrière le but. J’ai assisté à ces retournements de situation qui sont restés dans toutes les mémoires. C’était fabuleux de vivre ça dans les tribunes, j’étais complètement imprégné. Tous les matches que j’ai vécus en tant que supporter m’ont procuré des frissons, c’est de là que vient ma passion pour le football et pour ce club.
Quel joueur t’a marqué le plus lors de toutes ces années de jeune supporter ?
Je vais peut-être te surprendre : c’est Christian Synaeghel. Il m’a beaucoup marqué car je pense avoir pas mal de points communs avec lui. C’est un garçon qui est dans l’humilité, qui est d’une gentillesse remarquable. C’était un porteur d’eau dont on ne parlait pas souvent mais qui était toujours bon sur le terrain. Je me suis énormément identifié à ce joueur-là.
Quel bilan fais-tu de tes deux années en vert ?
Des regrets ! (rires) Des regrets car j’aurais voulu faire beaucoup plus. Dans une carrière, il y a des entraîneurs avec qui on s’entend et d’autres avec lesquels on s’entend un peu moins. Ça a été le cas à Saint-Etienne. Le courant passait moins avec Jacques Santini qu’avec Christian Sarramagna.
Je regrette de n'avoir pas pu exploiter toutes mes qualités à Saint-Étienne. Après, ce n'est pas que le fait de l'entraîneur. Quand on ne s'entend pas avec quelqu'un, ce n'est pas obligatoirement que d'un côté qu'il y a un souci. Peut-être qu'inconsciemment, vu que c'était un aboutissement, j'ai fait un tout petit peu moins d'efforts. Je ne sais pas.
J’avais une opportunité de continuer plus longtemps à Saint-Étienne car le président André Laurent était très attaché à moi. Malheureusement il a dû quitter la présidence au profit d’Yves Guichard, Jean-Michel Larqué est arrivé… J’ai dû quitter Sainté pour aller à Martigues, où j’ai retrouvé Christian Sarramagna.
Quels sont les coéquipiers qui t’ont le plus marqué à Sainté ?
Déjà, en priorité, Didier Tholot. J’avais des rapports privilégiés, on est encore en contact. Ça se passait très bien entre nous. Je garde également ses souvenirs forts de Sylvain Kastendeuch. Je l’appréciais beaucoup car il était posé et dégageait beaucoup de sérénité. Il m’a accueilli dans les meilleures conditions quand je suis arrivé à l’ASSE.
En 36 matches sous le maillot vert dont 26 en tant que titulaire, tu n’auras marqué qu’un seul but. Mais quel pion ! Peut-être le plus beau pétard jamais vu à Geoffroy-Guichard. Considères-tu que ce but victorieux contre Toulouse est le plus joli de ta carrière ?
C’est assurément l’un des plus beaux. Il faut remettre le contexte. J’étais remplaçant, il y avait 2-2. Le public avait demandé à ce que je rentre. Quelques minutes après mon entrée en jeu, j’ai inscrit ce but qui a donné la victoire à l’équipe. À la sortie du stade, les gens étaient heureux, ils me le disaient. J’ai mis d’autres très beaux buts. Avec Brest, j’en avais notamment mis un contre Metz à Saint-Symphorien qui était un peu du même style.
Et avec Martigues, j’avais marqué au Parc contre le PSG en lobant mon ancien coéquipier brestois Bernard Lama. Mais c’est vrai que mon but marqué contre Toulouse a une saveur particulière ne serait-ce que par le fait qu’il ait été marqué à Geoffroy-Guichard.
Ta puissance de frappe, c’est travaillé ou c’est inné ?
Une de mes qualités, déjà, c’était de savoir jouer long. Et c’est vrai que sans prétention je crois que j’avais une frappe qui était assez puissante et assez lourde. Si tu reprends tous les buts que j’ai pu marquer en Ligue 1, tu verras que c’est souvent en dehors de la surface de réparation.
Lors de ce fameux 3-2 contre Toulouse, tu avais remplacé Moravcik. Quels souvenirs gardes-tu de Lubo ?
Il avait un talent fou… et un gros caractère ! Il savait où il voulait aller, c’est ce qui faisait sa force. Mais pour un coéquipier ce n’était pas toujours facile.
Tu avais connu plus jeune l’ambiance du Chaudron en tant que supporter, comment l'as-tu vécu en tant que joueur des Verts ?
Déjà, je me suis senti adopté tout de suite. Je pense que le public stéphanois et le public brestois ont des points communs. Ils adorent les joueurs qui donnent le maximum sur le terrain, qui vont jusqu’au bout. Je faisais partie de ceux-là donc le public m’a toujours soutenu à Saint-Étienne. Après, c’est quand même un public particulier ! T’as 40 000 spectateurs tout le temps, t’as des générations à la suite qui viennent au stade. L’ASSE, c’est un club de légende. C’est magique ! C’est pour ça qu’aujourd’hui, jouer sans public dans le Chaudron, c’est compliqué ! Le public stéphanois, c’est le même public qu’à Lens, il y a une atmosphère particulière. Le public à Saint-Étienne est capable de faire basculer un match.
T’as eu l’occasion de revenir dans le Chaudron depuis la fin de ta carrière de joueur ?
J’ai eu plus l’occasion de revenir à Francis-Le Blé car chaque année je suis invité là-bas. Je ne suis revenu qu’une ou deux fois à Geoffroy-Guichard. Quand Sainté était remonté en Ligue 1 et que Gérard Soler était président-délégué. Je ne suis plus retourné dans le Chaudron depuis.
Que penses-tu du début de saison du Stade Brestois ?
Il y a une certaine continuité, une certaine logique par rapport à la saison dernière. C’est un club qui fait avec ses moyens et qui est très dépendant des droits TV, à hauteur de 72% me semble-t-il. Ils essayent de structurer le club par un centre de formation, ils commencent à sortir de bons jeunes. Le Stade Brestois a un entraîneur que je connais bien et que j’apprécie, Olivier Dall’Oglio. J’ai passé mes diplômes de formateur avec lui. Il a une ambition de jeu qui est intéressante. L’année dernière les Brestois ont déployé un jeu plaisant et cette année de ce que j’ai pu voir c’est à peu près pareil. Ils restent sur un bon match gagné contre Lille. Cette victoire me rappelle un peu le Brest-Sainté de la saison dernière. C’est le même scénario, une victoire 3-2 après avoir mené 3-0. J’ai le souvenir que l’ASSE aurait pu en prendre bien plus que trois en première mi-temps, les Verts se sont réveillés après la pause mais c’était trop tard.
Que t’inspire l’ASSE cette saison ?
Le projet stéphanois est différent depuis que Claude Puel a été nommé manager du club. Il veut faire joueur des jeunes, il a un projet de jeu ambitieux avec ces jeunes. Il veut construire un vrai projet club, c’est intéressant aussi. Parfois, un projet club met du temps à prendre. Mais quand ça prend, ça donne des choses très intéressantes. J’ai eu l’occasion de voir un peu les Verts cette saison. J’ai notamment regardé le derby. C’est vraiment dommage qu’ils aient perdu ce match car il avait été bien appréhendé par rapport aux défaites précédentes. Ne pas avoir réussi à joindre le résultat à la manière met un peu plus de pression sur le club aujourd’hui. Un résultat positif à Lyon aurait permis à ce jeune groupe de travailler plus sereinement et d’arriver avec moins de pression à Brest.
Dix défaites d’affilée, ça commence à faire beaucoup mais je retiens l’esprit affiché par les Verts sur le terrain contre les Lyonnais, les valeurs qu’ils ont pu démontrer. Les Stéphanois ont prouvé aussi qu’il y avait de la qualité dans leur jeu et dans leur équipe, à l’image de ce qu’a montré un Yvan Neyou par exemple. Les Verts ont montré qu’ils étaient capables de rivaliser avec une des grosses équipes de ce championnat. Il faut qu’ils s’appuient là-dessus. Après, il faut laisser le temps. Quand je vois tous les commentaires, je perçois une certaine impatience de l’environnement, des supporters.
Ce qui est mentalement compliqué, c’est de rentrer de Lyon sans le moindre point en ayant eu des opportunités de ne pas rentrer bredouilles. Beaucoup donner sans être récompensé, ça laisse des traces. Prendre ne serait-ce qu’un point aurait permis de casser cette mauvaise spirale de défaites. Là, on sent bien que l’environnement stéphanois n’est pas des plus sereins. Il y beaucoup de pression et les commentaires sont difficiles à accepter. Ça taille dans les médias et sur les réseaux, il faut être mentalement armé pour pouvoir se relever d’une période comme celle-ci.
J’ai bon espoir que les Verts finissent par se redresser. Ils avaient quand même montré de très belles choses en tout de début de saison, ça peut revenir. Claude Puel est en train d’essayer de bâtir un collectif, ça ne se fait pas en un claquement de doigts. C’est en train de se mettre en place, j’ai vu un vrai collectif lors du derby. J’ai lu ou entendu certains commentaires désobligeants sur Claude Puel. On ne prend un tel entraîneur par hasard. On sait que c’est un homme de projet, il faut lui laisser installer son projet. Les Verts sont actuellement dans une mauvaise passe mais il ne faut pas sombrer dans le catastrophisme, ça n’aurait aucun sens au bout de dix journées !
Les supporters sont impatients mais ils doivent comprendre qu’un projet met du temps à se développer. Il faut dire aussi que le contexte sanitaire n’aide pas. Saint-Etienne, sans son public, ce n’est pas la même chose. Quand t’as le peuple vert qui te pousse, ça change la donne. Moi ça m’attriste de voir les Verts jouer dans un stade vide. Quand tu connais le poids du public dans ce club… Il a toujours été là, que les résultats suivent ou pas. Les supporters sont exigeants mais c’est normal, c’est Saint-Etienne, quoi ! Un club de légende. Mais il faut attendre avant de juger le projet de Claude Puel. Un projet d’une telle envergure, ça ne se construit pas en six mois.
Un supporter stéphanois, qui a pris comme pseudo « maurice bouquet » car il est fan de toi, postait régulièrement des « infos » que tout le monde avait déjà relayées sur notre forum. Sa pratique a donné lieu à une expression connue de nos fidèles potonautes : faire une « momo ». Pour terminer cet notre entretien Momo, peux-tu nous faire une momo ?
OK ! (rires) Pour information, l’ASSE a levé l’option d’achat d’Yvan Neyou.
Merci pour l'info Momo ! Et merci pour ta disponibilité surtout !