Je crois que c’est Clerc. Que peut-on espérer du prochain déplacement à Lille, si ce n’est une Nième défaite (je ne préfère pas les compter depuis dimanche soir, depuis qu’on a perdu les Rennes) ?


Déjà l’an dernier à Lille, le parcage s’était caillé les meules. Foin de match, les ex-lillois verts, Landrin, Dernis, pour ne citer qu’eux, étaient restés dans la capitale du Nord, histoire de revoir la famille, les amis, et faire la teuf en discothèque. Au mépris du parcage bien rempli.

Cette année, il va falloir ajouter Kévin Mirallas à la liste des fêtards du bout de l’A1. Kévin ne manquera sûrement pas d’aller saluer ses ex-coéquipiers, voire sa famille venue d’outre Quiévrain.

Roussey ne sera peut-être plus de la party, suspendu pour contrôle anti-dopage de groupe sportif, négatif. Et Tavla ? Ben Tavla, il n’a pas d’amis.

Bref, l’ASSE ira à Lille, jouer les danseuses.

Debout sur le zinc, crashée par un zéro pointé. Médé, Médé, mets des buts ! Oui, mais qui ?

Les Verts tanguent aux 18 mètres, Gomis ne danse plus la panthère, Machado n’assure pas son fado, Tavlaridis n’a plus le sirtakis cool.

Varrault préfère le slow. Auteur d’un but, on attend que Mirallas passe au double (pas simple à piger celle-là, si ?), Matuidi n’est plus le rock depuis deux matches, Dernis samba les c…., Ilan, c’est la salsa du démon, et Sauget, menu est. Janot est invité aux booms, mais il est prié de rester sur sa chaise à regarder nos gogos-danseurs. Si j’ose dire, c’est la cerise sur le râteau.

Il n’y a guère que Payet pour mettre le zouc chez l’adversaire.

Sur le terrain, les Verts sont passés du pogo à la pagaille. En coulisses, Bozzo et Roro font valser le staff. Croyez-moi, il y a de la rumbattus dans l’air !

Bon sang les gars, faut pourtant changer d’ère ! On n’est plus au temps du bibop !

Moi, j’ai envie qu’on emballe, qu’on étreigne nos sparing-partenaires et qu’à la fin de la soirée, on les baise. Histoire de se réchauffer les miches. Sinon, java pas y aller !

 

Greenwood