Kamel Chergui: "Gagner avec les supporters"

Je jouais à Jeunesse Foot Sud qui s'appelait La Rivière à l'époque. J'ai été repéré pendant un match et on m'a proposé de venir faire un essai. J'ai tout de suite signé. Je suis donc arrivé à l'ASSE en poussins première année.

Le poste.

Mon poste de formation c'est numéro 10, meneur de jeu. Lorsqu'on joue en 4-4-2 (NDPC: c'était le cas en demi-finale à Orléans) je suis souvent milieu offensif côté droit. C'est intéressant pour rentrer dans l'axe sur mon pied gauche, pour combiner avec les attaquants en cherchant un point avancé ou pour frapper. Ca peut me permettre de chercher des renversements de jeu également. Je cherche aussi à prendre de la vitesse pour pouvoir éliminer.

La saison dernière.

La saison dernière j'avais un sentiment de frustration par rapport aux copains qui vivaient cette aventure en Gambardella. Alors dès le début de la compétition j'ai eu envie de faire aussi bien qu'eux. On s'est tous dit "pourquoi pas nous ?".

Mais il y a du positif aussi car ça m'a permis de jouer en CFA et de progresser dans tous les domaines. J'aimerais continuer cette progression, surtout dans l'efficacité, marquer plus. Sur le plan athlétique également, même si au niveau endurance et résistance je me sens bien.

Un club qui fait confiance aux jeunes.

Quand on voit Faouzi Ghoulam et tous les autres, ça fait envie. Le club fait confiance à la formation alors ça motive. On sent qu'il y a la possibilité d'avoir sa chance. Alors je ne veux rien lâcher. Il faut continuer à travailler, il n'y a que ça qui compte.

L'adversaire.

C'est une équipe très technique avec beaucoup d'individualités, beaucoup de maturité, des joueurs intelligents. Ca ne balance pas, ils aiment jouer court, au sol. Il faudra éviter de les laisser développer leur jeu.

C'est vrai que leur milieu de terrain a le même profil que moi. Je ne sais pas si c'est un avantage ou un inconvénient. En fait je n'ai pas de préférence. Que mon adversaire soit athlétique ou ait un petit gabarit, je dois m'adapter.

Le record annuel de connexions sur Poteaux Carrés.

C'est surprenant, ça montre que tout le monde est derrière nous. On sent que c'est important pour les supporters, pour tous ceux qui nous encouragent et nous soutiennent. C'est source motivation, on a envie de gagner avec eux, de partager la joie de la victoire avec eux.

Le mot de la fin.

Cette saison il n'y a peut être pas de joueurs cadres comme la saison dernière mais nous avons un groupe soudé. Nous avons de bonnes individualités aussi mais c'est la force du groupe qui l'emporte.

Maintenant, c'est bien beau de jouer la finale mais à la fin il n'y aura qu'un vainqueur. Et le vainqueur, c'est la seule chose dont on se souvient.

Merci pour votre soutien.