Brassens avait donc tort. Il y a des chances pour que l’ASSE détrône le roi des cons. Même si ce dernier, àla manière des IDS, ne lâche rien. Le mano àmano rhônalpin laisse peu de suspense pour le titre de champion d’automne de la connerie. A vous de choisir àquel bout de l’A47 il doit atterrir…
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1. Olympique Lyonnais
Pour espérer contester la triste suprématie verte en matière de connerie, on peut compter sur le toujours pénible voisin. On aurait pourtant envie d’être magnanime avec un club qui en ce triste mois de décembre a su, au gré de ses faux pas nous nous apporter un peu de sourire. Mais comment passer sous silence les sempiternels dérapages d’Aulas qui, en toute immodestie se voit en sauveur de la nation bleue, en « patron du groupe France. » Dépourvu de toute once de lucidité, Aulas estime « qu’il faut quelqu'un de charismatique(…)pour changer l'image de l'équipe de France. ». C’est vrai qu’en matière de développement de la côte d’amour de son club il a fait ses preuves, hein…Par ailleurs, reprenant sa posture favorite de plus grand donneur de leçon du foot français, il s’est lâché auprès des journalistes du Progrès ayant osé s’interroger sur le niveau actuel de son cher club : « Être journaliste je sais ce que c'est, mon père l'était. Mais être dirigeant ou joueur, c'est beaucoup plus difficile et ça demande beaucoup plus d'humilité ». Rappelons à propos d’humilité qu’avant la réception de Bordeaux, Aulas déclarait : «On avait cinq objectifs cette saison: passer le tour préliminaire de la Ligue des champions, battre Saint-Étienne pour la énième fois, se qualifier pour les 8es de finale de la C1 et proposer du spectacle. Les trois premiers ont été réalisés. Et le cinquième objectif, c'est de battre le champion de France, Bordeaux: vous n'avez plus longtemps à attendre". Et tout cela en un seul mois, comment fait-il ?
2. Olympique de Marseille
Président, président, président, président, président, président, président, président, président, oh président oh pré-si-deennnnnt. Le tube d’après match des vestiaires de L1 ne passera peut-être plus au Vélodrome à en croire Jean-Claude Dassier « Si en janvier, on redémarre comme on a terminé, je proposerai de supprimer les primes de matches jusqu'à la fin de la saison ». La déclaration n’est pas forcément désagréable à entendre pour qui vomit les dérives du foot business. Mais d’où nous vient cette impression que même quand il fait sa meilleure première partie de saison depuis très longtemps, et reste la dernière menace un peu (juste un peu) crédible pour Bordeaux, Marseille continue à s’autodétruire et se complaire dans un climat de crise latente ?
3. Paris St Germain
Kombouaré appartient à la famille des entraineurs qui surjouent le courroux (coucou). Ca peut parfois être drôle, voire touchant quand c’est (relativement) sincère (Anto spirit) mais quand ça cherche à masquer ses propres insuffisances et à rejeter ses propres fautes sur la terre entière ça devient assez vite lourd. Ca filerait même la nausée quand ça ressemble à du sous-aulas. Morceaux choisis : « Quand on joue à Paris, toutes les équipes ont envie de nous taper. Ici, c'est plus dur qu'ailleurs. Je n'ai jamais vu un club aussi détesté. (…) Il faut entendre les insultes, quand on joue à l'extérieur. Les autres pensent qu'on a le melon, le cigare. » Il n’oublie pas d’en mettre une couche sur les sups parisiens «qui ne donnent pas le bon exemple (…) Quand on entend que les trains de supporters n'arrivent pas en bon état ou qu'ils cassent tout en arrivant en ville, la haine des gens se porte sur l'équipe. » Rassure nous Antoine, t’es bien un peu pour quelque chose dans les résultats de ton équipe non ?
4. AS St-Etienne
L’ASSE baladée, l’ASSE humiliée, l’ASSE martyrisée… mais Perrin !! Perrin jamais affolé, Perrin jamais courroucé, jamais scandalisé par le comportement de ses joueurs. Alors forcément Perrin viré, débouté, et semble-t-il même pas dégoûté. Et puisque rien ne doit être épargné au peuple vert, au néant sportif absolu du terrain s’est ajouté une grève malvenue vu le pédigrée du visiteur dans le Chaudron, la gestion de crise ubuesque d’Heckle et Jeckel à base de déclarations contradictoires, de décisions remises en cause (Potillon, Comolli), et une sensation largement répandue d’un amateurisme fait roi.
5. Toulouse Football Club
Si les mémés aiment la castagne, les footeux n’aiment pas l’Europe. Toulouse est revenu chocolat de Bruges (défaite 1-0) et est donc sorti par la portinette d’une compétition qu’il s’est acharné à balancer en alignant rarement son équipe type. Une insulte à la mémoire des Marcico, Tarantini et Passi.