L’EECN va pour la première fois quitter le monde merveilleux de la LFP de Moustache pour découvrir celui de l’ex-URSS, ou une autre moustache célèbre eut sévi. Plût aux dieux du foot que toutes ces histoires de bacchantes préludent aux bacchanales de la qualification.


Ne faisons pas semblant de savoir ce que nous ne savons pas : les sources d’information fiables étant rares, et n’ayant pu missionner un envoyé spécial au pays d’O-Zone, l’EECN de rentrée ne sera pas le plus complet de la saison. Munissons-nous néanmoins d'un otoscope, et partons à la découverte d'Orhei.


1- Orhei, externe

Le FC Milsami Orhei est un club jeune, né en 2005 et qui accède à la première division du pays dès 2009. Après une première saison moyenne (8è sur 12 participants), le club se stabilise en haut de tableau : 3è en 2010/11 et 4è lors des deux dernières éditions. On notera de plus que le Milsami se bâtit depuis deux saisons une belle réputation d’équipe de coupe : vainqueurs en 2012 de la coupe de Moldavie puis de la Supercoupe ; demi-finaliste de la coupe nationale en 2013.

Pour ce qui est de la Coupe d’Europe, Orhei vit quand même sa troisième saison européenne consécutive. Bon, n’exagérons pas trop le vécu continental des moldaves : avant cette saison, ils n’avaient jamais réussi à passer un tour, étant éliminés (largement) par le Dinamo Tbilisi en 2011/12 et (de justesse) par le FC Aktobe en 12/13.

Notons enfin que « Orhei » dériverait, selon certaine théorie, d’un mot hongrois signifiant quelque chose comme « avant-poste ». Voilà un signe plutôt encourageant avant d’entamer une campagne européenne que nous espérons tous verte et flamboyante.


2- Orhei, interne

Orhei a déjà 5 matches officiels dans les jambes – détail à ne pas oublier ce jeudi dans la dernière demi-heure. Les résultats des deux précédents tours de Ligue Europa donnent l’impression d’une équipe d’abord et avant tout solide défensivement (1-0 et 0-0 contre Dudelange, puis deux fois 1-1 contre Soligorsk) - impression a priori confirmée par le retour contre Soligorsk (un 4-4-2 mal assumé transformé en 4-1-4-1 bien regroupé pour tenir coûte que coûte...ou l'inverse) et le site officiel du club (qui recense 3 gardiens et 7 défenseurs pour 3 milieux et 4 attaquants).
Pour être complet, en ouverture du championnat, Orhei a mis un set blanc (6-0) au modeste club de Speranta. Cette victoire est significative de la confiance qui anime les joueurs du Milsami en ce moment, plus que d’un niveau de jeu réellement élevé. Il n’empêche que ce sera donc le leader du championnat Moldave qui foulera la pelouse du Chaudron.

Côté joueurs, le coach Stoica semble avoir une équipe bien en tête si l’on se fie aux temps de jeu de Ligue Europa.
Dans les buts, Negai est le titulaire indiscutable, ainsi que le capitaine de l’équipe. Mais, expulsé lors du dernier match, il cèdera sans doute sa place à Bantis.
En défense, quatre joueurs se sont partagés la quasi-totalité du temps de jeu : Ovye Shedrack et Soporan (axe), Rassulov (droite) et Gheorgiu (gauche). Rhaili, titulaire pour le premier match, a disparu de la circulation.
Au milieu, on identifie encore clairement 4 joueurs plus utilisés : Bolohan la sentinelle, Patras, Gheti et Andronic, l’auteur du but de la qualification au premier tour. Ciofu, un pur ailier de débordement, entre systématiquement en jeu.
Il reste donc deux places dédiées à des attaquants, même s'il semble que, à l'image d'un Aubame, l'un des deux parte de l'aile pour peser dans l'axe. Le duo de base est constitué du pivot axial Guilherme (buteur lors du dernier match d’EL et pour l’ouverture du championnat) et de Boghiu, meilleur buteur du championnat moldave la saison passée. Il s’est cependant blessé, laissant du temps de jeu à Leuca. Ce dernier est en train de saisir sa chance : buteur à l’aller contre Soligorsk et auteur d’un doublé pour le premier match du championnat, il est l’homme en forme.

 

 

 

Ne faisons pas semblant de savoir ce que nous ne savons pas : les sources d’information fiables étant rares, et n’ayant pu missionner un envoyé spécial au pays d’O-Zone, l’EECN de rentrée ne sera pas le plus complet de la saison. Munissons-nous néanmoins d'un otoscope, et partons à la découverte d'Orhei.


1- Orhei, externe

Le FC Milsami Orhei est un club jeune, né en 2005 et qui accède à la première division du pays dès 2009. Après une première saison moyenne (8è sur 12 participants), le club se stabilise en haut de tableau : 3è en 2010/11 et 4è lors des deux dernières éditions. On notera de plus que le Milsami se bâtit depuis deux saisons une belle réputation d’équipe de coupe : vainqueurs en 2012 de la coupe de Moldavie puis de la Supercoupe ; demi-finaliste de la coupe nationale en 2013.

Pour ce qui est de la Coupe d’Europe, Orhei vit quand même sa troisième saison européenne consécutive. Bon, n’exagérons pas trop le vécu continental des moldaves : avant cette saison, ils n’avaient jamais réussi à passer un tour, étant éliminés (largement) par le Dinamo Tbilisi en 2011/12 et (de justesse) par le FC Aktobe en 12/13.

Notons enfin que « Orhei » dériverait, selon certaine théorie, d’un mot hongrois signifiant quelque chose comme « avant-poste ». Voilà un signe plutôt encourageant avant d’entamer une campagne européenne que nous espérons tous verte et flamboyante.


2- Orhei, interne

Orhei a déjà 5 matches officiels dans les jambes – détail à ne pas oublier ce jeudi dans la dernière demi-heure. Les résultats des deux précédents tours de Ligue Europa donnent l’impression d’une équipe d’abord et avant tout solide défensivement (1-0 et 0-0 contre Dudelange, puis deux fois 1-1 contre Soligorsk) - impression a priori confirmée par le retour contre Soligorsk (un 4-4-2 mal assumé transformé en 4-1-4-1 bien regroupé pour tenir coûte que coûte...ou l'inverse) et le site officiel du club (qui recense 3 gardiens et 7 défenseurs pour 3 milieux et 4 attaquants).
Pour être complet, en ouverture du championnat, Orhei a mis un set blanc (6-0) au modeste club de Speranta. Cette victoire est significative de la confiance qui anime les joueurs du Milsami en ce moment, plus que d’un niveau de jeu réellement élevé. Il n’empêche que ce sera donc le leader du championnat Moldave qui foulera la pelouse du Chaudron.

Côté joueurs, le coach Stoica semble avoir une équipe bien en tête si l’on se fie aux temps de jeu de Ligue Europa.
Dans les buts, Negai est le titulaire indiscutable, ainsi que le capitaine de l’équipe. Mais, expulsé lors du dernier match, il cèdera sans doute sa place à Bantis.
En défense, quatre joueurs se sont partagés la quasi-totalité du temps de jeu : Ovye Shedrack et Soporan (axe), Rassulov (droite) et Gheorgiu (gauche). Rhaili, titulaire pour le premier match, a disparu de la circulation.
Au milieu, on identifie encore clairement 4 joueurs plus utilisés : Bolohan la sentinelle, Patras, Gheti et Andronic, l’auteur du but de la qualification au premier tour. Ciofu, un pur ailier de débordement, entre systématiquement en jeu.
Il reste donc deux places dédiées à des attaquants, même s'il semble que, à l'image d'un Aubame, l'un des deux parte de l'aile pour peser dans l'axe. Le duo de base est constitué du pivot axial Guilherme (buteur lors du dernier match d’EL et pour l’ouverture du championnat) et de Boghiu, meilleur buteur du championnat moldave la saison passée. Il s’est cependant blessé, laissant du temps de jeu à Leuca. Ce dernier est en train de saisir sa chance : buteur à l’aller contre Soligorsk et auteur d’un doublé pour le premier match du championnat, il est l’homme en forme.