Avant de retrouver les Verts demain après-midi à Saint-Symphorien, Sylvain Marchal nous a accordé ce soir un petit entretien.
Tu as fêté tes 35 ans en février... Comment te sens-tu ? Tes derniers matchs ont été plutôt réussis non ?
Je me sens en forme. Il est toujours délicat de juger de son niveau, surtout lorsqu'on occupe la position de relégable, vis-à-vis du reste de l'équipe, mais je me sens bien depuis quelques matchs. Avec Palomino, on commence à trouver nos automatismes.
Le FC Metz avait réalisé une première partie de saison honorable pour un promu. Que s'est-il passé depuis ?
Pendant cette première partie de saison, nous avons eu souvent de la réussite. Ces victoires un peu à l'arrachée étaient l'arbre qui cachait la forêt. Puis, peu à peu, nous avons perdu cette réussite et nous sommes entrés dans une spirale négative, avec une perte de confiance collective, dont nous avons du mal à nous défaire. Au début de saison, on voyait nos qualités, aujourd'hui on voit nos défauts. Mais nous faisons tout pour redresser la barre.
Comment votre groupe vit cette situation ?
Pas très bien, soyons honnête. C'est toujours délicat à vivre. Depuis plusieurs semaines, nous n'avons pas connu la victoire. Cela dit, le vestiaire est uni et solidaire, nous faisons tous front pour nous maintenir en fin de saison. Nous n'avons plus trop de jokers mais nous nous devons d'y croire jusqu'au bout.
Vous avez quand même quelques bons petits joueurs à Metz ?
Oui, il y en a ! Les latéraux Gaëtan Bussmann et Romain Métanire par exemple, ou encore le milieu de terrain Bouna Sarr. Après, ce sont des joueurs qui découvrent ce niveau, ils mesurent la difficulté de la L1. Le plus compliqué, c'est de durer, dans la performance, sur 38 matchs !
L'entraîneur s'appuie-t-il encore plus sur les joueurs d'expérience comme toi ?
Bien sûr, oui. Nous sommes les relais pour les plus jeunes. Nous devons encore plus montrer l'exemple à la fois sur le terrain et en dehors, dans le vestiaire ou aller au devant des médias, dans ces périodes. On essaie de donner un discours de solidarité et maintenir une motivation intacte parmi les joueurs.
Tu n'avais pas participé à la rencontre au match aller, demain est-ce que tu débutes ?
J'aurais vraiment voulu jouer cette rencontre, surtout dans ce super stade de Geoffroy-Guichard ! Mais j'étais malgré tout du déplacement et j'ai pris du plaisir à revoir le Chaudron, qui n'était pas encore tout à fait rénové, et mes anciens coéquipiers, des gens que j'apprécie. En ce qui concerne le match de demain, il y a des chances que je sois titulaire mais rien n'est fixé pour l'heure.
Est-ce que tu parles des Verts avec Guirane ?
Pour être honnête, pas trop.
Si on vous dit, demain vous perdez mais en échange vous vous maintenez, ça marche non ?
Ah bah je signe tout de suite ! Maintenant, si on perd demain, ça fera encore un joker de grillé, mais il n'empêche, je signe !
Que penses-tu de l'état de forme actuel de l'ASSE ?
Avant Lorient, Sainté était sur une série sans victoire mais bon, ça arrive d'avoir des trous, comme ça, dans une saison. Après, vu de l'extérieur, ils sont encore qualifiés en coupe de France, en course pour l'Europe. Les Verts pratiquent un jeu plutôt agréable... L'image du club est positive. On sent vraiment qu'il est sur la bonne pente ascendante et qu'il s'est installé dans les cinq ou six premiers du championnat. J'imagine que les supporters sont impatients de gagner encore quelques matchs, mais le travail qui est accompli est très bon.
Crains-tu un joueur en particulier ou le collectif plutôt ?
Comme depuis plusieurs saisons et notamment à la suite du départ d'Aubame, le jeu ne repose pas que sur un joueur ; c'est un véritable collectif ! Après, de temps à autre, Romain Hamouma, Mevlut Erding ou Max Gradel, qui est en forme en ce moment, font la différence. Mais pour moi, la force est au milieu de terrain, les joueurs à ces postes sont très agressifs et sont de bons joueurs de ballons.
Suis-tu le parcours de Kurt Zouma que tu as connu débutant à Sainté ?
Oui, je suis ça avec attention et plaisir. J'ai d'ailleurs dit à mes enfants qu'il avait participé à sa première rencontre à mes côtés, ils étaient très fiers ! Ca me fait plaisir de voir qu'il fait son trou à Chelsea, club où existe une grosse concurrence. Mais les échos que j'ai eu sont très positifs, quand son entraîneur a fait appel à lui, il a su répondre présent. D'ici un an ou deux, il pourrait s'affirmer comme l'un des meilleurs défenseurs centraux du monde. Je l'espère pour lui en tout cas !
Tu vois l'ASSE accéder à la finale de la Coupe de France ?
Ca va être difficile, mais je leur souhaite. Ils n'ont pas eu le tirage le plus favorable avec Paris, c'est sûr. Mais sur un match, une demi-finale, tout est possible. Dès samedi 20 heures, je leur souhaite le meilleur ! J'espère, d'ailleurs, que l'ASSE nous laissera quelques points samedi et qu'après elle gagnera tous ses matchs.
Pas trop dur de voir au quotidien deux anciens Lyonnais ?
On se charrie un peu avec Robert Duverne. Notamment quand je lui rappelais qu'on avait gagné, pour mon premier derby, le 100e à Lyon ! Lui m'a répondu qu'il n'était pas sur le banc cette saison-là ! Avec Malouda, on se chambre un peu mais beaucoup moins.
Merci à Sylvain pour sa disponibilité !
Je me sens en forme. Il est toujours délicat de juger de son niveau, surtout lorsqu'on occupe la position de relégable, vis-à-vis du reste de l'équipe, mais je me sens bien depuis quelques matchs. Avec Palomino, on commence à trouver nos automatismes.
Le FC Metz avait réalisé une première partie de saison honorable pour un promu. Que s'est-il passé depuis ?
Pendant cette première partie de saison, nous avons eu souvent de la réussite. Ces victoires un peu à l'arrachée étaient l'arbre qui cachait la forêt. Puis, peu à peu, nous avons perdu cette réussite et nous sommes entrés dans une spirale négative, avec une perte de confiance collective, dont nous avons du mal à nous défaire. Au début de saison, on voyait nos qualités, aujourd'hui on voit nos défauts. Mais nous faisons tout pour redresser la barre.
Comment votre groupe vit cette situation ?
Pas très bien, soyons honnête. C'est toujours délicat à vivre. Depuis plusieurs semaines, nous n'avons pas connu la victoire. Cela dit, le vestiaire est uni et solidaire, nous faisons tous front pour nous maintenir en fin de saison. Nous n'avons plus trop de jokers mais nous nous devons d'y croire jusqu'au bout.
Vous avez quand même quelques bons petits joueurs à Metz ?
Oui, il y en a ! Les latéraux Gaëtan Bussmann et Romain Métanire par exemple, ou encore le milieu de terrain Bouna Sarr. Après, ce sont des joueurs qui découvrent ce niveau, ils mesurent la difficulté de la L1. Le plus compliqué, c'est de durer, dans la performance, sur 38 matchs !
L'entraîneur s'appuie-t-il encore plus sur les joueurs d'expérience comme toi ?
Bien sûr, oui. Nous sommes les relais pour les plus jeunes. Nous devons encore plus montrer l'exemple à la fois sur le terrain et en dehors, dans le vestiaire ou aller au devant des médias, dans ces périodes. On essaie de donner un discours de solidarité et maintenir une motivation intacte parmi les joueurs.
Tu n'avais pas participé à la rencontre au match aller, demain est-ce que tu débutes ?
J'aurais vraiment voulu jouer cette rencontre, surtout dans ce super stade de Geoffroy-Guichard ! Mais j'étais malgré tout du déplacement et j'ai pris du plaisir à revoir le Chaudron, qui n'était pas encore tout à fait rénové, et mes anciens coéquipiers, des gens que j'apprécie. En ce qui concerne le match de demain, il y a des chances que je sois titulaire mais rien n'est fixé pour l'heure.
Est-ce que tu parles des Verts avec Guirane ?
Pour être honnête, pas trop.
Si on vous dit, demain vous perdez mais en échange vous vous maintenez, ça marche non ?
Ah bah je signe tout de suite ! Maintenant, si on perd demain, ça fera encore un joker de grillé, mais il n'empêche, je signe !
Que penses-tu de l'état de forme actuel de l'ASSE ?
Avant Lorient, Sainté était sur une série sans victoire mais bon, ça arrive d'avoir des trous, comme ça, dans une saison. Après, vu de l'extérieur, ils sont encore qualifiés en coupe de France, en course pour l'Europe. Les Verts pratiquent un jeu plutôt agréable... L'image du club est positive. On sent vraiment qu'il est sur la bonne pente ascendante et qu'il s'est installé dans les cinq ou six premiers du championnat. J'imagine que les supporters sont impatients de gagner encore quelques matchs, mais le travail qui est accompli est très bon.
Crains-tu un joueur en particulier ou le collectif plutôt ?
Comme depuis plusieurs saisons et notamment à la suite du départ d'Aubame, le jeu ne repose pas que sur un joueur ; c'est un véritable collectif ! Après, de temps à autre, Romain Hamouma, Mevlut Erding ou Max Gradel, qui est en forme en ce moment, font la différence. Mais pour moi, la force est au milieu de terrain, les joueurs à ces postes sont très agressifs et sont de bons joueurs de ballons.
Suis-tu le parcours de Kurt Zouma que tu as connu débutant à Sainté ?
Oui, je suis ça avec attention et plaisir. J'ai d'ailleurs dit à mes enfants qu'il avait participé à sa première rencontre à mes côtés, ils étaient très fiers ! Ca me fait plaisir de voir qu'il fait son trou à Chelsea, club où existe une grosse concurrence. Mais les échos que j'ai eu sont très positifs, quand son entraîneur a fait appel à lui, il a su répondre présent. D'ici un an ou deux, il pourrait s'affirmer comme l'un des meilleurs défenseurs centraux du monde. Je l'espère pour lui en tout cas !
Tu vois l'ASSE accéder à la finale de la Coupe de France ?
Ca va être difficile, mais je leur souhaite. Ils n'ont pas eu le tirage le plus favorable avec Paris, c'est sûr. Mais sur un match, une demi-finale, tout est possible. Dès samedi 20 heures, je leur souhaite le meilleur ! J'espère, d'ailleurs, que l'ASSE nous laissera quelques points samedi et qu'après elle gagnera tous ses matchs.
Pas trop dur de voir au quotidien deux anciens Lyonnais ?
On se charrie un peu avec Robert Duverne. Notamment quand je lui rappelais qu'on avait gagné, pour mon premier derby, le 100e à Lyon ! Lui m'a répondu qu'il n'était pas sur le banc cette saison-là ! Avec Malouda, on se chambre un peu mais beaucoup moins.
Merci à Sylvain pour sa disponibilité !