L’équipe
Il s’agit d’une composition inédite que propose Galtier pour tenter de ramener quelque chose du Parc des Princes. Si la présence sur le banc de Mignot et d’Aubame n’est finalement pas surprenante au vu de leurs pépins physiques, d’autres choix sont plus significatifs :
- Le décalage de Perrin à gauche de la charnière, sans doute pour faciliter le retour de Bayal à une place de titulaire. Ce choix s’est avéré payant puisque, comme très souvent, l’homme à tout faire des Verts a été exemplaire.
- Brison préféré à Ghoulam, malgré le match correct de ce dernier en coupe de la Ligue : c’est bien la preuve que dans la tête de Galtier, la hiérarchie s’est inversée entre les deux latéraux gauches. On verra si la prestation en demi-teinte de l’ex-Nancéien va relancer le débat à l’avenir.
- Au milieu, Cohade, qui restait sur 4 titularisations consécutives, retrouve le banc au profit du duo Guilavogui-Lemoine
Pour le reste, pas de surprise marquante.
Le déroulement
La première mi-temps peut se résumer en une formule simple : le choc des deux meilleures défenses du championnat. Avec deux assises défensives très proches (une ligne de 4 + un libero du milieu + 2 milieux pistons) Verts et Parisiens se neutralisent. La différence vient du travail des attaquants. Les deux ailiers stéphanois jouent assez bas, suivant les montées des latéraux parisiens jusque dans la surface de Ruffier s’il le faut. A l’inverse, côté parisien, le 1 (Pastore) + 2 (Menez et Ibrahimovic) de devant participe assez peu au travail défensif. Le contraste est flagrant avec Brandao par exemple, qui va harceler autant qu’il le peut les relanceurs parisiens.
Ainsi, si le PSG connaît un temps fort assez marqué qui va en gros de la 10’ à la 20’, le reste du temps les Verts font jeu égal et vont même petit à petit prendre le dessus au milieu. On a beaucoup insisté sur la blessure de Matuidi, et à raison : Hamouma et Guilavogui, peu visibles jusqu’alors, n’ont commencé à exister qu’à la 25è minute, à partir du moment où l’ancien Vert boîtait trop bas pour suivre le rythme ; son remplaçant Bodmer étant quant à lui bien en dessous du niveau de Matuidi. Quoi qu’il en soit, contrairement à ce qu’on a pu lire ou entendre ici ou là , les Stéphanois n’ont pas joué bas et n’ont pas balancé systématiquement devant, s’attachant au contraire à remonter le ballon grâce à une maîtrise technique assez surprenante, au moins dans leur camp – hormis, c’est vrai, durant le temps fort parisien.
L’enjeu principal est l’utilisation de la zone entre la défense et le milieu, celle occupée d’un côté par Verratti et de l’autre par Clément. Là , les deux équipes vont tenter des choses radicalement différentes. Saint-Etienne essaie au début du match de mettre la pression sur Verratti : Lemoine n’est jamais très loin de lui à la récupération du PSG. L’ancien Rennais, avec Guilavogui après la sortie de Matuidi, vont profiter de l’ascendant progressivement pris au milieu pour apporter le surnombre dans cette zone. En revanche, tellement concentrés sur la bataille du milieu, les Verts vont se retrouver à court devant. C’est dommage : pour parer les décrochages de Brandao, Sakho et Thiago Silva vont s’avancer et laisser de l’espace dans leur dos, que les Stéphanois ne pourront utiliser, les ailiers étant placés très bas. De même, la présence dans la surface parisienne est réduite au simple minimum ; on est contraint de s’en remettre aux dribbles des ailiers pour créer des décalages, sans vraiment de succès.
A Paris, les trois joueurs offensifs permutent beaucoup, et décrochent en alternance. Et, notamment au début, ils vont trouver de l’espace : en effet, les défenseurs centraux stéphanois ne sortent pas. C’est plutôt justifié, puisque les déplacements des attaquants de la capitale se font également dans la largeur (d’ailleurs Brison va jaillir une ou deux fois devant Ibrahimovic), pas que dans la profondeur ; les suivre eut été risquer de désorganiser le bloc, risque d’autant plus dangereux que les latéraux parisiens se sont montrés très offensifs. La limite, on va la voir à la 12è : Clément, et globalement les milieux se projettent vers l’avant pour la relance, mais le ballon est vite perdu. La défense n’a pas suivi assez vite ; il y a bien dix mètres entre les deux lignes, et Pastore et Menez démarqués juste à cet endroit. Dans le même temps, Ibrahimovic est dans le dos de Clerc, le long de la ligne de touche. Concrètement : 3 Parisiens contre 4 Stéphanois dont 3 n’ont personne à marquer et ne peuvent intervenir sur le ballon… La vista de Menez aurait fait la différence si Ruffier n’avait au final sorti le grand jeu devant le Suédois.
Il s’agira de la seule occasion de but franche en 45 minutes : Clément va en effet réaliser une nouvelle fois une performance de haute volée. Le principal fait de jeu n’est pas là : après la béquille involontaire mise à Matuidi dès la 2è minute et qui occasionnera sa sortie, Guilavogui marche sur la cheville de Chantôme juste avant la mi-temps, lui occasionnant une entorse. Averti, le jeune Stéphanois vient de donner un nouveau coup au milieu du PSG. Mais n’anticipons pas trop.
Le démarrage de la deuxième mi-temps est raté par les Verts. Jouant très bas, les Stéphanois abandonnent totalement le ballon, et ne réussissent plus à relancer. Menez est omniprésent, Pastore commence à se montrer, et les joueurs défensifs parisiens se projettent de plus en plus vers l’avant : on voit même Thiago Silva déborder ! Ce n’est pas tactiquement que les choses ont changé, mais dans l’engagement : les joueurs de la capitale en veulent beaucoup plus.
Aubame rentre à la 51’ à la place de Hamouma, et cela va dans un premier temps désorganiser l’ASSE : une certaine confusion semble régner entre Brandao et PEA sur qui doit jouer sur l’aile gauche et couvrir les montées du latéral parisien. Le bloc stéphanois se distend. Alors que l’on commence à se dire que le PSG va finir par faire la différence, les Foréziens ouvrent le score sur un contre rondement mené, avec de la réussite dans la finition. Les Parisiens repartent de plus belle, mais en épurant leur jeu, qui devient plus direct : on ne cherche plus tant à prendre le dessus au milieu, mais à faire confiance aux attaquants dans leurs duels avec la défense verte. A la 59è, Verratti est remplacé par Hoarau ; Chantôme et Pastore reculent tous deux d’un cran pour conserver la même tactique. Dans la foulée, Ibrahimovic est enfin trouvé dans la surface : sa remise de la tête pour Hoarau est parfaite, mais l’ex-Havrais rate sa bicyclette. Saint-Etienne souffre. Chantôme, toujours là malgré son entorse, sort à la 67’, remplacé par Sissoko : il n’y a plus aucun des milieux titulaires sur le terrain.
Arrive alors les cinq minutes qui vont tout changer, autour de la 70’. Longue ouverture dans la profondeur, Bayal Sall et Ibrahimovic s’effondrent. Altercation entre les deux hommes. Action suivante : bis repetita. Cette fois, Ruffier sort, et Ibrahimovic qui était passé devant Bayal commet ce geste non maîtrisé qui a tant fait parler depuis. Paris va finir à 10. Alonso entre à la place de Brandao . Sur son deuxième ballon, il sert PEA pour le 2-0.
Le PSG accuse alors le coup. En 4-3-2, il n’arrive plus à tenir le ballon ; les Stéphanois font donc assez largement tourner et se préparent une fin de match tranquille. A la 77’, Sissoko est même à la limite de rejoindre Ibrahimovic pour une agression sur la cheville d’Alonso. Et pourtant ! A la 88’, sur un coup franc à 40m a priori anodin, le PSG marque. Manque d’expérience ? Difficulté à gérer la pression ? Ce sera ensuite fort Alamo ; sur un énième dribble de Menez, Sissoko, décidément décevant, ratera la balle d’égalisation.
L’ASSE est donc capable cette saison de battre plus gros qu’elle. Mais, répétons l’adage, qui devient après coup une mise en garde : sur un match tout est possible. A nos joueurs de confirmer sur la durée qu’il ne s’agit pas d’une victoire sans lendemain.
Les buts
55’ 0-1 Sakho (CSC)
Clément-Lemoine récupèrent en duo et donnent le ballon en retrait à Brison démarqué. Nouveau triangle entre les trois mêmes joueurs dans le même ordre, qui permet de créer un point de fixation. Paprika temporise quelques secondes, le temps pour Lemoine de se projeter dans la zone de vérité, à savoir celle occupée par Verratti. Trouvé par Brison, l’ex-rennais élimine l’espoir italien grâce à un une-deux avec Aubame, venu l’aider sur l’aile gauche. Lemoine porte le ballon vers l’avant, voit l’appel de PEA qui a suivi dans le dos de van der Wiel, le sert à la perfection. Pour son deuxième ou troisième ballon, le gabonais lève la tête, et centre. Sakho contre, et envoie la gonfle dans ses propres filets. Réussite maximale pour les Verts.
73’ 0-2 Aubameyang
Alonso fait le pressing sur Bodmer, qui occupe nonchalamment le rôle d’anchor man depuis la sortie de Chantôme. Récupération de l’argentin qui part en contre, sert Aubame dans le bon timing, qui se paye le luxe de contrôler avant de battre Sirigu de sang froid. Un 2 contre 1 géré comme à l’entraînement.
88’ 1-2 Hoarau
Quelle erreur de marquage ! Sur un long coup franc à 40m des buts, Hoarau se retrouve tout seul en pleine surface de réparation et a même le temps de contrôler avant de trouver le poteau rentrant de Ruffier. Un but évitable, et qui a bien failli faire capoter l’exploit. Bayal, pas au marquage, n’a pas encore retrouvé son meilleur niveau, en tout cas pas sur un match complet.
OlafIl s’agit d’une composition inédite que propose Galtier pour tenter de ramener quelque chose du Parc des Princes. Si la présence sur le banc de Mignot et d’Aubame n’est finalement pas surprenante au vu de leurs pépins physiques, d’autres choix sont plus significatifs :
- Le décalage de Perrin à gauche de la charnière, sans doute pour faciliter le retour de Bayal à une place de titulaire. Ce choix s’est avéré payant puisque, comme très souvent, l’homme à tout faire des Verts a été exemplaire.
- Brison préféré à Ghoulam, malgré le match correct de ce dernier en coupe de la Ligue : c’est bien la preuve que dans la tête de Galtier, la hiérarchie s’est inversée entre les deux latéraux gauches. On verra si la prestation en demi-teinte de l’ex-Nancéien va relancer le débat à l’avenir.
- Au milieu, Cohade, qui restait sur 4 titularisations consécutives, retrouve le banc au profit du duo Guilavogui-Lemoine
Pour le reste, pas de surprise marquante.
Le déroulement
La première mi-temps peut se résumer en une formule simple : le choc des deux meilleures défenses du championnat. Avec deux assises défensives très proches (une ligne de 4 + un libero du milieu + 2 milieux pistons) Verts et Parisiens se neutralisent. La différence vient du travail des attaquants. Les deux ailiers stéphanois jouent assez bas, suivant les montées des latéraux parisiens jusque dans la surface de Ruffier s’il le faut. A l’inverse, côté parisien, le 1 (Pastore) + 2 (Menez et Ibrahimovic) de devant participe assez peu au travail défensif. Le contraste est flagrant avec Brandao par exemple, qui va harceler autant qu’il le peut les relanceurs parisiens.
Ainsi, si le PSG connaît un temps fort assez marqué qui va en gros de la 10’ à la 20’, le reste du temps les Verts font jeu égal et vont même petit à petit prendre le dessus au milieu. On a beaucoup insisté sur la blessure de Matuidi, et à raison : Hamouma et Guilavogui, peu visibles jusqu’alors, n’ont commencé à exister qu’à la 25è minute, à partir du moment où l’ancien Vert boîtait trop bas pour suivre le rythme ; son remplaçant Bodmer étant quant à lui bien en dessous du niveau de Matuidi. Quoi qu’il en soit, contrairement à ce qu’on a pu lire ou entendre ici ou là , les Stéphanois n’ont pas joué bas et n’ont pas balancé systématiquement devant, s’attachant au contraire à remonter le ballon grâce à une maîtrise technique assez surprenante, au moins dans leur camp – hormis, c’est vrai, durant le temps fort parisien.
L’enjeu principal est l’utilisation de la zone entre la défense et le milieu, celle occupée d’un côté par Verratti et de l’autre par Clément. Là , les deux équipes vont tenter des choses radicalement différentes. Saint-Etienne essaie au début du match de mettre la pression sur Verratti : Lemoine n’est jamais très loin de lui à la récupération du PSG. L’ancien Rennais, avec Guilavogui après la sortie de Matuidi, vont profiter de l’ascendant progressivement pris au milieu pour apporter le surnombre dans cette zone. En revanche, tellement concentrés sur la bataille du milieu, les Verts vont se retrouver à court devant. C’est dommage : pour parer les décrochages de Brandao, Sakho et Thiago Silva vont s’avancer et laisser de l’espace dans leur dos, que les Stéphanois ne pourront utiliser, les ailiers étant placés très bas. De même, la présence dans la surface parisienne est réduite au simple minimum ; on est contraint de s’en remettre aux dribbles des ailiers pour créer des décalages, sans vraiment de succès.
A Paris, les trois joueurs offensifs permutent beaucoup, et décrochent en alternance. Et, notamment au début, ils vont trouver de l’espace : en effet, les défenseurs centraux stéphanois ne sortent pas. C’est plutôt justifié, puisque les déplacements des attaquants de la capitale se font également dans la largeur (d’ailleurs Brison va jaillir une ou deux fois devant Ibrahimovic), pas que dans la profondeur ; les suivre eut été risquer de désorganiser le bloc, risque d’autant plus dangereux que les latéraux parisiens se sont montrés très offensifs. La limite, on va la voir à la 12è : Clément, et globalement les milieux se projettent vers l’avant pour la relance, mais le ballon est vite perdu. La défense n’a pas suivi assez vite ; il y a bien dix mètres entre les deux lignes, et Pastore et Menez démarqués juste à cet endroit. Dans le même temps, Ibrahimovic est dans le dos de Clerc, le long de la ligne de touche. Concrètement : 3 Parisiens contre 4 Stéphanois dont 3 n’ont personne à marquer et ne peuvent intervenir sur le ballon… La vista de Menez aurait fait la différence si Ruffier n’avait au final sorti le grand jeu devant le Suédois.
Il s’agira de la seule occasion de but franche en 45 minutes : Clément va en effet réaliser une nouvelle fois une performance de haute volée. Le principal fait de jeu n’est pas là : après la béquille involontaire mise à Matuidi dès la 2è minute et qui occasionnera sa sortie, Guilavogui marche sur la cheville de Chantôme juste avant la mi-temps, lui occasionnant une entorse. Averti, le jeune Stéphanois vient de donner un nouveau coup au milieu du PSG. Mais n’anticipons pas trop.
Le démarrage de la deuxième mi-temps est raté par les Verts. Jouant très bas, les Stéphanois abandonnent totalement le ballon, et ne réussissent plus à relancer. Menez est omniprésent, Pastore commence à se montrer, et les joueurs défensifs parisiens se projettent de plus en plus vers l’avant : on voit même Thiago Silva déborder ! Ce n’est pas tactiquement que les choses ont changé, mais dans l’engagement : les joueurs de la capitale en veulent beaucoup plus.
Aubame rentre à la 51’ à la place de Hamouma, et cela va dans un premier temps désorganiser l’ASSE : une certaine confusion semble régner entre Brandao et PEA sur qui doit jouer sur l’aile gauche et couvrir les montées du latéral parisien. Le bloc stéphanois se distend. Alors que l’on commence à se dire que le PSG va finir par faire la différence, les Foréziens ouvrent le score sur un contre rondement mené, avec de la réussite dans la finition. Les Parisiens repartent de plus belle, mais en épurant leur jeu, qui devient plus direct : on ne cherche plus tant à prendre le dessus au milieu, mais à faire confiance aux attaquants dans leurs duels avec la défense verte. A la 59è, Verratti est remplacé par Hoarau ; Chantôme et Pastore reculent tous deux d’un cran pour conserver la même tactique. Dans la foulée, Ibrahimovic est enfin trouvé dans la surface : sa remise de la tête pour Hoarau est parfaite, mais l’ex-Havrais rate sa bicyclette. Saint-Etienne souffre. Chantôme, toujours là malgré son entorse, sort à la 67’, remplacé par Sissoko : il n’y a plus aucun des milieux titulaires sur le terrain.
Arrive alors les cinq minutes qui vont tout changer, autour de la 70’. Longue ouverture dans la profondeur, Bayal Sall et Ibrahimovic s’effondrent. Altercation entre les deux hommes. Action suivante : bis repetita. Cette fois, Ruffier sort, et Ibrahimovic qui était passé devant Bayal commet ce geste non maîtrisé qui a tant fait parler depuis. Paris va finir à 10. Alonso entre à la place de Brandao . Sur son deuxième ballon, il sert PEA pour le 2-0.
Le PSG accuse alors le coup. En 4-3-2, il n’arrive plus à tenir le ballon ; les Stéphanois font donc assez largement tourner et se préparent une fin de match tranquille. A la 77’, Sissoko est même à la limite de rejoindre Ibrahimovic pour une agression sur la cheville d’Alonso. Et pourtant ! A la 88’, sur un coup franc à 40m a priori anodin, le PSG marque. Manque d’expérience ? Difficulté à gérer la pression ? Ce sera ensuite fort Alamo ; sur un énième dribble de Menez, Sissoko, décidément décevant, ratera la balle d’égalisation.
L’ASSE est donc capable cette saison de battre plus gros qu’elle. Mais, répétons l’adage, qui devient après coup une mise en garde : sur un match tout est possible. A nos joueurs de confirmer sur la durée qu’il ne s’agit pas d’une victoire sans lendemain.
Les buts
55’ 0-1 Sakho (CSC)
Clément-Lemoine récupèrent en duo et donnent le ballon en retrait à Brison démarqué. Nouveau triangle entre les trois mêmes joueurs dans le même ordre, qui permet de créer un point de fixation. Paprika temporise quelques secondes, le temps pour Lemoine de se projeter dans la zone de vérité, à savoir celle occupée par Verratti. Trouvé par Brison, l’ex-rennais élimine l’espoir italien grâce à un une-deux avec Aubame, venu l’aider sur l’aile gauche. Lemoine porte le ballon vers l’avant, voit l’appel de PEA qui a suivi dans le dos de van der Wiel, le sert à la perfection. Pour son deuxième ou troisième ballon, le gabonais lève la tête, et centre. Sakho contre, et envoie la gonfle dans ses propres filets. Réussite maximale pour les Verts.
73’ 0-2 Aubameyang
Alonso fait le pressing sur Bodmer, qui occupe nonchalamment le rôle d’anchor man depuis la sortie de Chantôme. Récupération de l’argentin qui part en contre, sert Aubame dans le bon timing, qui se paye le luxe de contrôler avant de battre Sirigu de sang froid. Un 2 contre 1 géré comme à l’entraînement.
88’ 1-2 Hoarau
Quelle erreur de marquage ! Sur un long coup franc à 40m des buts, Hoarau se retrouve tout seul en pleine surface de réparation et a même le temps de contrôler avant de trouver le poteau rentrant de Ruffier. Un but évitable, et qui a bien failli faire capoter l’exploit. Bayal, pas au marquage, n’a pas encore retrouvé son meilleur niveau, en tout cas pas sur un match complet.