Chat-pitre 50
L'Ivre II
De nombreux supporters redoutent le réchauffement de la planète.
Premièrement, on est en plein hiver et celui qui trouve qu'il fait chaud, je l'envoie vêtu uniquement d'une perruque verte faire trois tours de terrain sur les genoux, après l'avoir aspergé d'un baquet d'eau froide. On verra si'l fait toujours le malin !
Deuxièmement, ou plutôt secondement (vu qu'y aura pas de troisièmement), bande de petits hommes verts, dans quatre milliards d'année, le Soleil aura grillé toute vie sur Terre, alors à quoi ça sert de se faire des frayeurs débiles !?!
Non, mieux vaut concentrer notre énergie sur les Verts. Pas ceux qui perdent en politique, mais ceux qui perdent en Championnat ! Donc, comme dirait Ilan "on n'est pas à l'abri du maintien". Certes. Mais on n'est pas non plus à l'abri d'une relégation. Alors, allons voir ailleurs si l'herbe ne serait pas plus verte...
Pour réaliser cette expérience, j'ai besoin de toute votre attention, d'une vache à lait (un peu pour nous rappeler les supporters), une montbéliarde de préférence, que nous appellerons Pétunia et d'un arrosoir que nous appellerons Reviens, comme le peigne de Roland qui a disparu depuis des semaines.
Nous allons disposer trois échantillons de pelouse prélevés sur trois terrains différents. Par amour bovin, nous n'avons pas sélectionné l'herbe d'une certaine pelouse d'outre-A47, beaucoup trop polluée comme le prouve le test de la carotte : quand on sème des carottes sur cette terre, elles deviennent anormalement énormes ! Les effets secondaires de Tchernob-OL à n'en pas douter !
Donc nous avons sélectionné un échantillon (échantillon 1) de la pelouse du Stade Geoffroy-Guichard, un échantillon de la pelouse du stade Bonal (échantillon 2), parce qu'on est joueurs, et un échantillon de l'Appelouse de Firminy (échantillon 3).
Nous allons maintenant appeler un Sochalien et lui demander d'arroser chacun de ces échantillons afin de les rendre plus appétissants pour notre Pétunia. Monsieur Boudebouz s'il vous plaît, c'est à vous !
[le joueur sochalien arrose consciencieusement chaque échantillon avec Reviens]
Bien, Pétunia maintenant, mettez-vous en position !
[Pétunia s'avance vers les échantillons disposés au sol]
La logique voudrait que notre Montbéliarde se dirige en priorité vers l'échantillon du Stade Bonal. Il n'en est rien : Pétunia marque une nette préférence pour l'échantillon 1. En effet, avec son système de chauffage, la pelouse montbéliarde est complètement grillée et n'est pas du tout au goût de notre Pétunia.
Quant à l'échantillon 3, il semblerait que depuis qu'elle a viré rouge, l'Appelouse de Firminy ne soit plus très verte, même quand on l'arrose. Pétunia ne la goûte même pas.
Vos conclusions Pétunia ?
- Non vraiment, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs !
- C'est ben vlai ça !
Effectivement... Merci Pétunia et merci Mère Deniiiiis !
Étonnant, non ?