A défaut d’une direction,  Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, nos vénérés présidents – actionnaires, nous gratifient depuis quelques années (trop d’années ?) de « bons mots Â», le plus fameux étant la position« ferme et irrévocable Â» de Roro à propos du départ de notre ex-esclave Spartakus à Monaco ( Loïc, tu peux garder espoir pour ton départ !). Pour terminer notre « digression Â» sur Brian Clough dans notre site entièrement dédié à l’AS Saint-Etienne, voici quelques unes de ses plus célèbres réparties :

A l’occasion de son apparition à la télévision dans « Parkinson Â» :
« Je ne dirais pas que je suis le meilleur entraîneur, mais je suis dans le top un. Â»

Aux joueurs de Leeds United, le club champion d’Angleterre, durant son premier jour comme entraîneur de ce club : 
« En ce qui me concerne, vous pouvez jeter à la poubelle toutes les médailles que vous avez gagnées, parce que vous les avez gagnées en trichant. Â»

Sur sa façon de discuter avec des joueurs mécontents de ses méthodes :
 Â« Je leur demandais comment ils pensaient que les choses devaient être faites, on en parlait pendant vingt minutes, et après je tranchais en disant que c’était moi qui avais raison. Â»

Sur sa capacité à faire les choses :
« On dit que Rome ne s’est pas faite en un jour. C’est parce que ce n’était pas moi qui étais en charge. Â» 

Sur sa sortie d’Elland Road après avoir été renvoyé de son poste d’entraîneur au bout de 44 jours :
« C’est un jour terrible… pour Leeds United. Â»

« John Robertson était un jeune homme très laid. Quand je me sentais un peu mal fichu, je m’asseyais à côté de lui, et tout de suite j’avais l’impression d’être Errol Flynn comparé à lui. Par contre, sur le terrain c’était un véritable artiste. Le Picasso du football. Â»

Sur le jeu à base de chandelles et les longues transversales :
« Si Dieu avait voulu nous faire jouer au football dans les nuages, il n’aurait pas mis de la pelouse sur le terrain. Â»

Sur l’évolution du jeu :
« Si un joueur avait dit à Bill Shankley Â« Je dois en discuter avec mon agent Â», Bill lui aurait collé son poing dans la figure. Et je l’aurais tenu pendant qu’il le frappait. Â»

Sur la raison qui a poussé la fédération anglaise à ne pas le prendre comme entraîneur de l’équipe nationale :
« Ils ont pensé que j’allais tout changer. Ils ont été malins parce que c’est exactement ce que j’aurais fait. Â»

Sur sa carrière :
« Qui aurait pensé que Derby County pouvait passer en division une ; qu’un entraîneur pouvait se remettre d’avoir été viré après 44 jours dans un grand club et prouver qu’il était un des meilleurs entraîneurs de tous les temps ? Qui aurait pensé que ce qui avait été fait avec Derby County pouvait être refait avec Nottingham Forest, qu’après avoir gagné la coupe de la ligue anglaise nous la conserverions l’année suivante, et qu’un jeune footballeur insolent et entêté stoppé en pleine gloire par une blessure deviendrait un entraîneur encore plus célèbre, victorieux et insolent ? Â»

Sur la nomination de Sven Goran Eriksson au poste d’entraîneur de l’équipe d’Angleterre :
« Ils ont fini par engager un entraîneur qui parle mieux anglais que les joueurs. Â»

Sur feu Peter Taylor :
« Il me manque. Il me faisait beaucoup rire. Il était le meilleur analyste de jeu que j’aie connu. J’espère qu’il est bien là où il est. Â»