Précisons à l’usage des poteaunautes ramollis du bulbe, que comme indiqué deux lignes au dessus, les RLD d’or de Février visent à identifer les 5 clubs les plus cons de … Février (Y en a 5 qui suivent aurait ajouté l’homme à la salopette). Donc vous pouvez garder bien au chaud votre vindicte à l’encontre de Marseille et du PSG dont l’affaire a débuté début Mars !

 Un petit rappel sur les principes du vote :

    1. Vous votez ici pour un club, celui qui selon vous a dépassé les bornes, a fait péter le flash au radar de la connerie, et ce loin devant les autres
   2. A l’issue du vote (le scrutin est ouvert 10 jours) sont classés les 5 clubs ayant reçu le plus de suffrages, le 1er gagne 10pts, le 2e 7pts, le 3e 5pts, le 4e 3pts et le 5e 1pt.
   3. Vous avez le choix dans le club : vous votez pour celui des 20 qui vous semble mériter le plus le trône du roi des cons.

 Voici, dans le désordre, mon quinté :


1. Paris St Germain

A Paris, la connerie est un volcan en activité dont les irruptions sont éternellement menaçantes. Ce mois-ci, l’irruption est née du déplacement des supporters parisiens à Nantes. Bataille rangée entre les indépendants de Boulogne et les Tigris d’Auteuil, on dirait les Longeverne et les Verlans de la guerre des boutons en version trash. La cerise sur le gâteau (la tarte en l’occurrence) reste bien entendu la prolongation du match dans la station  service sur l’A10. Pas de doute, en février Paris a fait le plein de connerie, sans plomb dans la cervelle.

2. Olympique Lyonnais

Mention spéciale à Aulas et à sa position insupportable sur la sélection d’Abidal. Ou comment mettre honteusement la pression sur le joueur et l’EDF. Cette affaire aura au moins eu le mérite de voir le Pédégé « du club français préféré en Corée du Sud » se faire baffer en public par Abidal expliquant que lui seul décidait s’il devait ou non jouer. Mais la morale n’est qu’à moitié sauve, car chacun aura pu constater qu’au coup d’envoi contre la Slovaquie, il n’y avait pas un seul joueur sur la pelouse.

3. AS Monaco

C’est plus la coupe d’europe, mais les coupes dérapent sur le Rocher. Février a vu Monaco lourdé de la coupe de France par Colmar, sorti à domicile par Nice en Coupe de la Ligue, et enfin tombé au fond du trou de Bâle en coupe de l’UEFA. En un mois par ailleurs vierge de victoires en championnat, ça fait beaucoup non ? Certes les RLD d’or ne sont pas supposés récompenser une faillite sportive, mais là vu l’investissement réalisé, on est au-delà d’une simple question de méforme.

4. Racing Club de Lens

A Lens on joue comme on aime. « Ne me parlez plus de coupe d’europe » disait Gillot après la fessée administrée à Lens par Udinese. La déclaration en soi vaut le détour, mais elle courronne un mois de février qui laisse un goût très amer aux sups Lensois. D’abord le sentiment d’un terrible gâchis au vu du potentiel de l’effectif, ensuite la triste impression que les joueurs choisissent leur match, il suffit pour s’en convaincre de revoir le match Lens/Lyon parfaitement géré par les Sang et Or et ce quelques jours avant la terrible déconvenue (entre autres) d’Udinese.

5. AS St-Etienne

Après le plébiscite de janvier, difficile de faire le doublé, néanmoins au banquet de la connerie de janvier on a laissé des restes, pas très ragoûtants, avec en particulier, face à Lille le comportement lamentable d’une partie du public de GG, en particulier en Nord, qui, non content de faire assaut de banderoles déstabilisantes, a conspué copieusement les joueurs et en particulier un Piniok qui, pourtant, était un des rares à échapper au naufrage.