La série d'invincibilité se poursuit. Mais les Montpellierains ont décidé de déconcentrer coach Gasset avec un hommage appuyé à feu Loulou Nicollin. Ah, les ordures !


1- Le parcours

 

Montpellier, c'est une des équipes qui perd le moins en L1. Non seulement sur l'ensemble de la saison, mais également depuis le début de 2018 avec seulement une défaite, au Parc des Princes, en 3 mois en sur cette année civile.

 

Et puis patatras, c'est le drame, deux matchs d'affilés et deux défaites. Au total, si l'on veut être positifs, on peut avancer que les Pailladins restent sur 4 matchs sans victoires à la Mosson. Surtout, à part Nice, en octobre dernier, déjà, les Héraultais ne vainquent que des seconds couteaux : Lille, Toulouse, Angers. Pas vraiment de quoi nous inquiéter de ce côté.

 

Toutefois, il y a un point un peu gênant. Alors que tout le monde s'évertue à imaginer Montpellier comme une équipe ultra-défensive incapable de marquer, les protégés de MDZ n'ont loupé la cible qu'à une seule reprise depuis novembre dernier chez eux, c'était contre Monaco.Il faudra donc tout faire pour marquer pour éviter la punition.

 

2- L’effectif

 

Adepte du 5-3-2, Der Zakarian a dû s'adapter à l'absence de ses deux latéraux pour concocter, très récemment, un 4-3-3 quasiment inédit.

 

Dans les buts, Benjamin Lecomte n'a aucune concurrence, pas même celle du fidèle Pionnier, seul joueur de l'élite à compter plus de saisons pour son club que Dieu Perrin. Dans l'axe, ce sont Pedro Mendes, Hilton et Congré les plus constants. Toutefois, Mukiele, également très présent et doublure incontestable sur les côtés a, au total, encore plus joué que les deux derniers. A droite, c'est donc Aguilar qui truste le poste et à gauche Roussillon. Au-delà de Mukiele ou Congré, ce sont les jeunes Cozza et Poaty qui ont parfois dépanné à gauche.

 

Le milieu compte lui ses incontournables du nom de Skhiri et Lasne. Derrière eux, c'est principalement Sambia qui a sa place. Piriz apprait plus occasionnellement. Dans un rôle plus offensif, Ikone et Dolly ont pu servir au milieu de terrain.

 

De toute façon, dans un 5-3-2, c'est principalement dans l'axe que cela se passe et pour cela, c'est principalement Mbenza que l'on a vu accompagner le titulaire indiscutable qu'est Sio. C'est toutefois assez mouvant et l'on a vu le poste largement partagé que ce soit avec les deux précédemment cités ou Ninga ou encore Camara.

 

L'équipe possible ? Sans ses deux latéraux, la Paillade va devoir innover. Ou presque. Il ne serait pas totalement surprenant de voir tenter de nouveau un 4-3-3 : Lecomte – Mukiele, Pedro Mendes, Hilton, Congré – Skhiri, Lasne, Sambia – Ikoné, Sio, Mbenza

 

 

3– Souviens-toi la dernière fois

 

Une défaite 1-0 malgré un siège de la défense adverse, cela ressemble tout autant à un match de Galtier qu'a une défaite contre Der Zakarian, et pour le coup, c'est la seconde option qui prime. Pas de bol, le zozo est encore présent en face et l'on sait très bien que si la défaite n'est pas particulièrement à craindre, l'absence de victoire n'est, en revanche, malheureusement pas improbable.

 

Le passé récent semble toutefois là pour nous confronter, ou presque. En effet, nous comptons 8 victoires sur les 10 derniers matchs. Mais donc deux défaites... lors des deux dernières confrontations.

 

 

4– Le joueur à suivre

 

Dans une équipe où la rigueur défensive règne et où Nordi Mukiele, mon coup de cœur de cette équipe est plutôt moins en forme, c'est peut-être encore Hilton dont il va falloir se méfier. Tout aussi capable de porter le danger devant que de veiller devant sa surface, l'ancêtre brésilien est toujours aussi bon qu'il l'a jamais été.

 

Pour compléter le portrait d'une équipe dont la défense se porte à merveille, j'ajouterais le portier de cette équipe comme deuxième joueur à suivre. Si Lecomte est quelque peu inconstant, il est capable, à de très nombreuses reprises, de sortir des performances de niveau international. Et lorsqu’il décide "You shall not pass", pas question de ne pas le croire, il devient un véritable rempart.