Chat-pitre Croix-Vé (z'en moi !)
De nombreux potonautes saouls doués m'écrivent pour me demander d'où vient le mot "derby".
Ce terme d'origine plus angle que saxonne ne vient pas du hockey, comme de nombreux saouls non doués le croient. Il se décompose en fait en deux mots : der, qui signifie "dernier", comme dans "10 de der" ou bien "On a encore perdu, on va finir der !" ou bien encore "allez les der !" et aussi by, sorte de pratique sexuelle déviante consistant à aller au four et au moulin en passant s'il le faut par le sentier boueux. By se traduisant d'ailleurs chez certains puristes (genre "oué ! c'est "by" pas "bi") par "par".
En clair,
qui derby perd,
l'a dans le der !
On parle souvent de derby pour qualifier une rencontre sans intérêt : Lille/Lens, Nice/Monaco voire Nantes/Bordeaux ! Et encore heureux Marseille se trouve à une distance règlementairement non admise pour un derby (vous allez voir qu'avec le TGV ils vont finir par y arriver !)
Mais non ! There is only one way of life, and that's Saint-Étienne/Lyon (plus connue sous le nom de Beurk-lès-Lyon) !
(J'adore jouer m'encanailler en jouant le supporter de base !)
Prenons par exemple dimanche soir. Un derby où on dirait que le der qui marque, c'est l'autre qui l'a par le sentier boueux !
On a cru que ce serait nous le der en marquant dans les arrêts de jeu de la première mi-temps un superbe but contre lequel notre ami Greg-les-gants-magiques ne pouvait rien ! "Greg is back !" comme venait de le dire notre ami et néanmoins ami Paganelli !
J'en ris encore.
Avec Roro, nous étions aux anges ! Nous faisions mêmes un peu nos crâneurs devant le Ministre qui était à ma droite... Le Ministre de la Défense en plus, c'était censé être un bon signe pour nous !
Certes, nous avons serré les fesses pendant les 45 minutes de jeu suivantes... Mais un relachement sphinx-terrien malheur et paf ! 92ème minute, ça finit par rentrer en force !
"Benzemal, vraiment mal..." me dit médusé mon bon Roland qui n'est plus capable d'un geste.
Étonnant, non ?