En Décembre, après la connerie mortelle du mois précédent, place au tout venant de la médiocrité, celle qui ne fait pas débat dans tous les salons bien-pensants, celle qui ne fait pas l’ouverture du 20h mais celle qui néanmoins mérite « con » la pointe du doigt.
A mes yeux vengeurs, cette bêtise de fin d’année s’est répandue d’est en ouest et jusqu’au sud, oubliant seulement les clubs du Nord. Voici donc ma carte de France de la connerie de Noël.
1. Olympique Lyonnais
L’affaire Piniok aura permis de vérifier 2 choses :1. Aulas est d’une suffisance insupportable. Ainsi nous a-t-il gratifié des meilleurs extraits de son futur worst-seller «la gestion d’un club de foot pour les nuls » déclarant notamment au sujet du refus (initial ?) de nos dirigeants Stéphanois de vendre Piquionne : « Il y a des opportunités dans la vie qu'il faut savoir saisir. C'est comme dans les affaires. Quand on ne le fait pas, on s'expose à des retours (…) La réussite de Lyon, c'est de gérer avec la tête et le coeur et avec des données économiques qui sont irréfutables. Un certain nombre de clubs devraient s'en inspirer ».
2. Si Lacombe a un tel nez c’est qu’il se prend des bourre-pifs de tous les entraineurs qu’il voit défiler à Lyon. Ainsi Houiller a confirmé qu’il avait du mal avec le bras armé d’Aulas en confiant au sujet du besoin d’un attaquant supplémentaire : « Après c’est mon avis. Vous savez bien qu'ici il peut ne pas compter ».
2. FC Nantes
Si pendant les travaux, la vente continue, à Nantes, pendant les défaites, les conneries s’amplifient. Ainsi alors que la rumeur Barthez battait déjà son plein, c’est au sujet de l’entraineur que les noms ont le plus circulé.La presse locale et nationale annonçait la signature imminente au poste de Laurent Blanc. Les démentis fermes prononcés par le président Roussillon n’ont pas vraiment rassuré les supporters des Canaris qui, quelques jours plus tard découvraient que Halilodzic était pressenti pour succéder à Eo du bateau qui fluctuat et n’est pas loin de mergitur.
3. OGC Nice
« Dans notre situation, nous avons besoin de joueurs performants, d'hommes, pas de pleurnicheurs. Ceux-là , il faut les éliminer. Je n'hésiterai pas à prendre des décisions radicales mais nécessaires » Du Anto dans le texte. Anto est entier, on le savait, c’est ce qui fait son charme.Mais cette phrase prononcée à l’issue du dernier Nice/Lens est plus que malheureuse. D’abord par la violence des mots, prôner l’élimination de certains joueurs, ça va un peu loin non ? Ensuite par le manque de balayage devant sa propre porte dont il fait preuve en stigmatisant les pleurnicheurs. Enfin par le risque de se mettre à dos l’effectif et donc de fragiliser sa place. N’oublions pas que l’échec de Nice est aussi (d’abord ?) celui d’un recrutement (Moussilou…) dont seuls les dirigeants sont responsables.
4. Stade Rennais
Rennes se paye en décembre son enième crise de croissance. Bien sûr, on n’est ni à Marseille, ni au PSG, les crises bretonnes ne bouchent aucun port et ne font pas de choux gras côté Pravda.Ce n’est pas une raison pour épargner ces Rennais à qui colle si bien l’image fontainesque de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf. Ainsi sans qu’on en ait compris les réels motifs, Rennes change de président, malgré le bilan pluôt présentable de feu Cueff, remercié pour laisser sa place à De Saint Sernin, ami notoire du futur plus célèbre retraité de France.
Côté sportif, le public breton, l’hiver venant, a décidé de prendre en grippe Briand, accusé de vendanger hors saison. Le sosie de notre Piniok national marche donc sur ses traces. Logiquement il signe chez nous en Juin prochain.
5. CS Sedan
Quelques semaines après « l’utile » licenciement de Romano, Urano cherche et trouve un autre bouc-émissaire en la personne de l’arbitre du dernier sedan-troyes qu’il a physiquement menacé, avant de démissionner spectaculairement de son poste de vice-président du CA de la Ligue, puis d’être supplié par le moustachu de revenir sur sa décision, ce dernier l’ayant trouvée, je cite, « pleine de panache ».Ce crétin ne trouve-t-il pas que ne jamais critiquer les arbitres comme le font certains dirigeants est plus digne et plein de panache que les nombreuses gesticulations de l’omniscient Urano ?