Parlons d’un temps que les moins de quinze ans ne peuvent connaître. Nous sommes au Danemark, l’autre plat pays dont les seuls sommets se mesurent à la hauteur des éoliennes qui peuplent les rivages du royaume Viking. Nous sommes très exactement le 1er juillet 1992. Deux illustres clubs de foot de la capitale fusionnent. Le KB Copenhague (15 fois champion et une coupe) et le B 1903 Copenhague (sept titres et deux coupes), accouchent du FC Copenhague, notre adversaire de jeudi.


Aujourd’hui, le KB n’a plus vraiment de jardin… Fondé en 1876 et plus vieux club d’Europe continentale, il n’existe plus en tant que club professionnel. Idem pour le B 1903. Ces deux clubs assurent maintenant la formation des jeunes pour le compte du FC.

La fusion a plutôt réussi. Depuis 1992, le FC Copenhague aligne 6 titres nationaux et 3 coupes du Danemark, dont un doublé en 2004, au nez et à la barbe de son rival local, Brondby IF (prononcez Brondbu).

Parmi les temps forts de sa jeune histoire, le FC Copenhague a connu en 1997 un profond remaniement, avec l’arrivée d’une nouvelle direction qui a décidé de faire entrer le club en bourse et d’acheter le stade national Parken, dont une tribune a été complètement rénovée cette année.

Par la force des choses, l’histoire européenne de Copenhague est elle aussi très réduite. Néanmoins, dès sa première année d’existence, ce club a participé à la coupe UEFA. Plus près de nous, le FC Copenhague s’est illustré par une qualification au troisième tour préliminaire de la ligue des champions saison 2006/2007, face à l’Ajax d’Amsterdam. Une défaite à domicile 1-2, suivie d’une victoire 2 à 0 chez les Bataves récureurs.

 

Parmi les joueurs évoluant ou ayant évolué à Copenhague, les noms des illustres Marcus Allbäck, le Suédois, Tobias Linderoth, Suédois aussi, Erik Mykland (Norvège) ou Mickael Gravgaard (Danois, lui…), sautent d’emblée aux yeux. La légion étrangère a d’ailleurs investi la cité de la petite sirène, qui est au Danemark ce que le Manneken-Pis est à la Belgique, c'est-à-dire un nain grandiose de réputation. Il faudra ainsi se méfier de trois Brésiliens et de deux Tchèques pas mal barrés, Zdenek Pospech, défenseur, auteur d’un but le week-end dernier, et de l’excellent milieu de terrain Libor Sionko.

 

Les Vikings jouent en blanc à domicile. Leur emblème est le lion et le club de Copenhague est surnommé le « Kop Â». Le lion aurait-il trouvé un kop ?