Percussions peu, percussions mal, en gardant notre accent gaga
Chat-pitre 54
L'Ivre II
24ème Journée
PSG-ASSE


Attardons nous sur un mot. La percussion. Ou, comme dirait Roland : la percussiéon !

[apparition de Roland Romeyer avec une grosse caisse et des baguettes]

Un jour, il va me tuer... Allez file Roland ! C'est sérieux ici !

La percussion serait un "choc violent d'un corps contre un autre". En terme de football, la percussion pourrait refléter une "une équipe qui n'en veut !"

A la lueur de ces définitions, observons si la percussion s'est vérifiée sur quelques faits du match PSG-ASSE.

retours et arrêts sur images...

1.1 - le coup de boule de Sessegnon sur Matuidi.
Ici, la vérification est facile : le corps du parisien exerce bien une percussion sur le corps du joueur stéphanois. Et pour Matuidi, c'est c'est gnon. Observons maintenant Monsieur Duhamel. Ah. Bon. Bien. Donc pour le rouge, c'est c'est... gnon. La percussion exercée par Monsieur Duhamel n'est pas évidente. Nous y reviendrons.

2.1 - le 1er but parisien.
Le corner est bien tiré. Tout de suite, on se rend compte qu'il ne s'agit pas d'un corner stéphanois (au cas où on aurait tourné la tête deux minutes pour parler à son voisin de derrière et qu'on aurait oublié le sens du jeu). Et la percussion parisienne va payer. Paulo Ricardo Ribeiro Jesus dégage sur sa ligne une tête de Camara... pas de chance, il dégage plein centre sur Sakho qui marque d'une tête percussionnante... la balle passe entre les jambes de Janot. Les joueurs stéphanois quant à eux n'étaient plus dans le champ de la caméra. On ne sait donc où ils sont allés percuter au moment du but...

3 - le but stéphanois.
Après un Bafé inspiré qui trouve une ouverture sur un Varrault percutant (si si !) qui passe à Paulo Ricardo... Machado marque... Ah non ! Il percute le poteau, mais Payet est là pour la mettre au fond. Voilà, l'unique est merveilleux moment de percussion stéphanois. Savourons-le bien ! A y est ! Les trois minutes sont écoulées, vous pouvez revenir sur terre pour passer au point suivant.

2.2 - le 2d but parisien
bis repetita. Clément marque de la tête entre les jambes de Janot. La percussion parisienne est nette.

4 - les multiples parades et arrêts dans les pieds de Jérémie Janot
Le seul joueur stéphanois à avoir percuté du début à la fin du match. Sauf peut être pendant les buts.

1.2 - le tacle de cette petite... péripatéticienne de Makélélé sur Bénalouane.
Après cette magnifique prise de karaté, on peut dire que la percussion du corps de Makélélé sur le corps de Benalouane a été violente. Seul l'arbitre de champ a imaginé que cela ne valait pas grand chose de plus qu'un avertissement de couleur jaune.
 
1.3 - le coup franc non sifflé sur Ilan qui filait au but en fin de match
Cet épisode vaudra à Denis Balbir un percutant "Encore un anti-Ilan !". De nouveau, la percussion de l'arbitre n'a pas été évidente. De nouveau les répercussions sont catastrophique pour les Verts. Faute de percussion, Monsieur Duhamel exerce en général contre les Verts plutôt une forme de... persécution. Peut être qu'on pourrait imaginer un système, comme pour les jurés d'assises, où l'on pourrait percuter l'arbitre qui ne nous revient pas avant un match...

5 - la possession stéphanoise.
Comment te dire ? Eh bien la possession chez les Verts est inversement proportionnelle à la percussion. Niveau passe à dix, c'était pas mal. Niveau dis ça passe ? C'était moins bien. La percussiéon, c'était mieux avéant, fouilla !

Étonnant, non ?