Sélectionneur de la Guinée, Robert Nouzaret est également membre du comité directeur de l'UNECATEF (Union Nationale des Entraîneurs et des Cadres Techniques du Football). En cette période de transferts de joueurs mais aussi d'entraîneurs, ce ne sont pas les sujets de conversation qui manquent...
Quelques jours avant la victoire de votre équipe en Algérie, vous avez viré le gardien Kemoko Camara car il avait pris quatre kilos en trois jours. Comment diantre est-ce possible ?
Avant notre stage de préparation à Marseille, j’avais accordé trois jours de congés à mes joueurs. A leur retour, on les a pesés et Kemoko accusait quatre kilos de plus sur la balance. C’est mon meilleur gardien mais il s’est laissé aller. En accumulant les fautes de discipline, il a mis en péril l’équipe et j’ai pris la décision de l’écarter. Il nous avait déjà fait faux bond lors de notre match contre à domicile contre la Gambie en déclarant forfait à la dernière minute.
Alex avait mis combien de temps pour présenter la même surcharge pondérale que Kemoko ?
Je ne sais pas, je n’ai pas eu l’occasion de le peser avant son départ du Brésil ! (rires) Quand il est arrivé à Saint-Etienne, il n’était pas très affûté tandis qu’Aloisio était en parfaite condition physique. Alex a tardé à faire les efforts nécessaires pour être compétitif, je me posais des questions sur ses capacités d’adaptation. Suite à un concours de circonstances, j’ai quand même choisi de lui donner sa chance en le faisant entrer contre Nancy. Vous connaissez la suite…
Le cousin de Kemoko n’est autre que Titi Camara. Avez-vous eu l’occasion de rencontrer l’ancien attaquant stéphanois ? Que pensez-vous de sa candidature à la présidence de la fédération guinéenne de football ?
Je l’ai rencontré lors du stage à Conakry, avant notre match contre la Gambie. Il a tenu à rendre visite aux joueurs. Il y a une certaine tension en Guinée actuellement au sujet de cette élection. Je trouve que Titi Camara n’est pas très adroit et devrait faire preuve d’une plus grande discrétion. Personnellement, je trouve que sa candidature manque de légitimité. Pour briguer la présidence de la fédération, il faut en principe avoir une expérience de quatre ans comme dirigeant. Il ne remplit pas cette condition. Je respecte d’avantage Bruno Bangoura, le président sortant, que je trouve plus adroit et pondéré. Je n’ai pas tellement apprécié que Titi Camara rencontre quelques joueurs juste avant notre match important contre la Gambie. Je ne sais pas ce qu’il a dit à son cousin Kemoko, mais j’ai le sentiment que tout le monde ne tire pas dans le même sens. J’en viens à me demander si certaines personnes ne seraient pas déçues si on arrive à se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations…
Zoumana n'a aucun lien de parenté avec Titi et Kemoko mais il alimente les conversations des supporters stéphanois. Alors qu’il est sous contrat avec l’ASSE, il a dit et répété qu’il veut quitter le club. Bafé Gomis a également exprimé des vélléités de départ, alors qu’il avait prolongé son contrat il y a quelques mois. Qu’en pensez-vous ?
Dans le football d’aujourd’hui, les joueurs se croient intouchables. Je pense que ça s’explique par la faiblesse des dirigeants, qui finissent souvent par se désolidariser du staff technique pour donner gain de cause aux joueurs. Dans le cas présent, les dirigeants stéphanois et l’entraîneur semblent sur la même longueur d’onde, c'est bien mais on verra comment la situation évolue. Ces problèmes ne sont jamais faciles à gérer, mais j’estime qu’il faut faire preuve de fermeté dans des cas comme ça, quitte à faire évoluer les joueurs récalcitrants en équipe réserve.
Revenons à la belle performance de la sélection guinéenne en Algérie. Comment analysez-vous ce succès ?
Je pense qu’on a fait un match très propre tactiquement. Les joueurs ont respecté les consignes avec beaucoup d’application. Ils ont affiché un état d’esprit extraordinaire dans un contexte assez hostile. Sur la route qui menait de notre hôtel au stade, les gens nous narguaient, nous chambraient en disant qu’on allait prendre trois ou quatre buts. En plus, on restait sur une contre-performance à domicile contre la Gambie (2-2) tandis que les Algériens restaient sur un match amical très convaincant contre l’Argentine (3-4). Je pense qu’on a profité d’un excès de confiance des Algériens. En première mi-temps, on a souvent fait le jeu, comme si on jouait à domicile. Notre succès est mérité même si je reconnais qu’on a eu un peu de réussite car les Algériens se sont procurés deux belles occasions avant qu’on ouvre le score en fin de première mi-temps. En deuxième période, l’Algérie a fait le jeu mais on était bien en place et on sentait qu’on pouvait faire mal à chacune de nos contre-attaques. C’est ce qui est arrivé en fin de match quand Feindouno a marqué le deuxième but.
Ce succès a été acquis devant 80.000 spectateurs dans l’antre du Mouloudia, le club algérois que vous avez entraîné il y a deux ans. Ce match avait-il une saveur particulière pour vous. Etiez-vous animé par un esprit de revanche ?
J’étais content de revenir à Alger car je suis encore très apprécié par les supporters du Mouloudia. Les dirigeants qui m’ont débarqué à l’époque ne sont plus là . Par contre les dirigeants actuels continuent de s’intéresser à moi, j’ai même failli revenir entraîner le Mouloudia avant de m’engager avec la Guinée. Ce match contre l’Algérie était particulier mais je n’étais pas du tout revanchard. Même si j’ai gardé de très bons contacts avec de nombreux Algériens, je n’étais pas là pour leur faire de cadeaux. Je suis fier d’avoir gagné ici avec la Guinée car ce n’était pas évident. C’était quasiment notre dernière chance pour rester dans la course à la qualification pour la CAN 2008.
Avez-vous fait le plus dur en gagnant en Algérie ? Votre billet pour le Ghana est-il «in the pocket » ?
A priori on a fait le plus dur mais…le plus dur reste à faire ! On est dans la même situation que le Cameroun après sa victoire 3-2 en Côte d’Ivoire lors des éliminatoires pour la coupe du Monde 2006. A priori le Cameroun avait fait le plus dur car les Lions Indomptables recevaient l’Egypte lors de la dernière journée tandis que les Ivoiriens se déplaçaient au Soudan. Alors que les Egyptiens n’étaient plus en course pour la qualification, ils ont tenu en échec le Cameroun. Dans le même temps, les Ivoiriens se sont imposés au Soudan et se sont donc qualifiés pour la Coupe du Monde. Restons prudents et vigilants. Ce serait trop con de flancher à domicile contre le Cap Vert. Cette équipe est à notre portée mais elle nous avait battus au match aller. J’espère que mes joueurs prendront leur revanche. J’espère surtout qu’ils arriveront à gérer la pression de ce dernier match à domicile. Lors de notre dernier atch à la maison, contre la Gambie, on a gâché plusieurs grosses occasions de 2-0 et on s’est fait rejoindre bêtement. On avait repris l’avantage mais les Gambiens sont revenus à 2-2. Ce qui m’inquiète, c’est le comportement de notre public. Il est composé à 90% de jeunes qui se comportent de façon agressive. Si vous ne menez pas 3-0 au bout de 20 minutes, ils se mettent à siffler et à vociférer à la moindre passe ratée. Certains de mes joueurs sont tétanisés par le public. Après notre match nul contre la Gambie, notre car a du faire tout un gymkhana pour éviter les cailloux que nous lançaient de nombreux supporters. J’espère ne pas revivre les mêmes scènes en septembre prochain contre le Cap Vert.
Pascal Feindouno a été l’un des grands artisans de votre victoire en Algérie : à l’origine du premier but marqué par Fodé Mansaré, il a inscrit le second but de votre équipe en fin de match. Il joue avec le numéro 2 en sélection guinéenne. Est-ce à dire que vous souhaitez le reconvertir au poste d’arrière droit ?
Non, je vous rassure ! C’est lui qui a choisi de porter ce numéro. En fait je le fais jouer en neuf et demi, derrière l’attaquant de pointe. A Saint-Etienne, il occupe un poste différent car il est plutôt fixé sur le côté droit.
Pour quelles raisons l’avez-vous nommé capitaine ? Etes-vous satisfait de son capitanat ?
En réalité je ne l’ai pas nommé capitaine, j’ai demandé aux joueurs d’en désigner un. J’ai toujours procédé comme ça. Pascal est un bon capitaine, il est respecté et a une grosse influence au sein du groupe. Je suis très satisfait de son comportement sur le terrain mais j’aimerais qu’il s’investisse davantage en dehors pour faire en sorte que ses coéquipiers aient une meilleure hygiène de vie. Quand il était plus jeune, il n’a pas toujours montré l’exemple dans ce domaine mais maintenant qu’il s’est assagi, j’aimerais qu’il persuade certains de ces coéquipiers d’en faire de même pour le bien de l’équipe.
Avez-vous eu l’occasion de parler de Saint-Etienne avec lui ? Les dirigeants stéphanois lui ont accordé un bon de sortie. Comment expliquez-vous que les recruteurs tardent à se manifester, alors qu’il fait partie des meilleurs joueurs du championnat de Ligue 1 ?
Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de parler des Verts avec Pascal. Tout ce que je sais, c’est qu’il souhaite quitter Saint-Etienne, en accord avec ses dirigeants. Il n’est pas fâché avec l’ASSE mais il souhaite changer de club et de championnat pour continuer de progresser. Les recruteurs tardent à se manifester mais l’intersaison est loin d’être achevée ! Pascal est un joueur intéressant, je pense qu’il aura des propositions en rapport avec son talent. Dans France Football, j’ai lu récemment un commentaire de Caïazzo comme quoi Feindouno subissait sans doute le contre coup de sa vie extra-sportive. J’ai trouvé cette déclaration assez maladroite, ce n’est pas la meilleure façon de préparer un transfert lucratif… Feindouno s’est marié, il s’est stabilisé, et je pense qu’il pourrait faire le bonheur de nombreux clubs de haut niveau.
Les dirigeants stéphanois auraient fait une offre pour Ismaël Bangoura. Que pensez-vous de ce joueur ? Dans l’éventualité d’un départ de Feindouno, pourrait-il être son digne successeur ?
Ismaël est un milieu offensif percutant que je fais jouer sur l’aile droite. Dans mon dispositif, c’est l’alter ego de mon ailier gauche Fodé Mansaré. Il a une bonne qualité de centre, il est vif et dispose d’une bonne frappe des deux pieds. C’est un joueur costaud, assez adroit devant le but, il l’a d’ailleurs prouvé au Mans cette saison en finissant parmi les meilleurs buteurs de Ligue 1. En plus ce garçon est sain et travailleur. A 22 ans, je pense qu’il a encore une belle marge de progression. Bangoura pourrait être une recrue intéressante pour Saint-Etienne. Par contre, il n’évolue pas du tout dans le même registre que Feindouno. Pascal est plus un organisateur, un gars capable de poser jeu, de mettre le pied sur le ballon. Bangoura a d’autres qualités, je pense notamment à ses appels de balle et à sa vitesse. Même si je ne l’ai jamais fait jouer à ce poste, Ismaël est capable de jouer dans l’axe.
Laurent Roussey a succédé à Ivan Hasek au poste d’entraîneur de l’ASSE. Que vous inspire ce changement ?
Disons que ça ne m’inspire pas forcément de bonnes choses… J’ai lu dans la presse que Roussey aurait savonné la planche d’Hasek mais en fait on ne sait pas ce qui s’est passé. Il ne faut pas toujours prendre pour argent comptant ce que nous disent les médias… Quoi qu’il en soit, je trouve ça choquant qu’un adjoint succède à l’entraîneur principal. Mais bon, plus rien ne me surprend hélas dans ce domaine. Je trouve que cette situation n’est pas saine, ça traduit un certain manque de respect des dirigeants envers l’entraîneur. J’estime que l’entraîneur a aussi sa part de responsabilité : c’est à lui de faire preuve de caractère, de se faire respecter en refusant que les dirigeants lui collent un adjoint sans qu’il ait son mot à dire. Dans ma conception des choses, c’est à l’entraîneur de désigner librement son adjoint, et les dirigeants doivent respecter ce choix. En tout cas j’ai toujours fonctionné comme ça. Si ça se passe mal et que les dirigeants veulent du changement, tout le monde doit partir : l’entraîneur et son adjoint car les deux sont censés être solidaires. Et c’est la même chose en ce qui concerne le recrutement : à mon sens, un entraîneur doit être le seul décisionnaire en matière de transferts, sous réserve bien sûr que ça rentre dans l’enveloppe financière fixée par les dirigeants. Dans certains clubs, on a l’impression que l’entraîneur se voit imposer des joueurs par les recruteurs, directeurs sportifs et les agents de joueurs ! Il faut arrêter, là ! C’est désolant de voir que des mecs comme Deschamps et Papin se retrouvent sans club alors qu’ils viennent de faire remonter la Juve et Strasbourg dans l’élite. Et que dire du sort qui a été réservé à Romano cette saison ? Alors qu’il avait fait remonter Sedan en ligue 1, on lui impose un adjoint et comme par hasard dès que ça tourne mal l’adjoint lui succède en cours de saison. Qu’on ne vienne pas me dire ensuite qu’Urano n’avait rien prémédité…
Romano vient de retrouver un club, il succède à Rudi Garcia sur le banc dijonnais. Que pensez-vous du départ de Garcia de Dijon au Mans ?
Rien de choquant, il s’agit d’une promotion ! Perrin est passé de Sochaux à Lyon, Hantz du Mans à Sochaux, Garcia de Dijon au Mans. Il s’agit dans tous ces cas de promotions assez logiques. La progression de Rudi ne me surprend pas, il a fait du très bon boulot à Dijon et mérite d’entraîner en Ligue 1 dans un contexte plus serein que la fin de saison 2000-2001… Il fait doucement et sûrement son nid et à mon avis il ne s’arrêtera pas là . Il a toutes les qualités pour devenir un des tous meilleurs entraîneurs français.
Laurent Blanc, que vous avez entraîné au début de sa carrière à Montpellier, a été nommé entraîneur de Bordeaux. Pensez-vous qu’il arrivera à s’imposer malgré son inexpérience à ce poste ?
Déjà , je pense qu’il faut saluer son courage. Comme Deschamps, il n’avait pas besoin de se lancer dans une carrière d’entraîneur pour vivre. Je pense que Laurent a assuré ses arrières au cours de sa longue et brillante carrière de joueur. Il fait le choix de s’investir à nouveau dans le football à un nouveau poste, il prend des risques qui peuvent nuire à sa réputation s’il se plante. Je pense qu’il a de nombreux atouts pour réussir à ce poste : son passé de joueur de haut niveau et son autorité naturelle plaident pour lui, je pense qu’il sera écouté par les joueurs. Laurent Blanc est pondéré, calme, réfléchi. Il connaît bien le monde du football, son expérience du haut niveau lui a certainement permis d’acquérir de bonnes connaissances tactiques. Comme pour tout entraîneur, il devra assumer une partie importante et délicate de ce poste : la gestion humaine d’un groupe. Son adjoint Jean-Louis Gasset lui sera certainement d’une aide précieuse sur ce point là car il a pas mal d’expérience.
Avant de jeter leur dévolu sur Laurent Blanc, les dirigeants bordelais ont tenté de s’attacher les services de Guy Roux. Ce dernier a finalement choisi de signer à Lens. Le président de l’UNCATEF (Union Nationale des Entraîneurs et des Cadres techniques du Football) Joël Muller a réagi avec véhémence à ce retour de Guy Roux. Comme Luc Bruder et Claude Robin, vous faites également partie du comité directeur de l’UNECATEF. Que pensez-vous de ce retour de Guy Roux sur un banc de touche ?
Guy Roux me fait penser à Aulas. Professionnellement, il faut reconnaître qu’il est excellent. Sa carrière d’entraîneur à Auxerre est remarquable. Mais humainement, c’est une toute autre histoire ! Il n’est pas très clair, c’est le moins qu’on puisse dire… Ce mec n’a pas toujours montré l’exemple, il vient encore de le prouver. Guy Roux est malin, il est très fort médiatiquement mais pour l’avoir côtoyé pas mal à l’UNECATEF, je me suis rendu compte qu’il ne pensait qu’à lui. Il ne pense qu’à son intérêt personnel et c'est sans doute pour ça qu'il n’était vraiment pas apprécié à l’UNECATEF. Quand on aime donner des leçons, c’est trop facile de les oublier quand ça vous arrange. Guy Roux a 68 ou 69 ans, or la limite d’âge pour entraîner est fixée à 65 ans. La nouvelle de sa nomination à Lens ne m’a surpris, ça confirme ce que je pense de ce personnage…
Ce personnage entraînera Julien Sablé la saison prochaine. C’est sous votre direction que Juju a effectué sa première saison pleine et a découvert la première division. Que vous inspirent son parcours chez les Verts et son départ à Lens ?
Je tiens tout d’abord à lui tirer un coup de chapeau pour être resté dix ans à Saint-Etienne. Dans le football d’aujourd’hui, c’est rare de rester aussi longtemps dans un club. Julien symbolise bien l’ASSE par son tempérament, son état d’esprit. Ceci étant, je pense qu’il aurait déjà dû partir. Même lorsqu’on est un battant comme lui, c’est difficile de se remettre en question au bout d’un moment. Il a vécu beaucoup de choses avec les Verts, des hauts et des bas. A la longue, c’est usant. Il a beaucoup donné mais je crois qu’il était grand temps pour lui de couper le cordon. Il a choisi de rejoindre Lens, un club qui ressemble à l’ASSE sur bien des points. Je pense qu’il va bien s’y trouver. Il va changer d’environnement, et ça peut lui donner un coup de fouet. Je sais qu’il a été affecté par des problèmes d’ordre privé, par son divorce. Ses deux dernières saisons ont été délicates pour lui. Je crois que ce départ peut lui être bénéfique, le régénérer. Au bout de dix ans à Saint-Etienne, les gens ne le regardaient pas de la même manière. A Lens, il devra se battre pour gagner sa place mais je le crois capable de relever ce défi.
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