Réalisons que le tatouage c'est pas fait pour les chiens !
L'Ivre III
Chat-pitre 91
Vert-c'est 24
FCGB-ASSE : 3-1


Ugoling par amour pour Manong avait brodé sur son cœur, à même la peau, un rubang de la belle sauvageonne, peuchère !(*)
Roland, qui n'est pas moins sensible, et un peu sauvageon, lui, par amour pour l'ASSE s'est fait tatouer une panthère sur l'épaule !

 

Voix off : Non ! Tu déconnes ?
Monsieur Caïazzo : Si, si ! Je t'assure !

 

Voix off : Nom d'un chien !
Monsieur Caïazzo : Non, une panthère.

 

Voix off : Ah...
Monsieur Caïazzo : C'est beau, hein ? Moi ça m'émeut, pour reprendre le cri d'amour de la vache que l'on mène au taureau (**). Il s'est donc fait tatouer la panthère noire, symbole de Keita, l'ancien buteur de l'ASSE. Mon Roland, s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer !

 

Voix off : Heu... Non... Quand même pas.
Monsieur Caïazzo : Ça a bien failli payer à Bordeaux ! Hein mon Roland ! Grâce à toi, le petit poucet stéphanois a failli terrasser l'ogre bordelais ! La panthère noire verte a failli manger le Blanc marine ! Mais c'est tout de même moche que ce soit justement notre buteur qui ait loupé son péno...

 

Roland Romeyer : Oui mais il parait que l'effet se fait surtout sentir par temps clair, m'a dit le tatoueur. Et là, il faisait un temps de chien.
Monsieur Caïazzo : A propos de chien, il est tatoué le tien ?

 

Roland Romeyer : Ben oui, il est à moué, vu que c'est le mien !
Monsieur Caïazzo : Je veux dire, tu lui as fait un tatouage au cas où il se perdrait ?

 

Roland Romeyer : Non, mon chien on y a mis une puce. C'est comme ça qu'ils font les véto mainant !
Monsieur Caïazzo : Des puces aux chiens... un tatouage sur l'épaule de Roland... Manquerait plus qu'on soit un jour favorisés par l'arbitrage...

 

Étonnant, non ?

(*) C'est plus fort que moi, dès que j'imagine Pagnol, j'entends les cigales et je parle avé l'acceng ! Tieng ! Ça me repreng !
(**)Eh, oui ! On va chez le coiffeur ou chez le docteur, mais on va aux putes et au taureau. Mais autant il est possible d'aller chez le coiffeur, puis chez le docteur, autant il est mal venu d'aller aux putes, puis au taureau... et réciproquement.